Le Larbin (2024) de Alexandre Charlot et Franck Magnier

Nouveau long métrage en tant que réalisateurs pour le duo Alexandre Charlot et Franck Magnier après leurs comédies "Imogène McCarthery" (2009), "Boule et Bill" (2013), "Les Têtes de l'Emploi" (2016). Depuis quelques années ils étaient surtout passés par la télévision avant que des producteurs de la SND leur propose de revenir sur grand écran avec cette idée : "Une idée que nous avons repris à notre manière avec l'envie de creuser le concept de la grande mascarade, autour de ce personnage du "valet de pisse" ! Ca nous rappelait "La folle histoire du monde" de Mel Brooks où il y avait un passage avec un personnage similaire à l'époque de Louis XIV..." Outre ce film les réalisateur-scénaristes citent aussi comme référence et inspiration "Les Visiteurs" (1993) de Jean-Marie Poiré et "The Truman Show" (1998) de Peter Weir. Nous ajouterons plus proche de nous "La Belle Epoque" (2019) de Nicolas Bedos et surtout "Pourris Gâtés" (2021) de Nicolas Cuche... Louis, jeune fêtard paresseux multiplie les frasques en abusant de sa position sociale. Mais à force de créer du scandale dans les hôtels de luxe dont son père à la direction ce dernier se retrouve dans une position professionnelle intenable. Excédé son père décide d'organiser une mascarade avec l'aide d'un réalisateur de sa connaissance afin de faire croire au fiston qu'il a atterri mystérieusement au temps de Louis XIV ! Le jeune homme a bien du mal à y croire, mais sans smartphone, ni paillettes ni luxe ni aucune modernité Louis va bientôt devoir comprendre que la vie de château n'est pas pour tout le monde surtout qu'on est devenu "valet de pisse" !... 

Le jeune pourris gâtés est incarné par Audran Cattin remarqué surtout dans la série TV dont "Les Bracelets Rouges" (2018-...) et aperçu au cinéma dans "L'Ascension" (2017) de Ludovic Bernard et "Goliath" (2022) de Frédéric Tellier. Son père est interprété par Kad Merad vu récemment dans "La Vie pour de Vrai" (2023) de et avec Dany Boon et qui retrouve après "Protéger et Servir" (2010) de Eric Lavaine et "Monsieur Papa" (2011) de lui-même son partenaire Clovis Cornillac vu dernièrement dans "Monsieur, le Maire" (2023) de Karine Blanc et Michel Tavares et "Un P'tit Truc en Plus" (2024) de et avec Artus. Citons ensuite Isabelle Carré vue récemment dans "Et plus si Affinités" (2024) de Olivier Ducray et Wilfried Meance, elle retrouve après "Les Emotifs Anonymes" (2010) de Jean-Pierre Améris l'acteur Stephan Wojtowicz qui retrouve également le duo Merad-Cornillac après "Protéger et Servir" (2010) de Eric Lavaine puis ses réalisateurs après "Les Têtes de l'Emploi" (2016) à l'instar de Marc Riso vu dernièrement dans "Gueules Noires" (2023) de Mathieu Turi et "Un P'tit Truc en Plus" (2024) après lequel il retrouve Clovis Cornillac, Christian Hecq qui retrouve Isabelle Carré après "Du Vent dans mes Mollets" (2012) de Carine Tardieu et retourne ainsi dans le passé après "Les Visiteurs : la Révolution" (2016) de Jean-Marie Poiré, puis n'oublions les jeunes et jolies Jade Petri aperçue dans des séries TV dont "SKAM France" (2019-2020) et le film "Arthur Malédiction" (2022) de Barthélémy Grossmann puis enfin Clara Joly aperçue outre quelques apparitions télé dans les films "Sous les Jupes des Filles" (2014) de et avec Audrey Dana, "DieuMerci !" (2016) de et avec Lucien Jean-Baptiste et "Haters" (2021) de Stephane Marelli... Disons-le de suite, les références sus-cités par les réalisateurs sont effectivement très et trop présents, résultat c'est un partage par tiers de  "Les Visiteurs" (1993) + "The Truman Show" (1998) + "Pourris Gâtés" (2021). Et ça pourrait fonctionner si ce n'était pas si faineant, entre caricatures faciles, surjeu de certains acteurs et surtout des gags trop sages et/ou trop rarement drôles.

Le premier constat est que Kad Merad s'ennuie, il est en mode cachetonneur et ça se voit pas aidé par un personnage qui n'offre pas grand chose, idem pour la pauvre Isabelle Carré sous-exploitée, les belles Jade Petri et Clara Joly sont deux facettes habituelles de la blonde et la brune, le fiston pourri gâté Audran Cattin s'en sort pas mal mais son personnage est trop tête à claques pour qu'on s'y attache, Clovis Cornillac en fait des tonnes, en totale roue libre et semble le seul à y croire, seul Marc Riso est impeccable. Le pire reste sans doute les gags, soient redondants soient simplement pas assez drôles, pas un rire franc de tout le film ! On sourit tout au plus et encore ce n'est pas bien folichon. Rarement on aura eu un potentiel aussi fort et un résultat aussi fade. Pas grand chose à en dire finalement de ce potage qui surnage grâce à Marc Riso et un passage viking plutôt bien mené.

Note :  

Larbin (2024) Alexandre Charlot Franck Magnier

09/20

Pour info bonus, Note de mon fils de 15 ans :               

Larbin (2024) Alexandre Charlot Franck MagnierLarbin (2024) Alexandre Charlot Franck Magnier

12/20