Cinéphile du jour, bonjour !!! Nouveau mois, nouvelles attentes et nouvelles personnalités liés au septième art sur ce blog. Aujourd'hui, j'ai décidé de mettre un peu en avant Quentin Tarantino à l'occasion de la sortie en salles le 19 août de "Inglorious Basterds". Pour savoir deux trois petites choses à son sujet ainsi que connaître mon avis sur ce que j'ai pu voir de lui au cinéma, je vous invite à cliquez sur "Lire la suite"...
"Je suis un conteur. J'aime expérimenter avec un cinéma auquel le public n'est pas habitué. J'aime triturer la structure, la tordre, faire des choses qui changent du tout-venant."
Comme toujours mais je le précise quand même au cas ou, je ne suis pas journaliste donc ce qui sera écris sur ce billet sera issu de plusieurs sites Internet mais mes sources sont cités en bas de pages. L'appréciation que je donne sur cet acteur plus bas est en revanche personnelle cela va de soit et n'engage que moi ;-)
Quentin Jerome Tarantino, fils de Connie McHugh (une infirmière) et Tony Tarantino (un acteur et musicien), est un réalisateur, scénariste, producteur et acteur américain, né le 27 mars 1963 à Knoxville, dans le Tennessee. Il s'est fait connaître dans les années 1990 en tant que réalisateur de films indépendants.
On le reconnaît pour sa narration postmoderne et non linéaire ainsi que pour ses scènes hautement esthétiques mais d'une violence extrême inspirées de films obscurs. Ayant reçu une formation d'acteur, il interprète fréquemment de petits rôles dans ses propres films. Par exemple, il joue le rôle de Mr. Brown dans "Reservoir Dogs", Jimmie dans "Pulp Fiction", ou encore celui de Warren, un tenancier de bar, dans "Boulevard de la Mort".
Il tient son prénom d'un personnage de la série télévisée "Gunsmoke" que regardait sa mère. Quentin est le dérivé de Quint, le forgeron interprété par Burt Reynolds dans cette série.
En 1965, sa mère et son nouveau mari, Curtis Zastoupil, déménagent dans la banlieue Sud de Los Angeles, ville où il passera le reste de sa jeunesse et où il développera son goût pour le cinéma. En effet, très jeune, sa mère l'emmène au cinéma. A l'âge de 8 ans, il voit "Ce plaisir qu'on dit charnel" et "Délivrance" à l'âge de 9 ans (Films interdits au moins de 12 ans). A 14 ans, il écrit son premier scénario : "Captain Peachfuzz and the Anchovy bandit". Deux ans plus tard il abandonne le lycée pour entrer dans une école d'art dramatique et rêve de devenir acteur (il a pour idole John Travolta). Pour payer ses études, il travail comme ouvreur dans un cinéma, le Pussycat Theater, spécialisé dans le porno.
En 1980, l'arrivée du magnétoscope bouleverse sa vie, il peut regarder autant de films qu'il veut ! Grâce à cette merveilleuse machine, il voit trois fois plus de films. Toutes ces cassettes, il les trouve dans un vidéo club : Video Archives, sur Manhattan Beach à Los Angeles. Il va devenir, en 1984, vendeur dans ce même magasin. Il passe ses journées, à parler cinéma avec son ami Roger Avary (co-scénariste de de "Pulp Fiction") et à conseiller les clients. La même année, Craig Hamann, lui apporte un script, celui de "My best friends birthday", Quentin Tarantino collabore au scénario et décide de le réaliser avec ses économies. Le tournage s'étalera sur 3 ans (de 1984 à 1987). Il filme le week-end, quand il a assez d'argent pour louer une caméra 16 mm. Ce film amateur fut son "école de cinéma", il apprit les techniques de réalisation, de direction des acteurs… sur le tas. Tarantino n'était pas satisfait du résultat, surtout des premières scènes. Malheureusement, le film ne sera jamais fini, car le labo où Quentin Tarantino montait lui-même son film, a été victime d'un incendie et la majeure partie de la bande du film a été détruite. Il n'en reste plus qu'une quarantaine de minute.
Malgré cet "échec", Quentin Tarantino ne se décourage pas et il se remet à l'écriture de scénarios. En 1987, en reprenant des éléments de "My best friends birthday", il écrit le scénario de "True Romance". Ensuite il va essayer de décrocher des rôles en envoyant son CV sur lequel il invente son "expérience" d'acteur. Il marque dessus qu'il a joué dans le film de Jean-Luc Godard "King Lear" et dans "Zombie" de George Romero. L'année d'après, il écrit un autre scénario, celui de "Tueurs nés" (qui sera réalisé plus tard par Oliver Stone) et en 1990 il vend le scénario de "True Romance" pour 50 000 dollars (c'est Tony Scott qui le réalisera en 1993). Déçu de ne pas pouvoir réaliser ces deux films, il se console en décidant de réaliser un autre film dont il a écrit le scénario : "Reservoir Dogs". Il pensait le tourner en noir et blanc avec une caméra 16 mm, ses amis comme acteurs et financer le projet grâce à la vente de ses scénarios. A la même époque, il quitte le magasin de vidéos pour faire de la réécriture dans une petite compagnie de production Hollywoodienne nommée CineTel. C'est là qu'il rencontre Lawrence Bender (avec qui il créé la société de production "A Band Apart", nom en hommage au film de Jean-Luc Godard : "Bande à part"). Lawrence Bender connaît très bien l'acteur Harvey Keitel, il lui transmet le scénario de "Reservoir Dogs". Harvey Keitel adore, il décide alors de financer le film, de jouer dedans, il va même aider Tarantino à trouver des acteurs en parlant du projet à ses amis Chris Penn, Michael Madsen, Steve Buscemi… qui acceptent de jouer dans ce film.
En 1991, à Sundance, Quentin Tarantino filme quelques scènes (avec Steve Buscemi) pour voir le résultat. Ces scènes ont ensuite été montrées à différentes personnes de la profession, notamment Terry Gilliam qui fut très impressionné.
Le film est finalement projeté pour la première fois en 1992 au Festival de Sundance, où il fait sensation. Ensuite "Reservoir Dogs" fera le tour des festivals. A Cannes notamment, où il a été présenté hors compétition, il fera très fortement réagir le public. Il sera par la suite distribué par Miramax partout dans le monde.
