Cinéphile du jour, bonjour !!! Aujourd'hui, je vais commencer à vous parler de films que j'ai eu la chance de voir sur grand écran sur Paris lors d'une nuit dédié à Quentin Tarantino. Premier film de la soirée, "True romance" où ce dernier officié en tant que scénariste. Pour savoir quelques petits trucs au sujet de ce film et connaitre mon avis, je vous invite donc à cliquez sur "Lire la suite"..."J'avais descendu personne depuis 1984."
Il s'agit d'un thriller romantique américain qui est sorti sur nos écrans le 3 novembre 1993 (le film est sorti aux Etats-Unis le 10 septembre 1993) et dont la durée est de 2 heures.
"True romance" est un film mis en scène par Tony Scott.
Le film à été produit par Gary Barber, Samuel Hadida, Steve Perry et Bill Unger.
Le scénario à été écris par Quentin Tarantino et Roger Avary.
La bande originale à été composée par Hans Zimmer, Mark Mancina et John Van Tongeren.
Film interdit en salles aux moins de 16 ans.
Le scénario de "True romance" est l'œuvre de Quentin Tarantino, co-écrit en collaboration avec son complice Roger Avary. Initialement considéré comme la première partie d'un long film par ses auteurs, le script sera "coupé en deux" et la seconde moitié utilisée comme base de l'histoire du "Tueurs nés" d'Oliver Stone (1994).
Pour l'anecdote, Quentin Tarantino vendit le scénario de "True romance" afin de pouvoir financer sa première réalisation : "Reservoir dogs". Un script vendu pour seulement... 30 000 dollars, le montant minimum imposé par la Writers Guild of America (WGA), le principal syndicat des scénaristes américains !
"True romance" affiche une galerie de seconds-rôles hauts en couleurs des plus impressionnante. Ainsi, on retrouve notamment au générique du film Dennis Hopper, Christopher Walken, Brad Pitt, Gary Oldman, Val Kilmer, Samuel L. Jackson, Tom Sizemore, Chris Penn, Michael Rapaport ou encore James Gandolfini. Christopher Walken et Samuel L. Jackson joueront plus tard sous la direction de Quentin Tarantino : le premier dans "Pulp Fiction" (1994), le second dans "Pulp Fiction" et "Jackie Brown" (1998).
Dans le scénario original, Quentin Tarantino souhaitait que le personnage d'Alabama (Patricia Arquette ) se tourne finalement vers le milieu du crime et devienne une acolyte de Mister White, alias Harvey Keitel dans "Reservoir dogs" (1992). Si une telle rencontre n'a pas encore été concrétisée sur grand écran, une référence à Alabama émaille une scène de flashback de "Reservoir dogs"...
Avec "True romance", Tony Scott dirigeait pour la première fois Brad Pitt. Il retrouvera l'acteur huit ans plus tard, à l'occasion de "Spy game, jeu d'espions" (2001). C'est le propre frère de Tony Scott, Ridley Scott, qui avait lancé la carrière du comédien en lui offrant un second rôle dans "Thelma et Louise" en 1991.
"True romance" marque les retrouvailles, sept ans après "Top gun" (1986), du réalisateur Tony Scott et du comédien Val Kilmer. "Méchant" principal de "Top gun", l'acteur fait une petite apparition dans "True romance", dans le rôle d'Elvis Presley.
Pour l'anecdote, le cinéaste fit parvenir à Val Kilmer tous les films et toutes les chansons du King... pour une seule journée de travail sur "True romance" !
A l'origine, Quentin Tarantino souhaitait que le rôle du parrain Vincenzo Coccotti soit confié à Robert Forster. Il terminera finalement dans les mains de Christopher Walken. Le cinéaste dirigera toutefois Robert Forster cinq ans plus tard, dans "Jackie Brown" (1998).
Compositeur de la bande originale de "True romance", Hans Zimmer est un fidèle collaborateur des frères Scott. Ainsi, il signera les scores de "Jours de tonnerre" (1990), "True romance" (1993), "USS Alabama" (1995) et "Le Fan" (1997) pour Tony Scott, et de "Black rain" (1989), "Thelma et Louise" (1991), "Gladiator" (2000), "Hannibal" (2001), "La Chute du faucon noir" (2001) et "Matchstick men" (2003) pour Ridley Scott.
