Deuxième déception de l'année 2024 avec Marcello Mio sorti, tout comme Le Deuxième Acte, pour le Festival de Cannes.
C'est l'histoire de Chiara Mastroianni, la fille de, qui décide de faire revivre son père à travers elle. Elle se fait habiller comme lui et souhaite qu'on la considère comme acteur. Son entourage croit à une blague temporaire, mais la comédienne n'est pas de cet avis.
Quel ennui devant ce film... A trop vouloir faire un avatar du père, le réalisateur Christophe Honoré - dont j'aime pourtant la plupart de ses films - perd ses repères et nous pond un étrange film où les acteurs ne sont que l'ombre d'eux-mêmes. A commencer par Catherine Deneuve, la mère de Chiara et compagne de Marcello, qui se ridiculise dans certaines scènes. Le metteur en scène a également voulu des passages chantés, mais en italien, sauf que tout ceci sonne faux... Il ne s'agit pas d'une comédie musicale.
C'est dommage car le long-métrage partait plutôt bien avec la reprise de La Dolce Vita.
Bref, même Luchini ne sauve pas le film par son phrasé légendaire...
Si vous voulez voir un bon Honoré, oubliez celui-là !