Cinéphile du jour, bonjour !!! Me revoilà une nouvelle fois pour continuer sur ma lancée de vous parler des films mettant en scène Michael Myers. Voici donc mon billet sur le second volet de la franchise sobrement intitulé "Halloween 2". Pour avoir quelques petites informations sur ce film ainsi que connaître mon avis, cliquez sur "Lire la suite"...
"- Appelez la police ! Dites au Shérif que je lui ai tiré dessus.
- Sur qui ?
- Mais dites lui qui court toujours.
- C'est encore une plaisanterie ? Avec toute ses blagues, j'ai failli mourir de peur ce soir.
- Vous ne savez pas ce que c'est de mourir !"
Il s'agit d'un film d'horreur américain qui est sorti en France le 16 juin 1982 (le film est sorti aux Etats-Unis le 30 octobre 1981) et dont la durée est de 1 heure 28.
"Halloween 2" est un film mis en scène par Rick Rosenthal.
Le film à été co-écris et co-produit par John Carpenter et Debra Hill.
La bande originale à été composée par John Carpenter et Alan Horwarth.
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles.
Bande annonce V.O.
Site officiel de Michael Myers (anglais)
"Halloween 2" est la suite directe de "Halloween, la nuit des masques". Le film reprenant exactement au même endroit où on l'avais laissé avec les mêmes personnages principaux mais avec cette fois ci Rick Rosenthal derrière la caméra. John Carpenter est toujours attaché à ce projet en tout cas en tant que scénariste, producteur et compositeur.
Fort du succès du premier opus, cette suite bénéficia d'un plus gros budget ce dernier s'estimant à peu près à 2,5 millions de dollars. Malgré cela, le film rapporta 25 533 818 dollars soit presque deux fois moins que le premier film. Ça n'empêchera pas la mise en chantier d'autres volets par la suite comme on le sais ;-) .
Les producteurs Irwin Yablans et Moustapha Akkad ont beaucoup investi dans le film, même si John Carpenter refusa de le diriger. La plupart du film a été tourné au Morningside Hospital à Los Angeles, Californie et au Pasadena Community Hospital de Pasadena, en Californie. Pendant la préparation du film, les scénaristes et producteurs ont envisagé de le tourner en relief. Debra Hill déclare : "Nous avons évoqué la possibilité de le tourner en 3D … mais c'était bien trop cher pour ce projet. La majorité du film est tourné la nuit. Il aurait été difficile de le tourner ainsi".
Le scénario de "Halloween 2" a été écrit par John Carpenter et Debra Hill, déjà auteurs du premier volet. Cette dernière mentionna dans une interview pour le magazine Fagoria en 1981 que le film était pratiquement identique que celui qu'ils avaient écrit dans la première version du scénario. Elle explique aussi avoir envisagé avec Carpenter une suite se déroulant plusieurs années après "La Nuit des masques". Dans cette version, Myers suivait Laurie dans son nouvel appartement.
Les acteurs principaux de "La Nuit de Masques" ont repris leur rôle, à l'exception de Nick Castle, qui avait interprété Michael Myers adulte. Âgé de 63 ans, Donald Pleasence accepte de reprendre le rôle du docteur Loomis. Jamie Lee Curtis, devenue une star depuis le premier film, n'a tourné que des films d'horreurs ("Fog", "Le Bal de l'horreur" et "Le Monstre du train") entre 1978 et 1981, dates qui séparent la sortie du premier et du second volet. Ayant les cheveux courts au moment du tournage, elle dût utiliser une perruque longue pour interpréter Laurie Strode. Après "Halloween 2", elle refusera toutes les propositions de films d'horreurs qu'elle reçoit. Elle fera néanmoins un caméo non crédité dans "Halloween 3" l'année suivante.
Charles Cyphers reprend le rôle du shérif Leigh Brackett, mais son personnage disparaît lorsque le cadavre de sa fille Annie (interprétée par Nancy Loomis) est découvert.
Dick Warlock interprète Michael Myers. À l'âge de 40 ans, il n'avait tourné que peu de films comme acteur. Sa principale activité était cascadeur.
Dick Warlock déclara que le masque blanc qu'il portait dans le film était le même que celui utilisé par Nick Castle dans le premier film. Dans une interview, il déclare :"J'ai observé les scènes où Laurie est blottie dans la garde-robe. Michael brise la porte, elle saisit un porte manteau et le lui envoie dans les yeux. Michael tombe et Laurie se dirige vers la chambre à coucher, reste devant la porte et s'assoit. Dans l'arrière-plan, nous voyons Michael se relever et se tourner vers Laurie au rythme de la musique. Le masque qu'il porte alors était le même que celui que j'avais dans 'Halloween 2' ".
John Carpenter refusa de signer la réalisation de cette suite et pensa à Tommy Lee Wallace, directeur artistique de "La Nuit des Masques", pour prendre le relai. Le réalisateur déclare : "J'ai fait ce film une fois, je n'ai pas envie de le faire à nouveau.". Son choix se porta finalement sur le débutant et inconnu Rick Rosenthal qui avait tourné dans la série "Secrets of Midland Heights" (1980–1981). Dans un entretien avec Twilight Zone Magazine, Carpenter explique que Rosenthal a été choisi parce qu' "il avait fait un court métrage fantastique intitulé 'Toyer' plein de suspense et de tension avec de fantastiques performances".
La décision d'insérer plus de gore et de nudité dans la suite n'a pas été prise en compte par Rick Rosenthal, mais par John Carpenter qui voulait un film beaucoup plus violent que l'original. Selon le site officiel du film, "Carpenter est arrivé et a réalisé de nouvelles séquences afin de remplacer certains des travaux de Rosenthal.". Une critique du film note que "Carpenter, préoccupé par le fait que les images soient jugées trop ' inoffensives ' par le public, a saupoudré plusieurs scènes de mort avec plus de gore". Lors d'une autre interview, Carpenter dira de son rôle : "C'est une longue, longue histoire. Il s'agit là d'un projet où je suis venu à la suite de nombreuses pressions. Je n'ai eu aucune influence sur la réalisation du film. J'ai eu une influence dans la post-production. J'ai vu la première version de 'Halloween 2', et ce n'était pas effrayant. Il faisait à peu près peur comme 'Quincy'. Donc, nous avons dû faire quelques modifications dans la post-production".
