I love you, Man

Par Cinephileamateur
Cinéphile du jour, bonjour !!! Aujourd'hui, je vais vous parler d'une des dernières comédies que j'ai été voir au cinéma. Bénéficiant d'une faible distribution (j'ai du me déplacer jusqu'aux Champs-Elysées pour trouver une salle parisienne qui le proposer), je vais vous parler maintenant du film "I love you, Man". Pour en savoir plus sur ce film et connaître mon avis, cliquez sur "Lire la suite"...
"- Je sais pas, je la trouve un peu petite.
- T'as raison et elle sens le prout avec ça !"

Il s'agit d'une comédie américaine qui est sorti sur nos écrans le 29 juillet 2009 (le film est sorti aux Etats-Unis le 20 mars 2009) et dont la durée est de 1 heure 45.
"I love you, Man" est un film produit, écris et réalisé par John Hamburg.
Le film à également été produit par Donald De Line et Anders Bard.
Le scénario à aussi été co-écris par Larry Levin.
La bande originale du film à été composée par Theodore Shapiro.
Film tous publics lors de sa sortie en salles.
Bande annonce V.F. et V.O.S.T.

Site officiel du film (français)

Site officiel du film (anglais)




Étudiant en droit maladroit et touchant dans la série "How I Met Your Mother", Jason Segel est la nouvelle idole des jeunes auquel le grand écran sourit: après "En cloque, mode d'emploi" aux côtés de Katherine Heigl, il tient le rôle principal dans "Sans Sarah rien ne va !", une comédie romantique qu'il a lui-même écrite et dans laquelle il donne la réplique à Kristen Bell et à son partenaire attitré Paul Rudd.
Jon Favreau qui incarne Barry est désormais bien plus connu pour son travail de réalisateur que d'acteur puisque c'est lui qui a mis en scène "Iron Man". Il a d'ailleurs commencé à tourner dans "I Love You, Man" durant la semaine où sortait le film de super héros aux Etats-Unis.
Les premières moutures du scénario ont été écrites près de onze ans avant le tournage par Larry Levin.
Pour jouer le personnage de Sydney, Jason Segel avoue s'être inspiré de la personnalité du comédien Russell Brand avec qui il avait tourné dans "Sans Sarah rien ne va !".
J.K. Simmons incarne le personnage de Oz (Oswald). Or il faisait également partie du casting de la célèbre série... "Oz".
"I Love You, Man" a été tourné à Los Angeles. L'équipe a d'ailleurs rencontré quelques problèmes lors des prises de vues dans le quartier de Venice où la foule se faisait pressante autour des plateaux : "C' était un peu comme être Angelina Jolie à Cannes", se souvient d'ailleurs Paul Rudd.
"I Love You, Man" a été nommé aux MTV Movie Awards dans la catégorie "meilleur baiser". Mais il a finalement été battu par "Twilight".
Le groupe que l'on aperçoit pendant le générique de fin est OK Go, très connu sur Internet pour son clip réalisé sur des tapis roulants.
"I love you, Man" possède le même titre en version française que la version originale. Cependant, ce n'est pas toujours le cas partout à travers le monde. Voici quelques exemples de titres que ce film peut porter en fonction du pays dans lequel on le visualise :
  • Te amo, brother (Mexique / Venezuella),
  • És o Maior, Meu! (Portugal),
  • Adamim benim! (Turquie),
  • Caut cavaler de onoare (Roumanie),
  • Eu Te Amo, Cara (Brésil),
  • J't'aime mon homme (Canada),
  • Kallis oled, vana (Estonie),
  • Let's Make Friends (titre du script américain),
  • Se agapao, file (Grèce),
  • Spancserek (Hongrie),
  • Stary, kocham cie (Pologne),
  • Te quiero, tío (Espagne),
  • Trauzeuge gesucht! (Allemagne)...



Le casting du film :

Paul Rudd (Peter Klaven), Jason Segel (Sydney Fife), Rashida Jones (Zooey), Jaime Pressly (Denise), Jon Favreau (Barry), Andy Samberg (Robby Klaven), J.K. Simmons (Oswald Klaven), Thomas Lennon (Doug), Aziz Ansari (Eugene), Lou Ferrigno (Lui-même), Mather Zickel (Gus), Jane Curtin (Joyce Klaven), Liz Cackowski (Debbie), Sarah Burns (Hailey), Rob Huebel (Tevin Downey), Nick Kroll (Larry), Aaron D. Spears (Terrell), Vitaliy Versace (Christopher), Vitta Quinn (Cherise), Kulap Vilaysack (Layla), Colleen Crabtree (Hilary Elaine), Caroline Farah (Carolyn)...
Le synopsis du film :

Un agent immobilier couronné de succès est sur le point de se marier à la femme de ses rêves lorsqu'il découvre avec dépit, qu'il n'a aucun ami masculin pour lui servir de témoin. Au cours de ses recherches, il fait la connaissance d'un homme charmant et têtu avec qui il tisse rapidement des liens, qui iront jusqu'à mettre en péril sa relation amoureuse.


