Cinéphile du jour, bonjour !!! Aussi surprenant soit il, je n'avais jamais vu le film culte "Autant en emporte le vent". C'est pas qu'il m'attirait pas bien au contraire mais ca durée me repoussé un peu et pourtant sur un coup de folie, alors que ce film est entré dans une de mes conversations, je me suis enfin décidé à voir ce film afin de découvrir ce monument du cinéma américain. Alors pour avoir quelques petites infos et connaître mon avis sur ce film, laissez vous guider par le vent et cliquez sur "Lire la suite"...
"- Oh partez ! Je ne veux plus vous voir. J'espère qu'un boulet de canon vous écrabouillera, qu'il vous réduira en mille miettes...
- Je vous fait grâce du reste, j'ai compris l'idée générale. Seulement quand je me serais sacrifié sur l'autel de la patrie, j'espère que vous en aurez quelques remords."
Il s'agit d'un drame américain qui est sorti en France le 20 mai 1950 (le film à eu le droit à une re-sortie française le 1er octobre 2003 et est sorti aux Etats-Unis le 19 décembre 1939.
"Autant en emporte le vent" est un film mis en scène par Victor Fleming, George Cukor et Sam Wood.
Le film à été produit par David O. Selznick.
Le scénario à été écris par Sidney Howard, David O. Selznick, Jo Swerling et John Van Druten d'après l'œuvre de Margaret Mitchell.
La bande originale du film à été composée par Max Steiner.
Film tous publics lors de sa sortie en salles.
Bande annonce V.O.S.T.
BANDE ANNONCE CINEMOVIES
Dernière actrice en vie d' "Autant en emporte le vent", Olivia de Havilland refusa en 1989 de participer au 50ème anniversaire du film.
Alexandra Ripley publia en 1991 une suite à "Autant en emporte le vent" intitulée "Scarlett". La télévision l'adapta en 1994 avec Joanne Whalley et Timothy Dalton dans les rôles principaux.
Pour un budget avoisinant les 4 millions de dollars, le film en rapporta vingt millions durant son exclusivité. En rapportant les recettes au niveau actuel du dollar, "Autant en emporte le vent" serait le plus gros succès de tous les temps et atteindrait 1 250 000 000 dollars ! "La Guerre des étoiles" (1977, George Lucas) viendrait en deuxième position.
Le film a remporté dix Oscars en 1940 : ceux du Meilleur Film, Meilleur Réalisateur (Victor Fleming), Meilleur Scénario (Sidney Howard), Meilleure Actrice (Vivien Leigh), Meilleur Actrice dans un Second Rôle (Hattie McDaniel), Meilleure Photographie (Ernest Haller et Ray Rennahan), Meilleur Montage (Hal C. Kern et James E. Newcom), Meilleure Direction Artistique (Lyle R. Wheeler) et deux récompenses techniques spéciales dont une pour le décorateur William Cameron Menzies. "Autant en emporte le vent" avait également été nominé dans les catégories Meilleur Acteur (Clark Gable), Meilleure Musique (Max Steiner), Meilleur Son (Thomas T. Moulton) et Meilleurs Effets Spéciaux (Jack Cosgrove, Fred Albin et Arthur Johns).
A cause des lois raciales en vigueur à l'époque en Georgie, Hattie McDaniel n'aurait pu assister à la première du film qui se déroulait à Atlanta le 15 décembre 1939. Ne voulant pas mettre son producteur David O. Selznick en position de défenseur, elle lui envoya une missive le prévenant qu'elle serait indisponible ce jour-là. Cette esprit ségrégationniste très vivace à l'époque ne l'empêcha pas de recevoir en 1940 l'Oscar du Meilleur Second Rôle féminin. Elle devenait ainsi la première artiste noire nominée et récompensée d'un Oscar... Une récompense méritée à mes yeux en tout cas soit dit en passant ;-) .
Vivien Leigh fut payée 25 000 dollars pour 125 jours de tournage et Clark Gable 120 000 dollars pour 71 jours.
La dernière phrase de Rhett Butler provoqua des levées de boucliers, d'abord de la part de la censure, ainsi que de plusieurs spectateurs qui auraient préféré une version plus édulcorée. Mais David O. Selznick tint bon et put garder ces fameux derniers mots : "Frankly my dear... I don't give a damn", que l'on peut traduire littéralement par "Franchement ma chère... Je m'en fous complètement".
Par contre, juste avant que Scarlett, enceinte, tombe dans les escaliers, le code de censure ne permit pas à Rhett de lui dire "Maybe you'll have a miscarriage" ("Tu risques de faire une fausse couche"). La phrase fut remplacée par "Maybe you'll have an accident" ("Tu risques d'avoir un accident").
Dans la scène où Scarlett jure devant Dieu qu'elle ne sera plus jamais victime de la faim, Vivien Leigh devait simuler un haut-le-cœur après avoir croqué un navet encore plein de terre. Sa prestation n'ayant pas été suffisamment convaincante, elle fut doublée pour ce bruit de rejet par Olivia de Havilland.
Dans la scène où Scarlett avance parmi 1 600 Confédérés blessés ou mourants, couchés à même le sol, la moitié seulement fut jouée par de vrais acteurs. Les 800 restants avaient été remplacés par des mannequins, entre autres par souci d'économie.
Pour un des plans où Scarlett fuit la ville d'Atlanta en flammes, les studios avaient besoin d'un cheval pour jouer Woebegone, un vieux canasson à l'allure squelettique. Mais celui qu'ils avaient trouvé quelques semaines plus tôt avait repris du poids lorsqu'il fut amené sur le plateau. N'ayant plus le temps d'en trouver un autre, on peignit donc de larges bandes sombres sur ses flancs pour simuler les côtes apparentes.
Lors de la préparation du film, on demanda à F. Scott Fitzgerald, l'auteur de "Gatsby le magnifique", d'écrire un scénario. Il fut par la suite rejeté mais on en garda tout de même les premières lignes que l'on peut voir défiler à l'ouverture du film.
Robert Gleckler qui jouait le rôle de Jonas Wilkerson décéda un mois après le début du tournage. On dut alors retourner toutes ses scènes avec son remplaçant Victor Jory.
Clark Gable ne s'entendit pas avec George Cukor qui quitta officiellement le tournage le 13 février 1939, malgré la déception de Vivien Leigh et Olivia de Havilland. Ce grand directeur d'actrices partit ensuite sur le projet de "Femmes" (1939), au casting exclusivement... féminin. On peut compter parmi les scènes qu'il réalisa le retour de Mme O'Hara à la maison, la prière du soir à Tara, la préparation de Scarlett et Mammy pour le barbecue, Scarlett en robe de veuve qui essaye un nouveau chapeau et l'incendie d'Atlanta.