Rick Rosenthal n'était pas satisfait des modifications de John Carpenter. Il s'est plaint que le réalisateur du premier film "ruinait soigneusement le rythme du film".
Une version alternative de "Halloween 2", connue sous le nom de "Rick Rosenthal Version", a été diffusée à la télévision au début des années 1980. La plupart des images violentes et gores et plusieurs scènes supplémentaires ont été ajoutées. Cette autre version est parfois visible sur la chaîne American Movie Classics.
À l'origine, cette version du réalisateur déplut à John Carpenter qui fît un nouveau montage. Une édition spéciale DVD regroupant les deux versions est sortie en 2001.
"Halloween 2" est sorti dans toute l'Europe, mais fut interdit en Allemagne de l'Ouest et en Islande en raison de la violence graphique et de la nudité. En 1986, il fut interdit en Norvège.
En 1982, l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur aux États-Unis, nomma le film pour deux Saturn Awards : celui du Meilleur film d'horreur et celui du Meilleur Acteur pour Donald Pleasence, mais il perdit face au "Loup-garou de Londres" et face à Harrison Ford pour "Les Aventuriers de l'arche perdue".
"Halloween 2" porte le même titre en version française que celui de la version originale. Cependant, ce n'est pas toujours le cas à travers le globe. Voici quelques exemples de titres que ce film peut avoir en fonction du pays dans lequel on le visionne :
Une nouvelle fois, en reprenant la chronologie des films on peut constater la même petite erreur qui à été faite pour "La nuit des masques". Le personnage de Michael Myers est né le 19 octobre 1957. Il commis son premier meurtre dans le premier film le 31 octobre 1963 à l'âge de 6 ans. Les événement du premier et deuxième film se situe la nuit du 31 octobre 1978 soit 15 ans après son premier meurtre. Michael Myers est alors âgé de 21 ans (comme c'est dit en plus dans le second volet). Cependant, le générique de fin affirme dans les deux films affirme que celui ci à... 23 ans... Petit détail anecdotique mais qui me fait sourire :-) .
Alors que le premier film faisait un petit clin d'œil à "The thing" (le film que regardait les enfants à la télévision. Le film date de 1951, il ne s'agit pas du film fait par Carpenter plus tard, et fut sorti en France sous le titre "La chose d'un autre monde".) , dans cette suite, il y à un petit clin d'œil à George A. Romero. Cette fois ci, c'est le gardien de l'hôpital qui lui regarde à la télévision "La nuit des morts vivants".
A la fin du générique, "Halloween 2" adresse ses remerciements à Gene Bramson et Louise Bramson.
Le casting du film :
Jamie Lee Curtis (Laurie Strode), Donald Pleasence (Le Docteur Sam Loomis), Dick Warlock (Michael Myers / un patrouilleur), Charles Cyphers (Le Shérif Leigh Brackett), Lance Guest (Jimmy Lloyd), Pamela Susan Shoop (Karen Bailey), Hunter Von Leer (Gary Hunt), Tawny Moyer (Jill Franco), Ana Alicia (Janet Marshall), Nancy Stephens (Marion Chambers), Nancy Loomis (Annie Brackett), Gloria Gifford (Madame Alves), Leo Rossi (Budd), Ford Rainey (Le Docteur Frederick Mixter), Cliff Emmich (Monsieur Garrett), John Zenda (Le deuxième Shérif), Lucille Benson (Madame Elrod), Bill Warlock (Craig), Jonathan Prince (Randy), Leigh French (La mère de Gary), Ty Mitchell (Gary, jeune), Pamela McMyler (Pamela, la mère de Laurie), Dennis Holahan (Morgan, le père de Laurie), Nichole Drucker (Laurie, jeune), Adam Gunn (Michael Myers, jeune), Robin Coleman (Le médecin), Ken Smolka (le premier patrouilleur), Roger Hampton (Le deuxième patrouilleur), Jack Verbois (Bennett Tramer), Kyle Richards (Lindsey Wallace), Brian Andrews (Tommy Doyle), Anne Bruner (Alice)...
Le synopsis du film :
Durant la même nuit que "La Nuit des Masques", Michael Myers demeure dans les parages, après avoir été touché par le docteur Loomis, à six reprises. Désormais, il est dans un hôpital où Laurie Strode est internée. Et c'est d'ailleurs la raison de sa présence car il veut la trouver pour la tuer. Mais l'équipe entière du shérif est à sa recherche. Cependant, seuls Loomis et Brackett sont certains de la présence de Myers, d'autres croient qu'il est mort carbonisé. Durant sa cavale, Myers va encore laisser échapper foule de meurtres.
Quasiment dans la foulée de "La nuit des masques", le premier volet de la franchise cinématographique parlant du personnage mythique de Michael Myers, je me suis revisionné sa suite directe à savoir "Halloween 2". Si j'en gardais de bons souvenirs, ça faisait quand même un sacré moment que je ne l'avais pas revu et une piqûre de rappel était nécessaire pour me rafraichir la mémoire.
