Fanzine #4

Par Cinephileamateur
Cinéphile du jour, bonjour !!! Voici le dernier Fanzine en date avec ce quatrième numéro. Pour connaitre quelques uns de mes courts avis, je vous invite donc à cliquez sur "Lire la suite". Au programme des festivités : "La nuit au musée 2", "Le maître de guerre", "Jumeaux", "Confessions d'une accro du shopping", "Ponyo sur la falaise", "Fur : Un portrait imaginaire de Diane Arbus", "A la poursuite du diamant vert", "Mystery men", "Aux frontière de l'aube" et "Greystoke, la légende de Tarzan".
"- C'est dans cet engin qu'a été fabriqué le milkshake !
- Non, nous ne fabriquions pas de milkshake. Nous voulions fabriquer l'être humain le plus évolué que le monde ai jamais vu.
- Mais au lieu d'un seul enfant parfait, maman nous a fait tous les deux. Bien joué, Maman !
- Faux ! L'embryon s'était bien scindé mais la scission fut inégale. Toute la pureté et la force sont passés dans Julius. Tous les rébus qui restaient formèrent l'image que tu vois dans le miroir tous les matins."
(Jumeaux)
"La nuit au musée 2" (Night at the Museum: Battle of the Smithsonian) (2009) de Shawn Levy avec Ben Stiller, Robin Williams, Hank Azaria, Amy Adams, Owen Wilson, Alain Chabat, Steve Coogan...
Synopsis :
Le plus grand musée du monde vient d'accueillir de nouvelles expositions, et parmi elles, l'ancestrale tablette des pharaons aux pouvoirs magiques. Désormais la nuit, toutes les animations du musée prennent vie ? y compris le maléfique pharaon Kahmunrah, et ses acolytes Al Capone, Ivan le Terrible et Napoléon. Le gardien de musée Larry et ses vieux amis le Président Roosevelt, Attila, T-Rex, le Romain Octavius et Jedediah le cowboy vont devoir livrer une bataille acharnée ; et délirante ; contre ces animations malintentionnées.
Les petits plus :
  • "La Nuit au musée 2" est le sixième long métrage réalisé par Shawn Levy, un spécialiste des comédies à qui l'on doit notamment "La Panthère Rose" ou "La Nuit au musée".
  • Comme son titre le laisse entendre, "La Nuit au musée 2" est la suite de "La Nuit au musée", qui s'était classé parmi les plus gros succès de 2007 avec plus de 250 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis, et plus de 2,2 millions d'entrées en France.
  • Véritable temple de la culture, de l'éducation et de la découverte, le Smithsonian est le plus grand complexe de musées au monde, avec ses 18 musées et galeries, ses 9 centres de recherche et ses plus de 136 millions d'objets et de spécimens. Le Smithsonian a été fondé en 1846 grâce à un legs mystérieux de 500 000 $ du scientifique anglais James Smithson qui, bien qu'il n'ait jamais mis les pieds aux États-Unis, voulait que le pays construise un endroit spécial dédié " à l'expansion et à la diffusion du savoir ". C'est l'un des musées les plus visités au monde. Tous les ans, 25 millions de visiteurs viennent admirer et découvrir les reliques qu'il abrite, parmi lesquelles les magnifiques tableaux de la National Art Gallery et les vieux avions du National Air & Space Museum. "La Nuit au musée 2" est le premier film d'action et d'aventure à avoir été tourné au Smithsonian Institute.
  • "La Nuit au musée 2" est le deuxième film on l'on peut retrouver Abraham Lincoln et Napoléon, qui s'étaient déjà "rencontrés" dans "Bill & Ted's Excellent Adventure", en 1989.

