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PART 1 : THE ADVENTURE OF THE HERO
CHAPTER 1 : DEPARTURE
4. THE CROSSING OF THE FIRST THRESHOLD
The "Wall of Paradise," which conceals God from human sight, is described by Nicholas of Cusa as constituted of the "coincidence of opposites," its gate being guarded by "the highest spirit of reason, who bars the way until he has been overcome." The pairs of opposites (being and not being, life and death, beauty and ugliness, good and evil, and all the other polarities that bind the faculties to hope and fear, and link the organs of action to deeds of defense and acquisition) are the clashing rocks (Symplegades) that crush the traveler, but between which the heroes always pass. This is a motif known throughout the world. The Greeks associated it with two rocky islands of the Euxine Sea, which clashed together, driven by winds; but Jason, in the Argo, sailed between, and since that time they have stood apart. The Twin Heroes of the Navaho legend were warned of the same obstacle by Spider Woman; protected, however, by the pollen symbol of the path, and eagle feathers plucked from a living sun bird, they passed between.
Sur le Mur du Paradis, où Dieu se voile aux regards humains, Nicolas de Cues décrivait une muraille faite d'opposés enlacés, gardée par la Raison, esprit souverain, refusant le passage à qui, d'abord, ne l'aurait dompté.
Entre l'être et le néant, la vie et le trépas, le laid et le beau, le bien et le mal, toutes polarités qui lient nos sens à l'espoir et la peur, nos actions à la défense et l'acquisition, s'entrechoquent des rochers meurtriers. Les Symplégades, broyant les âmes des voyageurs, ne sauraient arrêter les héros.
Motif ancestral, partout conté : les Grecs en ont fait des îles flottantes, se heurtant dans la mer Noire, poussées par les vents. Jason, brave argonaute, les franchit sur son navire, les laissant figées pour l'éternité. Dans les légendes Navajos, les jumeaux héroïques, prévenus par la Femme Araignée, munis du pollen magique et de plumes d'aigle solaire, passent à leur tour.
Ainsi, entre l'abîme et l'extase, se dresse le Mur, symbole des contraires unis. Seuls les cœurs vaillants, forts de raison et de foi, sauront le franchir, pour découvrir au-delà, le divin secret, dans un éblouissant paradis.
The "Wall of Paradise," which conceals God from human sight, is described by Nicholas of Cusa as constituted of the "coincidence of opposites," its gate being guarded by "the highest spirit of reason, who bars the way until he has been overcome."
Sur le Mur du Paradis, où Dieu se voile aux regards humains, Nicolas de Cues décrivait une muraille faite d'opposés enlacés, gardée par la Raison, esprit souverain, refusant le passage à qui, d'abord, ne l'aurait dompté.
Le Mur du Paradis, qui dissimule Dieu à la vue des hommes, est décrit par Nicolas de Cues comme étant constitué de la coïncidence des contraires ( coincidentia oppositorum), sa porte étant gardée par l'esprit le plus élevé de la raison, qui barre le chemin jusqu'à ce qu'il soit vaincu.
La citation concernant Le Mur du Paradis touche un thème profondément mystique que l'on retrouve dans les œuvres de Nicolas de Cues, philosophe, théologien et cardinal du XVe siècle. Nicolas de Cues est connu pour son exploration complexe et nuancée de Dieu et de l'univers, utilisant souvent la théologie paradoxale et mystique pour exprimer des idées qui sont au-delà de la seule compréhension de la raison.
La théologie paradoxale se réfère à l'exploration de concepts religieux et philosophiques qui semblent contradictoires ou contre-intuitifs à première vue. Il traite souvent de la tension entre des idées apparemment contradictoires dans le contexte de la croyance et de la pratique religieuses. Dans la théologie paradoxale, l'accent est mis sur l'acceptation du mystère et de la complexité inhérents aux vérités religieuses plutôt que sur la recherche d'explications simplistes ou linéaires. La théologie mystique, d'autre part, plonge dans les aspects expérientiels (ou empiriques) et intuitifs de la spiritualité et de la pratique religieuse. La théologie mystique se concentre sur la poursuite d'expériences directes et personnelles de la réalité divine ou transcendante. Les théologiens mystiques cherchent souvent à transcender les limites de la pensée rationnelle et du langage pour communier avec l'ineffable et le divin.