Comme toujours dans les suites, le scénario opte pour prendre les mêmes ingrédients qui ont fait le succès du premier volet et de les réutilisés tout en rajoutant encore plus dans les enchères. C'est ainsi donc que l'on retrouve ici plus de cadavres, plus de sang, plus de cris et même plus de nudité (la recette de base de tout slasher qui se respecte depuis "La nuit des masques"). Partant de ce constat, c'est sûr que cette suite n'as rien de novateur et que les éléments de surprises du premier opus ont dès lors disparus cependant, malgré toute ses facilités (encore plus que le premier film encore une fois), j'ai trouvé que le scénario était toujours captivant. Certes c'est moins prenant mais je me suis en tout cas pas ennuyé devant ce film qui à eu la riche idée de reprendre l'action exactement là où on l'avais laissé ce qui en plus de nous rafraichir la mémoire nous permet d'avoir un pont en or pour continuer le massacre. Du coup, on assiste à un prolongement d'une histoire que l'on connait déjà ce qui va nous permettre d'approfondir encore un peu plus le pourquoi du comment. On saura donc pourquoi le tueur en veut spécialement à Laurie Strode, amené de façon assez grossière et facile avec cette histoire de dossier secret qui réapparait 15 ans plus tard, mais ça marche quand même. On en saura aussi un peu plus sur Michael Myers même et sur sa façon d'agir du coup, certains éléments de l'intrigue qui pourrait paraître un peu gros avec ce personnage qui ne meurt jamais trouve sa justification dans le fait qu'il n'est pas un homme, qu'il est devenu simplement l'incarnation du Mal comme le premier film le laissé déjà pensé ce qui encore une fois assure une certaine continuité. Dommage cependant que l'on en sache pas plus (comment un jeune garçon de 6 ans peut devenir un être surhumain incarnant le Mal ?) même si cela contribue quand même à garder une grande part de mystère autour de lui. Le scénario bénéficie aussi de plus d'humour ce qui rend l'ensemble plus léger également mais pas forcément déplaisant.
Du côté de la distribution, on retrouve les personnages principaux du premier film et les même acteurs qui les incarne. Jamie Lee Curtis, plus connue depuis, reprend à merveille son rôle. L'actrice gagne un peu plus en profondeur même si dans la première partie du film on à tendance à la voir que très peu au final. Mais si dans le premier film, elle existé surtout à l'écran parce qu'elle était la proie d'un tueur en série, dans cette suite elle devient déjà nettement plus importante sa vie étant intimement lié à celle de Michael Myers. La comédienne s'en sors remarquablement bien en tout cas ce qui fait que l'on ressens bien l'évolution de son personnage. Moins légère, elle sera plus sur ses gardes ce qui fait que l'actrice pourra plus facilement mettre en avant son jeu. A ses côtés on retrouve toujours également Donald Pleasence qui prête toujours ses traits au Docteur Sam Loomis. Si son personnage m'est apparu un peu plus irritable dans cette suite, il apporte toujours cependant une bonne vision sur l'intrigue. C'est d'ailleurs un rôle très important qu'il interprète car c'est grâce à lui que l'on va réussir à un peu plus comprendre Michael Myers tout en apportant des réflexions très intéressante mais pas toujours exploités à fond comme le syndrome de la tribu lors de la scène des voisins du quartier qui caillassent l'ancienne demeure Myers. Le léger retrait de Jamie Lee Curtis dans la première partie lui permet en tout cas de s'affirmer un peu plus à l'écran même si une nouvelle fois, Donald Pleasence me fait plus penser à un Détective qu'à un psychiatre (c'est surtout ses réflexions sur le comportement humain et ses analyses sur Myers qui nous rappelle qu'il est docteur). L'acteur joue en tout cas très bien le jeu. Après Tony Moran, on retrouve derrière le masque blanc sans traits de caractère (qui accentue le fait que le personnage ne possède pas d'âme) l'acteur Dick Warlock. Toujours aucun dialogue, aucun bruit et peu de regards pour ce rôle qui en devient du coup plus terrifiant. Le comédien livre tout de même une bonne prestation avec une gestuelle millimétré où chaque geste à son importance. Certains passages sont un peu trop risible à mon goût (comme la scène où il traverse la porte en verre) mais son personnage étant doté d'une force surhumaine, cela permet au cascadeur qu'il est également d'avoir plus de liberté. Un peu trop raide par moment, Dick Warlock fait en tout cas une silhouette parfaite pour ce rôle. Le reste du casting est toujours aussi léger et anecdotique mais reste quand même plaisant. On notera quand même au passage l'interprétation sympathique de Lance Guest (même si il joue un personnage d'ambulancier un peu téléphoné mais moins que son collègue dragueur machiste un peu lourd, le boulet de service) ainsi que celle du Shérif qui restera aux côtés du Docteur Loomis pour retrouver Michael Myers lorsque le rôle de Charles Cyphers quitte l'histoire en accompagnant sa fille qui se trouve sur une civière.
