L'attaque du métro 123 (The Taking of Pelham 1 2 3)

Par Cinephileamateur
Cinéphile du jour, bonjour !!! Aujourd'hui, je vais vous parler d'une de mes attentes à savoir "L'attaque du métro 123". Il faut dire que j'avais bien aimé le film originale "Les pirates du métro" et j'étais donc curieux de découvrir son remake ce qui est maintenant chose faite. Pour savoir quelques petites choses au sujet de ce film et connaître mon avis, je vous invite donc à prendre la rame et à cliquez sur "Lire la suite"...
"Vous pouvez me dire, quel est le cours officiel de l'otage new-yorkais ce matin ?... Un million par tête, vous trouvez que c'est trop ?"
Il s'agit d'un thriller americano-britannique qui est sorti en France le 29 juillet 2009 (le film est sorti aux Etats-Unis le 12 juin 2009 et au Royaume-Uni le 31 juillet 2009) et dont la durée est de 1 heure 45.
"L'attaque du métro 123" est un film produit et réalisé par Tony Scott.
Le film à également été produit par Todd Black, Jason Blumenthal et Steve Tisch.
Le scénario à été écris par Brian Helgeland d'après la nouvelle écrite par John Godey.
La bande originale à été composée par Harry Gregson-Williams.
Film tous publics lors de sa sortie en salles.
Quelques vidéos sur ce film

Mon billet sur le film "Les pirates du métro"

Site officiel du film (français)

Site officiel du film (anglais)