La théologie mystique embrasse souvent le paradoxe comme un moyen de transmettre les limites du langage et de la pensée rationnelle en décrivant la nature ineffable du divin. Les mystiques emploient fréquemment un langage paradoxal pour transmettre la transcendance et l'immanence simultanées du divin, l'union des contraires, ou la tension entre le fini et l'infini. En embrassant le paradoxe, la théologie mystique cherche à évoquer un sentiment d'émerveillement et de crainte face au mystère divin. Dans la théologie mystique, les paradoxes sont souvent considérés comme des portes vers une compréhension spirituelle plus profonde et des rencontres directes avec le divin. Les paradoxes peuvent servir de catalyseur pour transcender la pensée dualiste et s'ouvrir à la réalité ineffable au-delà des limites conceptuelles. Les traditions mystiques de diverses religions utilisent souvent un langage paradoxal et une imagerie paradoxale pour orienter les pratiquants vers une réalisation expérientielle directe du divin.
Dans les contextes théologiques, l'interaction entre paradoxe et mysticisme sert à défier les modes conventionnels de compréhension et à inviter les individus à un engagement plus profond avec les mystères de la foi. Les paradoxes dans le discours théologique peuvent inspirer la contemplation, l'humilité et la reconnaissance des limites de la compréhension humaine, préparant ainsi le terrain pour des expériences et des idées mystiques.
Le Mur du Paradis
Le Mur du Paradis représente métaphoriquement la limite ultime entre l'humain et le divin, le connu et l'inconnaissable. Selon Nicolas de Cues, ce mur est fait de la coïncidence des contraires, un concept fondamental dans sa philosophie suggérant qu'en Dieu, les contradictions apparentes coexistent et sont résolues. Par exemple, Dieu est à la fois immanent et transcendant, tout et rien, le maximum et le minimum.
L'idée est qu'au plus haut niveau de la réalité ou de la divinité, les contraires ne se nient pas, mais existent plutôt d'une manière harmonieuse et unifiée qui transcende la compréhension humaine. Ce concept désigne l'union d'éléments ou d'idées apparemment contradictoires en un ensemble harmonieux. Dans le contexte du Mur du Paradis, la coïncidence des contraires signifie la fusion du matériel et du spirituel, du fini et de l'infini, du connu et de l'inconnaissable. Il incarne la profonde unité sous-jacente aux dualités apparentes, faisant écho à la sagesse intemporelle trouvée dans diverses traditions mystiques à travers les cultures.
Le plus haut esprit de raison ( the highest spirit of reason) qui garde la porte de ce royaume divin symbolise les limites de l'intelligence humaine et de la logique dans la compréhension du divin.
Le concept du Mur du Paradis de Nicolas de Cues représente métaphoriquement la frontière entre la compréhension humaine finie et le divin infini. Chez Campbell, en particulier, les étapes de l'initiation et la faveur ultime. Le héros, en cherchant à réaliser une expérience directe ou une compréhension du transcendant (souvent représenté comme une quête d'un objet sacré, d'une connaissance ou d'un état d'être), doit transcender ses limites précédentes, y compris ceux imposés par le raisonnement conventionnel et la pensée dualiste.
Nicolas de Cues explique en outre que la porte du Mur du Paradis est gardée par ce plus haut esprit de raison, qui sert de sentinelle redoutable interdisant l'accès au royaume divin. La raison, dans ce contexte, représente le summum de la prouesse intellectuelle et du discernement, incarnant la capacité de recherche rationnelle et de pensée critique.
Le gardien de la raison symbolise le défi redoutable posé par l'intellect en transcendant ses propres limites et en perçant les voiles d'ignorance qui enveloppent la réalité divine. Le succès du héros à surmonter le plus haut esprit de raison et à traverser le Mur du Paradis peut être vu comme une métaphore pour atteindre l'illumination, l'union avec le divin, ou la réalisation de son vrai soi, qui dépasse le domaine de l'expérience et de la compréhension ordinaires.