Pendant la promotion de "Reservoir Dogs", il écrit son prochain script "Pulp Fiction". Son casting impressionnant (Samuel L. Jackson, John Travolta, Bruce Willis, Uma Thurman…), ses différentes histoires imbriquées, sa narration non linéaire… fera de "Pulp Fiction" l'un des films les plus acclamés de 1994 : plus de 200 million de dollars de recette à travers le monde, 7 nominations aux Oscars et surtout, Quentin Tarantino gagne la Palme d'Or à Cannes en 1994. Ce film marquera aussi le retour au premier plan de John Travolta.
En seulement deux films, Tarantino est devenu un grand du cinéma et maintenant il joue un rôle important à Hollywood. Il produit différents films, écrit et réalise une des quatre parties de "Four Rooms", réalise un épisode de la série "Urgences"… Il écrira "Une nuit en enfer" pour Robert Rodriguez (il aura un des rôle principaux aux cotés de George Clooney dans ce film). Il tiendra ensuite plusieurs petits rôles dans différents films ("Girl 6" de Spike Lee…), avant de réaliser "Jackie Brown", adaptation du roman de Elmore Leonard "Rum Punch" en 1997. "Jackie Brown" est un hommage à la "blaxploitation" qui met en scène l'actrice incarnant le mieux ce style : Pam Grier. Le reste du casting est une fois de plus prestigieux : Samuel L. Jackson, Robert De Niro, Michael Keaton, Bridget Fonda, Robert Forster… Ce Tarantino est le moins connu et c'est celui qui divise le plus. Ceux attendaient un "Pulp Fiction 2" ont été déçu en découvrant un film moins violent. En contre partie, "Jackie Brown" est le Tarantino le plus abouti.
Après, Quentin Tarantino s'est fait plutôt discret, il joue dans "Little Nicky" et il fait plusieurs apparitions dans la série "Alias". En 2001, il annonce que "Kill Bill" sera son prochain film ayant comme thème la vengeance. Quentin Tarantino y dirige une nouvelle fois "sa muse" Uma Thurman. Prévu d'abord en un seul film, il sortira finalement en deux parties : "'Kill Bill : Volume 1" et "Kill Bill : Volume 2".
Il s'agit, à l'heure actuelle, du dernier film réalisé par Quentin Tarantino. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir plein de projets et de se faire plaisir : Il est le président du jury au festival de Cannes en 2004 (Qui récompense "Fahrenheit 9/11" de Michael Moore), il réalise une scène de "Sin City" pour son ami Robert Rodriguez (réalisé pour 1 dollar car Rodriguez avait participé à la Bande Original de "Kill Bill : Volume 2" pour la même somme). Il écrit et réalise aussi le final de la cinquième saison de la série "les Experts".
Alors que tout le monde attendait "Inglorious bastards", Tarantino lance le projet "Grind House" avec son ami Robert Rodriguez. Celui-ci regroupe deux films diffusés pendant la même séance de cinéma et séparés par des bandes-annonces (pour de faux films) comme à l'époque des vieux cinémas qu'ils fréquentaient régulièrement : Les "GrindHouse".
Robert Rodriguez est à la réalisation de la première partie "Planète Terreur", un film de zombie. Quentin Tarantino est dernière la caméra pour le second film, "Boulevard de la mort" qui met Kurt Russel (Stuntman Mike) dans la peau d'un serial-killer utilisant sa voiture comme arme.
Pour coller au maximum à un film GrindHouse, l'image est volontairement dégradée, des parties du film sont manquantes... Le film sort le 6 avril 2007 aux Etats-Unis.
Pour la France (et la majorité des autres pays), le film sort en deux fois ("Boulevard de la mort" puis, plus tard, "Planète Terreur") sous prétexte que le concept de Grindhouse est peu connu outre-Atlantique.
Malgré les qualités de "Grind House", le film n'est pas un gros succès commercial.
Pour se relancer après le semi échec de "Boulevard de la mort", Quentin Tarantino concrétise enfin le film dont il parle et que beaucoup de monde attend depuis des années (et des années et des années...) : "Inglorious bastards", un film de guerre. Le tournage est prévu pour l'automne 2008 avec au casting : Brad Pitt, Eli Roth, Diane Kruger, Mélanie Laurent, Christopher Waltz...
Au fil de sa carrière, les films de Quentin Tarantino ont eu plusieurs récompenses. Parmi celle ci :
Reservoir Dogs :
Pulp Fiction :
True Romance :
Une Nuit en Enfer :
Jackie Brown :
Kill Bill 1 :
Kill Bill 2 :
Grindhouse :
Sin City :
Boulevard de la mort :
Inglourious Basterds :
Prix spéciaux :
Les experts :
En 2007, son film "Boulevard de la mort", première partie du diptyque "GrindHouse", est présent dans la sélection officielle des films en compétitions au festival de Cannes. Quentin Tarantino donna à cette occasion une leçon de cinéma.
Filmographie :
Acteur :
Scénariste :
Producteur :
Producteur exécutif :
Producteur associé :
Directeur de la photographie :
Consultant :
Quelques citations de Quentin Tarantino :
"Travolta est un acteur prodigieux. Il est génial dans "Blow Out" de De Palma. Je regardais ce film en boucle en me demandant pourquoi personne ne faisait appel à lui. Personne n'a su diriger John depuis De Palma dans "Blow Out". Pour moi, c'était comme une arme secrète ignorée de tous."
"Je m'assure que tout l'argent se voit à l'écran. Reservoir Dogs a coûté 1,5 million. Je voulais qu'il ait l’air d’en avoir coûté 8. Pulp fiction a coûté 8 millions. Je voulais qu'il ait l'air d'en avoir coûté le triple. Je voulais une grosse production en tout sauf le prix."
"Les scènes violentes dans mes films ne me posent pas plus de problème que les séquence musicales dans les films de Vincente Minnelli. C'est juste quelque chose d'intéressant à regarder cinématographiquement. Ce n'est pas incompatible avec le fait que je déteste la violence. Je trouve notre société trop violente, mais la violence à l'écran ne me dérange pas."
"De palma m'a énormément influencé. On oublie toujours de signaler que c'est l'humoriste le plus noir de ces vingt dernières années. Ses films sont extrêmement mordants et hilarants. Personne ne lui arrive à la cheville. Ses films sont très spirituels bien qu'ils ne soient pas des comédies. Comme Scorsese, il n'a pas froid aux yeux."