"L'Attaque du métro 123" est le remake d'un classique du polar urbain des années 70, "Les Pirates du métro", réalisé par Joseph Sargent en 1974. La version de 1974 fut directement à la source de l'inspiration du "Reservoir Dogs" de Quentin Tarantino : les personnages portaient en effet des noms de code basés sur les couleurs : Mr Orange, Mr Blue...
Dans le film de Tony Scott, Denzel Washington porte une chemise jaune clair avec une cravate multicolore. C'est exactement l'inverse de la manière dont était habillé Walter Matthau dans la version original de 1974 où il portait une chemise multicolore avec une cravate jaune clair. De même, le personnage incarné par Denzel Washington s'appelle Walter Garber; une subtile variation avec l'original qui s'appelait Zachary Garber. Entre autres clins d'œil, on relève également ceci : John Travolta revendique le pseudonyme de Ryder. Dans la version originale, Ryder était en fait le vrai nom du personnage incarné par Robert Shaw, alias Mr Blue. Enfin, dans la version de Tony Scott, Denzel Washington est accusé d'avoir accepté des pots de vin d'un fabriquant japonais de train. Dans la version de 1974, Walter Matthau effectue une visite des installations du PC par un groupe d'industriels japonais travaillant sur les trains.
Avec "L'Attaque du métro 123", Denzel Washington et Tony Scott collaborent ensemble pour la quatrième fois après "USS Alabama" (1995), "Man on Fire" (2004) et "Déjà vu" (2006).
Le métro de New York n'est pas le plus long du monde, c'est celui de Londres. Il remonte à 1863 et il est aussi le plus ancien de tous les métros. Toutefois, le métro de New York possède le plus grand parc de wagons, plus de 6400. Le NYC Transit rapporte qu'il y a plus de 1050 kilomètres de rails en exploitation, c'est-à-dire utilisés pour transporter des passagers. Mis bout à bout, les rails du métro pourrait relier New York à Chicago. Enfin, la ligne A qui va de la 207ème rue à Manhattan jusqu'à Far Rockaway dans le Queens fait 50 kilomètres, c'est la plus longue du métro de New York...et du monde !
John Turturro prête ses traits à Vincent Camonetti, le chef de l'équipe de négociateurs de la police de New York. Un personnage créé de toute pièce car à l'époque du premier film en 1974, cette fonction n'existait tout simplement pas. Pour ce personnage, les scénaristes se sont inspirés du chef actuel de l'équipe de négociateurs du NYPD, le lieutenant Jack Cambria, qui a dicté presque toutes les lignes de dialogue de John Turturro. Jack Cambria ajoute : "Nous savons très bien qu'à chaque fois que nous devons prendre d'assaut un bâtiment pour sauver des gens, nous n'avons qu'une chance sur deux d'en sortir vivant, mais il faut y aller parce que les otages comptent sur vous. Il faut toujours donner l'impression que l'on est sûr de soi et maintenir une atmosphère de confiance pour faire ce travail".
Tous les cinéastes qui veulent filmer sur le réseau ferroviaire doivent d'abord s'inscrire à une journée de formation sur la sécurité, comme tous les employés du NYC Transit qui travaillent dans les tunnels. L'équipe de "L'Attaque du métro 123" n'a ainsi pas dérogé à la règle. De même, on ne badine pas avec la sécurité : les employés du NYC Transit sont allés jusqu'à examiner les chaussures de 200 figurants avant que Tony Scott tourne une scène d'évacuation des passagers dans le tunnel de Church Avenue. Tony Annaruma, superviseur du service des trains, raconte : "nous avons regardé toutes les chaussures pour nous assurer que tout le monde était correctement équipé. Certaines personnes étaient en talons aiguilles, elles n'auraient jamais pu marcher dans le noir entre les rails chaussées ainsi".
Bien que la majorité du film ait été tournée sur les vrais sites, il n'a toutefois pas été possible à la production de tourner dans le nouveau centre de contrôle du métro New Yorkais, un immeuble discret situé au cœur de Manhattan, pour des raisons évidentes de sécurité. L'équipe a fabriqué son centre de contrôle ferroviaire sur un plateau des studios Kaufman-Astoria, dans le Queens. 45 mètres d'écrans et panneaux vidéo avec des enregistrements interactifs ont été installés dans le décor.
Dans un souci de réalisme, Tony Scott tenait absolument à tourner son film dans les sous-sol du métro. "Il voulait entendre les sons et ressentir les secousses des wagons en mouvement. Son idée était de faire du métro le troisième personnage de l'histoire" explique Barry Waldman, l'un des producteur exécutif du film. Ainsi, Tony Scott a filmé dans le métro pendant quatre semaines, le plus long et le plus gros tournage de l'histoire du métro de New York. L'équipe a pu accéder à certaines zones du réseau ferroviaire dans lesquelles le NYC Transit n'avait jamais autorisé aucune équipe de tournage, pas même celle du premier film. Un tournage difficile, en raison de la température parfois très élevée, et des rames de plus de 400 tonnes qui passaient à seulement quelques centimètres des membres de l'équipe, qui devaient éviter de marcher sur le troisième rail d'alimentation dans lequel circule un courant électrique de 600 volts.
Les anciens wagons de métro sont d'ordinaire immergés dans l'océan pour faire des barrières de corail artificielles. 40 tonnes d'acier ont été recyclés pour les besoins du tournage : l'équipe du film construisit un wagon spécial en studio, destiné à accueillir un maximum de personnes et les caméras, contrairement à un wagon traditionnel dont les dimensions sont très réduites.
Denzel Washington explique : "Le rôle m'a tout de suite attiré parce que ce n'est pas le genre de personnage qu'on a l'habitude de voir dans un thriller d'action. Cet aiguilleur n'est pas un policier, c'est un fonctionnaire, un homme ordinaire, et quand Ryder lui fait part de ses exigences, sa première réaction est de demander l'aide de la police. Il n'a rien d'un super-héros, il est vraiment terrifié par la situation". Et John Travolta d'ajouter : "C'est très libérateur de jouer un méchant parce que contrairement aux gentils, vous pouvez faire tout ce que vous voulez. Vous pouvez créer votre propre morale ; vous pouvez être ignoble, calme, dingue, charmant... La gamme de comportements est très ample".
Pour préparer son rôle, Denzel Washington a rencontré des employés du métro, dont un qui a pris sa retraite au bout de soixante ans de carrière. Il s'est aussi lié d'amitié avec Joseph Jackson, un contrôleur de trafic ferroviaire. Comme le personnage de Denzel Washington, Joseph Jackson a commencé sa carrière comme conducteur de rame. Responsable chaque jour de la sécurité des cinq millions de passagers qui empruntent le réseau souterrain de la ville, la plus grande qualité d'un contrôleur de trafic ferroviaire est de rester calme dans les situations d'urgence. Conseiller technique sur le tournage, ce dernier raconte : "Quand il y a un problème, les passagers ont tendance à paniquer, en particulier dans les tunnels. Il n'y a que deux membres d'équipage à bord de chaque rame, et les gens ne doivent pas descendre entre les stations. Le contrôleur joue un rôle capital parce qu'il gère les crises sur l'ensemble du réseau et régule la circulation pour éviter les accidents".
Assez méconnu par le public français, Brian Helgeland n'a pas exactement le profil d'un débutant. On lui doit notamment les scénarios de "L.A. Confidential", pour lequel il remporta un Oscar; celui de "Complots" réalisé par Richard Donner; deux collaborations avec Clint Eastwood ("Créance de sang" et "Mystic River"), ainsi qu'une première collaboration avec Tony Scott sur le tournage de "Man on Fire". Entre autres films, il a signé le sombre "Payback" avec Mel Gibson, dont les relations houleuses avec l'acteur finiront par lui coûter son siège de réalisateur, totalement dépossédé de son film. Une œuvre qu'il remontera d'ailleurs pour son exploitation vidéo en 2006, sous le titre : "Payback: Straight Up - The Director's Cut".
"L'attaque du métro 123" est le titre français du film "The Taking of Pelham 1 2 3" dans sa version originale. Voici d'autres titres que ce film peut porter en fonction du pays dans lequel on le visualise :
  • Die Entführung der U-Bahn Pelham 1 2 3 (Autriche / Allemagne),
  • Опасные пассажиры поезда 123 (Russie),
  • Únos vlaku Pelham 123 (République Tchèque),
  • Asalto al tren Pelham 1 2 3 (Espagne),
  • Assalto ao Metro 123 (Portugal),
  • Epithesi ston syrmo (Grèce),
  • Hajsza a föld alatt (Hongrie),
  • Kaappaus metrossa - Pelham 1 2 3 (Finlande),
  • Kapring af Metro 1 2 3 (Danemark),
  • Linje 1 2 3 kapad (Suède),
  • Metro 123 kapret (Norvège),
  • Metro strachu (Pologne),
  • Metro uzgrobimas (Lituanie),
  • Metrodan kaçis (Turquie),
  • O Sequestro do Metrô (Brésil),
  • Pelham 123 - L'ultime station (Canada),
  • Rescate del Metro 123 (Argentine),
  • S-a furat un tren 123 (Roumanie),
  • Subway 123 (Japon)...