Selon Nicolas, Dieu transcende toutes les dichotomies et oppositions qui définissent l'expérience humaine et la logique. En Dieu, les concepts qui nous semblent mutuellement exclusifs ou contradictoires (tels que l'être et le non-être, le fini et l'infini, un et plusieurs) sont unis et réconciliés. Cette unité des contraires est au-delà de la compréhension humaine, formant ainsi un mur qui cache le divin de la perception humaine directe.
La raison, bien que précieuse et puissante dans le domaine humain, ne peut pas par elle-même pénétrer les mystères du divin. L'esprit de raison doit être vaincu non pas par le déni ou la destruction, mais en transcendant ses limites par la perspicacité mystique, l'amour, la foi ou d'autres moyens qui vont au-delà de la pensée rationnelle. Dans le contexte de l'œuvre de Campbell, cette métaphore peut être vue comme faisant partie du voyage héroïque ( Hero's Journey), la quête de la connaissance, de l'illumination ou de l'union avec le divin.
L'héroïne et le héros doivent surmonter diverses épreuves et gardiens, y compris les limites de leur propre compréhension rationnelle, pour atteindre une connexion plus fondamentale et plus profonde avec le cosmos ou le principe divin. Ce trajet ne concerne pas seulement l'aventure physique, mais aussi la transformation interne et la réalisation de vérités qui se situent au-delà des limites ordinaires de l'expérience humaine.
Ainsi, Campbell utilise l'imagerie de Nicolas de Cues pour illustrer un moment déterminant du voyage héroïque : le point où le héros doit dépasser les limites de la conscience humaine ordinaire et rencontrer directement le divin, un processus qui implique de réconcilier ou de transcender les contraires apparents qui structurent la pensée et l'expérience humaines.
all the other polarities that bind the faculties to hope and fear
Toutes les autres polarités qui enchaînent les facultés à l'espoir et la crainte
Les polarités, dans le contexte de la philosophie de Campbell, se réfèrent aux deux aspects de l'existence et de la conscience qui sont dans un état constant de tension. Il ne s'agit pas simplement d'oppositions, mais de forces complémentaires qui définissent la condition humaine : le bien et le mal, la lumière et les ténèbres, la création et la destruction, l'espoir et la peur.
Chaque polarité est liée à l'autre, l'une donnant un contexte et un sens à sa contrepartie. Ce cadre binaire est essentiel pour façonner la structure narrative du périple du héros, qui guide le protagoniste à travers les épreuves et les tribulations qui le mènent à la croissance et à l'illumination.
L'espoir et la peur
Cette affirmation apparemment simple déploie une trame complexe de l'expérience humaine, mettant en lumière la danse (expression employée par Campbell) complexe entre ces deux émotions fondamentales et leur impact sur nos actions, nos choix et, en fin de compte, notre potentiel héroïque.
D'emblée, l'espoir et la peur semblent antithétiques. L'espoir incarne l'optimisme, les aspirations et la poursuite de quelque chose de meilleur. La crainte, à l'inverse, est enracinée dans la négativité, la prudence et l'évitement de la douleur ou du danger.
En parlant de facultés, Campbell fait référence aux différents aspects de notre être - émotionnel, intellectuel, spirituel et instinctif - qui s'engagent dans ces polarités. L'espoir et la peur, en particulier, sont des émotions puissantes qui font avancer ou reculer le héros.
L'espoir propulse le héros vers l'inconnu, alimentant sa quête de transformation. C'est la lumière qui le guide à travers les ténèbres, la croyance en un meilleur état d'être. À l'inverse, la peur représente les défis et les périls inconnus qui guettent le héros. C'est une réaction primitive qui protège mais peut aussi paralyser, empêchant le héros ou l'héroïne de s'aventurer au-delà de ce qui leur est familier.
Cependant, Joseph Campbell brosse un tableau plus nuancé de la situation. Il suggère que ces émotions ne sont pas des entités isolées, mais plutôt des polarités interconnectées qui se lient et s'influencent mutuellement. Elles se poussent et se repoussent en permanence, façonnant notre perception du monde et guidant nos décisions. L'espoir et la peur sont tous deux de puissants facteurs de motivation. L'espoir nous propulse vers l'avant, alimentant notre désir d'explorer, d'accomplir et de grandir. Il nous murmure des rêves de possibilités, nous incitant à dépasser nos zones de confort et à relever des défis. L'appel à l'aventure ( Call to Adventure) initial du héros naît souvent d'une étincelle d'espoir - la vision d'un monde meilleur, une vérité personnelle qui attend d'être découverte.
