© 20th Century Fox - All Rights Reserved
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Pourquoi voir Miracle sur la 34e rue ?
La période des fêtes de fin d'année est propice aux films dit de Noël, des films qui se déroulent pendant que les enfants du monde entier attendent avec impatience le Père Noël.
Les habitants du pays de l'oncle Sam sont assez friands des films de Noël, il en existe donc un très grand nombre, parmi cette avalanche de longs métrages festif se trouve des films qui sont entrés dans la culture populaire, Maman, j'ai raté l'avion, Maman, j'ai encore raté l'avion, La Vie est belle, Gremlins, Piège de cristal ou encore Le Grinch.
Aux États-Unis il existe un film qui éclipse tous les autres, Miracle sur la 34e rue (Miracle on 34th Street) de George Seaton, vainqueur de trois Oscars et un Golden Globe, conservé à la Bibliothèque du Congrès des États-Unis pour son importance culturelle, Miracle sur la 34e rue est régulièrement rediffusé pour les fêtes de fin d’année aux États-Unis.
Sorti en 1947 aux États-Unis, Miracle sur la 34e rue est le classique des classiques des films de Noël, réalisé par George Seaton, cinéaste, scénariste et producteur sur des films comme Broadway en folie, L'Extravagante Miss Pilgrim ou encore Une fille de la province, Miracle sur la 34e rue est devenu un indispensable des fêtes de Noël.
Scénarisé par George Seaton et Valentine Davies, Miracle sur la 34e rue suit Doris Walker (Maureen O'Hara), habitant à New York, elle doit trouver une personne pour jouer le rôle du père Noël afin d'animer sa boutique pendant les fêtes de fin d'année.
Doris finit par trouver le candidat idéale en la personne de Kris Kringle (Edmund Gwenn), un vieil homme sympathique qui a tous les traits du père Noël, sauf que Kris prétend être le véritable père Noël, l'employeur de Doris est plutôt septique sur l'identité de ce nouvel employé, Doris va tout faire pour apporter la preuve que Kris est le véritable père Noël.
C'est Valentine Davies qui eut l’idée de cette histoire, garde-côtes pendant la Deuxième Guerre Mondiale,Valentine Davies a étudié à l’Université du Michigan où il sort diplômé, puis il entre à la Yale Graduate School of Arts and Sciences, il fait la connaissance de George Seaton, future réalisateur de Miracle sur la 34e rue, les deux hommes sont devenus par la suite amis.
En 1994, la 20th Century Fox décide de faire un remake de ce célèbre film de Noël, aux commandes du projet on retrouve Les Mayfield, cinéaste de California Man et Flubber, étant un remake, Miracle sur la 34e rue est inévitablement comparé à l'original de 1947.
Miracle sur la 34e rue version 1994 n'éclipse pas son illustre prédécesseur néanmoins il parvient à être un film de Noël solide et surtout à transmettre les mêmes messages de foi et de magie de Noël, le film de Les Mayfield apporte quelques éléments de son temps, notamment une approche plus sombre et perd quelque peu en magie par rapport à l'original.
Cependant le film peut compter sur l'interprétation remarquable de Richard Attenborough dans le rôle de Kris Kringle, il apporte à son personnage une humanité et une sincérité bouleversante, il est accompagné par Mara Wilson qui incarne Susan, elle apporte une fraîcheur et une innocence qui colle parfaitement avec le film.
Comme l'œuvre originale, Miracle sur la 34e rue est une critique du mercantilisme de la fête de Noël, une fête qui a été corrompu par l'avidité d'un système qui cherche constamment des idée pour faire dépenser toujours plus, le film veut que les spectateurs prennent conscience de la nécessité de revenir à l'essence même des fêtes de Noël, à savoir un moment où tous les membre d'une famille se rassemble dans un esprit de partage.
Le remake de Miracle sur la 34e rue est fidèle au message original tout en apportant quelques innovations, un film de Noël à voir pour les fêtes de fin d'année, une période où il est bon de se rappeler le véritable sens des fêtes de Noël.
Un bon remake
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