Derrière la caméra, on retrouve cette fois ci Rick Rosenthal. Ce dernier s'en sors bien mais malgré tout, on sens qu'il avait un peu les mains liés tant l'ombre et la signature de John Carpenter, ici producteur et scénariste, plane encore sur cette suite. Ayant subi plusieurs modifications, le film aurait peut être eu le même effet si elle n'avait pas eu lieu mais n'ayant pas vu la version de Rick Rosenthal il m'est difficile de l'affirmer. En revanche, même si par moment le film se tire une balle dans le pied, la mise en scène demeure pas moins une nouvelle fois très intéressante. Elle contribue encore à installé une tension dans le film qui va nous prendre jusqu'à la fin tout en étant rempli de scènes que je trouve plutôt jouissives. Elles sont certes moins présente et moins subtil que dans le premier film mais néanmoins excellente à mes yeux comme par exemple cette scène de Myers se cachant dans une maternité utilisant le contraste du Mal absolu avec la pureté d'un nouveau né tout en y glissant de l'angoisse avec ses bébés vulnérables. Je pense aussi à la scène où le même Myers marche dans la rue au milieu des passants qui ne se doutent pas à côté de qui ils passent alors que la ville est en effervescence. L'apparition de Myers sortant de l'ombre dans le bureau du Docteur Mixter est elle aussi bien foutu même si avec le temps elle peut paraître facile à force d'avoir été utilisé. Celle de la mare de sang aussi où le jeune Jimmy va glisser... Il y beaucoup de passages comme ça que j'ai apprécier et qui ont fait que cette suite m'est apparu comme très plaisante. Bien sûr, dans cette esprit de continuité, de prolongement de la nuit commencer dans le premier film, Rick Rosenthal pompe un peu dans le style de John Carpenter mais sa réalisation n'en demeure pas moins efficace malgré le fait qu'on ressente encore la pression qu'on devait lui mettre empêchant le réalisateur d'y apporter sa vision personnelle des choses. Le fait de limité principal l'action à l'hôpital permet aussi d'accentuer ce climat d'oppression et s'avère vite une très bonne idée je trouve. Du coup l'intrigue se resserrant beaucoup plus, on en serait presque à oublier les facilités scénaristiques tant cela fonctionne. Les effets spéciaux ont un peu vieilli mais comme pour le premier film ça apporte un certain charme je trouve et la bande originale reprenant le même thème culte du premier volet prouve une nouvelle fois qu'il est parfait pour emballer cette atmosphère. L'utilisation de "Mr Sandman" interprété par The Chordettes est elle aussi judicieuse avec cet air assez enjoué alors que la situation se veut dramatique. Quant au costume de Michael Myers, il prouve aussi que la simplicité est souvent payante car c'est toujours un plaisir de le voir évoluer avec son masque blanc, sa tenue sobre le tout avec son couteau faisant sa marque de fabrique ^^ .
Au final, ce "Halloween 2" n'est pas aussi léger qu'il n'y parait. Rick Rosenthal, sans doute étouffer par un John Carpenter ayant du mal à se débarasser de son œuvre, livre un film plaisant où le travail des deux hommes restent complémentaire malgré quelques maladresses. Il est certes pas aussi réussi que le premier film mais il nous offre une continuité parfaite qui se regarde toujours avec autant de plaisir. L'évolution des personnages m'as beaucoup plu en tout cas et je ne me lasse pas de le revoir non plus. Une suite sympathique et très agréable à regarder je trouve.
Bonus :
Présent dans la bande originale de ce film au côtés du mythique thème de la franchise, voici les paroles de "Mr Sandman" interprété par The Chordetttes que l'on peut entendre dans le film et qui agit comme un parfait contraste avec l'ambiance généré dans ce long métrage.
Mr. Sandman, bring me a dream
Make him the cutest that I've ever seen
Give him two lips like roses and clover
Then tell him that his lonesome nights are over.
Sandman, I'm so alone
Don't have nobody to call my own
Please turn on your magic beam
Mr. Sandman, bring me a dream.
Mr. Sandman, bring me a dream
Make him the cutest that I've ever seen
Give him the word that I'm not a rover
Then tell him that his lonesome nights are over.
Sandman, I'm so alone
Don't have nobody to call my own
Please turn on your magic beam
Mr. Sandman, bring me a dream.
Mr. Sandman ("Yesss?") bring us a dream
Give him a pair of eyes with a "come-hither" gleam
Give him a lonely heart like Pagliacci
And lots of wavy hair like Liberace
Mr Sandman, someone to hold (someone to hold)
Would be so peachy before we're too old
So please turn on your magic beam
Mr Sandman, bring us, please, please, please
Mr Sandman, bring us a dream.
Quelques extraits du film :
"- C'était le croque mitaine ?
- Oui mon enfant c'était lui."
"- Appelez la police ! Dites au Shérif que je lui ai tiré dessus.
- Sur qui ?
- Mais dites lui qui court toujours.
- C'est encore une plaisanterie ? Avec toute ses blagues, j'ai failli mourir de peur ce soir.
- Vous ne savez pas ce que c'est de mourir !"
"- Vous parlez de lui comme si c'était une espèce d'animal.
- Il à été mon patient pendant plus de quinze ans. Il est devenu une obsession pour moi jusqu'à ce que je réalise un jour qu'il n'y avait rien en lui. Ni conscience, ni raison, ni quoique ce soit qui ressemble à quelque chose d'humain. Je l'ai retrouvé il y à une heure à peine et j'ai tiré sur lui six coups de feu. Il s'est relever et puis il es parti alors je pense qu'il y a véritablement une possibilité qu'il soit encore a rodé par là."
"- Oh ma chérie, chérie. Viens me faire une petite gâterie. Je meurs d'amour pour toi. Ne te refuse pas.
- Oh merde, tu ne veux pas la fermer une seconde ?
- Pourquoi tu t'énerves ? Qu'est ce qui va pas ?
- Écoute, ça aurait pu être Ziggy tu sais. Ça aurait pu être ton frère Mark qui se fasse attaquer.
- C'est vrai mais qu'est ce que tu veux que j'y fasse ? Écoute Jimmy, règle numéro un, ne jamais s'apitoyer sur les malades... Les infirmières, ça c'est une autre histoire. Les malades pas touche ! Emmerdement garanti !"
"- Qu'est ce que c'est ?
- Du charabia.
- Non, c'est un mot celte. 'Samhain' : Ca veut dire le seigneur des morts mais aussi la fin de l'été. Le festival de Samhain, 31 octobre."
Mini filmographie sélective :
Rick Rosenthal (réalisateur) : Bad boys (1983), Halloween ressurection, American dreamer, Russkies...
John Carpenter (producteur, scénariste, compositeur) : Assaut, The Thing, Vampires, Christine...
Debra Hill (productrice, scénariste) : World Trade Center, Fog, New York 1997, Dead zone...
Alan Howarth (compositeur) : Christine, Invasion Los Angeles, Head office, Le dentiste...
Jamie Lee Curtis : True lies, Freeky Friday dans la peau de ma mère, Blue steel, Le tailleur de Panama...
Donald Pleasence : Dracula (1979), Les liens du sang, THX 1138, On ne vit que deux fois...
Charles Cyphers : New York 1997, Fog, Assaut, Meurtres au 43ème étage...
