Sans un bruit : Jour 1

Sans un bruit : Jour 1
Sans bruit Jour
Pourquoi voir Sans un bruit : Jour 1 ?
En 2018, John Krasinski, comédien sur Jarhead, 13 Hours et surtout sur la série télévisée américaine The Office entre 2005 et 2013, apporte sa contribution au cinéma de science-fiction post-apocalyptique avec Sans un bruit (A Quiet Place).
Les modes vont et viennent et cela dans tous les domaines, le cinéma ne fait pas exception, il suffit qu'un film cartonne et tout le monde va copier le concept pour surfer sur le succès, de nos jours ce qui fonctionne (pour le moment) ce sont les zombies, depuis que la série d'AMC The Walking Dead cartonne de saison en saison les réalisateurs du monde entier tentent leur chance.
De nombreux films ont émergés depuis, on peut citer The Dead de Howard J. Ford et Jonathan Ford, Dernier train pour Busan de Yeon Sang-Ho, World War Z de Marc Forster et le tout récent Cargo de Yolanda Ramke et Ben Howling.
C'est au tour de John Krasinski de se plonger dans un monde où les hommes sont des proies, l'histoire de Sans un bruit pourrait faire penser à un épisode de The Walking Dead, le spectateur suit une famille qui tente de survivre dans un monde envahit de mystérieuses créatures qui attaquent quand elles détectent un bruit, le plus plus petit soit-il.
Afin de survivre les membres de la famille doivent respecter une règle et une seule, ne pas faire le moindre bruit, pas aussi simple qu'il n'y parait.
Pour son troisième film, John Krasinski réussi à faire d'un film horrifique avec des dialogues réduits au minimum et avec un casting restreint, un succès au box-office US, une réussite qui peut être attribuée à l’engouement des films horrifiques mas ce serait occulté le réel talent du réalisateur.
Sans un bruit est un film taillé pour le cinéma, une expérience visuelle et sonore qui se vit de la plus belle des manières en salle.
Avec un concept aussi fort Sans un bruit aurait pu n’être qu'un concept et laisser de coté le scénario, hors John Krasinski, Bryan Woods et Scott Beck livrent une histoire simpliste amplement assumée qui permet au concept d’être au milieu du récit et non l'inverse.
Avec Sans un bruit, John Krasinski réalisait un film totalement différent de ses deux précédentes réalisations, il passait ainsi la porte du cinéma de genre de la plus belle des manières en livrant un film original et maîtrisé.
Il était évident au vu des excellents retour de Sans un bruit, que le film de John Krasinski aurait le droit à une suite, c'est chose faite avec Sans un bruit 2 (A Quiet Place: Part II), toujours réalisé et scénarisé par John Krasinski, cette suite prend place après les événements survenus dans le premiers film.
Avec son Sans un bruit 2, John Krasinski reprend les mêmes ingrédients qui ont fait le succès de Sans un bruit premier du nom, le concepts reposait sur la dualité entre le bruit et le silence, concepts toujours au centre de cette suite, néanmoins pour palier à l’effet de surprise qu'a procurer le premier film, le cinéaste livre ici un survival horrifique mené tambour battant.
C'est en novembre 2020 que Paramount Pictures annonce un film qui a pour même univers celui de Sans un bruit, John Krasinski laisse sa casquette de réalisateur au profit de Michael Sarnoski, néanmoins il est à l'origine de l'histoire du film aux côtés de Michael Sarnoski.
Sans un bruit : Jour 1 (A Quiet Place: Day One) plonge le spectateur en plein coeur de New York, parmi les habitants de la grosse pomme de trouve Samira, une jeune femme en phase terminale d'un cancer.
Avec d'autres patients de son centre de soin, Samira se rend dans un théâtre new-yorkais, à la fin de la représentation elle assiste avec d'autres à une pluie d'objets dans le ciel, objet qui sont en réalité des extraterrestres qui envahissent la Terre.
Les extraterrestres qui chassent grâce aux bruits sèment le chaos dans la ville, Samira cherche son chat à travers un New York dévasté, elle va faire la rencontre d'Éric et tenter de manger une dernière pizza chez Patsy's.
Dans Sans un bruit : Jour 1, on pourrait reprocher au film de ne pas profiter de l'immense potentiel que constitue la ville de New York pour un film concept comme Sans un bruit, la ville qui ne dort jamais aurait pû constituer un terrain de jeu fabuleux mais le cinéaste/scénariste n'a pas été dans cette direction pour privilégié ces deux personnages interprétéx brillamment par Lupita Nyong’o et
Sans un bruit : Jour 1 n'est don pas une suite mais un prequel à Sans un bruit, réalisé par Michael Sarnoski, réalisateur de Pig avec Nicolas Cage, ce prequel n'ajoute pas grand chose à l'univers de Sans un bruit hormis la thématique de l'acceptation de la mort, un axe intéressant incarné par le personnage de Samira, une femme en phase terminale d'un cancer qui est confronté à la fin du monde et celle de son existence.
Sans un bruit : Jour 1 est un film horrifique efficace qui offre un spectacle de bonne facture mais fait quelque peu dans la redite des deux autres films hormis le côté beaucoup plus drame vers lequel tant le métrage de Michael Sarnoski.