"Mes séquences musicales préférées sont celles des films de Godard parce qu'on ne s'y attend pas. Elles sont super entraînantes. Il ne fait pas de comédie musicale. Il arrête juste le film pour une scène. C'est encore mieux."
"Traite les acteurs comme des stars, et les stars comme des acteurs."
"Je trouve que la distribution des grosses productions manque d’imagination. Tous ces films piochent dans la même liste d’acteurs, ce qui fait que le dernier acteur en vogue se retrouve partout."
(a propos de l'Ezéchiel dans "Pulp fiction") "Je l’ai retouché un peu. Orgueil de l’écrivain : on veut toujours faire mieux. Mais c’est dur de réécrire la Bible."
"Si j’ai un jour un film qui fonctionne mieux, d’un point de vue dramatique, avec un début, un milieu et une fin, je le raconterai comme ça."
"Je suis un conteur. J'aime expérimenter avec un cinéma auquel le public n'est pas habitué. J'aime triturer la structure, la tordre, faire des choses qui changent du tout-venant."
"Je sais qu’en tant que spectateur, quand je suis perdu, je décroche du film, parce que 90% du temps, ce n’est pas fait exprès. Mais quand je sais que je suis entre de bonnes mains, je me laisse porter par le film."
"Je suis devenu un adjectif plus tôt que je ne l'avais prévu "
"Chaque début d’écriture est un retour à la case départ. Et la case départ, c’est un endroit où l’on se sent très seul. Un endroit où aucun de vos accomplissements passés ne compte."
"Quand je fais un film, je veux qu'il soit tout pour moi ; que je sois prêt à mourir pour lui "
"C'est sûr que Kill Bill est violent. Mais c'est un film de Tarantino. Vous n'allez pas à un concert de Metallica pour que ces fils de pute baissent le son"
"Le monde qui nous entoure est dégueulasse et sordide. Je ne cherche pas à le maquiller comme 99 % des films hollywoodiens."
Il y à des noms qui me font déplacer en salles. Pas forcément des acteurs, mais aussi des réalisateurs qui font que leurs simples présence au générique d'un film peuvent vous motiver à vous déplacer car vous savez que même moins bon, son nom est un critère de qualité. C'est le cas me concernant pour Quentin Tarantino qui figure au panthéon de mes réalisateurs préférés. Avec un style bien à lui et un univers visuels florissant, l'homme nous livre toujours des réalisations qui nous en foutent plein la vue. Je me revois encore découvrant "Pulp fiction" tel une claque en pleine figure tant on ne se lasse pas de le revoir avec le temps ou encore récemment "Reservoir dogs" que j'ai découvert tardivement et qui m'as mis sur le cul tant c'est prenant alors que pourtant c'est un film qui discute plus qu'il n'agit. J'ai pas vu toute sa filmographie mais dans ceux que j'ai découvert, j'ai toujours été emballé comme avec son diptyque "Kill Bill" où il nous entraine dans un premier volume où le sang est au rendez vous avant de nous entrainer dans un deuxième opus qui part à l'opposé. A ce jour, sa réalisation qui me plait peut être le moins reste "Jackie Brown" même si ce dernier film est encore une fois un très grand moment de divertissement et que ça ne me dérange pas du tout de le revoir. Quentin Tarantino possède un œil extraordinaire qui sers le sujet de ses films. Il ose prendre des risques afin de nous offrir quelque chose de différent à chaque film tout en faisant en sorte que l'on y reconnaisse sa signature. Il manie sa caméra avec beaucoup de maitrise et nombre de ses plans sont devenus aussi mythique que les scènes en elle même (je repense par exemple au face à face des pieds dans "Kill Bill" où il fallait oser alors que contrairement à ce qu'on aurait pu penser, ça apporte beaucoup à la tension du film à ce moment là ). Les choix des musiques qui illustre ses films sont eux aussi toujours exceptionnelle au point qu'elles arrivent à se démarquer des films eux même et qu'on peux se les écouter en boucle sans forcément voir le film mais tels un Stanley Kubrick, la musique devient un personnage à part entière qui est utilisé avec intelligence dans ses longs métrages.
Quentin Tarantino, acteur, je suis pas forcément fan. C'est pas qu'il joue mal c'est juste que j'ai toujours eu du mal à accrocher à ses acteurs qui possèdent un débit de paroles assez rapide car parfois on à un peu du mal à suivre mais je me souviens parfaitement de lui par exemple dans "Reservoir dogs" où ça colle parfaitement avec son personnage puis malgré tout, il possède quand même une sacré gueule de cinéma qui permet de montrer le côté déjanté de ses personnages avec beaucoup de sérieux et de crédibilité. Je ne suis pas toujours fan aussi quand il à la casquette de producteur. Pas pour ses propres films mais pour certains films, j'avoue que même si ça s'inscris dans une certaine continuité logique dans sa carrière il y à des films qui n'arrive pas à me tenter plus que ça comme "Hell ride" où il est producteur exécutif mais qui ne m'attire pas même si ça surfe sur son projet "Grindhouse". C'est peut être très bon je ne dis pas le contraire surtout que pour l'exemple que je cite je n'ai pas vu le film mais je dis juste que si Quentin Tarantino réalisateur ou acteur peut me faire déplacer en salles où acheter un dvd, le Quentin Tarantino producteur ne m'attire pas toujours en revanche.
Ce que j'aime par dessus tout chez lui en tout cas, et ça peut importe la casquette qu'il porte, c'est que c'est avant tout un vrai passionné de cinéma. C'est ce que j'apprécie chez lui où chez d'autres réalisateurs qui figure aussi dans mon panthéon personnel, c'est que même si on aime pas un de ses films, on ne peux s'empêcher de ressentir qu'ils les as fait quand même avec force et passion. L'aspect commercial est là certes je ne dis pas le contraire (en même temps c'est son métier il faut bien qu'il en vive) mais on ne peut que ressentir son amour pour le cinéma, un cinéma qu'il défend avec son propre univers issu d'une culture cinématographique immense que le cinéaste possède.D'ailleurs, on ne peut que ressentir cette passion avec les castings qui nous proposent par exemple (avec toujours une liste d'acteurs impressionnante n'hésitant pas à redorer le blason d'un acteur en perdition comme Carradine dans "Kill Bill" ou Kurt Russel dans le récent "Boulevard de la mort" pour ne citer que ses exemples), ses sujets (il a remis au goût du jour des thèmes cinématographique telle que la blaxploitation ou les cinéma Grindhouse avec de très bons hommages) ou encore dans ses scénarios (qui sont toujours remplis de clins d'œil).