C'est Clark Gable toujours qui imposa Victor Fleming avec qui il avait déjà travaillé sur "La Belle de Saïgon" (1932), "La Soeur blanche" (1933) et "Pilote d'essai" (1938). Le réalisateur commença le 1er mars mais s'écroula, épuisé, le 27 avril. Remplacé par Sam Wood, il reprit le 17 mai. Mais il y aura désormais pour le soulager trois équipes de réalisation : la sienne, celle de Wood et celle du directeur photo William Cameron Menzies.
D'autres exécutants participèrent également à l'œuvre. Fleming en aurait réalisé au final 55%, Wood et Menzies 15% chacun et Cukor 5%.
Le tournage de l'incendie d'Atlanta, très délicat et dangereux à tourner, ne tolérait aucune erreur. Devant le gigantisme des flammes, les habitants de Culver City monopolisèrent les lignes téléphoniques pour prévenir les secours que la MGM prenait feu. Les décors de "King Kong" (1933, Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack), du "Jardin d'Allah" (1936, Richard Boleslawski) et du "Petit Lord Fauntleroy" (1936, John Cromwell) servirent entre autres de combustible à la scène. Le studio utilisa pour la tourner les sept seules caméras Technicolor existant à Hollywood.
Le choix de l'anglaise Vivien Leigh pour interpréter Scarlett ne fut pas sans provoquer quelques remous. Comment pourrait-elle comprendre au plus près les motivations de cette fière Sudiste, s'insurgeait-on. Le Sud pourtant n'eut pas les plus mauvaises réactions qui préférait à tout prendre une Anglaise à une "Yankee". Vivien Leigh d'ailleurs s'était imprégnée du rôle en lisant le roman ainsi que plusieurs livres sur la guerre de Sécession.
Le casting pour trouver l'interprète idéale de Scarlett devint une véritable affaire d'état. 1 400 actrices furent entendues, 400 furent rappelées pour une lecture et 90 passèrent des essais, la plupart sous la direction de George Cukor qui devait réaliser le film. Bette Davis, Lana Turner, Jean Arthur, Susan Hayward (qui s'appelait encore Edythe Marrener) et Joan Bennett entre autres s'étaient présentées. Peu de temps avant le début du tournage, les deux favorites restaient Katharine Hepburn et Paulette Goddard. Mais David O. Selznick demeurait septique et le tournage devait absolument commencer. On ouvrit le bal le 10 décembre 1938 par le tournage de l'incendie d'Atlanta où Scarlett fut jouée par une doublure. Ce serait pendant ces premières scènes que le frère de David O. Selznick, imprésario de son état, lui présente enfin Vivien Leigh.
Le nom de Clark Gable pour jouer Rhett Butler s'imposa très vite aux yeux de tous. Mais l'acteur était sous contrat avec la Métro-Goldwyn-Mayer et David O. Selznick hésita à négocier avec son propre beau-père Louis B. Mayer. Il céda pourtant à la pression populaire et Clark Gable signa le 25 août 1938. En homme d'affaires avisé, Louis B. Mayer n'avait pas oublié d'exiger en échange 50% des bénéfices ainsi que les droits de distribution. Il prenait quand même en charge la moitié du financement.
Le roman de Margaret Mitchell faisait l'objet de toutes les rumeurs avant même sa parution. Mais en acheter d'ores et déjà les droits comportait un risque pour les producteurs. Le sujet de la guerre de Sécession notamment n'était pas connu pour plaire au public et Hollywood avait encore en tête l'échec de "So Red the Rose" (1935, King Vidor). David O. Selznick se décide enfin le 7 juillet 1936 à demander les droits auprès de Margaret Mitchell qui signe le 30 juillet pour 50 000 dollars. Cette somme représentait à l'époque la plus grosse jamais versée pour une première oeuvre.
Le film est adapté de l'unique oeuvre de Margaret Mitchell. Rédigé de 1926 à 1929, le roman connut ensuite de nombreux ajustements. Ainsi dans les premiers brouillons, l'héroïne ne s'appelle pas encore Scarlett mais Pansy et le domaine de Tara, Fountenoy Hall. L'écrivain pensa entre autres aux titres de "Tomorrow is another day", "Not in our stars", "Bugles sang true" et "Tote the weary load". Le livre sortit le 30 juin 1936 et avait atteint le million d'exemplaires vendus à Noël de la même année. Il fut récompensé l'année suivante du Prix Pulitzer.
Le film totalisa en France 16 723 519 entrées.
"Autant en emporte le vent" est considéré par l'American Film Institute comme le quatrième meilleur film américain de l'histoire du septième art et figure en troisième position au palmarès historique des films les plus vus en France.
Osamu Tezuka fit un pastiche d' "Autant en emporte le vent" dans son manga "Astro le petit robot". Dans une des histoires, Astro se retrouve coincé au Japon de 1969 avec Scara, une femme extra-terrestre immature et superficielle, qui a fui son mari Ohara et son rival Butler.
Afin de capter les premières impressions du public, David O. Selznick fit organiser une avant-première qui eut lieu dans un petit cinéma à la suite d'une séance dans le secret le plus total, avant même que la musique fut composée. Le film fit un triomphe.
Afin de conserver l'image de jeune fille prude de l'héroïne, la production interdit à l'actrice Vivien Leigh de rencontrer son compagnon Laurence Olivier durant le tournage et ce jusqu'à la première. Ils durent user de divers stratagèmes pour se voir.
Barbara O'Neil, l'actrice jouant la mère de Scarlett avait au moment du tournage 28 ans, soit 2 ans de plus que sa "fille" Vivien Leigh.
Plusieurs répliques d' "Autant en emporte le vent" figure au classement de l'American Film Institute comme faisant parti des 100 répliques les plus marquante du cinéma. C'est ainsi que "Franchement ma chère, c'est le cadet de mes soucis" se trouve à la première place tandis qu'on retrouve "Après tout, demain est un autre jour !" à la 31ème place et "Je jure devant Dieu que je ne connaîtrai jamais plus la faim !" à la 59ème place.