Parmi les films dont la sortie n'as pas fait beaucoup de bruit, on peut parler de "I love you, Man". En effet, comparé à d'autres comédies estivales, ce film n'as pas bénéficié d'une promotion lourde et même sa distribution peux laisser à désirer le film n'étant visible que dans deux salles en France au moment où j'écris ses lignes selon Allociné alors que le film est sorti il y a à peine une semaine. Pourtant, la présence de Jason Segel au casting (le Marshall de la cultissime série "How I meet your mother") m'as motivé pour voir ce film en compagnie de potes.
D'où vient cette difficulté à sortir du lot parmi la masse des sorties ? Je m'avance peut être mais ça vient peut être du scénario en lui même qui nous offre une comédie assez basique dont l'histoire peut paraître un peu facile et prévisible. Assez conventionnel, le film se laisse assez deviné dès le début et la plupart des scènes où rebondissements peuvent être attendus, pourtant, j'ai quand même passé un excellent moment. Si le thème de l'amour et de l'amitié n'est pas creusé avec une extrême profondeur, le scénario dont le but est de nous divertir et pas de nous livrer une thèse psychologique sur le comportement humain réussi son pari de nous faire passer un bon moment. Plusieurs passages sont assez savoureux et même si on est pas dans la franche rigolade, j'ai eu de cesse d'avoir le sourire aux lèvres. Un peu naïf, jouant sur les bons sentiments, le scénario nous fait vivre la naissance d'une amitié décalé entre deux personnes que tout oppose entre un homme qui va pas tarder à se marier et qui prend conscience qu'il n'as aucun véritable ami homme et un autre qui se laisse aller mais qui possède une philosophie de la vie qui le rend social mais qui reste malgré tout assez seul. Il faut pas être devin pour comprendre que ces deux là vont être vite complémentaire et qu'avant le futur mariage, des difficultés vont apparaître mais bizarrement, le film arrive quand même à captiver jusqu'au bout. Certes, ça ne sors aps forcément du lot de ce que l'on peut voir habituellement mais c'est pas catastrophique et c'est même très plaisant avec des scènes cocasses qui m'ont bien fait rire.
Le casting est plutôt bien choisi à commencer par le duo phare formé par Paul Rudd et Jason Segel. Ce duo est parfaitement choisi, chaque acteurs convenant à merveille à son personnage. C'est ainsi par exemple que Paul Rudd va se montrer aussi lisse que son personnage avant de réussir à le faire évoluer. C'est d'ailleurs à ce moment là que son jeu d'acteur va prendre une toute autre dimension et quand ce dernier devra se laisser aller, s'amuser, s'ouvrir aux autres, l'acteur va savoir se libérer pour nous offrir quelque chose de différent tout en conservant le côté fleur bleue, indispensable à son rôle. Jason Segel est lui aussi excellent. La série "How I meet your mother" lui collant à la peau pour moi, j'ai eu beaucoup de mal à ne pas penser à Marshall (son personnage dans la série ;-) ) pendant le film. Faut dire aussi qu'une nouvelle fois, le comédien interprète un personnage totalement décalé à la fois drôle et touchant, sérieux avec un grain de folie qui entraine tout sur son passage. Il fait en tout cas un très bon guide et un parfait ami dans ce film où l'acteur évolue donc dans un registre qu'il maitrise parfaitement. A leurs côtés, on retrouvera la belle Rashida Jones. Je n'avais jamais vu cette actrice avant mais elle m'as plu. Pourtant, son personnage est assez lisse ce qui ne lui permet pas de livrer une prestation exemplaire mais elle dégage un certain charme naturel qui est plaisant à voir. Son rôle est certes mineure mais j'aime bien les scènes où elle apparait tout comme celle où on peut voir le duo formé par Jaime Pressly (là encore j'ai eu du mal à oublié la Joy de la série "Earl" :$ ) et Jon Favreau totalement irrésistible. D'ailleurs, c'est un grand point fort de ce film car même si les rôles principaux sont très touchant, les rôles secondaires ont aussi leurs importance et sont tout aussi indispensable je pense par exemple à un hilarant Thomas Lennon que je trouve de plus en plus bon à chaque fois que je le vois au cinéma mais aussi à J.K. Simmons toujours parfait et à Andy Samberg qui s'en sors très bien. Rajouter à cela en guest star quelques apparitions dans son propre rôle de Lou Ferrigno en totale dérision avec de beaux clins d'œil à son mythique personnage de Hulk et on obtient une distribution alléchante qui contribue très fortement à la réussite finale de ce film.
La caméra de John Hamburg quant à elle se pose toujours au bon endroit. Ça n'aide pas non plus à faire en sorte que se film se démarque car même si esthétiquement c'est très beau à voir, on à quand même l'impression d'avoir déjà vu ce genre de mise en scène classique. Ça reste bien filmé cependant et c'est le principal surtout qu'il faut bien admettre que le scénario en lui même ne mérite pas des prises de vues particulières mais c'est dommage qu'il n'y ait pas plus de prises de risque car je pense que cela aurait pu aider le film et tenter de montrer autre chose. Les décors sont en tout cas bien exploité le tout avec une lumière chaleureuse qui fait que non seulement on passe un bon moment mais en plus on se sens bien. La bande originale s'avère elle aussi classique mais colle bien avec le film en rendant une partition juste comme un parfait exercice de style. La mise en scène est en tout cas sur ce point à l'image du scénario à savoir assez lisse et prévisible jusque dans sa scène finale où tous les ingrédients déjà vu à maintes reprises ont été réutilisé. Je ne spolierais pas sur ce point même si je pense que la plupart d'entre vous doivent s'en douter tellement l'issue est téléphoné mais je comprend que cela puisse en décevoir quelques uns même si il faut savoir être honnête, en prenant le risque d'aller voir ce film, on s'attendait pas à une claque mais juste à être diverti.
Au final, je pense que la critique à été un peu dur envers "I love you, Man". Certes le film possède un bon nombres de défauts et de maladresses mais pour ma part, malgré ses points noirs, j'ai trouvé le film attachant et j'ai passé un excellent moment. Ça ne sors pas trop du lot mais c'est plaisant. Ça se regarde sans réfléchir et ça doit beaucoup à son casting qui livre une excellente prestation également. J'ai pas été déçu en tout cas, j'ai obtenu ce que je voulais à savoir me vidé la tête et me divertir le temps d'un film et je le recommande en tout cas en cette période estivale. Un film parfait entre potes qui même si il ne sers pas son sujet mérite d'être vu je pense.