Sa passion, c'est surtout pour ça que je suis Quentin Tarantino dans un bon ou un mauvais film, car pour moi la passion est un des éléments les plus importants chez une personne. J'aime les gens passionné qui n'hésite pas à te faire rentrer dans leurs univers. Une personne aussi passionné, je ressens l'envie de l'écouter (même si je n'ai pas les même passions ou la même vision) et de la défendre. Dans le cas de Quentin Tarantino, c'est aussi sa sincérité dans sa passion qui font que j'ai envie de le suivre à chacune de ses aventures. J'attends beaucoup en tout cas de son prochain film "Inglorious Basterds" qui s'annonce très bon d'après la bande annonce et qui une nouvelle fois à l'air d'être un bel hommage au cinéma avec une belle brochette d'acteur.
Les sources :
"Je suis un conteur. J'aime expérimenter avec un cinéma auquel le public n'est pas habitué. J'aime triturer la structure, la tordre, faire des choses qui changent du tout-venant."
Comme toujours mais je le précise quand même au cas ou, je ne suis pas journaliste donc ce qui sera écris sur ce billet sera issu de plusieurs sites Internet mais mes sources sont cités en bas de pages. L'appréciation que je donne sur cet acteur plus bas est en revanche personnelle cela va de soit et n'engage que moi ;-)
Quentin Jerome Tarantino, fils de Connie McHugh (une infirmière) et Tony Tarantino (un acteur et musicien), est un réalisateur, scénariste, producteur et acteur américain, né le 27 mars 1963 à Knoxville, dans le Tennessee. Il s'est fait connaître dans les années 1990 en tant que réalisateur de films indépendants.
On le reconnaît pour sa narration postmoderne et non linéaire ainsi que pour ses scènes hautement esthétiques mais d'une violence extrême inspirées de films obscurs. Ayant reçu une formation d'acteur, il interprète fréquemment de petits rôles dans ses propres films. Par exemple, il joue le rôle de Mr. Brown dans "Reservoir Dogs", Jimmie dans "Pulp Fiction", ou encore celui de Warren, un tenancier de bar, dans "Boulevard de la Mort".
Il tient son prénom d'un personnage de la série télévisée "Gunsmoke" que regardait sa mère. Quentin est le dérivé de Quint, le forgeron interprété par Burt Reynolds dans cette série.
En 1965, sa mère et son nouveau mari, Curtis Zastoupil, déménagent dans la banlieue Sud de Los Angeles, ville où il passera le reste de sa jeunesse et où il développera son goût pour le cinéma. En effet, très jeune, sa mère l'emmène au cinéma. A l'âge de 8 ans, il voit "Ce plaisir qu'on dit charnel" et "Délivrance" à l'âge de 9 ans (Films interdits au moins de 12 ans). A 14 ans, il écrit son premier scénario : "Captain Peachfuzz and the Anchovy bandit". Deux ans plus tard il abandonne le lycée pour entrer dans une école d'art dramatique et rêve de devenir acteur (il a pour idole John Travolta). Pour payer ses études, il travail comme ouvreur dans un cinéma, le Pussycat Theater, spécialisé dans le porno.
En 1980, l'arrivée du magnétoscope bouleverse sa vie, il peut regarder autant de films qu'il veut ! Grâce à cette merveilleuse machine, il voit trois fois plus de films. Toutes ces cassettes, il les trouve dans un vidéo club : Video Archives, sur Manhattan Beach à Los Angeles. Il va devenir, en 1984, vendeur dans ce même magasin. Il passe ses journées, à parler cinéma avec son ami Roger Avary (co-scénariste de de "Pulp Fiction") et à conseiller les clients. La même année, Craig Hamann, lui apporte un script, celui de "My best friends birthday", Quentin Tarantino collabore au scénario et décide de le réaliser avec ses économies. Le tournage s'étalera sur 3 ans (de 1984 à 1987). Il filme le week-end, quand il a assez d'argent pour louer une caméra 16 mm. Ce film amateur fut son "école de cinéma", il apprit les techniques de réalisation, de direction des acteurs… sur le tas. Tarantino n'était pas satisfait du résultat, surtout des premières scènes. Malheureusement, le film ne sera jamais fini, car le labo où Quentin Tarantino montait lui-même son film, a été victime d'un incendie et la majeure partie de la bande du film a été détruite. Il n'en reste plus qu'une quarantaine de minute.
Malgré cet "échec", Quentin Tarantino ne se décourage pas et il se remet à l'écriture de scénarios. En 1987, en reprenant des éléments de "My best friends birthday", il écrit le scénario de "True Romance". Ensuite il va essayer de décrocher des rôles en envoyant son CV sur lequel il invente son "expérience" d'acteur. Il marque dessus qu'il a joué dans le film de Jean-Luc Godard "King Lear" et dans "Zombie" de George Romero. L'année d'après, il écrit un autre scénario, celui de "Tueurs nés" (qui sera réalisé plus tard par Oliver Stone) et en 1990 il vend le scénario de "True Romance" pour 50 000 dollars (c'est Tony Scott qui le réalisera en 1993). Déçu de ne pas pouvoir réaliser ces deux films, il se console en décidant de réaliser un autre film dont il a écrit le scénario : "Reservoir Dogs". Il pensait le tourner en noir et blanc avec une caméra 16 mm, ses amis comme acteurs et financer le projet grâce à la vente de ses scénarios. A la même époque, il quitte le magasin de vidéos pour faire de la réécriture dans une petite compagnie de production Hollywoodienne nommée CineTel. C'est là qu'il rencontre Lawrence Bender (avec qui il créé la société de production "A Band Apart", nom en hommage au film de Jean-Luc Godard : "Bande à part"). Lawrence Bender connaît très bien l'acteur Harvey Keitel, il lui transmet le scénario de "Reservoir Dogs". Harvey Keitel adore, il décide alors de financer le film, de jouer dedans, il va même aider Tarantino à trouver des acteurs en parlant du projet à ses amis Chris Penn, Michael Madsen, Steve Buscemi… qui acceptent de jouer dans ce film.
