"The ghosts are moving tonight, restless... hungry. May I introduce myself? I'm Watson Pritchard. In just a moment I'll show you the only really haunted house in the world. Since it was built a century ago, seven people including my brother have been murdered in it, since then, I've owned the house. I only spent one night then and when they found me in the morning, I... I was almost dead." (La nuit de tous les mystères)
Origine : Australie
Genre : Epouvante-horreur
Sortie française : 1984
Sortie australienne : 19 avril 1984.
Réalisateur : Russell Mulcahy
Avec : Gregory Harrison, Arkie Whitley, Bill Kerr, Chris Haywood, David Arque, Judy Morris...
Durée : 1 heure 35.
Synopsis :
Un soir, dans une maison isolée au milieu du désert australien, un vieil homme, Jake Cullen, et son petit-fils Scotty sont attaqués par un sanglier monstrueux. L'enfant disparaît et le grand-père, amputé d'une jambe, est un moment accusé du meurtre. Deux ans plus tard, Beth Winters, journaliste américaine, débarque dans la région pour enquêter sur un massacre de kangourous...
Les petits plus :
- "Razorback" à été nominé pour le Grand prix lors du Festival international du film fantastique d'Avoriaz en 1985.
- Prix de la meilleure photographie lors de l'Australian Cinematographers Society en 1984.
- Prix du meilleur montage et nominations aux prix des meilleurs décors, meilleur son, meilleure musique et meilleur scénario adapté d'une œuvre existante lors de l'Australian Film Institute en 1984.
Mon avis :
Ça faisait un petit moment que je souhaitais le découvrir ce film. La seule chose que je connaissais à son sujet, c'était la jaquette du dvd qui même si elle était loin d'être exceptionnelle avait au moins le mérite d'attirer mon attention. J'avais l'impression que ça allait être un bon petit nanar et la présence de Russell Mulcahy derrière la caméra était un petit plus car malgré le mauvais choix dans les films qu'il tourne, je trouve que c'est un réalisateur visuellement très intéressant. Niveau nanar, je peux dire que j'ai été servi. C'est d'ailleurs tel quel qu'il faut le voir sinon on risque fort de s'ennuyer. Le scénario est assez risible et même si on à déjà vu mieux niveau épouvante, je me suis quand même bien marré devant cette histoire grotesque. Les clichés sont utilisés à fond que ce soit dans le jeu des acteurs jusqu'au visuel du razorback justement qui avec le temps ne peux pas nous empêcher d'avoir un léger sourire tellement c'est gros. Je m'attendais cependant à nettement mieux niveau nanar mais je regrette pas de l'avoir vu quand même surtout qu'une nouvelle fois, malgré la qualité générale du film, je trouve que Russell Mulcahy à une nouvelle fois une réalisation très intéressante avec des plans assez originaux.
Origine : Etats-Unis.
Genre : Epouvante-horreur.
Sortie française : 1959.
Sortie américaine : 17 février 1959.
Réalisateur : William Castle.
Avec : Vincent Price, Elisha Cook Jr., Richard Long, Carol Omart, Alan Marshall, Carolyn Craig, Julie Mitchum...
Durée : 1 heure 35.
Synopsis :
Le millionnaire Frédérick Loren organise, suivant une idée de sa femme Annabelle, un jeu où il offrira 10 000 dollars à chacun des participants sélectionné qui acceptera de passer la nuit dans sa maison hantée. Les invités à peine arrivés, d'étranges phénomènes se produisent.
Les petits plus :
- La maison hantée utilisée en extérieur pour le film a pour particularité d'être moderne. Construite en 1924, elle se trouve près de Los Angeles et a été dessinée par l'architecte Frank Lloyd Wright. Elle est connue sous le nom de Ennis House et servira ultérieurement pour le tournage d'autres films, dont des scènes de "Blade Runner".
- Suite à une négligence concernant ses droits d'exploitation, le film est définitivement tombé dans le domaine public sur le territoire américain. De ce fait, une innombrable série de DVD, à la qualité de transfert souvent médiocre, a été éditée sous les labels les plus divers.
- En 2000, William Malone à réalisé un remake de ce film intitulé "La maison de l'horreur".
