Dans la France de 1870, Rosalie est ce qu'on appelle une femme à barbe : elle est recouverte de poils de la tête aux pieds. Elle cache son hirsurtisme en se rasant, jusqu'au jour où elle rencontre Abel, acculé de dettes, qui l'épouse sans savoir son secret...
Quel film les amis ! Attendu avec énormément d'impatience, je n'ai pas du tout été déçue, car c'est d'abord une histoire rondement bien menée, tenant la route et pleine de rebondissements. Ensuite, Rosalie, c'est aussi une performance d'acteurs avec en tête une actrice que je ne porte pas particulièrement dans mon coeur, mais qui s'avère toujours excellente - à part peut-être dans Mon Crime où elle joue une bécasse - Nadia Terezkiewicz. Elle mérite tout bonnement un second César pour ce rôle, mais c'est sans oublier son partenaire de jeu Benoît Magimel, notre Momo national, à l'aise dans tout que ce soit la comédie ou le drame.
Bref, vous l'aurez compris, il s'agit de mon film coup de coeur du mois d'avril ! Ce film sur l'hisurtisme vire un peu sur le film de foire, où l'héroïne ressemble à ces personnes dans Freaks, mais s'avère extrêmement bienveillant envers son personnage principal.
En un mot : exceptionnel ! Si vous ne l'avez pas encore vu, ruez-vous sur la sortie VOD.