Quand Paul Verhoeven adapte un roman de science-fiction de Philip K. Dick avec comme tête d’affiche Arnold Schwarzenegger ; çà donne un film sur vitaminé et bodybuildé avec guère d’intérêt. Le scénario se déploie par brèves séquences entre les scènes de bastons nombreuses et interminables. C’est bien dommage, avec mon fils de bientôt 16 ans, nous étions d’accord, il y avait bien à mieux à proposer pour traiter de cette dystopie. Pitch : un homme se rend compte que ses souvenirs son faux et lui ont été implantés ; mais qui est-il et en quoi était-il dangereux pour le système ? A moins que ce que ses croyances soient elle-même des chimères, un rêve ? Par bribes on perçoit ce qu’aurait pu être le film ; un thriller psychologique haletant. Mais il n’en est rien, ce n’est qu’un blockbuster commercial ; somme toute correct. Là où les adaptations des romans visionnaires d’anticipation de Philip K. Dick ont pu donner des chefs d’œuvre (« Blade Runner », « Minority Report », « Truman Show ») ; le réalisateur de « Robocop » démontre qu’il est plus un faiseur qu’autre chose contrairement à Spielberg, Weir, Scott. Reste que ce film est enlevé et que pour un film de 1990, l’artillerie lourde en matière d’effets spéciaux, à l’ancienne (hors ère numérique, artisanale), assure le spectacle.
Pour qui n’ai pas fan des blockbusters « boum boum », passez votre chemin.
Sorti en 1990
Ma note: 9/20