Mon avis :
Projeté à la cinémathèque lors d'une soirée spéciale ouvrant une rétrospective sur William Castle, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert ce film dont je reconnais n'avoir jamais entendu parler mais qui m'attirer ne serait ce que pour la présence de Vincent Price. Au final, j'ai vraiment beaucoup aimé ce film. Les artifices utilisés pour susciter la peur chez le spectateur nous font plus rire qu'autre chose maintenant mais force est de constater qu'il y à eu un réel travail de fond afin de rendre ce divertissement efficace. Le film s'avère être une excellente attraction sur grand écran nous procurant les mêmes frissons qu'une maison hantée ou un train fantôme chez Disney mais cela reste plaisant car c'est avant tout divertissant. D'ailleurs, je tiens à remercier la cinémathèque d'avoir eu la riche idée de le diffuser comme le souhaité William Castle avec des effets dans la salle pendant la projection du film (flashs, apparition de squelette qui se répercute sur l'écran...). C'est très kitsch mais l'effet obtenu est là on passe un bon moment et ça accentue encore un peu plus le côté manège. La mise en scène est en tout cas très bonne et j'ai beaucoup apprécié le casting de Vincent Price, toujours aussi charismatique en passant par Leona Anderson dont le rôle m'as rappelé étrangement celui de Madame Ganush dans le récent "Jusqu'en enfer" de Sam Raimi (je pense à lui car j'ai vu son film récemment mais ce personnage aurait pu me faire penser à plein d'autres Madame Ganush :P ). J'ai passé vraiment un bon moment malgré une copie qui n'était pas en très bon état et des sous titres qui laissait un peu à désirer (rien que pour ça, j'aimerais beaucoup le revoir dans une meilleure copie où je pense que le film peut être encore plus fun.). Une bonne petite série Z qui m'as fait sourire en tout cas :-) .
"The ghosts are moving tonight, restless... hungry. May I introduce myself? I'm Watson Pritchard. In just a moment I'll show you the only really haunted house in the world. Since it was built a century ago, seven people including my brother have been murdered in it, since then, I've owned the house. I only spent one night then and when they found me in the morning, I... I was almost dead."
Origine : Grande-Bretagne.
Genre : Drame historique.
Sortie française : 26 novembre 2008.
Sortie britannique : 31 octobre 2008.
Réalisateur : Steve McQueen.
Avec : Michael Fassbender, Liam Cunningham, Stuart Graham, Brian Milligan, Liam McMahon...
Durée : 1 heure 40.
Synopsis :
Prison de Maze, Irlande du Nord, 1981. Raymond Lohan est surveillant, affecté au sinistre Quartier H, celui des prisonniers politiques de l'IRA qui ont entamé le "Blanket and No-Wash Protest" pour témoigner leur colère.
Le jeune Davey Gillen, qui vient d'être incarcéré, refuse de porter l'uniforme car il ne se considère pas comme un criminel de droit commun. Rejoignant le mouvement du Blanket Protest, il partage une cellule répugnante avec Gerry Campbell, autre détenu politique, qui lui montre comment communiquer avec l'extérieur grâce au leader Bobby Sands.
Lorsque la direction de la prison propose aux détenus des vêtements civils, une émeute éclate. La violence fait tache d'huile et plus aucun gardien de prison n'est désormais en sécurité. Raymond Lohan est abattu d'une balle dans la tête.
Bobby Sands s'entretient alors avec le père Dominic Moran. Il lui annonce qu'il s'apprête à entamer une nouvelle grève de la faim afin d'obtenir un statut à part pour les prisonniers politiques de l'IRA.
Les petit plus :
- Caméra d'or au Festival de Cannes 2008
- Prix de la critique internationale (Fédération internationale de la presse cinématographique FiPresci)
- Bafta 2009 : Prix spécial pour un réalisateur, scénariste ou producteur anglais pour son premier film pour Steve Mc Queen
- Repéré dans deux films d'époque extrêmement différents, le mélo "Angel" de François Ozon et l'adaptation de comic "300" de Zack Snyder, l'acteur Michael Fassbender, dont la prestation dans "Hunger" a été très applaudie, a perdu pas moins de 14 kilos pour jouer le rôle de Bobby Sands. Le tournage a été interrompu pendant plusieurs semaines, laissant le temps à l'acteur de perdre du poids.
- La mort de Bobby Sands dans sa prison de Maze, le 5 mai 1981, a fortement marqué les esprits. Ce décès est survenu 66 jours après le début de la grève de la faim, moyen choisi par Sands pour protester contre le refus des autorités de donner un statut particulier aux prisonniers politiques de l'IRA. Né en 1954, Sands rejoint les rangs de l'Armée Républicaine Irlandaise en 1972. La même année, il est arrêté une première fois, et emprisonné jusqu'en 1976. Un après sa libération, il est condamné pour possession d'arme à 14 années de prison. C'est en 1976 qu'est supprimé le statut spécial des prisonniers jugés coupables d'action terroriste. Ceux-ci sont désormais considérés comme des détenus de droit commun. Une première grève de la faim est entamée par les prisonniers républicains en octobre 1980, puis interrompue en décembre, lorsque les prisonniers pensent, à tort, avoir obtenu des concessions. Bobby Sands, qui relance la grève de la faim le 1er mars 1981, devient la figure emblématique du mouvement. Plus de 100 000 personnes assisteront à ses funérailles. La mort de Sands sera suivie par celle de 9 autres militants grévistes de la faim. Le 3 octobre, les prisonniers mettent fin à leur action. Peu après, le gouvernement cèdera à leurs revendications (ne pas porter d'uniforme, être dispensé de travail carcéral...) sans leur reconnaître leur statut de prisonnier politique.