"True romance" marque l'un des premières productions de Samuel Hadida, avec "Only the strong", tourné la même année. Le producteur français, qui souhaitait initialement produire le remake américain d'un film français avant de s'enthousiasmer pour le script de Quentin Tarantino, supervisera ensuite "Crying Freeman" (1994), "Le Pacte des loups" (2001), "Resident evil", "Spider", "Sueurs", "Les Lois de l'attraction" (2002), ou encore "Resident evil : Nemesis" (2004).
"True romance" marque la quatrième et dernière collaboration de Tony Scott avec le directeur de la photographie Jeffrey L. Kimball. Les deux hommes avaient travaillé ensemble sur "Top gun" (1986), "Le Flic de Beverly Hills 2" (1987), et "Revenge" (1990).
Considéré comme un film-culte et un incontournable, "True romance" n'a toutefois été vu dans sa version intégrale que par un petit nombre de spectateurs. En effet, le film a très souvent été modifié pour son passage au cinéma ou à la télévision, des scènes étant raccourcies (voire supprimées) en fonction des pays. Le film existe toutefois dans sa version intégrale non-censurée en DVD, accompagné de nombreuses scènes coupées dont une fin alternative dans laquelle Clarence ( Christian Slater) est tué durant le gun-fight final... Une fin tirée du scénario originale, modifiée à la demande de Tony Scott avec l'accord de Quentin Tarantino.
Une allusion aux hamburgers Kahuna Burgers est présente dans trois films du scénariste Quentin Tarantino : "True romance", "Pulp Fiction" (1994), et "Une nuit en enfer" (1996).
A l'origine, Tony Scott envisageait de diriger et "True romance", et "Reservoir dogs" ! Quentin Tarantino finira par le convaincre de lui laisser mettre en scène le second...
Le jeune comédien qui interprète le fils de Clarence (Christian Slater) et Alabama (Patricia Arquette) dans "True romance" est le véritable fils de la comédienne, Enzo.
Malgré son statut de film-culte, "True romance" n'a pas rencontré le succès escompté en salles. Doté d'un budget pourtant modeste de 12,5 millions de dollars, le film n'a rapporté que 12 millions de dollars dans les salles américaines. En France, il a attiré un peu plus de 393 000 spectateurs.
Dans le film, Clarence va au cinéma et regarde trois films avec Sonny Chiba ("The Street Fighter", "The Return of the Street Fighter" et "The Sister of the Street Fighter") dont Quentin Tarantino est un grand fan. Il lui offrira d'ailleurs le rôle d'Hattori Hanzo dans "Kill Bill volume 1".
"True romance" reçu quelques nominations et récompenses comme :
- 1994 : Nomination au prix du meilleur acteur (Christian Slater), meilleure actrice (Patricia Arquette) et meilleur scénario, lors de l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur.
- 1994 : Nomination du meilleur baiser de cinéma entre Christian Slater et Patricia Arquette lors des MTV Movie Award.
- 1995 : Nomination au prix du meilleur film, lors du festival Fantasporto.
- 2005 : Prix du meilleur scénario lors de la rétrospective des films des années 1990 au Festival international du film de Marrakech.
"True romance" est le même titre en version française que le titre du film dans sa version originale. Cependant, ce n'est pas toujours le cas partout à travers le globe. Voici quelques exemples de titres que ce film peut porter en fonction du pays dans lequel on le visionne :
- Escape salvaje (Argentine / Uruguay),
- Çilgin romantik (Turquie),
- Amor à Queima-Roupa (Portugal),
- Amor a quemarropa (Espagne),
- Breakaway (Philippine),
- Prava romansa (Serbie),
- Prava stvar (Slovénie),
- Prawdziwy romans (Pologne),
- Roman al Emet (Israel),
- Tiszta románc (Hongrie),
- Una vita al massimo (Italie)...
Dans la version originale du film, le mot "fuck" et ses dérivés sont repris 225 fois.
C'est réellement Val Kilmer qui interprète les titres d'Elvis Presley dans le film.
Christian Slater (Clarence Worley), Patricia Arquette (Alabama Whitman), Dennis Hooper (Clifford Worley), Val Kilmer (Elvis), Gary Oldman (Drexl Spivey), Brad Pitt Floyd), Christopher Walken (Vincenzo Coccoti), Bronson Pinchot (Elliot Blitzer), Samuel L. Jackson (Big Don), Michael Rapaport (Dick Ritchie), Saul Rubinek (Lee Donowitz), James Gandolfini (Virgil), Chris Penn (Nicky Dimes), Tom Sizemore (Cody Nicholson), Conchata Ferrell (Mary Louise Ravencroft), Victor Argo (Lenny), Maria Pitillo (Kandi), Kevin Corrigan (Marvin), Michael Beach (Wurlitzer)...
