MAMAN J’AI ENCORE RATÉ L’AVION (Critique)

MAMAN J’AI ENCORE RATÉ L’AVION (Critique)MAMAN J’AI ENCORE RATÉ L’AVION (Critique)

SYNOPSIS : Après Paris, c'est à Miami que la tribu McCallister décide de passer les fêtes de Noël. A l'aube du jour J, toute la famille est sur le pied de guerre et file a l'aéroport en prenant bien garde de ne pas oublier Kevin. Mais celui-ci s'éclipse pour acheter des piles pour son walkman, il ne retrouve plus les siens et s'embarque par mégarde pour New York...
Après le succès commercial et critique du premier volet, Maman j'ai raté l'avion, la 20th Century fox a immédiatement lancé une suite avec toujours aux commandes, le réalisateur Chris Columbus. Sans révolutionner le scénario, le film reprend la même formule que le film original à succès, c'est-à-dire un Kevin (encore) abandonné pour Noël et livré à lui-même. Mais cette fois-ci il n'est pas dans sa maison, mais il se retrouve dans la grande ville de New-York. L'incident se déroule à l'aéroport lorsque la famille McCallister décide de partir passer ses vacances en Floride, Kevin se trompe d'avion et embarque pour New-York. Heureusement pour lui, il avait dans sa sacoche le portefeuille de son père, il va pouvoir l'utiliser pour s'enregistrer à l'hôtel Plaza. La veille de Noël il visite un magasin de jouets dont le propriétaire, monsieur Duncan, prévoit de faire don des bénéfices de la vente du jour à un hôpital pour enfants. En sortant du magasin, il va se retrouver face aux deux casseurs flotteurs ( Joe Pesci, Daniel Stern) du premier opus, qui viennent de s'évader de prison et ont atterri en plein cœur de la Grosse Pomme. Ne trouvant rien de plus intelligent à faire, les deux malfrats mentionnent leur projet de cambrioler le magasin de jouets. L'enfant va encore se montrer plus malin que les adultes hautains habituels, dont le réceptionniste Tim Curry, avant de tendre une série de pièges ingénieux aux escrocs.

MAMAN J’AI ENCORE RATÉ L’AVION (Critique)

Dans le premier film, Maman j'ai raté l'avion, Kevin avait un arc narratif et était beaucoup plus proche d'être une personne réaliste. C'était un garçon de 8 ans plein d'entrain mais raisonnablement craintif, placé dans une situation terrible, il a dû apprendre à prendre soin de lui-même et à maîtriser sa propre peur. Nous voyons ici la progression de Kevin passant de faire du bruit en se cachant sous le lit lorsque Harry et Marv venaient frapper à sa porte, à tromper les criminels de manière plus audacieuse, pour finalement les affronter directement et les repousser. Ici c'est un arc narratif quelque peu irréaliste, mais il faut dire que Harry et Marv n'ont rien appris depuis leur déroute. Ils sous-estiment Kevin continuellement et ils en payent le prix. Mais c'est toujours un plaisir pour nous de voir Kevin tromper les figures d'autorités, en particulier le concierge féerique de l'hôtel ( Tim Curry). A noter que, comme dans le précédent opus, le film Angels with Filthy Souls que regarde Kevin n'est pas un vrai film : de nouvelles images ont été tournées spécialement pour le film, toujours en parodiant Les Anges aux figures sales ( Michael Curtiz).

MAMAN J’AI ENCORE RATÉ L’AVION (Critique)

Le scénariste et producteur John Hughes et Chris Columbus ont repris les mêmes décorations de Noël à succès des années 1990, les ont reconditionnées dans un assortiment étincelant et les ont couronnées d'un clin d'œil burlesque et étincelant. Macaulay Culkin est encore une fois bluffant en petit garçon perdu en plein New-York. Face à lui Daniel Stern et Joe Pesci, jouent de manière si comique, qu'il en devient drôle de les voir se faire brûler la tête, avec des flammes qui jaillissent en l'air. Les conversations réconfortantes avec le gentil propriétaire de magasin de jouets Eddie Bracken nous réchauffent le cœur, tout comme l'amoureuse des oiseaux sans abri incarné par l'actrice irlandaise Brenda Fricker qui lui donne vie, tout en la gardant saine d'esprit et attachante. Sans oublier le caméo inoubliable de Donald Trump, celui qui restera comme son plus mémorable au cinéma, lorsqu'il dirige Kevin vers la réception de l'hôtel avant que celui-ci ne s'enregistre au comptoir. A cette époque, le futur président des États-Unis était le propriétaire de l'hôtel et avait accepté que le film soit tourné là-bas à condition d'y faire un caméo.

MAMAN J’AI ENCORE RATÉ L’AVION (Critique)

Reprise flagrante de l'original, Chris Columbus arrive tout de même à insuffler un vent de joie et magie, dans cette belle ville de New York à Noël qui constitue un décor vraiment idéal. Avec une musique enivrante et luxuriante de John Williams, ce film reste une pépite de Noël.

MAMAN J’AI ENCORE RATÉ L’AVION (Critique)

Titre Original: HOME ALONE 2

Réalisé par: Chris Columbus

Casting : Macaulay Culkin, Joe Pesci, Daniel Stern ...

Genre: Aventure, Comédie

Sortie le: 16 décembre 1992

Distribué par: Twentieth Century Fox France

MAMAN J’AI ENCORE RATÉ L’AVION (Critique)EXCELLENT