Mon avis :
Ayant de très bons échos presse et spectateurs et acclamé dans de nombreux festivals à travers le globe, "Hunger" à été l'un des films sensations de l'année 2008. J'en avais tellement entendu parlé que je dois dire que ma curiosité me donnait envie de découvrir ce film. C'est au final dans un Mk23 encore plus petit que mon cinéma de quartier (je savais pas que ça pouvait exister) que j'ai réussi à voir ce film et je dois dire que j'ai été un brin déçu. En plus d'être long et lent, le film s'avère être aussi d'un ennui terrible. Le sujet abordé est très intéressant mais par un manque de rythme cruel et une succession de plans inutiles (honnêtement, quel est l'intérêt de filmer un plan séquence de cinq minutes où on voit un homme racler le sol d'un long couloir sans interruption ???), le film s'enfonce à mes yeux et peine à me captiver. C'est dommage d'ailleurs car l'interprétation des acteurs est remarquable Michael Fassbender en tête et on sens dans la réalisation de Steve McQueen qu'il y à une certaine maitrise de la caméra mais dans l'ensemble j'ai trouvé cela plus ennuyant que captivant. Du coup, le message véhiculé par le film peine à me convaincre et je suis ressorti de la salle sans le moindre sentiments, sans le moindre avis sur ce sujet qui ne m'as pas pris au trip et avec une terrible envie de voir un autre film pour vite passé à autre chose. Rare ont été les films où l'heure et demie m'as paru aussi longue. Certaines scènes comme le face à face d'un quart d'heure sont prenantes et réussissent leurs effets mais malheureusement, j'avais déjà décroché et il été trop tard pour que je réaccroche. Je m'attendais à un film plus intense...
Origine : Brésil, Argentine et Canada.
Genre : Drame.
Sortie française : 8 octobre 2008.
Sortie brésilienne / Argentine / Canadienne : 12 septembre 2008 / 30 octobre 2008 / 6 septembre 2008.
Réalisateur : Fernando Meirelles.
Avec : Mark Ruffalo, Julianne Moore, Danny Glover, Alice Braga, Gael Garcia Bernal, Yusuke Iseya...
Durée : 1 heure 58.
Synopsis :
Le pays est frappé par une épidémie de cécité qui se propage à une vitesse fulgurante.
Les premiers contaminés sont mis en quarantaine dans un hôpital désaffecté où ils sont rapidement livrés à eux-mêmes, privés de tout repère. Ils devront faire face au besoin primitif de chacun : la volonté de survivre à n'importe quel prix.
Seule une femme n'a pas été touchée par la " blancheur lumineuse ". Elle va les guider pour échapper aux instincts les plus vils et leur faire reprendre espoir en la condition humaine.
Les petits plus :
- "Blindness" a été présenté en Compétition Officielle, et en Ouverture, lors du Festival de Cannes 2008.
- Le film est adapté du roman "L'Aveuglement" ("Ensaio sobre a cegueira" en version originale) de l'écrivain et journaliste portugais José de Sousa Saramago. Son roman a été publié en 1995 au Portugal et deux ans plus tard en France. En 1998, José Saramago devint le premier écrivain portugais à être récompensé du Prix Nobel de littérature. Son style se caractérise notamment par l'emploi de longues phrases dépourvues des signes de ponctuation habituels.
- Suite à la projection du film au Festival de Cannes, Fernando Meirelles a souhaité retoucher le montage de son film. La voix-off a ainsi été supprimée, et plusieurs scènes ont été coupées quand d'autres, originellement absentes, ont été réinvitées dans le montage final.
- Les scènes urbaines ont été tournées dans la ville de Sao Paulo aux Brésil car l'équipe recherchait une ville sans paysage urbain identifiable et avec des identités ethniques particulièrement marquées, ce qui correspondait à l'atmosphère du film. Les scènes de l'hôpital ont, quant à elles, été tournées à la prison de Guelph dans l'Ontario aux Etats-Unis et ont demandé près de 150 figurants.
- "Blindness" aurait pu être le tout premier film réalisé par Fernando Meirelles si José Saramago n'avait pas expressement refusé qu'il y ait une adaptation de son livre à l'époque : "<em>Fernando Meirelles fut une des victimes de mon intransigeance, explique l'écrivain. Quand parut au Brésil 'L'Aveuglement', en 1995, il m'écrivit immédiatement pour manifester son intérêt en une prochaine adaptation. Cela aurait dû être son premier film, avant 'La Cité de Dieu' et avant même 'The Constant Gardener', s'il ne s'était retrouvé face au mur de résistance de l'auteur quant à connaître les acteurs ou autre réalité qui allaient donner vie et consistance aux figures dessinées par son imagination. Enfin, je ne me rappelle pas du tout de ce qui suivit. Ai-je écrit à Fernando, lui exposant mes raisons ? Ne lui ai-je pas écrit finalement, laissant le silence répondre à ma place ? Il doit le savoir, bien mieux que moi." C'est finalement grâce au scénariste Don McKellar et au producteur Niv Fichman que les droits ont pu être finalement achetés.