En 1991, à Sundance, Quentin Tarantino filme quelques scènes (avec Steve Buscemi) pour voir le résultat. Ces scènes ont ensuite été montrées à différentes personnes de la profession, notamment Terry Gilliam qui fut très impressionné.
Le film est finalement projeté pour la première fois en 1992 au Festival de Sundance, où il fait sensation. Ensuite "Reservoir Dogs" fera le tour des festivals. A Cannes notamment, où il a été présenté hors compétition, il fera très fortement réagir le public. Il sera par la suite distribué par Miramax partout dans le monde.
Pendant la promotion de "Reservoir Dogs", il écrit son prochain script "Pulp Fiction". Son casting impressionnant (Samuel L. Jackson, John Travolta, Bruce Willis, Uma Thurman…), ses différentes histoires imbriquées, sa narration non linéaire… fera de "Pulp Fiction" l'un des films les plus acclamés de 1994 : plus de 200 million de dollars de recette à travers le monde, 7 nominations aux Oscars et surtout, Quentin Tarantino gagne la Palme d'Or à Cannes en 1994. Ce film marquera aussi le retour au premier plan de John Travolta.
En seulement deux films, Tarantino est devenu un grand du cinéma et maintenant il joue un rôle important à Hollywood. Il produit différents films, écrit et réalise une des quatre parties de "Four Rooms", réalise un épisode de la série "Urgences"… Il écrira "Une nuit en enfer" pour Robert Rodriguez (il aura un des rôle principaux aux cotés de George Clooney dans ce film). Il tiendra ensuite plusieurs petits rôles dans différents films ("Girl 6" de Spike Lee…), avant de réaliser "Jackie Brown", adaptation du roman de Elmore Leonard "Rum Punch" en 1997. "Jackie Brown" est un hommage à la "blaxploitation" qui met en scène l'actrice incarnant le mieux ce style : Pam Grier. Le reste du casting est une fois de plus prestigieux : Samuel L. Jackson, Robert De Niro, Michael Keaton, Bridget Fonda, Robert Forster… Ce Tarantino est le moins connu et c'est celui qui divise le plus. Ceux attendaient un "Pulp Fiction 2" ont été déçu en découvrant un film moins violent. En contre partie, "Jackie Brown" est le Tarantino le plus abouti.
Après, Quentin Tarantino s'est fait plutôt discret, il joue dans "Little Nicky" et il fait plusieurs apparitions dans la série "Alias". En 2001, il annonce que "Kill Bill" sera son prochain film ayant comme thème la vengeance. Quentin Tarantino y dirige une nouvelle fois "sa muse" Uma Thurman. Prévu d'abord en un seul film, il sortira finalement en deux parties : "'Kill Bill : Volume 1" et "Kill Bill : Volume 2".
Il s'agit, à l'heure actuelle, du dernier film réalisé par Quentin Tarantino. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir plein de projets et de se faire plaisir : Il est le président du jury au festival de Cannes en 2004 (Qui récompense "Fahrenheit 9/11" de Michael Moore), il réalise une scène de "Sin City" pour son ami Robert Rodriguez (réalisé pour 1 dollar car Rodriguez avait participé à la Bande Original de "Kill Bill : Volume 2" pour la même somme). Il écrit et réalise aussi le final de la cinquième saison de la série "les Experts".
Alors que tout le monde attendait "Inglorious bastards", Tarantino lance le projet "Grind House" avec son ami Robert Rodriguez. Celui-ci regroupe deux films diffusés pendant la même séance de cinéma et séparés par des bandes-annonces (pour de faux films) comme à l'époque des vieux cinémas qu'ils fréquentaient régulièrement : Les "GrindHouse".
Robert Rodriguez est à la réalisation de la première partie "Planète Terreur", un film de zombie. Quentin Tarantino est dernière la caméra pour le second film, "Boulevard de la mort" qui met Kurt Russel (Stuntman Mike) dans la peau d'un serial-killer utilisant sa voiture comme arme.
Pour coller au maximum à un film GrindHouse, l'image est volontairement dégradée, des parties du film sont manquantes... Le film sort le 6 avril 2007 aux Etats-Unis.
Pour la France (et la majorité des autres pays), le film sort en deux fois ("Boulevard de la mort" puis, plus tard, "Planète Terreur") sous prétexte que le concept de Grindhouse est peu connu outre-Atlantique.
Malgré les qualités de "Grind House", le film n'est pas un gros succès commercial.
Pour se relancer après le semi échec de "Boulevard de la mort", Quentin Tarantino concrétise enfin le film dont il parle et que beaucoup de monde attend depuis des années (et des années et des années...) : "Inglorious bastards", un film de guerre. Le tournage est prévu pour l'automne 2008 avec au casting : Brad Pitt, Eli Roth, Diane Kruger, Mélanie Laurent, Christopher Waltz...
Au fil de sa carrière, les films de Quentin Tarantino ont eu plusieurs récompenses. Parmi celle ci :
Reservoir Dogs :
- 1991 au Festival du film de Stockholm : Cheval de bronze.
- 1992 au Festival international du film de Catalogne : Meilleur réalisateur et meilleur scénario original.
- 1993 au London Critics Circle : Révélation internationale de l'année.
- 1992 au Festival de Sundance : Grand Prix du Jury.
- 1993 au Festival international de cinéma (Fantasporto) : Meilleur film.
- 1993 au Independent Spirit Awards : Meilleur premier film et meilleur réalisateur.
- 2003 - DVD Premiere Award : Meilleurs nouveaux bonus.
Pulp Fiction :
- 1994 au Boston Society of Film Critics Awards : Meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario.
- 1994 à la Cérémonie des Oscars : Meilleur scénario et nomination meilleur réalisateur original.
- 1994 au Festival de Cannes : Palme d'or.
- 1994 au Festival du film de Stockholm : Cheval de bronze et meilleur scénario.
- 1994 au Golden Globe Award : Meilleur scénario.
- 1994 au London Critics Circle : Scénariste de l'année, film de l'année et réalisateur de l'année.
- 1994 au Los Angeles Film Critics Award : Meilleur réalisateur et Meilleur scénario.
- 1994 au National Society of Film Critics: Meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario.
- 1994 au NYFCC Award : Meilleur réalisateur et meilleur scénario.
- 1995 au Academy Awards : Oscar du Meilleur Montage, du Meilleur Réalisateur et du Meilleure Photographie.