Mon avis :
Du premier volet, je n'ai vu que quelques longs passages mais qui m'ont bien fait rire (faudrait que je pense à le voir en entier un jour ^^) mais je me suis dit que cette suite je pouvais la voir quand même et c'est le cas. Il n'est pas nécessaire d'avoir vu le précédent volet pour apprécier ce film. Répondant au cahier des charges des suites, ce film propose plus d'humour, plus d'aventures, plus d'effets spéciaux, plus de répliques, plus de personnages... Bref plus de tout. Cependant, bizarrement, ça m'as moins fait rire que les extrait que j'avais vu du numéro un. Ça reste quand même très sympathique, on ne s'ennuie pas et on passe un bon moment sans se prendre la tête. La mise en scène est soigné et les acteurs ont l'air de prendre un certain plaisir à jouer ce qui fait plaisir à voir. C'est pas la comédie ultime mais ça reste une comédie de qualité qui se laisse regarder.
"- Qui est tu ?
- Je suis le gardien de nuit !"


"Le maître de guerre" (Heartbreak Ridge) (1987) de et avec Clint Eastwood avec aussi Mario Van Peebles, Moses Gunn, Marsha Mason, Everett McGill...
Synopsis :
Un brillant sergent, Tom Highway qui ne supporte pas le temps de paix, rejoint son corps d'origine, le 2eme régiment de reconnaissance des Marines pour y former les jeunes recrues. Il se trouve confronté à une garnison qui se laisse aller, encadrée par des officiers ambitieux ou inefficaces. Tom Highway prend les choses en mains, entraine les hommes et crée un nouvel état d'esprit. Il retrouve en même temps sa femme avec laquelle renait une fragile complicité. Alors que les classes touchent a leur fin, les Marines reçoivent l'ordre d'embarquer pour un obscur ilot des Caraïbes...
Les petits plus :
  • Le titre original du "Maître de guerre", "Heartbreak Ridge", correspond au nom de la dernière bataille de la guerre de Corée en Octobre 1951. Le personnage principal Tom Highway interprété par Clint Eastwood est un des vétérans de ce conflit.
  • Pour les besoins du "Maître de guerre", son douzième long métrage en tant que réalisateur, Clint Eastwood souhaitait le soutien et l'aide des Marines américains. Seulement, le Département de la Défense a jugé bon de désavouer le projet après une première projection du film. Le corps d'Etat était mécontent de l'image que le "Maître de guerre" véhiculait des soldats. L'incident causa la séparation de Clint Eastwood et de son producteur Fritz Manes.
  • Si l'attaque de Grenade présentée dans "Le maître de guerre" a réellement eu lieu, elle n'a pas été exécutée par les marines comme dans le film mais par des sections de l'armée de terre.
  • Une des scènes du "Maître de guerre" présente lors de la sortie du film sur grand écran a été coupée lors de la sortie vidéo américaine. Tom Highway menaçait un soldat lors de l'entraînement au tir, le forçant à tirer droit.
  • "Le maître de guerre" a été nommé pour l'Oscar du meilleur son en 1987. C'est un autre film de guerre, "Platoon" d'Oliver Stone, qui remporta la statuette.

Mon avis :
Ce film fait partie des Clint Eastwood que je n'avais jamais entendu parler. Faut dire aussi que je suis pas très friand des films de guerre. Bénéficiant du fait qu'un ami m'as prêté le dvd de ce film, je l'ai donc visionné et j'ai bien apprécié. Stéréotypé à fond avec comme à l'accoutumée une bonne dose de patriotisme, le film se révèle être divertissement. La guerre ici n'est plus qu'un état d'esprit car le plus clair de l'histoire se déroule dans une caserne bien à l'abri mais cela nous permet d'avoir des répliques bien cinglantes qui prennent toute leurs envergures dans la bouche de Clint Eastwood. Il n'y à pas beaucoup de surprises mais si on rentre dans le film (car il faut quand même aimé un minimum le genre), on ne voit pas les deux heures passé. Je regrette pas de l'avoir découvert en tout cas et je le reverrais sans doute avec plaisir surtout pour ses répliques.
"- Tu paieras le prix fort, poivrot, je fais pas de ristourne aux militaires de carrière.
- Dommage, ta bourgeoise en fait."