"Autant en emporte le vent" est le titre français du film "Gone with the wind" dans sa version originale. Voici différent titres que ce film peut avoir en fonction du pays dans lequel on le visionne :
Le casting du film :
Clark Gable (Rhett Butler), Vivien Leigh (Scarlett O'Hara), Leslie Howard (Ashley Wilkes), Olivia De Havilland (Melanie Hamilton), Thomas Mitchell (Gerald O'Hara), Barbara O'Neill (Ellen O'Hara), Evelyn Keyes (Suellen O'Hara), Ann Rutherford (Carreen O'Hara), George Reeves (Brent Tarleton), Fred Crane (Stuart Tarleton), Hattie McDaniel (Mammy), Oscar Polk (Pork), Butterfly McQueen (Prissy), Victor Jory (Jonas Wilkerson), Everett Brown (Grand Sam), Howard Hickman (John Wilkes), Alicia Rhett (India Wilkes), Rand Brooks (Charles Hamilton), Carroll Nye (Frank Kennedy), Laura Hope Crews (Tante Pitty Pat Hamilton), Eddie Anderson (Oncle Peter), Harry Davenport (Le Docteur Meade), Leona Roberts (Madame Meade), Jane Darwell (Madame Perriwether), Ona Munson (Belle Watling)...
Le synopsis du film :
En Georgie, en 1861, Scarlett O'Hara est une jeune femme fière et volontaire de la haute société sudiste. Courtisée par tous les bons partis du pays, elle n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes malgré ses fiançailles avec sa douce et timide cousine, Melanie Hamilton. Scarlett est pourtant bien décidée à le faire changer d'avis, mais à la réception des Douze Chênes c'est du cynique Rhett Butler qu'elle retient l'attention...
Enfin !!! Après m'en avoir parlé des dizaines et des dizaines de fois, j'ai enfin pris mon courage à deux mains pour découvrir ce "Autant en emporte le vent", un des plus grands classiques du cinéma américain. Si je ne l'avais pas vu avant ce jour, c'est pas que le film ne me tenté pas bien au contraire, c'est juste que sa durée assez longue avait tendance à me faire reculer (il faut pouvoir le caser dans son planning ce film et j'avais plus de RTT ^^ ). Après tant de temps en tout cas, j'ai insérer le dvd dans le lecteur pour le découvrir.
Je dois bien reconnaître que j'ai bien aimé cependant, j'ai été assez surpris par cette histoire. On m'en avait tellement parlé et l'affiche du film est tellement mythique et passionnel, que je m'étais imaginé une romance intense entre Scarlett O'Hara et Rhett Butler. Finalement, c'est plutôt le personnage de Rhett qui est le plus amoureux, Scarlett ayant son esprit et son cœur ailleurs. C'est pas que c'est mal amené c'est juste que ça m'as ennuyer un peu ce jeu du "je t'aime moi non plus" et j'ai trouvé ça un peu pathétique cette idée de se mettre en couple dans l'espoir de rendre jaloux une personne. Après, même si la romance occupe une part importante dans ce film, c'est aussi un très bon moyen de traiter de la guerre de Sécession, chose que le film fait admirablement bien. C'est ainsi qu'on suit les événements à travers ce "couple" qui va devoir subir ce qui les entoure. Après, le film possède de grandes lenteurs et on peut même trouver au film des facilités scénaristiques mais en replaçant ce film dans son époque (il date quand même de 1939 soit six ans après le premier "King Kong" si ça peut vous donner une idée de l'évolution du cinéma à cet époque), le scénario n'en reste pas moins passionnant avec une mélange de romance et d'humour très léger qui fonctionne dans l'ensemble assez bien. N'ayant pas lu le livre, je ne peux pas faire de comparaison mais d'après ce que j'ai pu lire, le scénario reste assez fidèle à l'œuvre de Margaret Mitchell même si il se permet de faire l'impasse sur quelques éléments mais les fans pardonneront sans doute ses "oublis" volontaire en voyant la durée du film (et qui prouve que même en faisant un film de presque 4 heures c'est pas toujours facile d'être fidèle à la lettre près d'un roman ;-) ). J'ai en tout cas été très surpris d'être resté aussi longtemps pris dans cette histoire que je ne trouve pas spécialement belle mais plutôt intéressante d'un point de vue historique. Avec le recul, on peut aussi y voir les défauts que la société pouvait avoir à l'époque.
Le film doit aussi une grande partie de sa réussite à son casting. Chaque acteur est très bon et rempli sa fonction de bonne façon. Pour ma part, j'ai quand même été déçu car j'ai beaucoup apprécié le jeu de Clark Gable (ils avaient vraiment la classe les acteurs à l'époque) mais ce dernier n'apparait pas aussi souvent à l'écran que je l'avais imaginé. Son personnage devient plus important vers la fin du film mais j'ai trouvé sinon que pendant une grosse partie du film malheureusement, il faisait plus office de second rôle de luxe. Son jeu reste cependant parfait et constant. Entre charisme et charme, Clark Gable rempli l'écran et donne ses lettres de noblesses à son héros en le rendant convaincant, crédible et jamais risible. C'est d'ailleurs à mes yeux l'acteur qui sors le plus de cette distribution en étant un peu au dessus de tout le monde dans sa prestation. A ses côtés, on retrouve la toute aussi mythique Vivien Leigh. La comédienne joue très bien aussi malheureusement, c'est vraiment dommage que je n'ai pas trouvé son personnage attachant. J'ai bien aimé sa façon d'interpréter son rôle mais dans le film j'ai trouvé Scarlett si peu attachante que du coup ça m'as un peu déçu aussi. Il n'y à vraiment que la scène où elle jure de ne plus jamais avoir faim que j'ai trouvé poignante et j'ai trouvé dommage que le personnage ne reste pas dans la continuité de cette scène mais devient plutôt par la suite irritante voir agaçante. Leslie Howard est lui aussi très bon. Il livre une très bonne prestation et même si dans la classe il n'arrive pas toujours à rivaliser avec Clark Gable, l'acteur s'en sors quand même bien. Olivia De Havilland m'as plu aussi. Pourtant, c'était pas gagné d'avance. Lors de ses premières apparitions, je la trouvé trop niaise, limite transparente mais après, je sais pas si le scénario y est pour quelque chose ou pas (sans doute quand même) mais j'ai trouvé que l'actrice avait su faire évoluer son jeu pour rendre son personnage touchant, fort, sincère et émouvant. J'ai beaucoup aimé ses dernières apparitions à l'écran aussi qui sont des moments très fort dans le film. Hattie McDaniel mérite en tout cas son Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. Elle est vraiment excellente et si à la base son personnage devrait être en retrait, elle arrive à lui donner de l'importance et de la prestance. Son personnage fait partie de ceux qui m'ont fait le plus rire et que j'ai aimé voir évolué dans le film. Le reste du casting est en tout cas aussi bon et personne ne fait tâche je trouve. En revanche, pour mieux savourer le jeu des acteurs (même si c'est pas une surprise), je conseille fortement la version originale. En effet, la version française à tendance à ridiculisé un peu et à accentuer un peu plus les stéréotypes de certains personnages. Scarlett devient alors encore plus agaçante tandis que le personnel de Tara se voit affubler d'un accent ridicule qui en plus n'est pas présent dans la version originale.
