[Critique] Vendredi 13

Il y a presque vingt de ça, au Camp Crystal Lake, une colonie de vacances, le petit Jason Voorhees s’est noyé sans qu’on ne retrouve jamais son corps. Depuis les habitants de la région racontent que Jason vit toujours et qu’il reste caché dans les bois à attendre que de pauvres malheureux s’y aventurent pour les massacrer.

Un groupe de jeunes étudiants vient passer quelques jours de vacances près du Camp Crystal Lake dans le châlet du père de l’un d’entre eux et les vacances ne vont pas être si paisibles que prévues. En effet, Jason est bien vivant et surtout il a soif de vengeance et de sang.

Marcus Nispel (Massacre à la Tronçonneuse 2004) reprend l’histoire de Jason Voorhees qui a déjà fait l’objet de nombreux films (la saga Vendredi 13 compte une dizaine de volets), mais la réadapte à sa façon. Ce n’est ni un remake, ni une suite, mais plutôt ce que l’on pourrait appeller une adaptation libre. Mais il reprend de nombreux éléments déjà exploités dans les volets précédents : la scène d’ouverture reprend une séquence du premier opus, ensuite on découvre Jason avec son masque en toile, puis avec son célèbre masque de hockey… Pour les fans les plus mordus, de nombreux éléments clin d’oeil sont insérés un peu partout dans le film.

On peut dire que l’idée de faire revivre un mythe du cinéma d’horreur, un des plus grands slashers même, est une bonne idée, mais l’ensemble reste un peu brouillon et laissera sûrement les plus fans sur leur faim. Mais c’est un film qui reste très correct pour un bon moment de cinéma entre amis.

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