Mon avis :
A l'heure où j'écris ses lignes, je n'ai pas encore vu "The constant gardener", cependant, j'avais beaucoup apprécié le travail de Fernando Meirelles dans "La cité de Dieu" film que j'avais découvert en salles. C'est donc avec une certaine curiosité et aussi parce que le sujet ainsi que le casting était alléchant que j'ai eu envie de découvrir ce "Blindness". C'est dommage que le film n'ait pas eu un succès en salles car je trouve qu'il est vraiment excellent. Abordant le thème de la cécité avec justesse tout en le mettant en parallèle avec une société livré à elle même, le film nous dresse un constat peu glorieux de l'espèce humaine même si toutefois une lumière d'espoir reste permise. On ne sais pas trop pourquoi cet aveuglement générale est arrivé ni comment il va se terminer mais il est en tout cas très bien exploité dans ce film où un certain malaise se fait ressentir tant la crédibilité générale envahit l'écran. Les acteurs sont tous aussi impressionnant les uns des autres et jouent très bien leurs personnages respectifs tandis que la mise en scène se resserrent sur nous à chaque plans pour atteindre par moment des stades de claustrophobies qui correspond très bien au film. On se sens proche de ses personnages, on se sens enfermés, déstabilisé, vulnérables et c'est ce qui rend l'ensemble encore plus prenant. Excellent de bout en bout, ce film fut une agréable surprise pour moi en tout cas mais quoiqu'il en soit on ne reste indifférent et malgré cette touche fantastique, le travail général est si soigné que cette crédibilité peut faire peur. Un film très intéressant que je ne regrette pas d'avoir vu et que je reverrais sans doute je pense (je pense m'acheter le dvd ;-) ).
"The only thing more terrifying than blindness is being the only one who can see. "
Origine : France, Japon, Argentine et Hong-Kong.
Genre : Action - Fantastique.
Sortie française : 17 juin 2009.
Sortie japonaise / Hong-kongaise : 29 mai 2009 / 4 juin 2009.
Réalisateur : Chris Nahon.
Avec : Gianna Jun, Allison Miller, Liam Cunningham, J.J. Feild, Koyuki, Yasuaki Kurata, Colin Salmon...
Durée : 1 heure 29.
Synopsis :
A la veille de la guerre du Vietnam, une base américaine est infestée par d'étranges créatures démoniaques à l'apparence humaine. Une jeune fille répondant au nom de Saya est envoyée sur place par une organisation gouvernementale secrète dans le but de les éliminer. Pour mener à bien sa mission, elle adopte alors l'identité d'une écolière et intègre le collège de la base.
Les petits plus :
- "Blood: The Last Vampire" est une adaptation du célèbre film d'animation éponyme "Blood, The Last Vampire", qui dure 48 minutes et a été réalisé par Hiroyuki Kitabuko, il y a dix ans. Cette version originale a remporté de nombreux prix dont en 2001, celui du meilleur film au World Animation Celebration et du meilleur réalisateur au 6th Animation Kobe. Le directeur artistique de l'animé original, Mamoru Oshii, a en outre écrit en octobre 2000 un court roman intitulé "Blood : The Last Vampire, Night of the Beasts", publié en anglais en Amérique du Nord, en 2005. Par la suite, le concept original a continué à être décliné sous forme de suites, de mangas et de romans à succès. En 2005, Sony et Production I.G. ont enfin annoncé la création de "Blood+", une série télévisée d'animation en 50 épisodes, qui est néanmoins très différente du film. Cette dernière a été diffusée pour la première fois au Japon sur MBS/TBS du 8 octobre 2005 au 23 septembre 2006.
- Le tournage a eu lieu en Argentine et en Chine pour des raisons évidentes, selon Chris Nahon. En effet, le métro japonais de l'époque du film a été revendu à la ville de Buenos-Aires, qui donnait également accès à des bases militaires, américanisées pour l'occasion. Les facilités d'autorisation et les coûts moindres ont également penché en la faveur de ce pays. Dans un deuxième temps, la production étant chinoise, il a été plus simple pour l'équipe de se rendre là-bas, les studios extérieurs étant gigantesques et l'organisation du travail impressionnante. Marqué par le dévouement de l'équipe chinoise, Chris Nahon a eu l'impression que les cascadeurs se seraient jetés par la fenêtre, du haut du troisième étage, s'il l'avait voulu. Aimant découvrir des manières de penser et des sensibilités différentes, le metteur en scène a surtout apprécié la flexibilité des Chinois, moins "rebelles" que les Français.
- Le budget de ce film s'est élevé à 30 millions de dollars.