Le casting du film :

Denzel Washington (Walter Garber), John Travolta (Ryder), Luis Guzman (Ramos), Victor Gojcaj (Bashkim), Michael Rispoli (John Johnson), Gbenga Akinnagbe (Wallace), John Turturro (Camonetti), James Gandolfini (Le Maire), Ramon Rodríguez (Delgado), Brian Haley (Le Capitaine de police Hill), Jason Butler Harner (Monsieur Thomas), Alex Kaluzhsky (George), Adrian Martinez (Cabbie), John Lavelle (Le Détective Ray Paul), John Benjamin Hickey (Le deputé maire LaSalle)...
Le synopsis du film :

Walter Garber est aiguilleur du métro à New York. Comme chaque jour, il veille au bon déroulement du trafic, lorsque la rame Pelham 123 s'immobilise sans explication. C'est le début du cauchemar. Ryder, un criminel aussi intelligent qu'audacieux, a pris en otage la rame et ses passagers. Avec ses trois complices lourdement armés, il menace d'exécuter les voyageurs si une énorme rançon ne lui est pas versée très vite. Entre les deux hommes commence un incroyable bras de fer. Chacun a des atouts, chacun a des secrets, et le face-à-face risque de faire autant de victimes que de dégâts. La course contre la montre est lancée...