Clarence est un vendeur de bandes dessinées, amateur de films d'arts martiaux et grand fan d'Elvis. À l'occasion de son anniversaire, il se rend dans un cinéma pour voir une trilogie de films de Sonny Chiba et rencontre par hasard une jeune fille nommée Alabama. Celle-ci est en fait une call-girl engagée par le patron de Clarence comme "cadeau d'anniversaire". C'est le coup de foudre, ils deviennent inséparables et se marient quelques jours plus tard. Clarence décide d'aller voir le proxénète d'Alabama, Drexl, pour lui régler son compte et récupérer ses affaires. Là bas, la discussion dégénère et Clarence le tue, et prend par mégarde une valise de cocaïne au lieu de la valise d'Alabama. Cette cocaïne appartient à des membres de la mafia italienne qui tiennent absolument à la récupérer. Ils prennent le couple en chasse, alors qu'il tente d'en vendre le contenu à un célèbre producteur de Hollywood.
Il n'y à pas à dire, sur Paris parfois il y a de très bonnes soirées cinématographiques :-) . Lorsque l'on m'as proposé d'assister à une nuit dédié à Quentin Tarantino, je n'ai pas hésité une minute avant de confirmer ma présence surtout que parmi les films à voir, il y en avaient quelques uns considérés comme culte que honteusement je n'avais pas encore vu. C'était le cas pour "True romance" que je souhaitait en plus découvrir depuis un sacré moment déjà et dont le plaisir de le voir pour la première fois en salles me réjouissait.
Écrit par Quentin Tarantino en collaboration avec Roger Avary, ce scénario est une grande réussite. Les fans du cinéaste retrouvent dans cet œuvre tout ce qui à fait son succès et tous les éléments que l'on s'attend à voir dans l'une de ses histoires. Action, références cinématographiques, humour, héros mis à mal... et romance aussi pour l'occasion. Car derrière ses airs de road movie parfaitement maitrisés d'ailleurs, le film nous montre une romance passionné entre deux personnages devenus mythique à savoir Clarence et Alabama. C'est d'ailleurs assez intéressant de voir de quel façon très subtile, le scénario met en avant cette histoire d'amour sans jamais la rendre niaise. Sous fond de trafic de drogue, on est tout de suite invité à sympathisé avec nos deux héros et même si on n'est pas toujours d'accord avec leurs démarches, on est rapidement attaché à eux parce que malgré tout, la seule chose qu'ils demandent c'est de vivre heureux tranquillement. C'est une succession d'événements qui va faire que l'histoire va se compliquer mais Quentin Tarantino ne ment pas sur sa marchandise lorsqu'il déclare que ce scénario est avant tout une vraie histoire romantique. Après bien sûr, c'est loin de ce qu'on es habitué à voir mais il fallait s'y attendre un peu quand on connait un minimum le bonhomme. Quoiqu'il en soit, le scénario est captivant. De bout en bout j'ai été pris au jeu avec une réelle tension qui se fait ressentir et qui nous rend encore plus proche de ce couple qui n'est pas sans rappeler Bonnie and Clyde. Le film possède de nombreuses scènes d'anthologie comme le gun-fight final où le face à face entre Alabama et Virgil très poignant pour ne citer que ses deux exemples mais je pourrais en donné d'autre tant le film est riche. Comme toujours aussi, on sens le talent de dialoguiste de Tarantino ici qui nous livre des répliques mémorables avec des dialogues aussi percutant que les scènes d'action elles même comme la fameuse scène entre Clifford Worley et Vincenzo Coccoti à propos des origines des siciliens qui est là aussi un grand moment de cinéma. C'est très bien écris ce qui fait que même dans des passages plus calme on ne s'ennuie pas et l'humour est très plaisant sans jamais plomber le film.
