La femme du boulanger

femme boulangerLe boulanger, la boulangère et pompon

Le boulanger du village abandonné par sa femme n’est plus en état de faire du pain ; détruit par cette rupture violente. Tout le village se met en ordre de bataille pour retrouver la fautive et reconstituer le couple.

Marcel Pagnol prouve une fois encore avec ce film qui est loin d’être son meilleur qu’il est un merveilleux dialoguiste et peintre de son époque. Certaines saillis verbales balancées par des acteurs charismatiques (Raimu, Charpin en tête) font mouche encore aujourd’hui. Son film a aussi quelquefois des accents politiques : l’échange entre le curé et l’instituteur est le symbole des combats de l’époque.

Le scénario est par contre trop léger pour tenir 2h10. Le film s’essouffle bien vite. La scène finale, parabole autour de l’infidélité du chat pompon, offre cependant un moment de cinéma entré dans la culture collective.

Pour les fans de Pagnol seulement.

Sorti en 1938

Ma note: 13/20