"Jumeaux" (Twins) (1989) de Ivan Reitman avec Arnold Schwarzenegger, Danny De Vito, Kelly Preston, Chloe Webb, David Caruso...
Synopsis :
En 1953 est tentée l'expérience de donner naissance a un être exceptionnel, compose des gènes de 6 hommes aux multiples qualités. Malheureusement, la mère porteuse donne naissance à deux jumeaux très différents l'un de l'autre qui lui sont enlevés et séparés. Ils finissent par se retrouver et s'entendre malgré leurs différences.
Les petits plus :
  • Le budget de "Jumeaux" s'est élevé à 15 millions de dollars.
  • La voix française du tueur Webster est celle de Serge Sauvion. Ce dernier est notamment connu pour avoir prêté sa voix à Peter Falk dans la célèbre série "Columbo". Au cours de sa carrière, l'acteur à aussi prêté sa voix à Jack Nicholson, Richard Burton, Burt Young, Montgomery Clift, Marcello Mastroianni, Mickey Rourke, Charles Bronson, Burt Reynolds et Sidney Poitier.
  • Ivan Reitman, le réalisateur, ainsi que le duo d'acteur Arnold Schwarzenegger et Danny De Vito se retrouveront peu de temps après ce film pour les besoins d'une autre comédie : "Junior"

Mon avis :
Aussi surprenant que cela puisse paraître, je n'avais jamais vu "Jumeaux". Pourtant, après une petite discussion entre amis, je me suis dit que j'allais tenté le coup de le découvrir (merci la VOD ^^). J'ai passé un bon moment. En terme de comédie j'ai déjà vu mieux mais c'était assez sympa. L'histoire ne casse pas des briques le tout reposant principalement sur le duo Danny De Vito - Arnold Schwarzenegger. J'ai pas eu de franches rigolades mais le sourire était présent et c'est déjà pas mal. J'ai pas vu le temps passé et ça divertit bien maintenant la seule chose véritable qui m'ait un peu ennuyé c'est que le film est un peu long à se lancer mais une fois démarrer le rythme reste constant. Au final, je pense pas m'acheter le dvd ce film correspondant plus à un film que je regarde comme ça avec plaisir en zappant à la télévision mais c'est une comédie familiale plaisante. La version française est assez drôle en tout cas et ça m'as fait rire de voir le tueur à gage avec la voix du Lieutenant Columbo :P .
"- C'est dans cet engin qu'a été fabriqué le milkshake !
- Non, nous ne fabriquions pas de milkshake. Nous voulions fabriquer l'être humain le plus évolué que le monde ai jamais vu.
- Mais au lieu d'un seul enfant parfait, maman nous a fait tous les deux. Bien joué, Maman !
- Faux ! L'embryon s'était bien scindé mais la scission fut inégale. Toute la pureté et la force sont passés dans Julius. Tous les rébus qui restaient formèrent l'image que tu vois dans le miroir tous les matins."