- 1995 au Bafta : Meilleur scénario original.
- 1995 au Trophée 813 du meilleur film 1995.
- 1995 au MTV Movie Awards : Meilleur film.
- 1995 au Blue Ribbon Awards : Meilleur film étranger.
- 1995 au Chicago Film Critics Association Awards : Meilleur réalisateur et meilleur scénario original.
- 1995 au David di Donatello Awards : Meilleur film étranger.
- 1995 au Edgar Allan Poe Awards : Meilleur film étranger.
- 1995 au Independent Spirit Awards : Meilleur réalisateur et meilleur scénario original.
- 1995 au Kansas City Film Critics Circle Awards : Meilleur film.
- 1995 au Kinema Junpo Awards : Meilleur film.
- 1995 au Southeastern Film Critics Association Awards : Meilleur film et meilleur réalisateur.
- 1995 au Award of the Japanese Academy : Meilleur film étranger.
- 1995 au Chlotrudis Awards : Meilleur film.
- 1995 au César : Nomination Meilleur film étranger.
- 1996 au Festival international du film de Catalogne : Time Machine Honorary Award.
- 1999 au Golden Trailer Awards : Meilleur Trailer de la décennie.
True Romance :
- 1994 au Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films : Saturn Award du meilleur scénario.
- 2003 - DVD Exclusive Awards : Meilleur commentaire audio.
Une Nuit en Enfer :
- 1997 au Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films : Saturn Award du meilleur scénario et Saturn Award du meilleur second rôle.
- 1997 au Razzie Awards : Saturn Award du meilleur second rôle.
Jackie Brown :
- 1998 au Berlin International Film Festival : Ours d'Or.
- 2000 au Csapnivalo Awards : Golden Slate du meilleur scénario.
- 2003 - DVD Premiere Award : Meilleurs nouveaux bonus.
Kill Bill 1 :
- 2003 au Catalonian International Film Festival : Audience Award du meilleur film.
- 2003 au European Film Awards : Screen International Award.
- 2003 au San Diego Film Critics Society Awards : Meilleur Montage.
- 2004 au Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films : Saturn Award du meilleur film.
- 2004 au Empire Awards : Meilleur réalisateur.
- 2004 au Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films : Saturn Award du meilleur réalisateur et Saturn Award du meilleur scénario.
- 2004 au Las Vegas Film Critics Society Awards : Sierra Award du Meilleur Montage.
- 2004 au Art Directors Guild : Excellence in Production Design Award.
- 2004 au Empire Awards : Meilleur film.
- 2004 au Golden Satellite Awards : Meilleur scénario original et meilleure direction artistique.
- 2004 au Golden Trailer Awards : Meilleur Trailer de film d'action.
- 2004 au Italian National Syndicate of Film Journalists : Meilleur réalisateur étranger.
- 2004 au Online Film Critics Society Awards : Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario original, meilleure direction artistique, Meilleure Musique de Film, Meilleurs Costumes, Meilleurs Effets Visuels, Meilleurs Effets Visuels et Meilleurs effets Sonores.
- 2005 au Sant Jordi Awards : Meilleur film étranger.
Kill Bill 2 :
- 2004 au Teen Choice Awards : Meilleur film (drame, action/aventure).
- 2004 au Anda Awards, Norvège : Meilleur film étranger.
- 2005 au Sant Jordi Awards : Meilleur film étranger.
- 2005 au Empire Awards, ANgleterre : Meilleur film et meilleur réalisateur.
- 2005 au Golden Satellite Awards : Meilleur film.
- 2005 au MTV Movie Awards : Meilleur film.
- 2005 au Online Film Critics Society Awards : Meilleur scénario original.
- 2005 au Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films : Saturn Award du meilleur réalisateur et Saturn Award du meilleur scénariste.
Grindhouse :
- 2006 au Scream Awards : Mastermind award (Meilleure idée, partagée avec Rodriguez).
- 2007 au Austin Film Critics Association : Austin Film Award.
- 2007 au Scream Awards : Meilleur réalisateur (avec Robert Rodriguez) et Meilleur scénario (avec Robert Rodriguez).
- 2007 au Scream Awards : Meilleur film d'horreur et meilleur méchant.
- 2008 au Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films : Saturn Award du meilleur film d'horreur.
Sin City :
- 2006 au Austin Film Critics Association : Meilleur film (partagé avec R. Rodriguez et F. Miller).
- 2006 au Les lions tchèques : Meilleur film étranger.
Boulevard de la mort :
- 2007 au Scream Awards : Prix de la meilleure scène de mutilation (l'accident de voiture).
- 2007 au Festival de Cannes : Film en compétition mais non remporté.
- 2008 au Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films : Saturn Award de la meilleure édition spéciale de DVD.
- 2008 au Empire Awards : Empire Award du meilleur film d'horreur.
Inglourious Basterds :
- 2009 au Festival de Cannes : Prix d'interprétation masculine pour Christopher Waltz.
Prix spéciaux :
- 2004 au Casting Society of America : Récompense pour l'ensemble de sa carrière.
- 2005 au Empire Awards, Angleterre : Icône de la décennie.
- 2005 au World Stunt Awards : Meilleur réalisateur de film d'action.
- 2006 au Cinema Audio Society : The C.S.A Filmmaker Award.
Les experts :
- 2005 au Emmy Awards : Meilleur réalisation d'une série dramatique (épisode 'Jusqu'au Dernier Souffle').
- 2006 au Edgar Allan Poe Awards : Meilleur réalisation d'une série dramatique (épisode 'Jusqu'au Dernier Souffle').
- 2006 au Writers Guild of America : Meilleur réalisation d'une série dramatique (épisode 'Jusqu'au Dernier Souffle').
En 2007, son film "Boulevard de la mort", première partie du diptyque "GrindHouse", est présent dans la sélection officielle des films en compétitions au festival de Cannes. Quentin Tarantino donna à cette occasion une leçon de cinéma.