La mise en scène est assez impressionnante. C'est vrai que depuis de l'eau à couler sous les ponts et on à eu le temps de voir des réalisations plus impressionnante mais quand on remet le film dans son époque, on ne peut qu'être ébloui par les prouesses techniques avec des scènes à l'esthétisme soigné. Il n'y à qu'à voir par exemple la scène de la ville en feu, forte et impressionnante, qui nous en met plein la vue. La réalisation se veut d'ailleurs un élément très important dans ce film où une simple scène comme Rhett Butler prenant dans ses bras Scarlett O'Hara devient si poignante que le film s'en est resservi pour son affiche qui est devenu aussi mythique que le long métrage avec le temps. Bien sûr, au générique cette mise en scène est mis en avant comme étant l'œuvre de Victor Fleming mais même si il à réalisé la plus grosse partie du film, il ne faut pas oublier néanmoins la participation de George Cukor, Sam Wood, William Cameron Menzies et d'autres participants (qui à eux tous réunis ont quand même réalisé 45% du film tandis que Victor Fleming à lui seul en réalisa "que" 55% ). Quoiqu'il en soit, c'est très beau à voir et ça apporte beaucoup au film tout en alternant entre romance et drame. Léger et fort à la fois, la mise en scène est vraiment très bonne et contribue au fait qu'on ne s'ennuie pas trop malgré la durée excessive (même si vers la fin on est quand même pressé que ça se termine). La bande originale de Max Steiner est elle aussi très belle.
Au final, "Autant en emporte le vent" est un beau film et au delà de ses Oscars, je comprends qu'il ait marqué l'histoire du cinéma surtout à son époque. On sens que le film n'a pas du être facile à réalisé mais des années plus tard, il continue de susciter beaucoup de passion auprès des spectateurs. Pour ma part, je ne regrette pas de l'avoir enfin découvert. Je pense pas que je le reverrais souvent à cause de sa durée mais j'ai pris du plaisir à le voir. Je regrette cependant la relation entre Scarlett O'Hara et Rhett Butler car je m'attendais quand même à quelque chose de plus passionné. A mes yeux, le personnage de Scarlett m'apparait plus de façon pathétique mais bon, je ne vais pas refaire l'histoire. La distribution est en tout cas très bonne (surtout en version originale qui joue moins avec les clichés) et la mise en scène parfaite pour un classique à voir au moins une fois dans sa vie je pense :-) .
La musique du film :
Quelques répliques du film :
"- Oh partez ! Je ne veux plus vous voir. J'espère qu'un boulet de canon vous écrabouillera, qu'il vous réduira en mille miettes...
- Je vous fait grâce du reste, j'ai compris l'idée générale. Seulement quand je me serais sacrifié sur l'autel de la patrie, j'espère que vous en aurez quelques remords."
"Franchement, ma chère, c'est le cadet de mes soucis."
"Je jure devant Dieu, je jure devant Dieu que je ne me laisserai pas abattre ! J’aurais le dernier mot et lorsque ce cauchemar sera terminé, je jure devant Dieu que je ne connaitrais jamais plus la faim. Non ! Ni moi-même, ni les miens ! Dussé-je mentir, voler, tricher ou tuer, je jure devant Dieu que je ne connaitrai jamais plus la faim."
"Après tout, demain est un autre jour !"
"J’y réfléchirai demain..."
"Oh tiens ! Charles Hamilton ! Toujours aussi beau et aussi séduisant ! N’avez vous donc aucune pitié Mélanie de m’amener votre Don Juan de frère pour briser mon pauvre petit cœur de campagnarde ?"
Mini filmographie sélective :
Victor Fleming (réalisateur) : Dr Jekyll et Mr Hyde, Jeanne d'Arc (1948), Le magicien d'Oz, La belle de Saigon...
George Cukor (réalisateur) : L'oiseau bleu, Vacances, Une étoile est née, Le Milliardaire...
Sam Wood (réalisateur) : Heartbeat, Tragique décision, Un jour aux courses, Le Diable s'en mêle...
David O. Selznick (producteur, scénariste) : La maison du Docteur Edwards, Le procés Paradine, Rebecca, Le prisonnier de Zenda...
Sidney Howard (scénariste) : Scandale à la cour, Dodsworth...
Ben Hecht (scénariste) : Cléopâtre, Casino royale (1967), Un si doux visage, Les enchainés...
Jo Swerling (scénariste) : Lifeboat, Amour défendu, La vie est belle (1947), Le lien sacré...
John Van Druten (scénariste) : Hantise (1944), Raffles, L'impossible amour, Riches et célèbres...
Max Steiner (compositeur) : Le cri de la victoire, Les aventures de Don Juan, Les passagers de la nuit, La Lettre...
Clark Gable : Les Desaxés, New-York Miami, Les révoltés du Bounty, Pilote d'essai...
Vivien Leigh : Un tramway nommé désir, Anna Karenina, César et Cléopâtre, Valse dans l'ombre...
Leslie Howard : Pygmalion, L'emprise, Ames libres, Secrets...
Olivia De Havilland : La Princesse d'Eboli, La bataille de l'or, Les naufragés du 747, Lumières sur la piazza...
Hattie McDaniel : Désirs secrets, Saratoga, La vénus blonde, Judge Priest...
"- Oh partez ! Je ne veux plus vous voir. J'espère qu'un boulet de canon vous écrabouillera, qu'il vous réduira en mille miettes...
- Je vous fait grâce du reste, j'ai compris l'idée générale. Seulement quand je me serais sacrifié sur l'autel de la patrie, j'espère que vous en aurez quelques remords."
Il s'agit d'un drame américain qui est sorti en France le 20 mai 1950 (le film à eu le droit à une re-sortie française le 1er octobre 2003 et est sorti aux Etats-Unis le 19 décembre 1939.
"Autant en emporte le vent" est un film mis en scène par Victor Fleming, George Cukor et Sam Wood.
Le film à été produit par David O. Selznick.
Le scénario à été écris par Sidney Howard, David O. Selznick, Jo Swerling et John Van Druten d'après l'œuvre de Margaret Mitchell.
La bande originale du film à été composée par Max Steiner.
Film tous publics lors de sa sortie en salles.