Il y a pas si longtemps de cela, grâce à un ami, j'ai pu découvrir en dvd le film "Les pirates du métro", un film de 1974 qui à inspiré Quentin Tarantino pour son film "Reservoir dogs". Agréablement surpris de ce visionnage, quand j'ai su qu'un remake avec John Travolta et Denzel Washington allait voir le jour sur nos écrans, ce projet de Tony Scott s'est tout de suite inscris parmi mes attentes cinématographique surtout que je trouvé la bande annonce alléchante.
Plus qu'un simple remake, le scénario signé par l'excellent Brian Helgeland essaye de nous offrir une nouvelle vision de cette histoire palpitante au cœur du métro New-Yorkais. Même si cela ne se voit pas toujours, on sens quand même la sincérité de respecter le film d'origine. Pour ceux qui ne connaissent pas le film original, le scénario pourra s'avérer vite très captivant. L'intrigue tient la route et même si quelque facilités scénaristique demeure, le suspense nous tient en haleine jusqu'au bout. Le seul problème quand on connait l'œuvre d'origine, c'est qu'on ne peut pas y faire abstraction. Du coup, j'ai beaucoup aimé ce scénario qui m'en a mis plein la vue mais c'est vrai qu'on peut regretter certains choix dans l'intrigue comme par exemple concentré l'action sur le face à face, certes très efficace, entre Garber et Ryder en occultant totalement le reste des personnages importants comme les complices qui prennent en otage le métro. Certains passages s'avèrent être aussi des copies assez conforme (même remis au goût du jour) du film d'origine comme cette fameuse course contre la montre en voiture dans les rues de New-York quand l'argent est en train d'être transféré. L'inconvénient qui survient alors, c'est que si on a vu le premier film donc, le scénario ne révèle guère de surprises ne prenant pas de risques avec son support d'origine. Ces maladresses (ou plutôt devrais je dire ce manque d'audace ?) malgré tout ne m'ont pas gâché le plaisir que j'ai ressenti pour cette histoire. Il n'y à aucun temps morts et le scénario est même riche en humour même si là encore, il se veut moins subtil que le film de 1974. On a quand même le droit à de très bonnes répliques et à quelques petits clins d'œil qui font que pour ceux qui connaissent les deux films, cela reste très savoureux. Quoiqu'il en soit, la fin est en revanche différente ici. Pas spécialement dans son issue mais dans la façon dont s'est emmené. Un brin conventionnel (là encore dû à un manque d'audace je pense du scénario avec ce personnage de la femme de Garber parfaitement inutile), je l'ai quand même trouvé très prenante et même si le tout dernier plan peut sonner comme une fausse note, j'ai quand même bien aimé cette mélodie à qui il manque finalement pas grand chose pour obtenir le titre de symphonie.
Du côté du casting, le film doit une grande partie de sa réussite à l'excellent duo formé par John Travolta et Denzel Washington. Alors que "Les pirates du métro" mettait en scène une multitude de personnages avec leurs caractères bien trempés, ici le film à préféré opté pour un face à face entre les deux personnages principaux. John Travolta tout d'abord est saisissant dans le rôle du psychopathe qui dirige les rênes. J'aime beaucoup cet acteur est une nouvelle fois il m'as montré tout ce que j'aime chez lui. De sa gestuelle à son regard en passant par le timbre de sa voix, il fait un très bon Ryder, crédible qui tient la route jusqu'au bout en sachant parfaitement ce qu'il fait. Face à lui, à l'autre bout du fil, on retrouve un Denzel Washington qui s'est investit dans son rôle. L'acteur est lui aussi excellent au point que malgré ses efforts pour devenir un homme lambda (une tenue pas glorieuse, des lunettes assez moche, une prise de poids qui se voit à l'écran...), il ne parvient pas à devenir aussi léger que son personnage aurait dû être. Il transperce la classe et même si c'est élogieux pour son jeu d'acteur, ça peut déstabiliser pour l'image qu'on peut se faire d'un homme tout simple qui ne contrôlerai pas la situation. Très charismatique en tout cas les deux acteurs nous offre un duel au sommet même lorsqu'il ne se trouve pas côte à côte à l'écran. La scène les réunissant apparaissant volontairement tardivement, elle est un bon exemple en tout cas de la carrure de ses deux excellents comédiens. Du coup, les autres acteurs peinent un peu à exister tant ce duo est mis en avant et qu'il est efficace cependant, certains arrivent quand même à tirer leurs épingles du jeu comme James Gandolfini, très bon dans le rôle du Maire de la ville évoluant de très bonne manière. Lors de ses premiers plans, on pense que son personnage va être un peu lourd comme son alter ego dans le film original mais bien vite l'acteur va nous montrer qu'entre les deux films ce personnage à pris plus de valeur. Montrer de façon moins grotesque, l'acteur s'en sors remarquablement bien grâce à un scénario qui lui à réservé aussi il est vrai un meilleur traitement. John Turturro aussi est très bon dans son rôle de négociateur. Si lors de ses premières scènes j'ai eu un peu peur (surtout que ce personnage n'existai pas il me semble dans la version d'origine) avec son arrivé digne d'un stéréotype d'un agent fédéral, l'acteur inverse rapidement la vapeur et arrive à suivre le train en marche si je peux me permettre ce jeu de mot douteux ^^ . Du coup, même si John Travolta et Denzel Washington tire un peu la couverture vers eux, James Gandolfini et John Turturro sont sans doute les deux seuls qui arrivent à exister. Le reste du casting est un peu transparent à l'image d'un Luis Guzman vraiment sous-exploité mais c'est pas vraiment à cause du jeu des acteurs qui dans l'ensemble reste très correct mais surtout à cause du scénario qui à décidé de les laisser sur le quai privilégiant d'autres facteurs dans cette intrigue.
La réalisation de Tony Scott est excellente. On reconnait la patte du réalisateur derrière la caméra ce qui est pas plus mal car cela colle à merveille à ce film. Maintenant, on peut quand même lui reprocher deux petites choses comme la scène d'ouverture un brin trop nerveuse qui se calme juste à temps (cela aurait continué on aurait pu frôler l'overdose) et comme pour le scénario, un manque d'audace du réalisateur qui, même si ce qu'il fait est splendide, reste sur ses acquis. Tony Scott fait du Tony Scott. Après, si on aime comme c'est mon cas, ça reste quand même un pur bonheur surtout que certains plans sont vraiment bien ficelés. L'utilisation du compte à rebours aurait pu être casse gueule mais fort heureusement, le cinéaste privilégie un arrêt sur image avec un décompte qui rend l'intrigue encore plus oppressante avec une tension que l'on ressens du début jusqu'à la fin. Dommage aussi que le film n'utilise pas les nouvelles technologies qui sont à sa disposition (hormis le net et une webcam mal exploités) car cela aurait pu le démarqué très franchement du film à qui il rend hommage. Les décors sont en tout cas très beau et bien exploité au même titre que le soin particulier qui à été apporté aux costumes de nos héros. Si Garber possèdent un côté un peu ringard (toujours volontairement) en revanche le look de Ryder va très bien avec son héros. La bande originale du film est quant à elle réussie mais sans plus. C'est pas qu'elle soit mauvaise c'est juste qu'elle n'est guère importante ce contentant juste de jouer avec les sons électrique afin d'accentuer la tension sans qu'aucun thème musical qui prend aux tripes ne s'en dégage. Elle remplie son contrat et colle avec cette énergie déployé dans la réalisation mais par moment, musicalement on à un peu l'impression qu'il y avait un manque d'idées.
Au final, malgré les défauts que j'ai pu citer et qui viennent surtout du fait que je connais le film d'origine, "L'attaque du métro 123" à été pour moi un vrai bon gros film comme je les aimes. Sans aucun temps morts, j'ai passé un très bon moment dans ce face à face au sommet entre John Travolta et Denzel Washington, charismatique tout les deux au point de rentre le reste de la distribution quasi inexistant, bien mis en scène par un Tony Scott efficace même si peu inspiré. Avec le recul, "Les pirates du métro" s'avère plus réussi et mieux situer dans son époque mais son remake est quand même un excellent divertissement que j'ai adoré et que je ne manquerais sans doute pas de revoir tant je l'ai apprécié :-) .