Mon avis :
J'ai découvert l'anime "Blood : The last vampire" il y a de ça quelques années et bien qu'en général je ne suis pas très porté sur ce genre de production, je dois dire que j'ai adoré. L'animation, le côté sombre, le suspense... faisait que j'ai été pris du début jusqu'à la fin. L'idée de le voir en version live m'attirait donc un peu malgré mes craintes. Finalement, mes craintes se sont avérés. L'histoire en elle même n'est pas détestable pourtant. Le seul truc c'est que si cela fonctionnait plutôt bien avec l'animation, ici avec des prises de vues réelles cela fonctionne nettement moins bien. C'est divertissant mais on es beaucoup moins pris dans cette histoire que dans la version animé où pourtant on vois qu'on à essayé de respecter le support d'origine (comme la scène d'ouverture par exemple). Le véritable problème vient surtout de la mise en scène. Le côté sombre à totalement disparu pour laisser place à une lumière aveuglante, les décors sont mal exploités et surtout les effets spéciaux sont d'une médiocrité qu'ils donnent au film un côté nanardesque involontaire. Le sang gicle façon gélatine, les flammes sont risibles, les incrustations numériques font peinent à voir... bref pour ma part c'est surtout tout le côté visuel du film qui gâche l'ensemble. Mieux maitrisé, j'aurais pu trouver ça divertissant au lieu de ça j'ai eu des rires nerveux tant je me suis demandé si ils l'ont fait exprès ou pas. C'est dommage car la base est bonne puis les acteurs jouent bien le jeu malgré des dialogues pas toujours valorisant pour eux ("Ah ah je suis le méchant, je vais tuer la gentille") mais cette mise en scène est vraiment catastrophique même quand elle pompe sur d'autres films. Quitte à rentrer dans cet univers, je conseille largement l'anime qui est plus prenant et plus court que ce film qui passe à côté de son sujet.
"Je ne fais pas d'enquêtes... Je tue !"
Origine : Suède et Danemark.
Genre : Thriller.
Film interdit en salles aux moins de 12 ans.
Sortie française : 13 mai 2009.
Sortie suédoise / dannoise : 27 février 2009.
Réalisateur : Niels Arden Oplev.
Avec : Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Lena Endre, Sven-Bertil Taube, Peter Haber, Peter Andersson...
Durée : 2 heures 32.
Synopsis :
Mikael Blomkvist est journaliste économique dans le magazine Millenium. Condamné pour diffamation, il décide de prendre de la distance avec sa vie et son métier. Mais Henrik Vanger, grande figure de l'industrie suédoise, fait appel à lui afin d'enquêter sur un meurtre non élucidé, celui d'Harriet Vanger, nièce du grand homme et disparue à l'âge de seize ans. Au cours de ses recherches, Blomkvist se rend compte que La famille Vanger semble cacher bien des haines et des secrets. Dans le cadre de son enquête, le journaliste est amené à rencontrer Lisbeth Salander. La jeune femme de vingt-quatre ans possède un don exceptionnel, celui de découvrir des informations introuvables. Tous deux vont être amenés à se croiser dans une enquête qui va révéler beaucoup plus que ce que chacun aurait pu imaginer...
Les petits plus :
- Le film "Millénium" est l'adaptation cinématographique du premier volet de la trilogie littéraire suédoise éponyme. La trilogie "Millénium" rendit son auteur, Stieg Larsson, mondialement célèbre, mais mort d'une crise cardiaque en 2004, l'auteur ne pourra assister à sa retranscription sur grand écran par le réalisateur Niels Arden Oplev en 2009. Pour la petite histoire, la trilogie s'est vendue à 2,6 millions d'exemplaires en France, et plus de 10 millions dans le monde.
- A l'origine, seul le premier volet de la trilogie, "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes", devait sortir en salle. Les deux volets suivants, "La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette" et "La Reine dans le palais des courants d'air" devaient quant à eux faire l'objet de quatre téléfilms. En raison du succès de "Millénium, le film" en Suède et du potentiel commercial de la trilogie, la chaîne de télévision publique SVT (productrice du film) a finalement décidé de sortir les deux autres volets sur grand écran.
- Le domicile de l'un des personnages principaux, Mikael Blomkvist, situé à Bellmansgatan 1; la rédaction du magazine Millénium; l'emplacement de l'appartement luxueux de Lisbeth Salander, le restaurant Kvaren...tous ces lieux se trouvent sur l'île de Södermalm, un quartier de Stockholm. Nombreux sont les lecteurs et cinéphiles qui souhaitent retrouver sur place l'ambiance des livres. Afin de répondre à la curiosité et l'engouement des fans, le Musée de la ville de Stockholm a organisé un "Millénium Tour", y compris en français (plus de renseignements en cliquant ICI ).
- Actrice autodidacte, Noomi Rapace n'a jamais suivi de cours de théâtre. Pour ressembler le plus possible à son personnage, elle a radicalement changé son apparence : elle s'est coupé les cheveux, a suivi des cours de boxe afin de se muscler, et s'est fait poser des piercings aux sourcils, aux lèvres et au nez. Elle en a également profité pour passer son permis moto !
