Back in Action (2025) de Seth Gordon

Ce film est une (tout) petit événement puisqu'il signe le retour d'une star qu'on croyait bel et bien à la retraite, l'actrice Cameron Diaz s'étant retiré depuis une dizaine d'années afin de donner le priorité à ses enfants. Elle revient assez logiquement dans une comédie d'action, genre qu'elle connaît bien. Le projet est dirigé par Seth Gordon connu pour avoir réalisé notamment "Comment tuer son Boss ?" (2011), "Arnaque à la Carte" (2013) et "Baywatch : Alerte à Malibu" (2017) et pour avoir produit le plus récent "Le Secret de la Cité Perdu" (2022) de Aaron et Adam Nee. Le scénario est signé de Brendan O'Brien à qui on doit les scénarios du dyptique "Nos Pires Voisins" (2014-2016) de Nicholas Stoller ou du film "Hors Contrôle" (2016) de Jake Szymanski... Emily et Matt décident de quitter la CIA après une mission catastrophe et change de vie. Près de quinze ans après, ils sont devenus parents de deux adolescents mais après un soucis avec leur aînée ils sont retrouvés par des ennemis de longue date, démasqués ils vont devoir trouver une solution pour expliquer tous ces événements à leurs enfants et tenter de retrouver une vie sereine malgré un passé qui les rattrape... 

Le couple d'ex-espions est donc incarné par Cameron Diaz qui n'avait donc pas tourné depuis "Triple Alliance" (2014) de Nick Cassavetes, "Sex Tape" (2014) de Jake Kasdan et "Annie" (2015) de Will Gluck, puis Jamie Foxx vu récemment dans "God is a Bullet" (2023) de Nick Cassavetes, "Ils ont cloné Tyrone" (2023) de Juel Taylor et "Death Business" (2023) de Maggie Betts. Leurs enfants sont joués par Rylan Jackson dans son premier rôle et McKenna Roberts vue dans "Skyscraper" (2018) de Rawson Marshall Thruber et "Barbie" (2023) de Greta Gerwig après lequel elle retrouve donc l'acteur Jamie Demetriou apparu aussi dans "Eurovision Song Contest : the Story of Fire Saga" (2020) de David Dobkin ou "Cruella" (2021) de Craig Gillepsie et qui joue un rôle central auprès de sa partenaire Glenn Close vue récemment dans "Agent Stone" (2023) de Tom Harper, "The Delivrance" (2024) de Lee Daniels et "Brothers" (2024) de Max Barbakow. Citons ensuite Kyle Chandler vu dans les deux derniers "Godzilla" (2019-2021) ou plus récemment "La Petite Nemo et le Monde des Rêves" (2022) de Francis Lawrence, Andrew Scott vu aperçu dans "Alice de l'Autre Côté du Miroir" (2016) de James Bobin ou "1917" (2019) de Sam Mendes, Bashir Salahuddin apparu dans "Gringo" (2018) de Nash Edgerton ou "Top Gun : Maverick" (2022) de Joseph Kosinski, Robert Besta vu tout récemment dans "L'Espion de Dieu" (2025) de Todd Komarnicki, puis Tom Brittney aperçu dans "USS Greyhound" (2020) de Aaron Schneider mais surtout remarqué dans la série TV "Grantchester" (2019-...)... Le genre est sur-exploité d'ailleurs la star Cameron Diaz a déjà abordé le genre avec par exemple "Night and Day" (2010) de James Mangold, mais on pense aussi à "Mr. and Mrs. Smith" (2005) de Doug Liman, "Malavita" (2013) de Luc Besson pour le paramètre du passé qui retrouve une famille cachée et surtout au tout récent "The Family Plan" (2023) de Simon Cellan Jones dont il reprend de nombreux éléments.

Ce film siglé Netflix reprend donc les paramètres du genre sans trop se fouler et reprend même des passages pompés de "The Family Plan" (2023). Un cahier des charges disposé et bien appliqué avec un équilibre humour-action qui fait le job. Mais on y croit que difficilement d'abord et avant tout parce que le couple Jamie Foxx-Cameron Diaz ne fonctionne jamais ! Un couple a priori amoureux depuis des années qui ne s'embrasse jamais et qui n'a jamais un geste tendre l'un pour l'autre ?! On pourrait croire un retour au racisme sous-jacent, alors que les deux acteurs ont un sex-appeal certain qui serait exploités logiquement, ne serait-ce qu'a minima et surtout qui rendrait plausible un couple marié. Les deux personnages sont si distants qu'on pourrait croire à un moment qu'un twist va arriver pour nous expliquer qu'en fait ils ne sont pas en couple. On passe sur les héros qui n'ont que quelques égratignures ou une Glenn Close savoureuse d'autant plus qu'elles sont rares les mamies flingueuses, petite pensée donc à Helen Mirren vue par exemple dans le dyptique "Red" (2010-2013). Le film reste un divertissement maison balisé, sans panache qu'on a l'impression d'avoir déjà vu et revu qui aurait pu être sauvé si le duo stars offrait les étincelles attendus et nécessaires. 

Note :