"Confessions d'une accro du shopping" (Confessions of a Shopaholic) (2009) de P. J. Hogan avec Isla Fisher, Hugh Dancy, Krysten Ritter, John Goodman, Kristin Scott-Thomas, Joan Cusack...
Synopsis :
Vive et charmante, Becky Bloomwood est une accro du shopping. Passionnée de mode, elle est incapable de résister au plaisir d'acheter tout ce qui est branché, tendance, trendy... Obligée de trouver un job pour financer ses achats impulsifs, elle obtient un poste - ô ironie ! - dans un magazine financier. La voilà expliquant aux lecteurs comment gérer leur argent au quotidien, alors qu'elle passe son temps à dépenser le sien dans les boutiques ! Becky se retrouve vite dans une situation délicate qu'elle cherche à cacher à son patron, un homme très attirant...
Les petits plus :
  • "Confessions d'une accro du shopping" est la première adaptation de l'un des cinq ouvrages de Sophie Kinsella. Pour les nommer: "Confessions d'une accro du shopping", "Becky à Manhattan/L'accro du shopping à Manhattan", "L'accro du shopping dit oui", "L'accro du shopping a une soeur" et "L'accro du shopping attend un bébé". Tous ont été des best-sellers aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. En France les livres se sont vendus à plus de 600 000 exemplaires.
  • Pour les costumes de Rebecca, le réalisateur a fait appel à la styliste Patricia Field la costumière de la série "Sex & the City" et du film "Le Diable s'habille en Prada". Pour habiller l'héroïne de "Confessions d'une accro du shopping", la créatrice a puisé nombres d'idées lors d'un voyage à Tokyo effectué avant le début du tournage. C'est ainsi qu'elle a habillé Isla Fisher de tenues avant-gardiste, souvent le fruit de combinaisons surprenantes. Elle a mixé des vêtements et des accessoires des plus grands créateurs internationaux comme Mark Jacobs, Balenciaga, Miu Miu, Prada, Gucci, Christian Dior... Mais son savoir faire vestimentaire ne s'est pas limité à l'actrice principale, elle a essayé pour chaque personnage de trouver le style qui convenait à leur personnalité.
  • Pour "Confessions d'une accro du shopping", les producteurs ont fait appel à de nombreux artistes du moment: les Pussycat Dolls, Shontelle avec Akon, Trey Songz, Joryn Taylor et Adrienne Bailon. Mais aussi Kat DeLuna, Jesse James, Lady Gaga, Natasha Bedingfield. Pour la composition de la musique orchestrale, elle est signée James Newton Howard, compositeur du "Dark Knight", de "Michael Clayton" ou encore de "King Kong".
  • Sophie Kinsella a aidé à transposer son héroïne à l'écran tout au long du tournage, en qualité de productrice associée et de consultante, dans le but de rester le plus fidèle possible à l'esprit du roman. La romancière explique: "Beaucoup de mes scènes favorites se retrouvent dans le film, et assister à leur tournage a été un grand plaisir."

Mon avis :
Voici la confession d'un accro au cinéma qui aurait mieux fait de contrôler ses pulsions... Oui j'ai été voir ce film et j'aurais peut être pas du au final. Je m'attendais pas à un truc exceptionnel mais au moins à une comédie légère et enjoué, je me suis retrouvé face à une comédie assez plate, convenue et dont la plupart des gags tombent à plat. Je ne devais pas être le public visé dans ce film mais je me suis beaucoup ennuyé. Je ne dis pas qu'une ou deux scènes ne m'as pas fait sourire mais pour le reste je suis loin de la franche rigolade. Les acteurs surjouent énormément ce qui n'aide pas non plus le film je trouve. La réalisation est correcte mais j'ai trouvé P. J. Hogan plus inspiré sur "Le mariage de mon meilleur ami" ou "Peter Pan" quand à la bande originale, elle colle bien avec le film même si une nouvelle fois faut apprécier. Un film que je vais tacher de vite oublier en tout cas...
"Vous savez ce que c'est quand vous croisez un charmant jeune homme, qu'il vous souris et que votre cœur se met à fondre comme du beurre sur une tartine grillée ? Et bien c'est ce que je ressens quand je vois un magasin."