La peur, quant à elle, sert de contrepoint vital. Elle agit comme un système d'alerte, nous avertissant des dangers potentiels et nous guidant à l'écart du mal. Elle oblige le héros à être prudent, à évaluer les risques et à se préparer aux menaces potentielles. Sans la peur, le voyage du héros serait téméraire, dépourvu de la prudence et de la réflexion stratégique nécessaires à la survie.
Un périple héroïque est, par essence, une métaphore du cheminement de l'individu vers la découverte de soi et l'épanouissement. Les polarités qui lient nos facultés à l'espoir et à la peur jouent un rôle déterminant dans ce processus. Elles créent la tension dynamique nécessaire à la croissance, nous poussant au-delà de nos zones de confort et vers de nouveaux domaines d'expérience.
Cette dialectique entre l'espoir et la peur peut être considérée comme la force motrice de nos décisions, de nos actions et, en fin de compte, de notre évolution personnelle. Embrasser ces polarités, plutôt que de chercher à les surmonter, permet une approche plus holistique de la compréhension de soi et de sa place dans le monde. Le véritable pouvoir ne réside pas dans la suppression de l'une ou l'autre émotion, mais dans la reconnaissance de leur interdépendance.
La peur, lorsqu'elle est reconnue et gérée, peut nourrir notre courage, nous permettant de prendre des risques calculés plutôt que de sauter aveuglément dans l'inconnu. À l'inverse, l'espoir sans reconnaissance des dangers potentiels peut conduire à la naïveté et à l'insouciance.
Le héros qui réussit apprend à marcher sur cette corde raide, en exploitant le pouvoir de l'espoir tout en reconnaissant la sagesse de la peur, pour finalement trouver l'équilibre et faire des choix en connaissance de cause. Joseph Campbell suggère que cette aventure héroïque ne se limite pas à la conquête de défis extérieurs, mais qu'elle vise également à atteindre l'harmonie et l'équilibre intérieurs.
Naviguer entre les polarités de l'espoir et de la peur exige de la vigilance, du courage et de la sagesse. Il s'agit de reconnaître la valeur de chaque expérience, qu'elle soit jugée positive ou négative, et de trouver l'équilibre entre des forces opposées. Ce processus d'intégration permet de se libérer du carcan de la pensée unidimensionnelle et ouvre la voie à un sentiment d'accomplissement plus profond. Le héros, à travers son parcours, nous enseigne que c'est en réconciliant ces polarités que l'on peut découvrir son véritable potentiel et son but.
Cette interaction entre l'espoir et la peur s'étend au-delà du héros individuel et affecte le tissu social. Campbell souligne comment les angoisses et les aspirations collectives façonnent des cultures entières et des mouvements historiques. Les périodes d'espoir, alimentées par la vision d'un avenir meilleur, peuvent conduire à des progrès et à des changements positifs. Les révolutions et les mouvements sociaux tirent souvent leur force des espoirs partagés d'égalité, de justice ou de liberté.
Cependant, un espoir non maîtrisé peut aussi se transformer en idéaux utopiques, négligeant les pièges potentiels et conduisant à des conséquences désastreuses. La peur, elle aussi, peut jouer un rôle crucial dans le façonnement des sociétés. Les craintes collectives de menaces extérieures ou de divisions internes peuvent conduire à des mesures de sécurité accrues, à des normes sociales plus strictes, voire à la formation de régimes autoritaires.
Le défi consiste à naviguer avec sagesse dans ces polarités sociétales. Joseph Campbell suggère de se tourner vers les mythes et les légendes pour comprendre et traiter ces émotions collectives. L'examen de la manière dont les héros de différentes cultures gèrent l'espoir et la peur peut fournir des indications précieuses sur nos propres défis, en nous encourageant à trouver un équilibre sain qui favorise le progrès et évite les pièges d'un optimisme incontrôlé ou d'une peur paralysante.