La musique du film :

  1. 99 Problems - Jay-Z
  2. 99 Problems - Michael Baiardi
  3. Funklab Bass Problem - Papalee
  4. Counting Bodies Like Sheep to the Rhythm of the War Drums - A perfect circle

Mini filmographie sélective :

Tony Scott (producteur, réalisateur) : Man on fire, Déjà vu, Domino, Top gun...
Todd Black (producteur) : Sept vies, Prédictions, Antwone Fisher, Chevalier...
Jason Blumenthal (producteur) : Sept vies, Prédictions, A la recherche du bonheur, The weather man...
Steve Tisch (producteur) : Sept vies, Escroc malgré lui, Postman, Forrest Gump...
Brian Helgeland (scénariste) : Man on fire, Créance de sang, Le cauchemar de Freddy, Daredevil...
Harry Gregson-Williams (compositeur) : Shrek, Phone game, X-men origins Wolverine, Le nombre 23...
Denzel Washington : Déjà vu, Man on fire, Philadelphia, John Q...
John Travolta : The Punisher (2004), Volte-face, Opération Espadon, Basic...
John Turturro : Transformers 1 et 2, Raisons d'état, Fenêtre secrète, Dommage collatéral...
James Gandolfini : True romance, Coeurs perdus, Les fous du roi, Le mexicain...
Luis Guzman : Cleaner, Rogue : l'ultime affrontement, Traffic, Magnolia...