"Ponyo sur la falaise" (Gake no ue no Ponyo) (2009) de Hayao Miyazaki avec les voix en V.O. de Tomoko Yamaguchi, Hiroki Doi, Yuria Nara, George Tokoro...
Synopsis :
Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d'une falaise qui surplombe la Mer Intérieure. Un beau matin, alors qu'il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau. Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l'est par elle. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s'occuper d'elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto - un sorcier autrefois humain qui vit tout au fond de la mer - la force à revenir avec lui dans les profondeurs. Bien décidée à devenir humaine, Ponyo s'échappe pour retrouver Sosuke. Mais avant de prendre la fuite, elle répand l'élixir magique de Fujimoto, l'Eau de la Vie, dans l'océan. Le niveau de la mer s'élève, et les soeurs de Ponyo sont transformées en vagues gigantesques qui montent jusqu'à la maison de Sosuke sur la falaise, et engloutissent le village... Une petite fille et un petit garçon. L'amour et la responsabilité. La mer et l'essence de la vie. Véritable antidote à l'anxiété et aux doutes de notre époque, Ponyo sur la falaise est la fabuleuse histoire d'une mère et de son enfant.
Les petits plus :
  • Pour Hayao Miyazaki, "Ponyo sur la falaise" est la transposition du conte de Hans Christian Andersen, "La Petite Sirène", dans le Japon d'aujourd'hui : "Une petite ville au bord de la mer, une maison au sommet d'une falaise, quelques personnages et l'océan vu comme une présence, une entité vivante. (...) Un monde où la magie et l'alchimie font partie du quotidien. Tout en bas, comme notre esprit inconscient, la mer, et à sa surface, l'agitation des vagues. En modifiant l'espace et en altérant les formes, la mer n'apparaît pas seulement comme le décor de l'histoire, mais comme un de ses principaux protagonistes. (...) Un petit garçon et une petite fille, l'amour et la responsabilité, l'océan et la vie, et l'essence fondamentale de tout cela : voilà de quoi parle Ponyo sur la falaise, un conte qui est ma réponse à la détresse et à l'incertitude de notre époque."
  • Le petit Sosuke se nomme ainsi en référence à un des personnages créés par le romancier japonais Soseki Natsume, qui constitue l'une des influences les plus marquantes d'Hayao Miyazaki quand il a écrit "Ponyo sur la falaise".
  • Pendant la production du film, Hayao Miyazaki a souvent écouté "La Walkyrie" de Richard Wagner. Ce n'est donc pas innocent si le vrai nom de Ponyo est Brunhilde puisqu'il s'agit du nom de la soeur aînée des Walkyries dans l'Opéra.
  • C'est John Lasseter, pilier des studios Pixar et ami de longue date d'Hayao Miyazaki, qui s'est chargé d'adapter "Ponyo sur la falaise" pour le marché américain. Pour cela, il a fait appel à des acteurs de renom pour doubler les personnages tels Matt Damon, Cate Blanchett ou encore Liam Neeson.
  • "Ponyo sur la falaise" a été projeté en Compétition au Festival de Venise en 2008 où il fut chaleureusement ovationné.

Mon avis :
J'aime beaucoup les dessins animés de Hayao Miyazaki. Évitant de se plier à la mode des long métrages d'animation en 3D, le maître nous livre une nouvelle fois un très beau conte au dessins aussi simpliste que magnifique le tout desservi par une bande originale excellente. Ce très beau conte sous fond d'écologie, d'amour, de responsabilités... plaira aux enfants comme au plus grands et nous prouve une nouvelle fois que les dessins animés peuvent toujours autant nous charmer. Malgré quelques longueurs par moments, j'ai tout de même fort apprécier ce film que je trouve très beau et que je recommande même si du même auteur j'ai d'autres préférences. Chacun est invité à se laisser émerveillé, à retrouver son côté naïf et enfantin pour se laisser transporter dans cette très belle histoire.