- Kill Bill : volume 4 (Prochainement)
- Kill Bill : volume 3 (Prochainement)
- Inglourious Basterds (2009)
- Boulevard de la mort - un film Grindhouse (2007)
- Sin City (2005) (réalisation d'une scène)
- Kill Bill : volume 2 (2004)
- Les Experts (2004) (série télé - épisodes 24 et 25 saison 5)
- Kill Bill : volume 1 (2003)
- Jackie Brown (1998)
- Groom service (1995)
- Pulp Fiction (1994)
- Urgences (1994) (série télé - épisode 25 saison 1)
- Reservoir Dogs (1992)
- My best friend's birthday (1987)
- Diary of the Dead - Chronique des morts vivants (2008), de George A. Romero (Un des journalistes audio)
- Sukiyaki Western Django (2008), de Takashi Miike (Ringo)
- Not Quite Hollywood (2008), de Mark Hartley (Lui-même)
- Planète terreur - un film Grindhouse (2007), de Robert Rodriguez (Un violeur)
- Boulevard de la mort - un film Grindhouse (2007), de Quentin Tarantino (Warren)
- Michael Moore : Polémique Système (2007), de Rick Caine (Lui même)
- Z Channel : Une Obsession Magnifique (2004), de Alexandra Cassavetes (Lui-même)
- Alias (2003) (série télé - épisode 13 saison 3) (McKenas Cole)
- Alias (2001) (série télé - épisodes 12 et 13 saison 1) (McKenas Cole)
- Little Nicky (2000), de Steven Brill (Deacon)
- Jackie Brown (1998), de Quentin Tarantino (La voix VO de la machine)
- Full Tilt Boogie (1997), de Sarah Kelly (Lui-même)
- Une nuit en enfer (1996), de Robert Rodriguez (Richard Gecko)
- Girl 6 (1996), de Spike Lee (Q.T.)
- Desperado (1995), de Robert Rodriguez (L'homme dans le pick-up)
- Somebody to love (1995), de Alexandre Rockwell (Le barman)
- Groom service (1995), de Allison Anders (Chester)
- Sleep With Me (1994), de Rory Kelly (Sid)
- Pulp Fiction (1994), de Quentin Tarantino (Jimmie Dimmick)
- Reservoir Dogs (1992), de Quentin Tarantino (Mr Brown)
- Le Magicien d'Oz des Muppets, de Kirk R. Thatcher (Lui même)
- My best friend's birthday (1987), de Quentin Tarantino (Clarence Pool)
- Kill Bill : volume 4 (Prochainement), de Quentin Tarantino
- Kill Bill : volume 3 (Prochainement), de Quentin Tarantino
- Inglourious Basterds (2009), de Quentin Tarantino
- Boulevard de la mort - un film Grindhouse (2007), de Quentin Tarantino
- Kill Bill : volume 2 (2004), de Quentin Tarantino
- Kill Bill : volume 1 (2003), de Quentin Tarantino
- Jackie Brown (1998), de Quentin Tarantino
- Rock (1996), de Michael Bay
- Une nuit en enfer (1996), de Robert Rodriguez
- Groom service (1995), de Allison Anders
- Pulp Fiction (1994), de Quentin Tarantino
- Tueurs nés (1994), de Oliver Stone
- True Romance (1993), de Tony Scott
- Reservoir Dogs (1992), de Quentin Tarantino
- Planète terreur - un film Grindhouse (2007), de Robert Rodriguez
- Boulevard de la mort - un film Grindhouse (2007), de Quentin Tarantino
- Kill Bill : volume 2 (2004), de Quentin Tarantino
- Iron Monkey (2002), de Yuen Woo-Ping
- Killshot (Prochainement), de John Madden
- Daltry Calhoun (Prochainement), de Katrina Holden Bronson
- Hostel - Chapitre II (2007), de Eli Roth
- Hell Ride (2007), de Larry Bishop
- Hostel (2006), de Eli Roth
- My Name Is Modesty : A Modesty Blaise Adventure (2004), de Scott Spiegel
- Sang-froid (1997), de Reb Braddock
- Une nuit en enfer (1996), de Robert Rodriguez
- Groom service (1995), de Allison Anders
- Killing Zoe (1994), de Roger Avary
- Past Midnight (1992), de Jan Eliasberg
- Boulevard de la mort - un film Grindhouse (2007), de Quentin Tarantino
- Not Quite Hollywood (2008), de Mark Hartley
"Travolta est un acteur prodigieux. Il est génial dans "Blow Out" de De Palma. Je regardais ce film en boucle en me demandant pourquoi personne ne faisait appel à lui. Personne n'a su diriger John depuis De Palma dans "Blow Out". Pour moi, c'était comme une arme secrète ignorée de tous."
"Je m'assure que tout l'argent se voit à l'écran. Reservoir Dogs a coûté 1,5 million. Je voulais qu'il ait l’air d’en avoir coûté 8. Pulp fiction a coûté 8 millions. Je voulais qu'il ait l'air d'en avoir coûté le triple. Je voulais une grosse production en tout sauf le prix."
"Les scènes violentes dans mes films ne me posent pas plus de problème que les séquence musicales dans les films de Vincente Minnelli. C'est juste quelque chose d'intéressant à regarder cinématographiquement. Ce n'est pas incompatible avec le fait que je déteste la violence. Je trouve notre société trop violente, mais la violence à l'écran ne me dérange pas."
"De palma m'a énormément influencé. On oublie toujours de signaler que c'est l'humoriste le plus noir de ces vingt dernières années. Ses films sont extrêmement mordants et hilarants. Personne ne lui arrive à la cheville. Ses films sont très spirituels bien qu'ils ne soient pas des comédies. Comme Scorsese, il n'a pas froid aux yeux."
"Mes séquences musicales préférées sont celles des films de Godard parce qu'on ne s'y attend pas. Elles sont super entraînantes. Il ne fait pas de comédie musicale. Il arrête juste le film pour une scène. C'est encore mieux."
"Traite les acteurs comme des stars, et les stars comme des acteurs."
"Je trouve que la distribution des grosses productions manque d’imagination. Tous ces films piochent dans la même liste d’acteurs, ce qui fait que le dernier acteur en vogue se retrouve partout."
(a propos de l'Ezéchiel dans "Pulp fiction") "Je l’ai retouché un peu. Orgueil de l’écrivain : on veut toujours faire mieux. Mais c’est dur de réécrire la Bible."
"Si j’ai un jour un film qui fonctionne mieux, d’un point de vue dramatique, avec un début, un milieu et une fin, je le raconterai comme ça."
"Je suis un conteur. J'aime expérimenter avec un cinéma auquel le public n'est pas habitué. J'aime triturer la structure, la tordre, faire des choses qui changent du tout-venant."