Mon avis :
Je n'ai jamais lu un seul livre de cette trilogie mais j'en avais tellement entendu parler et le projet de l'adaptation cinématographique bénéficiant d'un certain engouement, j'étais tout de même curieux de voir cette histoire en salles. Bien que l'affiche me faisait un peu peur (qu'est ce qu'elle est moche je trouve), j'ai laissé de côté mes préjugés et mes craintes et au final, j'ai tout de même passé un très bon moment. Toute proportion gardée, l'histoire m'as fait penser à "Seven" mais bien que j'ai une préférence pour le film de David Fincher, ce long métrage de Niels Arden Oplev m'as tout de même tenu en haleine jusqu'à la fin. L'intrigue se dessine petit à petit et bien que le film ai un peu de mal à se lancer, je me suis laisser prendre au jeu de cette enquête. Le casting est très convaincant à commencer par le duo vedette Michael Nyqvist - Noomi Rapace, totalement investis dans leurs personnages et la mise en scène est vraiment soigné tout en mettant en valeur ses différents décors nordistes qui apporte beaucoup à l'atmosphère générale du film. En sortant de ma salle, j'ai pas eu spécialement envie de me procurer les romans et je ne pense pas que je les lirais un jour même si on ne sais jamais mais j'ai tout de même passer un très bon moment devant ce thriller de bonne envergure. Plutôt satisfait malgré la durée, je suis en tout cas partant pour d'éventuels suites qui ne devraient pas tarder à pointer le bout de leurs nez.
"- Attendez une minute, vous soupçonnez qui ?
- Aucun d'entre eux... Tous !!!"
Origine : Etats-Unis.
Film avec avertissement parental.
Genre : Thriller - Policier - Épouvante.
Sortie française (direct to dvd) : 10 août 2006.
Sortie américaine : 10 octobre 2004.
Réalisateur : Marcus Nispel.
Avec : Vincent Perez, Michael Madsen, Parker Posey, Thomas Kretschman, Adam Goldberg, Ivana Milicevic...
Durée : 1 heure 24.
Synopsis :
A la Nouvelle-Orléans, deux inspecteurs mènent l'enquête autour d'une série de meurtres, dont les victimes ont toutes subies d'atroces mutilations. Ils se lancent sur la piste de Deucalion, une créature créée 200 ans plus tôt par le Dr Victor Helios.
Les petits plus :
- Distribué par Lions Gates pour la télévision, "Frankenstein" version 2004 se pare d’atouts particulièrement surprenants : la production est assurée par Martin Scorsese et Dean Koontz (qui est à l’origine aussi de l’idée de base) et on découvre niveau casting le français Vincent Perez dans le rôle…de la créature.
- En France, le film à connu une distribution directement en dvd.
Mon avis :
Quand je suis tombé nez à nez face au dvd de ce film dont je n'avais jamais entendu parler, je dois bien avouer que c'est surtout la curiosité qui m'as guidé et poussé à me le procurer. Marcus Nispel aux commandes, produit par Martin Scorcese avec Vincent Perez et Michael Madsen entres autres au casting vous conviendrez que ce n'est pas banal. Plus qu'une simple adaptation, ce "Frankenstein" millésimé 2004 s'avère avant tout une relecture complète de l'œuvre originale. Ici, le scénario s'en inspire très largement afin de transposer son intrigue de nos jours. Dans le principe, je trouve qu'il y à de l'idée mais pourtant ce téléfilm (car tourné principalement dans le but d'être exploité à la télévision) subit quelques maladresses qui font qu'on est bien loin du film d'épouvante que l'on peut espérer. L'ambiance y est pourtant très correct, le réalisateur évoluant dans un milieu qu'il connait bien mais l'histoire traine un peu trop en longueur et peine à trouver sa vitesse de croisière. Il faut dire aussi que l'intrigue est pas très captivante et que le rôle titre des deux policiers principaux est loin d'être exceptionnel. C'est dommage car pourtant le trio Vincent Perez (qui m'as étonné), Michael Madsen et Thomas Kretschman s'en sortent bien mais leurs apparitions trop anecdotiques nous laisse cruellement sur notre faim et je ne parle même pas de la fin qui fini en queue de poisson et qui s'avère être très frustrante. Au final, je regrette pas de l'avoir vu mais le film s'oublie rapidement. C'est dommage car il y à un certain potentiel qui s'en dégage mais qui n'as pas su être exploiter et qui laisse un goût amer aux spectateurs.
"I'm not the monster anymore. I'm your best hope."
Origine : Etats-Unis.
Film interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en salles.
Genre : Thriller.
Sortie française : 24 juin 1998.
Sortie américaine : 12 avril 1996.
Réalisateur : James Foley.
Avec : Mark Walhberg, William Petersen, Reese Whiterspoon, Alyssa Milano, Amy Brenneman...
Durée : 1 heure 35.