"Fur : Un portrait imaginaire de Diane Arbus" (Fur : An Imaginary Portrait of Diane Arbus) (2007) de Steven Shainberg avec Nicole Kidman, Robert Downey Jr., Ty Burrell, Jane Alexander, Harris Yulin...
Synopsis :
New York, fin des années 50. Diane Arbus est l'assistante de son mari, un photographe de mode réputé. Issue d'une riche famille, elle se sent de plus en plus mal à l'aise dans un monde de convenances rigides où seules les apparences comptent. Un soir, elle remarque des déménageurs qui livrent des meubles et des objets étranges dans l'appartement du dessus. Lorsqu'elle aperçoit son voisin, le mystère s'épaissit encore : enveloppé d'un long manteau, il porte un chapeau et dissimule son visage derrière un masque. Seuls ses yeux sont visibles, et le regard que Diane croise ne fait que la fasciner un peu plus... Irrésistiblement attirée, Diane finit par monter chez l'homme avec un appareil photo. Sa rencontre avec Lionel va l'entraîner dans une incroyable aventure à la découverte d'univers mystérieux, dans une relation intime qui va transformer sa vie et son art pour toujours...
Les petits plus :
  • Diane Arbus est une des meilleures représentantes de la photographie américaine des années 1960-70. Née dans une famille de riches fourreurs New Yorkais, elle se marie à l'âge de 18 ans avec Allan Arbus, un photographe de mode. Travaillant comme styliste auprès de son mari, ils collaborent pour des prestigieux magazines tels que Harper's Bazaar ou Esquire. Mais Diane Arbus ne s'épanouit pas dans cette activité et décide de faire des portraits plus personnels. Fascinée par des personnages hors normes comme les travestis, les malades mentaux, les monstres de foire, les jumeaux, les nudistes...Diane Arbus crée un style original se détachant des codes du portrait photographique de l'époque. Les images de Diane Arbus interrogent sur l'identité de ces "icônes" hors du commun. Certaines de ces photos sont très célèbres comme le géant new-yorkais photographié en compagnie de ses parents, ainsi que l'inquiétante photographie des deux jumelles. D'ailleurs, le réalisateur Stanley Kubrick s'est inspiré de cette dernière photo pour créer les deux soeurs dans "Shining". Victime d'une grave dépression, Diane Arbus se suicide en 1971.
  • "Fur : Un portrait imaginaire de Diane Arbus" est inspiré de l'ouvrage de Patricia Bosworth, "Diane Arbus : a biography". Le scénario a été écrit par Erin Cressida Wilson, qui collabore pour la seconde fois avec le réalisateur Steven Shainberg après "La Secrétaire".
  • Le scénario mélange éléments fictifs à des faits avérés tels que la jeunesse de Diane Arbus dans une famille de riches fourreurs et sa vie de femme modèle auprès de son mari. Le réalisateur et la scénariste Erin Cressida Wilson, ont tenté une nouvelle approche de sa biographie, en imaginant ce que l'artiste a dû traverser émotionellement et psychologiquement dans les semaines qui ont précédé la création de son premier portrait. La scénariste explique : "Mélanger les faits et la fiction prenait particulièrement du sens pour un film sur Diane Arbus. L'une des caractéristiques les plus importantes de son travail est justement le mélange d'imaginaire et de la réalité dans ce qu'elle a de plus âpre. C'était inhérent à sa vision du monde."
  • "Fur : Un portrait imaginaire de Diane Arbus" a été présenté en ouverture de la première Fête Internationale de Rome en octobre 2006.

Mon avis :
Ça faisait un certain moment maintenant que je souhaitais découvrir ce film. L'affiche un peu particulière me paraissait énigmatique et le duo Nicole Kidman - Robert Downey Jr. me tenté bien mais j'ai jamais osé franchir le cap d'acheter le dvd de peur d'être déçu du coup ce fut une vraie aubaine pour moi quand j'ai vu que ma médiathèque le possédais. Le film est assez intéressant je dois dire. Le rythme est assez lent et pourtant je suis resté captivé du début jusqu'à la fin. Ce film mélangeant habilement fiction et réalité nous fait rentrer dans un univers totalement à part et m'as donné envie de découvrir quelque photos de Diane Arbus. La mise en scène est très soignée et le duo d'acteur est époustouflant. A travers leurs regards, ont peu y trouver une multitude de nuances que je trouve fort appréciable. Je ne reverrais pas ce film en boucle car je pense qu'il se savoure avec modération cependant, le revoir un de ses jours ne me dérangera pas du tout et je suis bien content de l'avoir enfin découvert.
"Why don't you tell a secret?"

"A la poursuite du diamant vert" (Romancing the Stone) (1984) de Robert Zemeckis avec Michael Douglas, Kathleen Turner, Danny De Vito, Zack Norman, Alfonso Arau, Manuel Ojeda, Holland Taylor...
Synopsis :
Romancière à succès, Joan Wilder vit paisiblement à New York jusqu’au jour où elle reçoit un appel à l’aide émanant de sa sœur : elle est séquestrée en Colombie. Les kidnappeurs cherchent le fameux diamant vert découvert par son mari. Et voilà Joan dans le premier avion pour la Colombie. Perdue en pleine jungle, Joan fait la connaissance de Jack Colton. un baroudeur ringard qui lui offre son aide contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Ce sera pour Jack et Joan le début d’une aventure incroyable, aussi dangereuse que palpitante.
Les petits plus :
  • Le film fut tourné en grande partie au Mexique.
  • Durant le tournage, pas mal de catastrophes naturelles vinrent gâcher le bonheur de l’équipe technique et des acteurs. Au programme : glissements de terrains, morsures et maladies diverses.
  • Le bateau avec lequel Joan se rend sur l'île s'appelle "ORCA" , qui est également le nom du bateau de Roy Scheider dans "Les dents de la mer".
  • Ce film donnera lieu à une suite : "Le Diamant du Nil".
  • Le film remporta deux Golden Globes celui du meilleur film et celui de la meilleure actrice (Kathleen Turner)