"- Appelez la police ! Dites au Shérif que je lui ai tiré dessus.
- Sur qui ?
- Mais dites lui qui court toujours.
- C'est encore une plaisanterie ? Avec toute ses blagues, j'ai failli mourir de peur ce soir.
- Vous ne savez pas ce que c'est de mourir !"
Il s'agit d'un film d'horreur américain qui est sorti en France le 16 juin 1982 (le film est sorti aux Etats-Unis le 30 octobre 1981) et dont la durée est de 1 heure 28.
"Halloween 2" est un film mis en scène par Rick Rosenthal.
Le film à été co-écris et co-produit par John Carpenter et Debra Hill.
La bande originale à été composée par John Carpenter et Alan Horwarth.
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles.
"Halloween 2" est la suite directe de "Halloween, la nuit des masques". Le film reprenant exactement au même endroit où on l'avais laissé avec les mêmes personnages principaux mais avec cette fois ci Rick Rosenthal derrière la caméra. John Carpenter est toujours attaché à ce projet en tout cas en tant que scénariste, producteur et compositeur.
Fort du succès du premier opus, cette suite bénéficia d'un plus gros budget ce dernier s'estimant à peu près à 2,5 millions de dollars. Malgré cela, le film rapporta 25 533 818 dollars soit presque deux fois moins que le premier film. Ça n'empêchera pas la mise en chantier d'autres volets par la suite comme on le sais ;-) .
Les producteurs Irwin Yablans et Moustapha Akkad ont beaucoup investi dans le film, même si John Carpenter refusa de le diriger. La plupart du film a été tourné au Morningside Hospital à Los Angeles, Californie et au Pasadena Community Hospital de Pasadena, en Californie. Pendant la préparation du film, les scénaristes et producteurs ont envisagé de le tourner en relief. Debra Hill déclare : "Nous avons évoqué la possibilité de le tourner en 3D … mais c'était bien trop cher pour ce projet. La majorité du film est tourné la nuit. Il aurait été difficile de le tourner ainsi".
Le scénario de "Halloween 2" a été écrit par John Carpenter et Debra Hill, déjà auteurs du premier volet. Cette dernière mentionna dans une interview pour le magazine Fagoria en 1981 que le film était pratiquement identique que celui qu'ils avaient écrit dans la première version du scénario. Elle explique aussi avoir envisagé avec Carpenter une suite se déroulant plusieurs années après "La Nuit des masques". Dans cette version, Myers suivait Laurie dans son nouvel appartement.
Les acteurs principaux de "La Nuit de Masques" ont repris leur rôle, à l'exception de Nick Castle, qui avait interprété Michael Myers adulte. Âgé de 63 ans, Donald Pleasence accepte de reprendre le rôle du docteur Loomis. Jamie Lee Curtis, devenue une star depuis le premier film, n'a tourné que des films d'horreurs ("Fog", "Le Bal de l'horreur" et "Le Monstre du train") entre 1978 et 1981, dates qui séparent la sortie du premier et du second volet. Ayant les cheveux courts au moment du tournage, elle dût utiliser une perruque longue pour interpréter Laurie Strode. Après "Halloween 2", elle refusera toutes les propositions de films d'horreurs qu'elle reçoit. Elle fera néanmoins un caméo non crédité dans "Halloween 3" l'année suivante.
Charles Cyphers reprend le rôle du shérif Leigh Brackett, mais son personnage disparaît lorsque le cadavre de sa fille Annie (interprétée par Nancy Loomis) est découvert.
Dick Warlock interprète Michael Myers. À l'âge de 40 ans, il n'avait tourné que peu de films comme acteur. Sa principale activité était cascadeur.
Dick Warlock déclara que le masque blanc qu'il portait dans le film était le même que celui utilisé par Nick Castle dans le premier film. Dans une interview, il déclare :"J'ai observé les scènes où Laurie est blottie dans la garde-robe. Michael brise la porte, elle saisit un porte manteau et le lui envoie dans les yeux. Michael tombe et Laurie se dirige vers la chambre à coucher, reste devant la porte et s'assoit. Dans l'arrière-plan, nous voyons Michael se relever et se tourner vers Laurie au rythme de la musique. Le masque qu'il porte alors était le même que celui que j'avais dans 'Halloween 2' ".
John Carpenter refusa de signer la réalisation de cette suite et pensa à Tommy Lee Wallace, directeur artistique de "La Nuit des Masques", pour prendre le relai. Le réalisateur déclare : "J'ai fait ce film une fois, je n'ai pas envie de le faire à nouveau.". Son choix se porta finalement sur le débutant et inconnu Rick Rosenthal qui avait tourné dans la série "Secrets of Midland Heights" (1980–1981). Dans un entretien avec Twilight Zone Magazine, Carpenter explique que Rosenthal a été choisi parce qu' "il avait fait un court métrage fantastique intitulé 'Toyer' plein de suspense et de tension avec de fantastiques performances".
La décision d'insérer plus de gore et de nudité dans la suite n'a pas été prise en compte par Rick Rosenthal, mais par John Carpenter qui voulait un film beaucoup plus violent que l'original. Selon le site officiel du film, "Carpenter est arrivé et a réalisé de nouvelles séquences afin de remplacer certains des travaux de Rosenthal.". Une critique du film note que "Carpenter, préoccupé par le fait que les images soient jugées trop ' inoffensives ' par le public, a saupoudré plusieurs scènes de mort avec plus de gore". Lors d'une autre interview, Carpenter dira de son rôle : "C'est une longue, longue histoire. Il s'agit là d'un projet où je suis venu à la suite de nombreuses pressions. Je n'ai eu aucune influence sur la réalisation du film. J'ai eu une influence dans la post-production. J'ai vu la première version de 'Halloween 2', et ce n'était pas effrayant. Il faisait à peu près peur comme 'Quincy'. Donc, nous avons dû faire quelques modifications dans la post-production".