Quant au casting, il est tout simplement à tombé par terre. Chaque acteurs est exceptionnel et donne le meilleur de lui même à commencer par le tandem légendaire formé par Christian Slater et Patricia Arquette. Tout en étant fort de caractère, les deux comédiens dégagent une certaine naïveté qui rend leurs personnages respectifs encore plus touchant. Leurs complicités fonctionnent à merveille ce qui rend le film encore plus crédible et j'ai pris beaucoup de plaisir à les voir évoluer tout les deux dans ce qui fait parti pour eux deux de l'une de leurs meilleurs performance d'acteur à mes yeux. Derrière, les seconds rôles sont eux aussi excellent et ferait rêver beaucoup de réalisateurs. Certains sont plus mis en avant comme Dennis Hooper, remarquable dans le rôle du père un peu paumé qui va même avoir le luxe de s'offrir l'une des scènes les plus marquantes du film avec Christopher Walken tout aussi bon aussi au point que j'ai même regretté qu'on ne le voit pas plus. Gary Oldman, toujours aussi caméléon, est lui aussi très bon. Il est assez terrifiant en proxénète et même si parfois on peut penser que son personnage joue avec les clichés, le comédien réussi à le rendre crédible. Après, il y en a d'autres qui sont moins mis en avant malheureusement (même si ça peut se comprendre d'un point de vue scénaristique) mais qui sont tout aussi savoureux comme James Gandolfini qui montre l'étendu de son talent au point que le voir des années plus tard en vedette de la série "Les Sopranos" ne me surprend guère. Brad Pitt est lui aussi désopilant. Une nouvelle fois je ne suis pas déçu par cet acteur même si il faut reconnaitre que chacune de ses apparitions apporte un peu de légèreté à l'ensemble du long métrage tant son personnage reste comique. Chris Penn aussi est très bon tout comme Michael Rappaport, Tom Sizemore ou Saul Rubinek. Val Kilmer en King vaut lui aussi le détour lors de ses apparitions très drôle que l'on ne s'étonne même pas de retrouver dans ce film tandis que l'on éprouve un petit plaisir cinéphile de voir furtivement apparaître Samuel L. Jackson. Aucun comédiens ne m'as déçu en tout cas dans cette distribution quatre étoiles qui se met au service du film chacun restant à sa place et contribuant à faire de ce film, un excellent long métrage.
Derrière la caméra, on aurait pu retrouver Quentin Tarantino tant son scénario sens son univers mais on retrouve le très bon Tony Scott. Si dans le film on reconnait la patte scénaristique de Quentin Tarantino, Tony Scott ne fait pas de la figuration et apporte sa signature au film. On reconnaît sa mise en scène efficace qui donne encore plus de plaisir à voir ce film. Le metteur en scène nous livre de très bons plans très originaux qui rendent le film très fluide et agréable à regarder. Les scènes que je cite un peu plus haut sont de bons exemples mais il y en à tant d'autres qu'il me faudrait énumérer le film du début jusqu'à la fin mais je vais éviter afin de spoiler un minimum. J'ai vraiment beaucoup apprécié cette mise en scène qui n'as pas pris une ride je trouve même si elle reste bien ancré dans son époque. On sens aussi l'hommage fait au cinéma tandis que la bande originale est excellente. Sans jamais prendre le dessus, la partition musicale accompagne le film tout en douceur alternant entre musique douce lors des scènes violentes et musique entrainantes lorsque l'on voit la ville par exemple ce qui apporte un contraste bien dosé et permet de rendre le film moins "violent". Les décors sont en tout cas très bien exploités tout le long de ce road movie avec des paysages variés qui nous invite à prendre la route avec eux tandis que les costumes aussi ont été travaillé pour bien collé avec le caractère des différents personnages. La lumière du film basculant sans cesse entre le froid et la chaleur apporte beaucoup aussi à l'ambiance généré par ce film.
Au final, "True romance" fut pour moi une excellente découverte et un film que je recommande très fortement. Quand Quentin Tarantino écrit un film romantique, cela donne ce résultat avec toujours son univers qu'on aime tant. Tony Scott apporte sa patte aussi et es pour beaucoup aussi dans la réussite finale. L'association de ses deux hommes fait en tout cas des étincelles le tout servi par une brochette d'acteur qui à lui seul vaut le déplacement. On est pris d'un plaisir jouissif devant ces différentes scènes excellente et ses dialogues percutants qui remplissent le film bref, il s'agit pour moi d'un excellent moment de cinéma que je recommande de voir et revoir sans modération :-) .