Mon avis :
Décidément, je dois être en pleine période de films que j'avais envie de voir mais dont j'avais quelques craintes. C'est effectivement le cas pour ce film de Robert Zemeckis dont j'avais souvent entendu parlé mais que je n'osai pas voir. C'est chose faite aussi maintenant et mes craintes se sont envolés. C'est certes pas une comédie mémorable mais le film se laisse tout de même agréablement regarder le tout en surfant sur la mode "film d'aventure" lancé par "Les aventuriers de l'Arche perdue" en 1981. Le duo Michael Douglas - Kathleen Turner est plaisant et même si l'ensemble peut paraître un peu naïf, je trouve que ça reste une bonne comédie. D'ailleurs, du coup j'essaierais peut être de voir sa suite "Le diamant du Nil" par curiosité pour voir comment ils ont prolongé cette histoire.
"- Mais pourquoi vous vous arrêtez ?
- Bah je ne veux pas écraser ce cochon, je le connais."


"Mystery men" (1999) de Kinka Usher avec Ben Stiller, William H. Macy, Hank Azaria, Claire Forlani, Greg Kinnear, Janeane Garofalo, Geoffrey Rush...
Synopsis :
Trois modestes apprentis héros, Roy surnommé Monsieur Furieux, le gentil Jeffrey, spécialiste du lancer de fourchettes appelé le Fakir bleu et Eddie, virtuose du maniement de la pelle, arpentent les rues de Champion City dans l'espoir d'exercer leurs dons contre quelque méchant et ainsi attirer l'attention des médias. Seulement Champion City a déjà son héros, capitaine Admirable, bien sous tout rapport et vaniteux comme un paon. La chance se présente aux trois lascars quand ce dernier se fait séquestrer par le terrible Casanova Frankenstein.
Mon avis :
Avant qu'on me prête le dvd, je n'avais jamais entendu parler de ce film. Pourtant quand on regarde le casting, les noms qui y figure sont alléchant. Ben Stiller, Hank Azaria (qu'on retrouve tout deux cette année dans "La nuit au musée 2"), Claire Forlani, William H. Macy, Geoffrey Rush... Je vais pas tous les citer mais y'avait de quoi me plaire et pourtant je trouve qu'on reste un peu sur sa fin. L'humour est certes sympa mais au bout d'un moment on à l'impression que le film manque d'originalité et tourne un peu en rond en utilisant toujours les mêmes gags. C'est dommage car le pitch de base aurait pu nous faire une très bonne parodie de super héros mais le résultat final s'oublie assez vite. On passe quand même un bon moment, c'est divertissant mais c'est vraiment dommage que ce gout d'inachevé reste en travers de la gorge. Je m'attendais vraiment à quelque chose de plus fun.
"Papa est rentré !"

"Aux frontières de l'aube" (Near dark) (1987) de Kathryn Bigelow avec Adrian Pasdar, Jenny Wright, Lance Henriksen, Bill Paxton, Jenette Goldstein, Tim Thomerson...
Synopsis :
Une nuit, Caleb, un jeune fermier de l'Oklahoma, rencontre la belle Mae. Fasciné, il tente de la séduire et obtient d'elle un baiser qui devient une morsure. Ce contact va entraîner Caleb dans le monde des compagnons de Mae, des vampires. Il devra apprendre à tuer pour s'abreuver du sang de ses victimes.
Les petits plus :
  • Le tournage s'est déroulé à Casa Grande, Coolidge et Los Angeles, ainsi qu'en Oklahoma.
  • Bill Paxton, Lance Henriksen et Jenette Goldstein avaient tout trois joués dans "Aliens le retour" (1986).
  • Co-scénariste du film, Eric Red retravailla par la suite avec Kathryn Bigelow après "Blue Steel" (1990).
  • Le mot vampire n'est jamais utilisé durant le film.
  • Licorne d'or au Festival international de Paris du film fantastique et de science-fiction