Synopsis :
Steve, brillant architecte, commence une nouvelle vie avec sa seconde épouse Laura dans une charmante demeure dessinée par lui. Nicole, sa propre fille, devra apprendre à vivre dans cette famille recomposée en compagnie de Toby, fils de Laura.
A seize ans, elle connaît l'émotion des premières raves party, des premières amours. David, rencontré sur une piste de danse, la séduit par son visage d'ange. Mais rapidement, son comportement lui semble étrange. Son père s'en mêle.
Les petits plus :
- En 1997, "Fear" reçu le MTV award de la meilleure chanson dans un film ("Machinehead" interprété par Bush) et fut nominé dans la catégorie meilleur méchant dans un film (Mark Wahlberg).
- Le nom de l'attraction que fait à un moment donné dans le film Reese Whiterspoon et Mark Wahlberg se nomme "The Coaster" et se trouve dans le parc d'attraction de Playland à Vancouver.
Mon avis :
Film un peu méconnu, cela fait déjà trois ou quatre fois que je le vois depuis que je l'ai découvert par pur hasard à la télévision il y a de ça quelques années et je ne m'en lasse toujours pas. Bien sûr, je reconnais que le film tarde un peu à se lancer et que le scénario possède de grandes facilités mais pourtant, je trouve qu'il y à un climat oppressant qui augmentent au fil des minutes qui colle assez bien avec ce film. C'est certes pas un grand film mais il me tient en haleine à chaque fois jusqu'à la fin et je ne boude pas mon plaisir non plus de voir un casting alléchant même si les acteurs ne sont pas là dans leurs plus grands rôles de leurs carrières. La mise en scène est très bonne tout comme la bande originale, bref même si le film souffre de son côté un peu téléfilm, il n'en reste pas moins à mes yeux très plaisant avec en prime un Mark Wahlberg qui joue très bien le rôle du psychopathe de service. Un film à voir.
"Il faut toujours laisser la nature suivre son cours !... De toute façon, elle le fera."
Origine : France.
Genre : Aventures - Épouvante.
Interdit en salles aux moins de 12 ans.
Sortie française : 24 juin 2009.
Réalisateur : Abel Ferry.
Avec : Fanny Valette, Johan Libéreau, Raphaël Lenglet, Nicolas Giraud, Maud Wyler, Justin Blanckaert...
Durée : 1 heure 24.
Synopsis :
Poussé par un désir d'aventure et l'envie de se retrouver, un groupe d'amis se lance sur une via ferrata, une voie d'escalade en haute montagne. Pour Chloé, Guillaume, Fred, Karine et Loïc, le vertige des sommets et celui de sentiments enfouis va vite compliquer le voyage, d'autant qu'ils découvrent avec horreur qu'ils ne sont pas seuls... L'expédition va rapidement virer au cauchemar.
Les petits plus :
- "Vertige" s'est tourné dans les Alpes, aux environs de Modane, et dans les Pyrénées en septembre et octobre 2008.
- Techniquement, "Vertige" est le premier film français à être tourné avec la caméra RED, une caméra numérique (4K) ayant une résolution équivalente au très haut de gamme des caméras 35 mm.
- "Vertige" fait partie d'une collection de films de genre développée par Sombrero Productions et dans laquelle figure également l'horrifique "Mutants" de David Morley, sorti un mois avant.
- "Vertige" s'est intitulé "Ferrata" dans sa phase de production.
Mon avis :
Je suis parti pour voir ce film avec les meilleures intentions du monde. J'en avais entendus quelques bons échos et j'étais curieux de voir ce petit film français en salles. Quelle ne fut pas ma déception en sortant. Les vingt premières minutes sont d'abord extrêmement longue. Elle servent juste à nous montrer des vues de montagnes (magnifique soit dit en passant) et une fois que le film commence vraiment à se lancer et bien c'est le ridicule absolu. Entre facilités et clichés, le film se perd totalement n'arrivant à aucun moment à me captiver. La faute surtout à un casting peu convaincant avec Johan Libéreau en tête dans le rôle de l'acteur que je ne veux absolument plus revoir dans un film (ou alors il me faudra un peu de temps). Reste quand même Fanny Valette et Maud Wyler qui elles m'ont convaincu. Elles ne font pas les potiches de services et ont une interprétation très fortes de leurs personnages même si malheureusement cela ne suffit pas à sauver le film. On passera aussi sur les moments ridicules et l'épouvante qui ne fonctionne jamais. Une belle déception pour moi ce film et je le regrette.
"- Faut pas la faire paniquer.
- ...
- Karine magne toi ça va lâcher !"
Origine : Etats-Unis.
Genre : Animation - Fantastique.
Sortie française : 10 juin 2009.
Sortie américaine : 6 février 2009.
Réalisateur : Henry Selick.
Avec les voix en version originale de : Teri Hatcher, Dakota Fanning, Jennifer Saunders, Dawn French...
Durée : 1 heure 40.
