Une mère bipolaire internée, un fils de 33 ans tentant de construire sa vie loin d’une mère encombrante ; sur une journée, ces deux-là au travers d’un road trip improvisés vont se redécouvrir et tisser les liens durables.
Quelle purge ce film !!! Avant que la mère fasse son apparition, le style buddie movie enlevé fonctionne bien, on pense être sur de bons rails. Mais paf !!! La mère débarque en mode tornade et le film déraille. Dès lors, on enfile clichés, ressorts scénaristiques télécommandés, incohérences en pagaille,… Durant une heure, difficile de sauver quoi que ce soit dans ce gloubi boulga indigeste ; excepté William Lebghil qui parvient à faire passer de l’émotion. Quant à Agnès Jaoui, soit elle était en pilote automatique, soit c’est un problème de direction d’acteur et d’écriture ; mais son personnage de psychotique en plus d’être agaçant est une réelle offense aux personnes souffrant de troubles psychologiques.
Heureusement qu’une dernière demi-heure plus mesurée et s’attaquant au vrai sujet (enfin !!!), la reconstruction du lien mère/fils, apporte un peu d’intelligence et de profondeur au film… sinon c’était une catastrophe absolue.
Ne vous fiez pas aux critiques… c’est bien mauvais.
Sorti en 2024
Ma note: 7/20