
Un jeune garçon amish assiste à un meurtre dans les toilettes d’une gare alors qu’il est en voyage avec sa mère. C’est sa première sortie citadine et première expérience en dehors d’une communauté vivant comme au XVIIIème siècle, centrée sur elle-même et prônant la non-violence comme une de ses valeurs fondatrices.
Le film démarre comme un polar avec Harrison Ford campant un flic avec un esprit de justice chevillé au corps, un jeune garçon tétanisé de peur, une mère courage, et plusieurs flics ripoux. Mais voilà Peter Weir à la baguette ne compte pas se laisser dicter la ligne directrice du film par la production. Très vite, ce faux polar va prendre des accents de récit initiatique et révélé à nouveau son attrait pour les communautés isolées. Même si le polar amorce le film et le conclura ; il n’est que prétexte et n’a rien de très original ; l’important est ce qui entoure la tension avec de belles scènes immersives et surtout une magnifique histoire d’amour impossible entre la jeune femme amish (Kelly Mc Gillis) et le flic ténébreux épris de justice (H. Ford). Ce duo-là est un des atouts majeurs de ce très bon film de studio des années 80. Couronné à sa sortie et devenu classique.
Heureux d’avoir visionné ce film plus de 20 ans après la précédente et d’y prendre à chaque fois autant de plaisir même si la découverte de cette communauté dont on a maintenant beaucoup entendu parler peut parfois faire datée.
Sorti en 1985
Ma note: 16/20