Dernière actrice en vie d' "Autant en emporte le vent", Olivia de Havilland refusa en 1989 de participer au 50ème anniversaire du film.
Alexandra Ripley publia en 1991 une suite à "Autant en emporte le vent" intitulée "Scarlett". La télévision l'adapta en 1994 avec Joanne Whalley et Timothy Dalton dans les rôles principaux.
Pour un budget avoisinant les 4 millions de dollars, le film en rapporta vingt millions durant son exclusivité. En rapportant les recettes au niveau actuel du dollar, "Autant en emporte le vent" serait le plus gros succès de tous les temps et atteindrait 1 250 000 000 dollars ! "La Guerre des étoiles" (1977, George Lucas) viendrait en deuxième position.
Le film a remporté dix Oscars en 1940 : ceux du Meilleur Film, Meilleur Réalisateur (Victor Fleming), Meilleur Scénario (Sidney Howard), Meilleure Actrice (Vivien Leigh), Meilleur Actrice dans un Second Rôle (Hattie McDaniel), Meilleure Photographie (Ernest Haller et Ray Rennahan), Meilleur Montage (Hal C. Kern et James E. Newcom), Meilleure Direction Artistique (Lyle R. Wheeler) et deux récompenses techniques spéciales dont une pour le décorateur William Cameron Menzies. "Autant en emporte le vent" avait également été nominé dans les catégories Meilleur Acteur (Clark Gable), Meilleure Musique (Max Steiner), Meilleur Son (Thomas T. Moulton) et Meilleurs Effets Spéciaux (Jack Cosgrove, Fred Albin et Arthur Johns).
A cause des lois raciales en vigueur à l'époque en Georgie, Hattie McDaniel n'aurait pu assister à la première du film qui se déroulait à Atlanta le 15 décembre 1939. Ne voulant pas mettre son producteur David O. Selznick en position de défenseur, elle lui envoya une missive le prévenant qu'elle serait indisponible ce jour-là. Cette esprit ségrégationniste très vivace à l'époque ne l'empêcha pas de recevoir en 1940 l'Oscar du Meilleur Second Rôle féminin. Elle devenait ainsi la première artiste noire nominée et récompensée d'un Oscar... Une récompense méritée à mes yeux en tout cas soit dit en passant ;-) .
Vivien Leigh fut payée 25 000 dollars pour 125 jours de tournage et Clark Gable 120 000 dollars pour 71 jours.
La dernière phrase de Rhett Butler provoqua des levées de boucliers, d'abord de la part de la censure, ainsi que de plusieurs spectateurs qui auraient préféré une version plus édulcorée. Mais David O. Selznick tint bon et put garder ces fameux derniers mots : "Frankly my dear... I don't give a damn", que l'on peut traduire littéralement par "Franchement ma chère... Je m'en fous complètement".
Par contre, juste avant que Scarlett, enceinte, tombe dans les escaliers, le code de censure ne permit pas à Rhett de lui dire "Maybe you'll have a miscarriage" ("Tu risques de faire une fausse couche"). La phrase fut remplacée par "Maybe you'll have an accident" ("Tu risques d'avoir un accident").
Dans la scène où Scarlett jure devant Dieu qu'elle ne sera plus jamais victime de la faim, Vivien Leigh devait simuler un haut-le-cœur après avoir croqué un navet encore plein de terre. Sa prestation n'ayant pas été suffisamment convaincante, elle fut doublée pour ce bruit de rejet par Olivia de Havilland.
Dans la scène où Scarlett avance parmi 1 600 Confédérés blessés ou mourants, couchés à même le sol, la moitié seulement fut jouée par de vrais acteurs. Les 800 restants avaient été remplacés par des mannequins, entre autres par souci d'économie.
Pour un des plans où Scarlett fuit la ville d'Atlanta en flammes, les studios avaient besoin d'un cheval pour jouer Woebegone, un vieux canasson à l'allure squelettique. Mais celui qu'ils avaient trouvé quelques semaines plus tôt avait repris du poids lorsqu'il fut amené sur le plateau. N'ayant plus le temps d'en trouver un autre, on peignit donc de larges bandes sombres sur ses flancs pour simuler les côtes apparentes.
Lors de la préparation du film, on demanda à F. Scott Fitzgerald, l'auteur de "Gatsby le magnifique", d'écrire un scénario. Il fut par la suite rejeté mais on en garda tout de même les premières lignes que l'on peut voir défiler à l'ouverture du film.
Robert Gleckler qui jouait le rôle de Jonas Wilkerson décéda un mois après le début du tournage. On dut alors retourner toutes ses scènes avec son remplaçant Victor Jory.
Clark Gable ne s'entendit pas avec George Cukor qui quitta officiellement le tournage le 13 février 1939, malgré la déception de Vivien Leigh et Olivia de Havilland. Ce grand directeur d'actrices partit ensuite sur le projet de "Femmes" (1939), au casting exclusivement... féminin. On peut compter parmi les scènes qu'il réalisa le retour de Mme O'Hara à la maison, la prière du soir à Tara, la préparation de Scarlett et Mammy pour le barbecue, Scarlett en robe de veuve qui essaye un nouveau chapeau et l'incendie d'Atlanta.
C'est Clark Gable toujours qui imposa Victor Fleming avec qui il avait déjà travaillé sur "La Belle de Saïgon" (1932), "La Soeur blanche" (1933) et "Pilote d'essai" (1938). Le réalisateur commença le 1er mars mais s'écroula, épuisé, le 27 avril. Remplacé par Sam Wood, il reprit le 17 mai. Mais il y aura désormais pour le soulager trois équipes de réalisation : la sienne, celle de Wood et celle du directeur photo William Cameron Menzies.
D'autres exécutants participèrent également à l'œuvre. Fleming en aurait réalisé au final 55%, Wood et Menzies 15% chacun et Cukor 5%.
Le tournage de l'incendie d'Atlanta, très délicat et dangereux à tourner, ne tolérait aucune erreur. Devant le gigantisme des flammes, les habitants de Culver City monopolisèrent les lignes téléphoniques pour prévenir les secours que la MGM prenait feu. Les décors de "King Kong" (1933, Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack), du "Jardin d'Allah" (1936, Richard Boleslawski) et du "Petit Lord Fauntleroy" (1936, John Cromwell) servirent entre autres de combustible à la scène. Le studio utilisa pour la tourner les sept seules caméras Technicolor existant à Hollywood.