Rick Rosenthal n'était pas satisfait des modifications de John Carpenter. Il s'est plaint que le réalisateur du premier film "ruinait soigneusement le rythme du film".
Une version alternative de "Halloween 2", connue sous le nom de "Rick Rosenthal Version", a été diffusée à la télévision au début des années 1980. La plupart des images violentes et gores et plusieurs scènes supplémentaires ont été ajoutées. Cette autre version est parfois visible sur la chaîne American Movie Classics.
À l'origine, cette version du réalisateur déplut à John Carpenter qui fît un nouveau montage. Une édition spéciale DVD regroupant les deux versions est sortie en 2001.
"Halloween 2" est sorti dans toute l'Europe, mais fut interdit en Allemagne de l'Ouest et en Islande en raison de la violence graphique et de la nudité. En 1986, il fut interdit en Norvège.
En 1982, l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur aux États-Unis, nomma le film pour deux Saturn Awards : celui du Meilleur film d'horreur et celui du Meilleur Acteur pour Donald Pleasence, mais il perdit face au "Loup-garou de Londres" et face à Harrison Ford pour "Les Aventuriers de l'arche perdue".
"Halloween 2" porte le même titre en version française que celui de la version originale. Cependant, ce n'est pas toujours le cas à travers le globe. Voici quelques exemples de titres que ce film peut avoir en fonction du pays dans lequel on le visionne :
- ¡Sanguinario! (Espagne),
- Alla helgons blodiga natt 2 (Suède),
- Halloween 2 - Le masque (Canada),
- Halloween 2 - O Pesadelo Continua! (Brésil),
- Halloween II - Das Grauen kehrt zurück (Allemagne),
- Halloween II - Die Blutnacht (Autriche),
- Halloween II - Il signore della morte (Italie),
- Halloween II - tappajan paluu (Finlande),
- O Grande Massacre (Portugal),
- O tromos tou Carpenter (Grèce)...
Une nouvelle fois, en reprenant la chronologie des films on peut constater la même petite erreur qui à été faite pour "La nuit des masques". Le personnage de Michael Myers est né le 19 octobre 1957. Il commis son premier meurtre dans le premier film le 31 octobre 1963 à l'âge de 6 ans. Les événement du premier et deuxième film se situe la nuit du 31 octobre 1978 soit 15 ans après son premier meurtre. Michael Myers est alors âgé de 21 ans (comme c'est dit en plus dans le second volet). Cependant, le générique de fin affirme dans les deux films affirme que celui ci à... 23 ans... Petit détail anecdotique mais qui me fait sourire :-) .
Alors que le premier film faisait un petit clin d'œil à "The thing" (le film que regardait les enfants à la télévision. Le film date de 1951, il ne s'agit pas du film fait par Carpenter plus tard, et fut sorti en France sous le titre "La chose d'un autre monde".) , dans cette suite, il y à un petit clin d'œil à George A. Romero. Cette fois ci, c'est le gardien de l'hôpital qui lui regarde à la télévision "La nuit des morts vivants".
A la fin du générique, "Halloween 2" adresse ses remerciements à Gene Bramson et Louise Bramson.
Jamie Lee Curtis (Laurie Strode), Donald Pleasence (Le Docteur Sam Loomis), Dick Warlock (Michael Myers / un patrouilleur), Charles Cyphers (Le Shérif Leigh Brackett), Lance Guest (Jimmy Lloyd), Pamela Susan Shoop (Karen Bailey), Hunter Von Leer (Gary Hunt), Tawny Moyer (Jill Franco), Ana Alicia (Janet Marshall), Nancy Stephens (Marion Chambers), Nancy Loomis (Annie Brackett), Gloria Gifford (Madame Alves), Leo Rossi (Budd), Ford Rainey (Le Docteur Frederick Mixter), Cliff Emmich (Monsieur Garrett), John Zenda (Le deuxième Shérif), Lucille Benson (Madame Elrod), Bill Warlock (Craig), Jonathan Prince (Randy), Leigh French (La mère de Gary), Ty Mitchell (Gary, jeune), Pamela McMyler (Pamela, la mère de Laurie), Dennis Holahan (Morgan, le père de Laurie), Nichole Drucker (Laurie, jeune), Adam Gunn (Michael Myers, jeune), Robin Coleman (Le médecin), Ken Smolka (le premier patrouilleur), Roger Hampton (Le deuxième patrouilleur), Jack Verbois (Bennett Tramer), Kyle Richards (Lindsey Wallace), Brian Andrews (Tommy Doyle), Anne Bruner (Alice)...
Durant la même nuit que "La Nuit des Masques", Michael Myers demeure dans les parages, après avoir été touché par le docteur Loomis, à six reprises. Désormais, il est dans un hôpital où Laurie Strode est internée. Et c'est d'ailleurs la raison de sa présence car il veut la trouver pour la tuer. Mais l'équipe entière du shérif est à sa recherche. Cependant, seuls Loomis et Brackett sont certains de la présence de Myers, d'autres croient qu'il est mort carbonisé. Durant sa cavale, Myers va encore laisser échapper foule de meurtres.
Quasiment dans la foulée de "La nuit des masques", le premier volet de la franchise cinématographique parlant du personnage mythique de Michael Myers, je me suis revisionné sa suite directe à savoir "Halloween 2". Si j'en gardais de bons souvenirs, ça faisait quand même un sacré moment que je ne l'avais pas revu et une piqûre de rappel était nécessaire pour me rafraichir la mémoire.
