The Majestic

Par Crazyduck @Crazy_Critics
The Majestic

Majestic

© 2001 - Warner Bros. All rights reserved.


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Pourquoi voir The Majestic ?
Deux ans après Man on the Moon de Miloš Forman où il incarnait Andy Kaufman, Jim Carrey revient à un rôle dramatique pour le célèbre Frank Darabont (Les Évadés, La Ligne verte).
Connu pour ses adaptations de Stephen King, Frank Darabont propose ici une histoire originale, l'écriture du scénario est confié à Michael Sloane, acteur et scénariste américain, Michael Sloane a travaillé avec Frank Darabont sur Mob City, une série où il a écrit l'épisode 3, The Majestic immerge le spectateur en 1951, Peter Appleton (Jim Carrey) est un scénariste prometteur à Hollywood, son script Les Pirates du Sahara, est porté à l'écran, mais il est soudainement accusé d'être communiste pendant la chasse aux sorcières du maccarthysme.
Désemparé et ivre, il a un accident de voiture, perd la mémoire et atterrit dans la petite ville de Lawson, là, il est confondu avec Luke Trimble, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale présumé mort, par Harry Trimble (Martin Landau), qui croit reconnaître en lui son fils disparu, Peter, amnésique, embrasse cette nouvelle identité et aide à restaurer le cinéma local, le Majestic.
Jim Carrey livre une très bonne performance dans son rôle dramatique, démontrant tout son talent au-delà de ses rôles comiques habituels, le reste du casting n'est pas en reste avec Laurie Holden qui livre une prestation solide, le rôle lui a été confié par Frank Darabont après qu'il ait remarquée l'actrice sur scène dans la pièce de Tennessee Williams La Chatte sur un toit brûlant, on peut également citer Martin Landau qui livre également une interprétation touchante.
The Majestic n'a pas rencontré le succès critique et commercial escompté, les critiques sont mitigées, avec des éloges pour l'interprétation des acteurs du film et l'hommage rendu au cinéma classique mais également des reproches concernant la longueur du film (152 minutes), son sentimentalisme exagéré et sa conclusion prévisible.
The Majestic est un film hommage au cinéma, à l'âge d'or hollywoodien et à Frank Capra, un grand soin a été apporté aux décors, la reconstitution historique plonge totalement le spectateur dans les années 1950 en plein maccarthysme.
Frank Darabont a choisi comme décor principal de son film, du film la ville de Ferndale, une municipalité américaine du comté de Humboldt, en Californie, la ville a été créée en 1852 par des colons américains certains chercheurs d'or, Ferndale possède de nombreux bâtiments à l'architecture victorienne.
Un choix intéressant pour le déroulé de son histoire, néanmoins le cinéaste va être confronté à un problème de taille, la ville ne possède pas de cinéma, il a donc chargé Gregory Melton, le chef décorateur, de construire un cinéma de toutes pièces sur le parking public de la ville, un travail colossal qui ne s'est pas arrêté la puisque les équipes du chef décorateur ont également construit la mairie de la ville fictive de Lawson ainsi que la cafétéria Forties de Mabel.
La musique signée Mark Isham (Des souris et des hommes, L'Enfer du devoir) enveloppe magnifiquement le spectateur dans cette magnifique reconstitution des années 1950, ceux qui apprécient la nostalgie d'un cinéma disparu et la performance de Jim Carrey dans des rôles dramatiques seront ravis.
The Majestic traite plusieurs sujets, le maccarthysme, la perte et la redécouverte de l'identité, l'importance du cinéma ainsi que la quête de la paternité, le tout dans une célébration naïve mais touchante des valeurs américaines et du cinéma.

Une plongée dans une époque révolue

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Synopsis :


En 1951, Peter Appleton est un scénariste prometteur à Hollywood, son script Les Pirates du Sahara, est porté à l'écran, mais il est soudainement accusé d'être communiste pendant la chasse aux sorcières du maccarthysme.
Désemparé et ivre, il a un accident de voiture, perd la mémoire et atterrit dans la petite ville de Lawson, là, il est confondu avec Luke Trimble, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale présumé mort, par Harry Trimble (Martin Landau), qui croit reconnaître en lui son fils disparu, Peter, amnésique, embrasse cette nouvelle identité et aide à restaurer le cinéma local, le Majestic.

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Anecdotes :


La ville de Ferndale ne possédait pas de cinéma, pour les besoins du film, le chef décorateur Gregory Melton dut en construire un sur le parking public de la ville.

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Le directeur de la photographie David Tattersall, le compositeur Mark Isham et la chef costumière Karyn Wagner, ont travaillé avec Frank Darabont sur le tournage de La Ligne verte.

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Le budget du film est estimé à 72 000 000 $, le film a rapporté environs 37 000 000 $ dans le monde.

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Il y a une brève scène du Coco Bongo Club, un club qui a été présenté dans le film The Mask avec Jim Carrey.

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