- Graceland - Charlie Sexton
- In dreams - John Waite
- Wounded bird - Charles and Eddie
- White wedding - Billy Idol
- Skinny (They Can't Get Enough) - The skinny boys
- Heartbreak Hotel - Val Kilmer
- I want your body - Nymphomania
- Outshined - Soundgarden
- I Need A Heart To Come Home To - Shelby Lynne
- Chantilly Lace - Big Bopper
- Sous le dôme épais où le blanc jasmin - Léo Delibes
- The Other Side - Aérosmith
- Everybody Loves Somebody - Jerry Delmonico
- Will You Love Me Tomorrow - The Shirelles
- Raga Yaman - Clem Alford
- (Love Is) A Tender Trap - Robert Palmer
- A Little Bitty Tear - Burl Ives
- All The Way - Jerry DelMonico
- Learnin' The Blues - Jerry DelMonico
- Two Hearts - Chris Isaak
- You're So Cool - Hans Zimmer
Présent dans la bande originale de "True romance", voici les paroles de la chanson "Two hearts" interprété par Chris Isaak :
You won't say a word, and wonder why no one's found you,
Waiting for love, praying for love again........
Love's a heavy weight, give it to me don't hesitate.
Love's a heavy thing, too heavy for one heart to bring me your love.
Give me your love again, it's not your fault.
One heart can never win it takes
Two hearts, two hearts just to hold love.
Two hearts, two hearts just to hold your love.
Your love.
And if your heart should ache,
Remember me.
And if your heart should break.
Two hearts, two hearts they can mend it.
Heartache, heartaches can be ended by love, by love.
Love's a heavy weight, give to me don't hesitate.
Love's a heavy thing, too heavy for one heart to bring me your love.
Give me your love again, It's not too late.
One heart can never win, it takes two hearts.
Two hearts, two hearts just to hold love
Two hearts, two hearts just to hold your love
Your love.
"- Dans Jailhouse Rock, Elvis est tout ce que le rock-a-billy explique. Il est le portrait du rock-a-billy : vicieux, teigneux, râleur, grossier. Merde, dans ce film il se fout absolument de tout, à part le rock’n’roll, la vie à 100 à l’heure et surtout de laisser une image de lui qui soit clean après sa mort, tu me suis ? En le voyant chanter et bouger je crève d’envie d’être dans ses bottes. Ah ce mec Elvis, il était sexy. Je suis pas du genre pédé, Elvis était plus bandant que beaucoup de femmes tu sais, la plupart des femmes. Écoute, je le dis toujours, s'il fallait que je baise un homme, s'il le fallait vraiment, si ma vie en dépendait, alors je me ferais Elvis.
- Je me le ferais aussi.
- C’est vrai ?
- Oui mais s'il vivait, pas maintenant.
- Bah là je te comprends. Du coup, on se ferait tous les deux Elvis. C’est bien ça, on a les mêmes goûts toi et moi. Ouais. Alors assez parlé du King, parle moi de toi.
- Tu veux savoir quoi ?
- Bah, tu veux voir un film avec moi ce soir ?
- Faut voir, lequel ?
- La série des trois films de Sonny Chiba : Le Castagneur, Le retour du Castagneur et la Sœur du Castagneur.
- Qui c’est Sonny Chiba ?
- Qui c’est Sonny Chiba ?! Euh, c’est lui le numéro un de tous les spécialistes d’arts martiaux du cinéma de tous les temps !
- Tu veux que je vois un kung-fu avec toi ?
- Trois kung-fu, ma belle !"
"Il a fallu que je fasse toute la route depuis mon petit bled perdu au fin fond de la Floride jusqu’à la grisaille de Detroit pour trouver l’amour de ma vie. Même en gambergeant pendant un million d’années, il me serait jamais venu à l’idée d’associer l’amour à la capitale de l’automobile. Et aujourd’hui encore, ce qui a suivi ressemble à un rêve lointain. Pourtant ce rêve était bien vrai. Et il a changé nos deux vie à tout jamais. Je demandais sans arrêt à Clarence, « pourquoi le monde s’écroulait autour de nous, pourquoi tout paraissait si merdique » et il me répondait « parce que les choses se passent comme ça, mais n’oublie pas, ça peut aussi se passer dans l’autre sens ». L’amour c’est pareil, ça se passe comme ça. Mais quelque fois, ça peut aussi se passer dans l’autre sens."
"- T’aurais l’heure par hasard ?
- Il est pas loin de minuit.