Le choix de l'anglaise Vivien Leigh pour interpréter Scarlett ne fut pas sans provoquer quelques remous. Comment pourrait-elle comprendre au plus près les motivations de cette fière Sudiste, s'insurgeait-on. Le Sud pourtant n'eut pas les plus mauvaises réactions qui préférait à tout prendre une Anglaise à une "Yankee". Vivien Leigh d'ailleurs s'était imprégnée du rôle en lisant le roman ainsi que plusieurs livres sur la guerre de Sécession.
Le casting pour trouver l'interprète idéale de Scarlett devint une véritable affaire d'état. 1 400 actrices furent entendues, 400 furent rappelées pour une lecture et 90 passèrent des essais, la plupart sous la direction de George Cukor qui devait réaliser le film. Bette Davis, Lana Turner, Jean Arthur, Susan Hayward (qui s'appelait encore Edythe Marrener) et Joan Bennett entre autres s'étaient présentées. Peu de temps avant le début du tournage, les deux favorites restaient Katharine Hepburn et Paulette Goddard. Mais David O. Selznick demeurait septique et le tournage devait absolument commencer. On ouvrit le bal le 10 décembre 1938 par le tournage de l'incendie d'Atlanta où Scarlett fut jouée par une doublure. Ce serait pendant ces premières scènes que le frère de David O. Selznick, imprésario de son état, lui présente enfin Vivien Leigh.
Le nom de Clark Gable pour jouer Rhett Butler s'imposa très vite aux yeux de tous. Mais l'acteur était sous contrat avec la Métro-Goldwyn-Mayer et David O. Selznick hésita à négocier avec son propre beau-père Louis B. Mayer. Il céda pourtant à la pression populaire et Clark Gable signa le 25 août 1938. En homme d'affaires avisé, Louis B. Mayer n'avait pas oublié d'exiger en échange 50% des bénéfices ainsi que les droits de distribution. Il prenait quand même en charge la moitié du financement.
Le roman de Margaret Mitchell faisait l'objet de toutes les rumeurs avant même sa parution. Mais en acheter d'ores et déjà les droits comportait un risque pour les producteurs. Le sujet de la guerre de Sécession notamment n'était pas connu pour plaire au public et Hollywood avait encore en tête l'échec de "So Red the Rose" (1935, King Vidor). David O. Selznick se décide enfin le 7 juillet 1936 à demander les droits auprès de Margaret Mitchell qui signe le 30 juillet pour 50 000 dollars. Cette somme représentait à l'époque la plus grosse jamais versée pour une première oeuvre.
Le film est adapté de l'unique oeuvre de Margaret Mitchell. Rédigé de 1926 à 1929, le roman connut ensuite de nombreux ajustements. Ainsi dans les premiers brouillons, l'héroïne ne s'appelle pas encore Scarlett mais Pansy et le domaine de Tara, Fountenoy Hall. L'écrivain pensa entre autres aux titres de "Tomorrow is another day", "Not in our stars", "Bugles sang true" et "Tote the weary load". Le livre sortit le 30 juin 1936 et avait atteint le million d'exemplaires vendus à Noël de la même année. Il fut récompensé l'année suivante du Prix Pulitzer.
Le film totalisa en France 16 723 519 entrées.
"Autant en emporte le vent" est considéré par l'American Film Institute comme le quatrième meilleur film américain de l'histoire du septième art et figure en troisième position au palmarès historique des films les plus vus en France.
Osamu Tezuka fit un pastiche d' "Autant en emporte le vent" dans son manga "Astro le petit robot". Dans une des histoires, Astro se retrouve coincé au Japon de 1969 avec Scara, une femme extra-terrestre immature et superficielle, qui a fui son mari Ohara et son rival Butler.
Afin de capter les premières impressions du public, David O. Selznick fit organiser une avant-première qui eut lieu dans un petit cinéma à la suite d'une séance dans le secret le plus total, avant même que la musique fut composée. Le film fit un triomphe.
Afin de conserver l'image de jeune fille prude de l'héroïne, la production interdit à l'actrice Vivien Leigh de rencontrer son compagnon Laurence Olivier durant le tournage et ce jusqu'à la première. Ils durent user de divers stratagèmes pour se voir.
Barbara O'Neil, l'actrice jouant la mère de Scarlett avait au moment du tournage 28 ans, soit 2 ans de plus que sa "fille" Vivien Leigh.
Plusieurs répliques d' "Autant en emporte le vent" figure au classement de l'American Film Institute comme faisant parti des 100 répliques les plus marquante du cinéma. C'est ainsi que "Franchement ma chère, c'est le cadet de mes soucis" se trouve à la première place tandis qu'on retrouve "Après tout, demain est un autre jour !" à la 31ème place et "Je jure devant Dieu que je ne connaîtrai jamais plus la faim !" à la 59ème place.
"Autant en emporte le vent" est le titre français du film "Gone with the wind" dans sa version originale. Voici différent titres que ce film peut avoir en fonction du pays dans lequel on le visionne :
- Lo que el viento se llevó (Argentine / Chili / Colombie / Mexique / Panama / Pérou / Espagne / Venezuella),
- Gejaagd door de wind (Belgique - flamand / Pays Bas),
- Vom Winde verweht (Autriche / Allemagne),
- сМЕЯ╦ММШЕ бЕРПНЛ (Russie),
- ...E o Vento Levou (Brésil),
- Allò que el vent s'endugué (Espagne - catalan),
- Borta med vinden (Suède),
- Borte med blæsten (Danemark),
- E Tudo o Vento Levou (Portugal),
- Osa pairnei o anemos (Grèce),
- Prohujalo sa vihorom (Serbie),
- Przeminelo z wiatrem (Pologne),
- Rüzgar gibi geçti (Turquie),
- Tatt av vinden (Norvège),
- Tuulen viemää (Finlande),
- Tuulest viidud (Estonie),
- Via col vento (Italie)...
Clark Gable (Rhett Butler), Vivien Leigh (Scarlett O'Hara), Leslie Howard (Ashley Wilkes), Olivia De Havilland (Melanie Hamilton), Thomas Mitchell (Gerald O'Hara), Barbara O'Neill (Ellen O'Hara), Evelyn Keyes (Suellen O'Hara), Ann Rutherford (Carreen O'Hara), George Reeves (Brent Tarleton), Fred Crane (Stuart Tarleton), Hattie McDaniel (Mammy), Oscar Polk (Pork), Butterfly McQueen (Prissy), Victor Jory (Jonas Wilkerson), Everett Brown (Grand Sam), Howard Hickman (John Wilkes), Alicia Rhett (India Wilkes), Rand Brooks (Charles Hamilton), Carroll Nye (Frank Kennedy), Laura Hope Crews (Tante Pitty Pat Hamilton), Eddie Anderson (Oncle Peter), Harry Davenport (Le Docteur Meade), Leona Roberts (Madame Meade), Jane Darwell (Madame Perriwether), Ona Munson (Belle Watling)...