En fin de compte, l'exploration la plus profonde de ces polarités a lieu à l'intérieur de l'individu. Chacun d'entre nous entreprend son propre parcours héroïque, affrontant des défis personnels et traversant des paysages intérieurs d'espoir et de peur. Nos rêves et nos aspirations alimentent notre désir de grandir et d'évoluer, tandis que nos angoisses et nos insécurités nous freinent.
La clé consiste à comprendre l'interconnexion de ces émotions. Reconnaître que la peur n'annule pas l'espoir, mais qu'elle peut le nourrir, nous permet d'aborder les défis avec courage et sagesse. À l'inverse, reconnaître les limites d'un espoir non maîtrisé nous aide à élaborer des plans réalistes et à éviter les déceptions.
Grâce à cette ronde interne, nous cultivons la résilience, le discernement et, en fin de compte, la capacité de surmonter les obstacles et d'atteindre nos objectifs personnels.
Toutes les autres polarités qui lient les facultés à l'espoir et à la peur n'est pas seulement une déclaration descriptive, c'est un appel à l'action. Elle nous incite à reconnaître l'interaction complexe de ces émotions dans nos parcours individuels et collectifs. En comprenant cette danse, nous acquérons le pouvoir d'être notre propre héros avec plus de conscience et d'équilibre et, en fin de compte, d'atteindre le potentiel d'une véritable transformation.
and link the organs of action to deeds of defense and acquisition
et lier les organes de l'action aux actes de défense et d'acquisition
L'assertion Lier les organes de l'action aux actes de défense et d'acquisition peut être interprétée comme une référence à l'adéquation des aptitudes et des actions d'une personne avec ses buts et ses objectifs, en particulier dans le contexte de la résolution de problèmes et de la réalisation d'objectifs.
Lier les organes d'action aux actes de défense et d'acquisition est une clé pour comprendre l'essence du héros. Imaginez le héros comme un vaillant navire sur l'océan du mythe. Ses organes de l'action, ses organes moteurs si vous voulez, sont les voiles, le gouvernail, l'ancre, chacun d'eux représentant un aspect fondamental de son être. Les muscles s'agitent avec force, l'esprit traverse des courants périlleux et les sens scrutent les hautfonds cachés.
Considérons maintenant les actes de défense. Lorsque les tempêtes font rage, les muscles s'efforcent de maintenir les voiles, l'esprit conçoit des manœuvres astucieuses et les sens restent vigilants face aux vagues déferlantes. Ce sont les actions de survie, de protection de soi et nos propres objectifs.
Cette phrase souligne un aspect crucial du périple du héros : la nécessité pour celui-ci de mobiliser ses ressources physiques, mentales et souvent spirituelles pour surmonter les épreuves et les tribulations auxquelles il est confronté. Les organes de l'action représentent métaphoriquement les facultés du héros - telles que la force, l'intellect et la volonté - tandis que les actes de défense et d'acquisition se réfèrent aux actions entreprises pour se protéger ou protéger sa communauté et pour acquérir quelque chose de valeur, qui peut être un objet, un savoir ou un pouvoir.
Car, un véritable héros ne cherche pas seulement à survivre, mais à acquérir. Il aspire à un trésor, à la sagesse ou à la couronne elle-même. Ici, les organes de l'action se manifestent différemment. Les muscles propulsent le navire vers l'avant, l'esprit trace des voies ambitieuses et les sens sont à l'affût de la moindre lueur d'opportunité. Ce sont des actions d'expansion, de revendication de son propre avenir.
Ainsi, les organes de l'action ne sont pas de simples appendices, mais des expressions vivantes de la volonté du héros. Ils sont liés aux actions par le tissu même de son être. La défense et l'acquisition ne sont pas des activités distinctes, mais les deux faces d'une même pièce, animées par le désir inné du héros de survivre et de s'épanouir.
Le parcours héroïque ne se résume pas à des batailles extérieures, mais à une danse intérieure entre ces forces apparemment opposées. La véritable épreuve consiste à maîtriser à la fois la défense et l'acquisition, en utilisant les organes de l'action avec sagesse et courage.
Ce n'est qu'alors que le héros pourra traverser la tempête et revendiquer la place qui lui revient parmi les légendes !
Nous avons besoin de Vous. Merci