- Je suppose que tu dois te lever aux aurores, hein ?
- Non non, pas particulièrement, pourquoi ?
- C’est juste que quand j’ai vu un film j’adore aller manger un gâteau et en discuter. C’est une petite tradition à moi. Un gâteau après le cinéma, tu aimes ça ?
- J’adore ça un gâteau après le cinéma, ouais.
- Alors tu viens manger un gâteau avec moi ?
- Ouais, si on allait en manger un."
"J'ai le premier numéro de Spider-Man, ça t'intéresse ?"
"- Qu’est ce qu’il y a ? Tu pleures, j’ai fais quelque chose de mal ?
- Non, t’as rien fais du tout.
- Et alors ?
- Y’a un truc que je dois te dire. Ce ciné j’y étais pas par hasard tu sais, j’ai été payé pour y être.
- T’es payé pour être là, ça veux dire quoi, t’es ouvreuse, tu surveilles les caissières pour qu’elles piquent pas dans la caisse où qu’elle fille pas de billets à l’œil ?
- Je suis pas le genre à être ouvreuse, je suis call-girl.
- T’es une pute ?
- Non, je suis call-girl ! Y’a une différence figure toi ! Bon, je déballe tout ! Cet endroit où tu m’as emmené hier soir, là où tu bosses.
- Le roi de la bd ?
- Oui, t’as un patron là ?!
- Ouais.
- Et comment il s’appelle ?
- Lance.
- C’est ce type. Il nous as appelé à l’agence où je suis, il voulait une fille pour toi, pour que tu t’envois en l’air. Il a dis que tu sortais jamais et que c’était ton anniversaire et tout ça. Je devais faire la conne qui arrive au cinéma au hasard. Il savait dans quel cinéma tu serais ?
- Bah je vais au cinéma tous les an pour mon anniversaire. En faite il m’a demandé ce que j’avais comme programme pour hier soir.
- Ça te choques pas ?
- Euh non mais ... tu veux que je te dises, j’ai jamais pris un pied pareil. Je te jure. Et j’ai pensé d’ailleurs que c’était vraiment trop beau, tu pouvais pas être mordu à ce point d’un seul coup. En faite j’ai été drôlement soulagé quand tu t’étais déshabillé de voir que t’es pas un travelo.
- Ça me scie que tu prennes ça si calmement comme ça ! Va voir dans ta chambre, y’a une lettre sur la télé, et elle te dis « Cher Clarence » et puis ensuite plus rien, j’ai bloqué. Et je me suis dis Alabama, il faut lui avoué, faut que tu lui expliques la vérité, si il te dis d’aller te faire mettre chez Drexl, bon bah tu retournes te faire mettre chez Drexel, voilà tout ce que tu mérites.
- Quoi Drexl, c’est quoi Drexl ?
- Ta gueule ! Je me libère dans ma tête ! Écoutes je suis call-girl depuis exactement 4 jours et tu est mon 3ème client. Je veux que tu saches que je suis pas une marchandise avariée. Je suis pas du tout ce qu’on appelle une pouffiasse, et je suis vraiment une fille bien ! Et si je me branche avec un mec, je suis 100% ... Je suis 100% ... monogame.
- Avec un seul mec c’est ça ?
- Exactement. Si je suis avec toi alors je suis avec toi, ça veut dire avec personne d’autre. Et y’a autre chose qu’il faut que je te dises, t’as dis que cette nuit t’avais jamais pris un pied pareil, c’était sur le plan physique ...
- Et bien, oui ... pas seulement, je voulais parler de toute la soirée. Je me suis jamais senti aussi heureux avec une fille depuis que j’existe. C’est vrai, on a les même gouts : tu aimes Elvis, tu aimes Janice, tu aimes ... tu aimes les films de kung-fu, le feuilleton des Partridge ... Star Trek ...
- Non, non. Je déteste le feuilleton des Partridge, ça c’était pour te draguer. Clarence, ce que je vais te dire est plutôt tarte, même si je te connais depuis cette nuit et même si je suis call-girl et tout ça, bah je crois que je t’aime.
- Une petite seconde. Écoutes, je voudrais regarder cette histoire avec un peu de sang froid, tu viens juste de dire que tu m’aimes, si je dis que je t’aime aussi, allons-y et advienne que pourra, mais si d’un coup je met mon âme à nu et si toi tu me mens, j’en crèverai.