En Georgie, en 1861, Scarlett O'Hara est une jeune femme fière et volontaire de la haute société sudiste. Courtisée par tous les bons partis du pays, elle n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes malgré ses fiançailles avec sa douce et timide cousine, Melanie Hamilton. Scarlett est pourtant bien décidée à le faire changer d'avis, mais à la réception des Douze Chênes c'est du cynique Rhett Butler qu'elle retient l'attention...
Enfin !!! Après m'en avoir parlé des dizaines et des dizaines de fois, j'ai enfin pris mon courage à deux mains pour découvrir ce "Autant en emporte le vent", un des plus grands classiques du cinéma américain. Si je ne l'avais pas vu avant ce jour, c'est pas que le film ne me tenté pas bien au contraire, c'est juste que sa durée assez longue avait tendance à me faire reculer (il faut pouvoir le caser dans son planning ce film et j'avais plus de RTT ^^ ). Après tant de temps en tout cas, j'ai insérer le dvd dans le lecteur pour le découvrir.
Je dois bien reconnaître que j'ai bien aimé cependant, j'ai été assez surpris par cette histoire. On m'en avait tellement parlé et l'affiche du film est tellement mythique et passionnel, que je m'étais imaginé une romance intense entre Scarlett O'Hara et Rhett Butler. Finalement, c'est plutôt le personnage de Rhett qui est le plus amoureux, Scarlett ayant son esprit et son cœur ailleurs. C'est pas que c'est mal amené c'est juste que ça m'as ennuyer un peu ce jeu du "je t'aime moi non plus" et j'ai trouvé ça un peu pathétique cette idée de se mettre en couple dans l'espoir de rendre jaloux une personne. Après, même si la romance occupe une part importante dans ce film, c'est aussi un très bon moyen de traiter de la guerre de Sécession, chose que le film fait admirablement bien. C'est ainsi qu'on suit les événements à travers ce "couple" qui va devoir subir ce qui les entoure. Après, le film possède de grandes lenteurs et on peut même trouver au film des facilités scénaristiques mais en replaçant ce film dans son époque (il date quand même de 1939 soit six ans après le premier "King Kong" si ça peut vous donner une idée de l'évolution du cinéma à cet époque), le scénario n'en reste pas moins passionnant avec une mélange de romance et d'humour très léger qui fonctionne dans l'ensemble assez bien. N'ayant pas lu le livre, je ne peux pas faire de comparaison mais d'après ce que j'ai pu lire, le scénario reste assez fidèle à l'œuvre de Margaret Mitchell même si il se permet de faire l'impasse sur quelques éléments mais les fans pardonneront sans doute ses "oublis" volontaire en voyant la durée du film (et qui prouve que même en faisant un film de presque 4 heures c'est pas toujours facile d'être fidèle à la lettre près d'un roman ;-) ). J'ai en tout cas été très surpris d'être resté aussi longtemps pris dans cette histoire que je ne trouve pas spécialement belle mais plutôt intéressante d'un point de vue historique. Avec le recul, on peut aussi y voir les défauts que la société pouvait avoir à l'époque.
Le film doit aussi une grande partie de sa réussite à son casting. Chaque acteur est très bon et rempli sa fonction de bonne façon. Pour ma part, j'ai quand même été déçu car j'ai beaucoup apprécié le jeu de Clark Gable (ils avaient vraiment la classe les acteurs à l'époque) mais ce dernier n'apparait pas aussi souvent à l'écran que je l'avais imaginé. Son personnage devient plus important vers la fin du film mais j'ai trouvé sinon que pendant une grosse partie du film malheureusement, il faisait plus office de second rôle de luxe. Son jeu reste cependant parfait et constant. Entre charisme et charme, Clark Gable rempli l'écran et donne ses lettres de noblesses à son héros en le rendant convaincant, crédible et jamais risible. C'est d'ailleurs à mes yeux l'acteur qui sors le plus de cette distribution en étant un peu au dessus de tout le monde dans sa prestation. A ses côtés, on retrouve la toute aussi mythique Vivien Leigh. La comédienne joue très bien aussi malheureusement, c'est vraiment dommage que je n'ai pas trouvé son personnage attachant. J'ai bien aimé sa façon d'interpréter son rôle mais dans le film j'ai trouvé Scarlett si peu attachante que du coup ça m'as un peu déçu aussi. Il n'y à vraiment que la scène où elle jure de ne plus jamais avoir faim que j'ai trouvé poignante et j'ai trouvé dommage que le personnage ne reste pas dans la continuité de cette scène mais devient plutôt par la suite irritante voir agaçante. Leslie Howard est lui aussi très bon. Il livre une très bonne prestation et même si dans la classe il n'arrive pas toujours à rivaliser avec Clark Gable, l'acteur s'en sors quand même bien. Olivia De Havilland m'as plu aussi. Pourtant, c'était pas gagné d'avance. Lors de ses premières apparitions, je la trouvé trop niaise, limite transparente mais après, je sais pas si le scénario y est pour quelque chose ou pas (sans doute quand même) mais j'ai trouvé que l'actrice avait su faire évoluer son jeu pour rendre son personnage touchant, fort, sincère et émouvant. J'ai beaucoup aimé ses dernières apparitions à l'écran aussi qui sont des moments très fort dans le film. Hattie McDaniel mérite en tout cas son Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. Elle est vraiment excellente et si à la base son personnage devrait être en retrait, elle arrive à lui donner de l'importance et de la prestance. Son personnage fait partie de ceux qui m'ont fait le plus rire et que j'ai aimé voir évolué dans le film. Le reste du casting est en tout cas aussi bon et personne ne fait tâche je trouve. En revanche, pour mieux savourer le jeu des acteurs (même si c'est pas une surprise), je conseille fortement la version originale. En effet, la version française à tendance à ridiculisé un peu et à accentuer un peu plus les stéréotypes de certains personnages. Scarlett devient alors encore plus agaçante tandis que le personnel de Tara se voit affubler d'un accent ridicule qui en plus n'est pas présent dans la version originale.
