[Critique] The Club

Danny, employé d’usine dans l’Angleterre des années 1980, est un raté, une « mauviette », selon sa femme, dont il est séparé, et au bord de la dépression nerveuse.

C’est lors d’une sortie avec ses filles, qu’il ne peut voir que rarement, qu’il se fait attaquer, sans réagir pour se défendre. Il décide de se prendre en main pour qu’une telle scène de se reproduise plus devant ses enfants.

Juste à côté de la salle de danse classique où les deux filles prennent des cours, se trouve un ring de boxe. Danny jette des coups d’œil, puis finit par s’inscrire (l’exact contraire de Billy Elliott, mais la comparaison s’arrête là), où il fait la connaissance de Louis, Sparky et Bob, trois videurs d’une boîte de nuit dans laquelle il finira par travailler, avec ces hommes qui l’acceptent sans le juger et qui deviendront pour lui une seconde famille.

C’est là que les véritables problèmes commencent : mettez quelques pincées d’héroïne, un videur qui est contre, et l’autre qui favorise le petit trafic, quelques accusations qui mettent le feu aux poudres… et tout ce petit univers s’effondre.

Un parrain impitoyable, des trahisons, de la vengeance, des menaces mises à exécution, du fric, encore du fric, toujours du fric, de la drogue, de la musique et des alcools qui enivrent, le jeu des apparences et des faux-semblants, une fin totalement inattendue, une réflexion sur les relations humaines, une bonne dose d’ironie et de cynisme et des acteurs formidables, tels sont les ingrédients qui font de  The Club un film rare et incontournable.

Et vous, quel est votre avis sur The Club ?