Mon avis :
J'ai lu à plusieurs reprises, que ce film était considéré comme culte parmi de nombreuses personnes et je dois dire que cela me surprend tant je me suis ennuyé devant ce film. Le scénario est prévisible, les dialogues sont plat, la mise en scène est bourré de clichés et les acteurs, même malgré leurs charismes ne peuvent rien faire pour sauver mon intérêt (Adrian Pasdar est bien plus charismatique dans la série "Heroes" par exemple). J'ai vraiment trouvé le temps long, les ficelles grossières et l'ensemble digne d'un téléfilm l'après midi. Pourtant il y à de bonnes idées comme le fait de ne jamais évoquer le mot "vampires" ce qui rend moins débile cette histoire de transfusion (bon ben je veux plus être un mort vivant, une transfusion un gurosan et c'est bon je peux aller faire bronzette...) mais l'ensemble est vraiment lourd je trouve. C'est pas un mauvais film mais bon c'est un film que je vais rapidement oublier je pense tant il à pris un gros coup de vieux... Dommage !!!
"- Qu'est ce que vous voulez maintenant ?
- Un tout petit peu de votre temps. Quelques minutes ce qui correspond à ce qui vous reste à vivre."


"Greystoke, la légende de Tarzan" (Greystone the Legend of Tarzan, Lord of the Apes) (1984) de Hugh Hudson avec Christophe Lambert, Andie MacDowell, Ian Holm, Ralph Richardson, Nigel Davenport, Richard Griffiths...
Synopsis :
Au XIXème siècle, un navire surpris par la tempête s'échoue sur les côtes d'Afrique équatoriale. Rescapé du naufrage, un couple d'aristocrates donne naissance à un garçon au beau milieu d'une jungle inhospitalière. A la mort de ses parents, le bambin est recueilli par une guenon qui vient de perdre son petit...
Les petits plus :
  • Il s'agit du premier rôle en anglais interprété par Christophe Lambert.
  • Dans la version américaine, la voix d'Andie MacDowell fut doublée par Glenn Close.
  • Insatisfait du résultat final, le scénariste Robert Towne utilisa le nom de son chien, P.H. Vazak, pour être crédité au générique.
  • Une partie des scènes africaines ont été tournées au Cap Bimbia dans le Parc national de Korup au sud-ouest du Cameroun. Les scènes à l'intérieur du manoir Greystoke ont été filmées au Hatfield House de Hatfield dans le Hertfordshire. Les scènes à l'extérieur du manoir Greystoke ont été tournées au Floors Castle de Kelso en Écosse.
  • Ce fut le dernier film de Ralph Richardson.Il a reçu de façon posthume l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1985. Le film lui est dédié.
  • Plusieurs acteurs du film "Les Chariots de feu" apparaissent dans ce film: Ian Charleson, Ian Holm, Cheryl Campbell, Nigel Davenport et Richard Griffiths.
  • En 1985, le film reçu le BAFTA des meilleurs maquillages.

Mon avis : J'avais un lointain souvenir de ce film. C'est pourquoi quand je l'ai vu à ma médiathèque, je l'ai emprunté surtout qu'en ce moment je suis plutôt ouvert et l'interprétation de Christophe Lambert ne me rébuté pas plus que ça. Au final, je me suis ennuyé. Ça devait être sympa quand j'étais plus jeune mais là je trouve que le film à pris un sérieux coup de vieux. C'est super long à commencer (on à le droit à 45 minutes de gémissement de singe avant d'être vraiment pris dans l'intrigue (qui comporte des dialogues assez plats par moments je trouve) et les différents effets visuels commencent à ressentir les ravages du temps. Le résultat se regarde quand même et il faut bien admettre que le film de Hugh Hudson reste l'un des plus mémorables consacré à Tarzan mais plus de deux heures pour ce film j'ai trouvé que c'était un peu long.
"This is not the world John. Just the edge of it."