La mise en scène est assez impressionnante. C'est vrai que depuis de l'eau à couler sous les ponts et on à eu le temps de voir des réalisations plus impressionnante mais quand on remet le film dans son époque, on ne peut qu'être ébloui par les prouesses techniques avec des scènes à l'esthétisme soigné. Il n'y à qu'à voir par exemple la scène de la ville en feu, forte et impressionnante, qui nous en met plein la vue. La réalisation se veut d'ailleurs un élément très important dans ce film où une simple scène comme Rhett Butler prenant dans ses bras Scarlett O'Hara devient si poignante que le film s'en est resservi pour son affiche qui est devenu aussi mythique que le long métrage avec le temps. Bien sûr, au générique cette mise en scène est mis en avant comme étant l'œuvre de Victor Fleming mais même si il à réalisé la plus grosse partie du film, il ne faut pas oublier néanmoins la participation de George Cukor, Sam Wood, William Cameron Menzies et d'autres participants (qui à eux tous réunis ont quand même réalisé 45% du film tandis que Victor Fleming à lui seul en réalisa "que" 55% ). Quoiqu'il en soit, c'est très beau à voir et ça apporte beaucoup au film tout en alternant entre romance et drame. Léger et fort à la fois, la mise en scène est vraiment très bonne et contribue au fait qu'on ne s'ennuie pas trop malgré la durée excessive (même si vers la fin on est quand même pressé que ça se termine). La bande originale de Max Steiner est elle aussi très belle.
Au final, "Autant en emporte le vent" est un beau film et au delà de ses Oscars, je comprends qu'il ait marqué l'histoire du cinéma surtout à son époque. On sens que le film n'a pas du être facile à réalisé mais des années plus tard, il continue de susciter beaucoup de passion auprès des spectateurs. Pour ma part, je ne regrette pas de l'avoir enfin découvert. Je pense pas que je le reverrais souvent à cause de sa durée mais j'ai pris du plaisir à le voir. Je regrette cependant la relation entre Scarlett O'Hara et Rhett Butler car je m'attendais quand même à quelque chose de plus passionné. A mes yeux, le personnage de Scarlett m'apparait plus de façon pathétique mais bon, je ne vais pas refaire l'histoire. La distribution est en tout cas très bonne (surtout en version originale qui joue moins avec les clichés) et la mise en scène parfaite pour un classique à voir au moins une fois dans sa vie je pense :-) .
- Main Title
- Tara
- The O'Hara Family
- Scarlett Prepares For The Barbecue
- Twelve Oaks
- The Barbecue (Extended Version)
- Afternoon Nap
- Charles Hamilton Challenges Rhett
- In The Library
- War Is Declared / The Death Of Charles
- At The Bazaar
- Maryland, My Maryland
- Dances
- Gettysburg
- Outside The "Examinier" Newspaper Office
- At The Depot
- Christmas At Aunt Pitty's
- Melanie And Scarlett Tend The Wounded
- Scarlett's Promise (Extended Version)
- Train Depot (Extended Version)
- Melanie In Labor
- Rhett Returns
- Escape From Atlanta
- Soldiers In Retreat
- Rhett And Scarlett On McDonough Road
- Twelve Oaks In Ruin / Scarlett Comes Home
- I'll Never Be Hungry Again!
- Alternate Entr'acte
- Battle Montage
- The Deserter
- Melanie And Scarlett (Extended Version)
- It's Over! (Extended Version)
- Frank Kennedy Asks For Suellen's Hand (Extended Version)
- Paddock Scene
- Gerald's Death (Extended Version)
- Old Folks At Home (Swanee River)
- The New Store
- Scarlett In Shantytown
- Ashley And Dr. Meade / Frank's Death
- Belle Watling And Melanie
- Scarlett Gets Tipsy
- New Orleans Honeymoon
- Can-Can
- Scarlett's New Wardrobe
- Scarlett's Nightmare
- Bonnie's Birth
- Twenty Inches!
- The Lumber Mill
- After The Party
- London
- Rhett And Scarlett's Fight
- The Death Of Bonnie
- Melanie And Mammy
- The Death Of Melanie
- Scarlett In The Mist / Rhett Leaves
- Flashback / Finale
"- Oh partez ! Je ne veux plus vous voir. J'espère qu'un boulet de canon vous écrabouillera, qu'il vous réduira en mille miettes...
- Je vous fait grâce du reste, j'ai compris l'idée générale. Seulement quand je me serais sacrifié sur l'autel de la patrie, j'espère que vous en aurez quelques remords."
"Franchement, ma chère, c'est le cadet de mes soucis."
"Je jure devant Dieu, je jure devant Dieu que je ne me laisserai pas abattre ! J’aurais le dernier mot et lorsque ce cauchemar sera terminé, je jure devant Dieu que je ne connaitrais jamais plus la faim. Non ! Ni moi-même, ni les miens ! Dussé-je mentir, voler, tricher ou tuer, je jure devant Dieu que je ne connaitrai jamais plus la faim."
"Après tout, demain est un autre jour !"
"J’y réfléchirai demain..."
"Oh tiens ! Charles Hamilton ! Toujours aussi beau et aussi séduisant ! N’avez vous donc aucune pitié Mélanie de m’amener votre Don Juan de frère pour briser mon pauvre petit cœur de campagnarde ?"
Victor Fleming (réalisateur) : Dr Jekyll et Mr Hyde, Jeanne d'Arc (1948), Le magicien d'Oz, La belle de Saigon...
George Cukor (réalisateur) : L'oiseau bleu, Vacances, Une étoile est née, Le Milliardaire...
Sam Wood (réalisateur) : Heartbeat, Tragique décision, Un jour aux courses, Le Diable s'en mêle...
David O. Selznick (producteur, scénariste) : La maison du Docteur Edwards, Le procés Paradine, Rebecca, Le prisonnier de Zenda...
Sidney Howard (scénariste) : Scandale à la cour, Dodsworth...
Ben Hecht (scénariste) : Cléopâtre, Casino royale (1967), Un si doux visage, Les enchainés...
Jo Swerling (scénariste) : Lifeboat, Amour défendu, La vie est belle (1947), Le lien sacré...
John Van Druten (scénariste) : Hantise (1944), Raffles, L'impossible amour, Riches et célèbres...
Max Steiner (compositeur) : Le cri de la victoire, Les aventures de Don Juan, Les passagers de la nuit, La Lettre...
Clark Gable : Les Desaxés, New-York Miami, Les révoltés du Bounty, Pilote d'essai...
Vivien Leigh : Un tramway nommé désir, Anna Karenina, César et Cléopâtre, Valse dans l'ombre...
Leslie Howard : Pygmalion, L'emprise, Ames libres, Secrets...
Olivia De Havilland : La Princesse d'Eboli, La bataille de l'or, Les naufragés du 747, Lumières sur la piazza...
Hattie McDaniel : Désirs secrets, Saratoga, La vénus blonde, Judge Priest...