C’est un film militant avant tout ; pour la protection des populations indigènes, de leurs coutumes et leurs espaces naturelles de vie, mais aussi un film universel, écologique et anti capitaliste. Au travers des yeux d’une jeune amérindienne du Brésil, on va voir défiler sur plusieurs décennies comment subissent ces peuples autochtones l’expansionnisme dicté par l’appât du gain… à court terme. Ces peuples ont subi des exterminations, des humiliations, des iniquités de traitement, une négation de leurs différences ; ceci explique le combat qu’on les voie mener durant ces 2 heures. Même s’il parvient à s’extraire d’un militantisme affiché par un traitement romancé quelquefois onirique et poétique, il ne parvient pas toujours à ne pas être didactique et documentaire. Les indigènes jouent leur propres rôles et bien souvent ils parviennent difficilement à tromper le spectateur ; on voie trop souvent qu’ils répètent le texte et les intentions ; même des gestes de la vie quotidiennes perdent de leur sens.

Un film fort qui porte un message fort à l’image de cette poignée d’individu défendant une forme d’humanité, mais qui malheureusement a tellement peu de chance de persister devant le rouleau compresseur du système capitaliste.