Synopsis :
Coraline Jones est une fillette intrépide et douée d'une curiosité sans limites. Ses parents, qui ont tout juste emménagé avec elle dans une étrange maison, n'ont guère de temps à lui consacrer. Pour tromper son ennui, Coraline décide donc de jouer les exploratrices. Ouvrant une porte condamnée, elle pénètre dans un appartement identique au sien... mais où tout est différent. Dans cet Autre Monde, chaque chose lui paraît plus belle, plus colorée et plus attrayante. Son Autre Mère est pleinement disponible, son Autre Père prend la peine de lui mitonner des plats exquis, et même le Chat, si hautain dans la Vraie vie, daigne s'entretenir avec elle. Coraline est bien tentée d'élire domicile dans ce Monde merveilleux, qui répond à toutes ses attentes. Mais le rêve va très vite tourner au cauchemar. Prisonnière de l'Autre Mère, Coraline va devoir déployer des trésors de bravoure, d'imagination et de ténacité pour rentrer chez elle et sauver sa Vraie famille...
Les petits plus :
- "Coraline" est adapté du conte noir pour adultes et enfants de Neil Gaiman. Publié aux éditions Albin Michel et traduit en français par Hélène Colon, il a obtenu le prix Hugo du meilleur roman court en 2003. Auteur du scénario, Henry Selick a souhaité conserver les aspects amusants, effrayants et intelligents de la nouvelle, tout en lui donnant un ton très musical.
- Mise à part l'adaptation cinématographique, "Coraline" a déjà fait l'objet d'un court métrage réalisé par trois cinéastes italiens, mais également un spectacle de marionnettes monté par une troupe irlandaise, un spectacle monté en Suède par une troupe de jeunes artistes, une adaptation en roman graphique et une comédie musicale.
- Lorsque Coraline passe dans l'Autre Monde, elle fait la connaissance de son Autre Mère et de son Autre Père, qui ont des boutons noirs à la place des yeux. Selon l'écrivain, il s'agit d'une métaphore qui se prête à de multiples interprétations. Pour lui, "les yeux sont les fênetres de l'âme, les Romains par exemple disposaient des pièces de monnaie sur les yeux des morts".
- Dix-huit mois avant la parution du livre, l'écrivain Neil Gaiman fait parvenir le manuscrit au réalisateur Henry Selick dont il avait suivit avec intérêt le travail. Le réalisateur séduit, une semaine après avoir reçut le script, fit savoir à l'écrivain qu'il souhaitait réaliser "Coraline".
- Le tournage de "Coraline" a duré plus de 18 mois à l"issue de deux années de préproduction.
- Pour le tournage de "Coraline", la production a occupé 52 plateaux et employa 130 décors fabriqués et peints à la main. Certains décors figuraient dans les deux mondes, avec un minimum de transformations. Les deux mondes diffèrent par leur accessoires, par la couleur du papier peint ou par certains paysages, mais tout en conservant les similitudes de bases. D'autres décors n'apparaissent que dans un seul monde, comme par exemple le Cirque aux Souris. D'ailleurs, l'animation de cette séquence, où évoluent simultanément 61 "souris souteuses", prit à elle seule 66 jours de tournage.
- "Coraline" est décrit par son réalisateur comme un mariage entre une old-fashion stop-motion animation et les dernières techniques 3-D. "Coraline" est le premier long métrage en stop-motion réalisé entièrement en 3D. Scénariste, réalisateur et producteur, Henry Selick a réalisé le poème de Tim Burton, "L'Etrange Noël de Monsieur Jack, remasterisé en 2008.
Mon avis :
Ayant beaucoup aimé "L'étrange Noël de Monsieur Jack", j'attendais avec impatience la nouvelle réalisation d'Henry Selick surtout que cette dernière utilisé le procédé de la 3D qui m'avait plutôt convaincu récemment dans un autre registre avec "Meurtres à la Saint Valentin". Au final, j'ai été un peu déçu. L'univers crée pour ce film est éblouissant et on reconnait bien la une certaine noirceur mais l'intrigue m'as paru pas très captivante. Ça vient peut être de moi mais j'ai pas été emballé par cette histoire qui à eu du mal à me captiver. L'animation est pourtant très bonne même si je regrette d'avoir vu ce film en 3D, cette méthode gâchant un peu le film. J'aimerais le revoir de façon traditionnelle car ici, je n'ai pas eu l'impression que la 3D avait une réelle utilité bien au contraire, j'ai trouvé que ça faisait un rajout inutile. Ca traine un peu trop à mon gout sur la fin mais bon ça reste tout de même correct est divertissant. C'est un film que je reverrais sans doute mais dont j'en attendais tellement pus qu'au final je suis un peu déçu. Petite palme pour le doublage français en tout cas qui est de très bonne qualité et pour la bonne idée d'avoir pris la doubleuse française de Teri Hatcher dans "Desperate housewifes" pour ce film. A voir mais pas indispensable à mes yeux.
"Tu crois sans doute que ce monde est un rêve qui s'exauce mais tu te trompes."