"Je sais qu’en tant que spectateur, quand je suis perdu, je décroche du film, parce que 90% du temps, ce n’est pas fait exprès. Mais quand je sais que je suis entre de bonnes mains, je me laisse porter par le film."
"Je suis devenu un adjectif plus tôt que je ne l'avais prévu "
"Chaque début d’écriture est un retour à la case départ. Et la case départ, c’est un endroit où l’on se sent très seul. Un endroit où aucun de vos accomplissements passés ne compte."
"Quand je fais un film, je veux qu'il soit tout pour moi ; que je sois prêt à mourir pour lui "
"C'est sûr que Kill Bill est violent. Mais c'est un film de Tarantino. Vous n'allez pas à un concert de Metallica pour que ces fils de pute baissent le son"
"Le monde qui nous entoure est dégueulasse et sordide. Je ne cherche pas à le maquiller comme 99 % des films hollywoodiens."
Il y à des noms qui me font déplacer en salles. Pas forcément des acteurs, mais aussi des réalisateurs qui font que leurs simples présence au générique d'un film peuvent vous motiver à vous déplacer car vous savez que même moins bon, son nom est un critère de qualité. C'est le cas me concernant pour Quentin Tarantino qui figure au panthéon de mes réalisateurs préférés. Avec un style bien à lui et un univers visuels florissant, l'homme nous livre toujours des réalisations qui nous en foutent plein la vue. Je me revois encore découvrant "Pulp fiction" tel une claque en pleine figure tant on ne se lasse pas de le revoir avec le temps ou encore récemment "Reservoir dogs" que j'ai découvert tardivement et qui m'as mis sur le cul tant c'est prenant alors que pourtant c'est un film qui discute plus qu'il n'agit. J'ai pas vu toute sa filmographie mais dans ceux que j'ai découvert, j'ai toujours été emballé comme avec son diptyque "Kill Bill" où il nous entraine dans un premier volume où le sang est au rendez vous avant de nous entrainer dans un deuxième opus qui part à l'opposé. A ce jour, sa réalisation qui me plait peut être le moins reste "Jackie Brown" même si ce dernier film est encore une fois un très grand moment de divertissement et que ça ne me dérange pas du tout de le revoir. Quentin Tarantino possède un œil extraordinaire qui sers le sujet de ses films. Il ose prendre des risques afin de nous offrir quelque chose de différent à chaque film tout en faisant en sorte que l'on y reconnaisse sa signature. Il manie sa caméra avec beaucoup de maitrise et nombre de ses plans sont devenus aussi mythique que les scènes en elle même (je repense par exemple au face à face des pieds dans "Kill Bill" où il fallait oser alors que contrairement à ce qu'on aurait pu penser, ça apporte beaucoup à la tension du film à ce moment là ). Les choix des musiques qui illustre ses films sont eux aussi toujours exceptionnelle au point qu'elles arrivent à se démarquer des films eux même et qu'on peux se les écouter en boucle sans forcément voir le film mais tels un Stanley Kubrick, la musique devient un personnage à part entière qui est utilisé avec intelligence dans ses longs métrages.
Quentin Tarantino, acteur, je suis pas forcément fan. C'est pas qu'il joue mal c'est juste que j'ai toujours eu du mal à accrocher à ses acteurs qui possèdent un débit de paroles assez rapide car parfois on à un peu du mal à suivre mais je me souviens parfaitement de lui par exemple dans "Reservoir dogs" où ça colle parfaitement avec son personnage puis malgré tout, il possède quand même une sacré gueule de cinéma qui permet de montrer le côté déjanté de ses personnages avec beaucoup de sérieux et de crédibilité. Je ne suis pas toujours fan aussi quand il à la casquette de producteur. Pas pour ses propres films mais pour certains films, j'avoue que même si ça s'inscris dans une certaine continuité logique dans sa carrière il y à des films qui n'arrive pas à me tenter plus que ça comme "Hell ride" où il est producteur exécutif mais qui ne m'attire pas même si ça surfe sur son projet "Grindhouse". C'est peut être très bon je ne dis pas le contraire surtout que pour l'exemple que je cite je n'ai pas vu le film mais je dis juste que si Quentin Tarantino réalisateur ou acteur peut me faire déplacer en salles où acheter un dvd, le Quentin Tarantino producteur ne m'attire pas toujours en revanche.
Ce que j'aime par dessus tout chez lui en tout cas, et ça peut importe la casquette qu'il porte, c'est que c'est avant tout un vrai passionné de cinéma. C'est ce que j'apprécie chez lui où chez d'autres réalisateurs qui figure aussi dans mon panthéon personnel, c'est que même si on aime pas un de ses films, on ne peux s'empêcher de ressentir qu'ils les as fait quand même avec force et passion. L'aspect commercial est là certes je ne dis pas le contraire (en même temps c'est son métier il faut bien qu'il en vive) mais on ne peut que ressentir son amour pour le cinéma, un cinéma qu'il défend avec son propre univers issu d'une culture cinématographique immense que le cinéaste possède.D'ailleurs, on ne peut que ressentir cette passion avec les castings qui nous proposent par exemple (avec toujours une liste d'acteurs impressionnante n'hésitant pas à redorer le blason d'un acteur en perdition comme Carradine dans "Kill Bill" ou Kurt Russel dans le récent "Boulevard de la mort" pour ne citer que ses exemples), ses sujets (il a remis au goût du jour des thèmes cinématographique telle que la blaxploitation ou les cinéma Grindhouse avec de très bons hommages) ou encore dans ses scénarios (qui sont toujours remplis de clins d'œil).
Sa passion, c'est surtout pour ça que je suis Quentin Tarantino dans un bon ou un mauvais film, car pour moi la passion est un des éléments les plus importants chez une personne. J'aime les gens passionné qui n'hésite pas à te faire rentrer dans leurs univers. Une personne aussi passionné, je ressens l'envie de l'écouter (même si je n'ai pas les même passions ou la même vision) et de la défendre. Dans le cas de Quentin Tarantino, c'est aussi sa sincérité dans sa passion qui font que j'ai envie de le suivre à chacune de ses aventures. J'attends beaucoup en tout cas de son prochain film "Inglorious Basterds" qui s'annonce très bon d'après la bande annonce et qui une nouvelle fois à l'air d'être un bel hommage au cinéma avec une belle brochette d'acteur.
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