La musique du film :

  1. Good Times - Latch Key Kid
  2. Oxford Comma - Vampire Weekend
  3. Tom Sawyer - Rush
  4. Set You Free - The Black Keys
  5. Lights Out - Santogold
  6. Soul of a Man - Beck
  7. Limelight - Rush
  8. Let the Good Times Roll - The Cars
  9. Campus - Vampire Weekend
  10. Mr. Pitiful - Matt Costa
  11. Dancing With Myself - The Donnas
  12. Waterslide - The Bonedaddys
  13. Limelight - Paul Rudd & Jason Segel
  14. Ain't That a Kick in the Head - Dean Martin
  15. Peter and Zooey - Teddy Shapiro
  16. Shut Up and Drive - Rihanna
  17. Good Times Roll - The Cars
  18. Right as Rain - Adele
  19. You Are The Best Thing - Ray Lamontagne

Bonus :

Figurant dans la bande originale du film, voici les paroles de la chanson "Limelight" interprété par Rush :
Living on a lighted stage
Approaches the unreal
For those who think and feel
In touch with some reality
Beyond the gilded cage
Cast in this unlikely role,
Ill-equipped to act
With insufficient tact
One must put up barriers
To keep oneself intact
Living in the limelight
The universal dream
For those who wish to seem
Those who wish to be
Must put aside the alienation
Get on with the fascination
The real relation
The underlying theme
Living in a fisheye lens
Caught in the camera eye
I have no heart to lie
I cant pretend a stranger
Is a long-awaited friend
All the worlds indeed a stage
And we are merely players
Performers and portrayers
Each anothers audience
Outside the gilded cage
Living in the limelight
The universal dream
For those who wish to seem
Those who wish to be
Must put aside the alienation
Get on with the fascination
The real relation
The underlying theme
Living in the limelight
The universal dream
For those who wish to seem
Those who wish to be
Must put aside the alienation
Get on with the fascination
The real relation
The underlying theme
The real relation
The underlying theme


Mini filmographie sélective :

John Hamburg (producteur, scénariste, réalisateur) : Polly et moi, Casses en tout genre...
Donald De Line (producteur) : Braquage à l'italienne, Mensonges d'état, L'intrus, Et l'homme créa la femme...
Larry Levin (scénariste) : Dr Dolittle, Dr Dolittle 2...
Theodore Shapiro (compositeur) : Tonnerre sous les tropiques, Idiocracy, 30 ans sinon rien, Le diable s'habille en Prada...
Paul Rudd : Monstres contre Aliens (voix V.O.), Roméo + Juliette, La nuit au musée, Sans Sarah rien ne va !...
Jason Segel : En cloque mode d'emploi, Un cadavre sur le campus, Sans Sarah rien ne va !, La série How I meet your mother...
Rashida Jones : Myth America, Les ex de mon mec, La série The Office, La série Boston public...
Jaime Pressly : Dead or alive (2007), 100 girls, La dernière séduction, Tomcats...
Jon Favreau : Daredevil, Tout peut arriver, La plus belle victoire, La rupture...
Andy Samberg : Les chimpanzés de l'espace (voix V.O.), Hot rod...
J.K. Simmons : Spider-man 1 2 et 3, Juno, Thank you for smooking, Bad times...
Thomas Lennon : 17 ans encore, La nuit au musée 2, La coccinelle revient !, Memento...
Lou Ferrigno : La série L'incroyable Hulk, Hulk, L'incroyable Hulk, Hercule...