Les Boules de Noël (2024) de Alexandra Leclère

Par Seleniecinema @SelenieCinema

Nouveau long métrage de Alexandra Leclère et donc nouvelle comédie, septième long métrage depuis "Les Soeurs Fâchées" (2004) et poursuit sur les mêmes thématiques familiale après "Maman" (2012) ou "Garde Alternée" (2017). Un film choral et familial saupoudré avec l'assurance succès des fêtes de Noël... Chaque année c'est pareil, le réveillon de Noël vire au cauchemar familial dans la famille de Nathalie et Antonin. Convaincue qu'elle est victime d'une malédiction, Nathalie décide d'annuler la fête pour cette année. Mais Antonin et ses enfants décident de prendre les choses en main afin d'offrir un réveillon à la famille, et le tout en invitant Nicole, soeur de Nathalie qu'elle a perdue de vue depuis des années... 

Antonin est joué par Kad Merad vu récemment dans "Le Larbin" (2024) de Alexandre Charlot et Franck Magnier et "Finalement" (2024) de Claude Lelouch, puis retrouve après "Essaye-Moi" (2006) de Pierre-François Martin-Laval son épouse Nathalie alias Valérie Bonneton qui retrouve sa réalisatrice après "Le Grand Partage" (2015) et "Garde Alternée" (2017) puis retrouve aussi après "Le Skylab" (2011) de et avec Julie Delpy sa soeur jouée par Noémie Lvovsky vue récemment dans "Madame de Sévigné" (2024) de Isabelle Brocard, "Bis Repetita" (2024) de Emilie Noblet et "Juliette au Printemmps" (2024) de Blandine Lenoir. Citons encore Louise Massin apparue dans "Love Bug" (2021) de Cédric Prévost, Esteban vu dernièrement dans "14 Jours pour aller Mieux" (2021) de Edouard Pluvieux et "Les Rois de la Piste" (2024) de Thierry Klifa et retrouve Alexandra Leclère après "Mes Très Chers Enfants" (2021) ainsi que Laurent Stoker qui retrouve aussi Noémie Lvovsky après son film "La Grande Magie" (2023), et encore sa réalisatrice après "Garde Alternée" (2017) à l'instar de Jackie Berroyer qui était également dans "Le Grand Partage" (2015). Citons encore Macha Méril devenue rare avec seulement quatre films ces 15 dernières années avec "Un Bonheur n'arrive jamais Seul" (2012) de James Huth, "La Rançon de la Gloire" (2014) de Xavier Beauvois et "Un Profil pour Deux" (2017) de Stephane Robelin, François De Brauer vu dans "L'Abbé Pierre : une Vie de Combats" (2023) de Frédéric Tellier, "Vivants" (2023) de Alix Delaporte et "Une Vie Rêvée" (2024) de Morgan Simon, puis enfin Rosa Burztein aperçue notamment dans "The Program" (2015) de Stephen Frears, "Deux Moi" (2019) de Cédric Klapisch ou "Cinquième Set" (2021) de Quentin Reynaud... Si au début on a un peu peur que la narration se résume à des flash-backs racontés chez un psy, le scénario s'avère un peu plus malin. Ainsi le récit se sicnde en deux parties, la première nous raconte la malchance et même l'énorme poisse qui parasite les noël de cette famille au point où les drames familiaux se concentrent malheureusement sur ce qui devrait être le summum du bonheur. Effectivement, on acquiesce avec la maman Nathalie/Bonneton, ce n'est pas possible ils ont été marabouté ! Puis la seconde partie se focalise sur le prochain réveillon qui doit s'organiser, ou pas !

34 ans, 34 Noëls catastrophiques, tragiques qui amènent son lot de gags qui franchissent souvent la ligne jeune du bon goût mais aussi quelques uns particulièrement hilarants. On passe constamment du gag pathétique voir affligeant souvent résumé au pipi-caca ce qui est rarement drôle surtout quand les adultes se conduisent de façon aussi immature. Mais il y a aussi les gags surprises qu'on n'attend pas,clairement les plus drôles, façon jumpscare gag, et tous ceux qui repose sur l'humour noir voir cynique qui sont souvent très efficaces pour les zygomatiques. Mais le plus usant c'est cette propension à l'hystérie, constante et redondante, presque incontrôlable qui gâche plusieurs effets humoristiques car trop surjoué et/ou trop outranciers. Pas de chance, toute cette partie incombe à Valérie Bonneton qui est clairement en roue libre ; la réalisatrice n'a pas su gérer sa direction d'acteur, en témoigne un Kad Merad au contraire trop effacé. On notera aussi ce passage drame sérieux qui casse le rythme, car non on ne veut pas de sérieux ! Finalement, une fois n'est pas coutume, ce sont les seconds rôles (enfants et voisine) qui sauvent les meubles. En conclusion, une comédie maladroite et bancal, complètement décomplexé mais sans contrôle nous faisant passé de l'éclat de rire au malaise via des sourires plus ou moins assumés. Mais on rit de bon coeur 4-5 fois alors...

Note :  

11/20