Comme toujours dans les suites, le scénario opte pour prendre les mêmes ingrédients qui ont fait le succès du premier volet et de les réutilisés tout en rajoutant encore plus dans les enchères. C'est ainsi donc que l'on retrouve ici plus de cadavres, plus de sang, plus de cris et même plus de nudité (la recette de base de tout slasher qui se respecte depuis "La nuit des masques"). Partant de ce constat, c'est sûr que cette suite n'as rien de novateur et que les éléments de surprises du premier opus ont dès lors disparus cependant, malgré toute ses facilités (encore plus que le premier film encore une fois), j'ai trouvé que le scénario était toujours captivant. Certes c'est moins prenant mais je me suis en tout cas pas ennuyé devant ce film qui à eu la riche idée de reprendre l'action exactement là où on l'avais laissé ce qui en plus de nous rafraichir la mémoire nous permet d'avoir un pont en or pour continuer le massacre. Du coup, on assiste à un prolongement d'une histoire que l'on connait déjà ce qui va nous permettre d'approfondir encore un peu plus le pourquoi du comment. On saura donc pourquoi le tueur en veut spécialement à Laurie Strode, amené de façon assez grossière et facile avec cette histoire de dossier secret qui réapparait 15 ans plus tard, mais ça marche quand même. On en saura aussi un peu plus sur Michael Myers même et sur sa façon d'agir du coup, certains éléments de l'intrigue qui pourrait paraître un peu gros avec ce personnage qui ne meurt jamais trouve sa justification dans le fait qu'il n'est pas un homme, qu'il est devenu simplement l'incarnation du Mal comme le premier film le laissé déjà pensé ce qui encore une fois assure une certaine continuité. Dommage cependant que l'on en sache pas plus (comment un jeune garçon de 6 ans peut devenir un être surhumain incarnant le Mal ?) même si cela contribue quand même à garder une grande part de mystère autour de lui. Le scénario bénéficie aussi de plus d'humour ce qui rend l'ensemble plus léger également mais pas forcément déplaisant.
Du côté de la distribution, on retrouve les personnages principaux du premier film et les même acteurs qui les incarne. Jamie Lee Curtis, plus connue depuis, reprend à merveille son rôle. L'actrice gagne un peu plus en profondeur même si dans la première partie du film on à tendance à la voir que très peu au final. Mais si dans le premier film, elle existé surtout à l'écran parce qu'elle était la proie d'un tueur en série, dans cette suite elle devient déjà nettement plus importante sa vie étant intimement lié à celle de Michael Myers. La comédienne s'en sors remarquablement bien en tout cas ce qui fait que l'on ressens bien l'évolution de son personnage. Moins légère, elle sera plus sur ses gardes ce qui fait que l'actrice pourra plus facilement mettre en avant son jeu. A ses côtés on retrouve toujours également Donald Pleasence qui prête toujours ses traits au Docteur Sam Loomis. Si son personnage m'est apparu un peu plus irritable dans cette suite, il apporte toujours cependant une bonne vision sur l'intrigue. C'est d'ailleurs un rôle très important qu'il interprète car c'est grâce à lui que l'on va réussir à un peu plus comprendre Michael Myers tout en apportant des réflexions très intéressante mais pas toujours exploités à fond comme le syndrome de la tribu lors de la scène des voisins du quartier qui caillassent l'ancienne demeure Myers. Le léger retrait de Jamie Lee Curtis dans la première partie lui permet en tout cas de s'affirmer un peu plus à l'écran même si une nouvelle fois, Donald Pleasence me fait plus penser à un Détective qu'à un psychiatre (c'est surtout ses réflexions sur le comportement humain et ses analyses sur Myers qui nous rappelle qu'il est docteur). L'acteur joue en tout cas très bien le jeu. Après Tony Moran, on retrouve derrière le masque blanc sans traits de caractère (qui accentue le fait que le personnage ne possède pas d'âme) l'acteur Dick Warlock. Toujours aucun dialogue, aucun bruit et peu de regards pour ce rôle qui en devient du coup plus terrifiant. Le comédien livre tout de même une bonne prestation avec une gestuelle millimétré où chaque geste à son importance. Certains passages sont un peu trop risible à mon goût (comme la scène où il traverse la porte en verre) mais son personnage étant doté d'une force surhumaine, cela permet au cascadeur qu'il est également d'avoir plus de liberté. Un peu trop raide par moment, Dick Warlock fait en tout cas une silhouette parfaite pour ce rôle. Le reste du casting est toujours aussi léger et anecdotique mais reste quand même plaisant. On notera quand même au passage l'interprétation sympathique de Lance Guest (même si il joue un personnage d'ambulancier un peu téléphoné mais moins que son collègue dragueur machiste un peu lourd, le boulet de service) ainsi que celle du Shérif qui restera aux côtés du Docteur Loomis pour retrouver Michael Myers lorsque le rôle de Charles Cyphers quitte l'histoire en accompagnant sa fille qui se trouve sur une civière.
