Riddle of fire

Riddle fire

La magie de l’enfance en mode conte de fées

Un trio d’enfant, après avoir dérobé une console de jeux, doit trouver la recette et fabriquer une « blueberry pie » pour la mère de l’un d’entre eux afin d’obtenir le précieux code parental de la télé. En moto dans les belles forêts du Wisconsin (on se croirait dans mon massif montagneux : Le Pilat), armé de fusils à peinture ; ce sont des aventuriers embarqués dans une histoire folle. Une aventure à la frontière entre « Les Goonies », « Le club des 5 » et « Tom Sawyer » ; mais avec un petit côté elfique fantasy ; tout gosse rêverait de vivre les mêmes aventures. La première heure est magique, on est embarqué dès le braquage du premier quart d’heure. C’est un vibrant hommage aux jeux et à l’imaginaire de l’enfance. Un vent de liberté souffle sur ce film à très petit budget. Un premier film très prometteur et qui donne envie de suivre le jeune metteur en scène Weston Razooli. Seulement en directeur d’acteur, il n’est pas toujours au point ; il laisse le champ libre à sa petite troupe qui surjoue un peu trop souvent. La longueur est aussi mal maitrisée, la conclusion de cette épopée tarde aussi à arriver. Les zigzags scénaristiques de sa seconde moitié aboutissent à boucler tous les fils de l’intrigue de manière laborieuse. On retiendra les belles intentions de la première moitié et cette plongée dans la psyché juvénile.

Sorti en 2024

Ma note: 12/20