Derrière la caméra, on retrouve cette fois ci Rick Rosenthal. Ce dernier s'en sors bien mais malgré tout, on sens qu'il avait un peu les mains liés tant l'ombre et la signature de John Carpenter, ici producteur et scénariste, plane encore sur cette suite. Ayant subi plusieurs modifications, le film aurait peut être eu le même effet si elle n'avait pas eu lieu mais n'ayant pas vu la version de Rick Rosenthal il m'est difficile de l'affirmer. En revanche, même si par moment le film se tire une balle dans le pied, la mise en scène demeure pas moins une nouvelle fois très intéressante. Elle contribue encore à installé une tension dans le film qui va nous prendre jusqu'à la fin tout en étant rempli de scènes que je trouve plutôt jouissives. Elles sont certes moins présente et moins subtil que dans le premier film mais néanmoins excellente à mes yeux comme par exemple cette scène de Myers se cachant dans une maternité utilisant le contraste du Mal absolu avec la pureté d'un nouveau né tout en y glissant de l'angoisse avec ses bébés vulnérables. Je pense aussi à la scène où le même Myers marche dans la rue au milieu des passants qui ne se doutent pas à côté de qui ils passent alors que la ville est en effervescence. L'apparition de Myers sortant de l'ombre dans le bureau du Docteur Mixter est elle aussi bien foutu même si avec le temps elle peut paraître facile à force d'avoir été utilisé. Celle de la mare de sang aussi où le jeune Jimmy va glisser... Il y beaucoup de passages comme ça que j'ai apprécier et qui ont fait que cette suite m'est apparu comme très plaisante. Bien sûr, dans cette esprit de continuité, de prolongement de la nuit commencer dans le premier film, Rick Rosenthal pompe un peu dans le style de John Carpenter mais sa réalisation n'en demeure pas moins efficace malgré le fait qu'on ressente encore la pression qu'on devait lui mettre empêchant le réalisateur d'y apporter sa vision personnelle des choses. Le fait de limité principal l'action à l'hôpital permet aussi d'accentuer ce climat d'oppression et s'avère vite une très bonne idée je trouve. Du coup l'intrigue se resserrant beaucoup plus, on en serait presque à oublier les facilités scénaristiques tant cela fonctionne. Les effets spéciaux ont un peu vieilli mais comme pour le premier film ça apporte un certain charme je trouve et la bande originale reprenant le même thème culte du premier volet prouve une nouvelle fois qu'il est parfait pour emballer cette atmosphère. L'utilisation de "Mr Sandman" interprété par The Chordettes est elle aussi judicieuse avec cet air assez enjoué alors que la situation se veut dramatique. Quant au costume de Michael Myers, il prouve aussi que la simplicité est souvent payante car c'est toujours un plaisir de le voir évoluer avec son masque blanc, sa tenue sobre le tout avec son couteau faisant sa marque de fabrique ^^ .
Au final, ce "Halloween 2" n'est pas aussi léger qu'il n'y parait. Rick Rosenthal, sans doute étouffer par un John Carpenter ayant du mal à se débarasser de son œuvre, livre un film plaisant où le travail des deux hommes restent complémentaire malgré quelques maladresses. Il est certes pas aussi réussi que le premier film mais il nous offre une continuité parfaite qui se regarde toujours avec autant de plaisir. L'évolution des personnages m'as beaucoup plu en tout cas et je ne me lasse pas de le revoir non plus. Une suite sympathique et très agréable à regarder je trouve.
Présent dans la bande originale de ce film au côtés du mythique thème de la franchise, voici les paroles de "Mr Sandman" interprété par The Chordetttes que l'on peut entendre dans le film et qui agit comme un parfait contraste avec l'ambiance généré dans ce long métrage.
Make him the cutest that I've ever seen
Give him two lips like roses and clover
Then tell him that his lonesome nights are over.
Sandman, I'm so alone
Don't have nobody to call my own
Please turn on your magic beam
Mr. Sandman, bring me a dream.
Mr. Sandman, bring me a dream
Make him the cutest that I've ever seen
Give him the word that I'm not a rover
Then tell him that his lonesome nights are over.
Sandman, I'm so alone
Don't have nobody to call my own
Please turn on your magic beam
Mr. Sandman, bring me a dream.
Mr. Sandman ("Yesss?") bring us a dream
Give him a pair of eyes with a "come-hither" gleam
Give him a lonely heart like Pagliacci
And lots of wavy hair like Liberace
Mr Sandman, someone to hold (someone to hold)
Would be so peachy before we're too old
So please turn on your magic beam
Mr Sandman, bring us, please, please, please
Mr Sandman, bring us a dream.
"- C'était le croque mitaine ?
- Oui mon enfant c'était lui."
"- Appelez la police ! Dites au Shérif que je lui ai tiré dessus.
- Sur qui ?
- Mais dites lui qui court toujours.
- C'est encore une plaisanterie ? Avec toute ses blagues, j'ai failli mourir de peur ce soir.
- Vous ne savez pas ce que c'est de mourir !"
"- Vous parlez de lui comme si c'était une espèce d'animal.
- Il à été mon patient pendant plus de quinze ans. Il est devenu une obsession pour moi jusqu'à ce que je réalise un jour qu'il n'y avait rien en lui. Ni conscience, ni raison, ni quoique ce soit qui ressemble à quelque chose d'humain. Je l'ai retrouvé il y à une heure à peine et j'ai tiré sur lui six coups de feu. Il s'est relever et puis il es parti alors je pense qu'il y a véritablement une possibilité qu'il soit encore a rodé par là."
"- Oh ma chérie, chérie. Viens me faire une petite gâterie. Je meurs d'amour pour toi. Ne te refuse pas.
- Oh merde, tu ne veux pas la fermer une seconde ?
- Pourquoi tu t'énerves ? Qu'est ce qui va pas ?
- Écoute, ça aurait pu être Ziggy tu sais. Ça aurait pu être ton frère Mark qui se fasse attaquer.
- C'est vrai mais qu'est ce que tu veux que j'y fasse ? Écoute Jimmy, règle numéro un, ne jamais s'apitoyer sur les malades... Les infirmières, ça c'est une autre histoire. Les malades pas touche ! Emmerdement garanti !"
"- Qu'est ce que c'est ?
- Du charabia.
- Non, c'est un mot celte. 'Samhain' : Ca veut dire le seigneur des morts mais aussi la fin de l'été. Le festival de Samhain, 31 octobre."
Rick Rosenthal (réalisateur) : Bad boys (1983), Halloween ressurection, American dreamer, Russkies...
John Carpenter (producteur, scénariste, compositeur) : Assaut, The Thing, Vampires, Christine...
Debra Hill (productrice, scénariste) : World Trade Center, Fog, New York 1997, Dead zone...
Alan Howarth (compositeur) : Christine, Invasion Los Angeles, Head office, Le dentiste...
Jamie Lee Curtis : True lies, Freeky Friday dans la peau de ma mère, Blue steel, Le tailleur de Panama...
Donald Pleasence : Dracula (1979), Les liens du sang, THX 1138, On ne vit que deux fois...
Charles Cyphers : New York 1997, Fog, Assaut, Meurtres au 43ème étage...