- J’ai pas dit ça en l’air. Je te jure qu’à partir de maintenant je te mentirais jamais."
"- Bonjour Madame Worley !
- Comment allez vous Monsieur Worley ?
- Ah, c’est une bien belle journée Madame Worley.
- Après une bien belle nuit Monsieur Worley. Mais j’y pense, où est votre adorable femme aujourd’hui ?
- Vous parlez de ma femme, la charmante et si sexy Alabama Worley ?
- Quoi, il y aurait d’autres Madame Worley ?
- Non il n’y en a pas non."
"Clarence, je t’aime bien. Depuis toujours et pour toujours."
"- Il veut te voir en rapport avec Alabama.
- Où elle est passée cette pute ?
- Elle est avec moi.
- Qui tu est, ducon ?
- Je suis son mari.
- Toi ? Alors toi et moi on est beau frère on dirait."
"- J’ai tué ce mec. Tu veux pas un hamburger ? Je crève de faim.
- Dis, c’est un gag ?
- C’est pas un gag. Hum, tu peux me croire, c’est le meilleur hamburger que j’ai mangé depuis longtemps. Un hamburger de rêve, je te jure.
- Oh.
- Allez, mange un peu, ça ira mieux. Et bah dis donc, pourquoi est ce que tu pleures ? Hein ? Ce nazi pourri, il mérite pas que tu chiales. T’aurais voulu que ce soit moi, c’est ça ?! Hein ?! T’aurais préféré ça dit ? Tu l’aimais tant que ça ? Bah dis-le, tu l’aimes ?! Allez, dis le bordel, tu l’aimes ?! Hein ?!
- Je trouve que ce que tu as fait...
- Quoi ?!
- Je trouve que ce que tu as fait...
- Quoi ?!
- ... C’est si romantique."
"J'avais descendu personne depuis 1984."
"- Alabama, où est notre coke et où est Clarence ? Il rentre dans combien de temps ?
- Oh vous devez vous tromper de chambre. Je m’appelle Saddy. On a pas de coke ici, mais y’a une machine à Pespi près de l’ascenseur."
"- Oh, ça fleur le hamburger par ici. Dis moi, c’est lequel le plus maousse des hamburgers que t’as ici ?
- Le plus maousse ? Le double Chili Cheesy Burger.
- Alors tu m’en donnes deux bien méchants."
"- C'est quoi le titre de ce film ?
- C’est euh ... C’est la suite des Morts sans médailles.
- Ah oui ?
- Mais on n'a pas encore trouvé de titre. Mais Joe avais une idée ?
- Euh ... Morts sans médailles 2.
- Ah bah ils se sont cassés le fion là. Mon pénis a plus de goût que ce gland."
"Vous avez vu qui est là ?... Mais il se prend pour Charles Bronson !"
"- Pourquoi t'as pris un flingue ?
- J'aime mieux l'avoir et ne pas m'en servir que ne pas l'avoir si j'en ai besoin."
Tony Scott (réalisateur) : Déjà vu, Domino, Man on fire, L'attaque du métro 123...
Gary Barber (producteur) : H2G2 le guide du voyageur intergalactique, Evan Tout-Puissant, La recrue, Le régne du feu...
Samuel Hadida (producteur) : Domino, Silent Hill, Resident evil, Le pacte des loups...
Steve Perry (producteur) : Les aventures de Ford Farlaine, The babysitter, Juste cause, Speed 2 cap sur le danger...
Bill Unger (producteur) : USS Alabama, Le Fan...
Quentin Tarantino (scénariste) : Kill Bill volume 1 et 2, Boulevard de la mort, Reservoir dogs, Pulp Fiction...
Roger Avary (scénariste) : Reservoir dogs, Silent hill, La légende de Beowulf, Les lois de l'attraction...
Hans Zimmer (compositeur) : Anges et démons, Les Simpson le film, Pirates des Caraibes le secret du coffre maudit, Batman begins...
Mark Mancina (compositeur) : Training day, Les ailes de l'enfer, Bad boys, Speed...
John Van Tongeren (compositeur) : Van Helsing mission à Londres, L'initiation de Sarah...
Christian Slater : Profession profiler, Robin des bois prince des voleurs, Entretien avec un vampire, Broken arrow...
Patricia Arquette : Les griffes du cauchemar, Ed Wood, Little Nicky, Human nature...
Dennis Hopper : La série 24 heures chrono, Land of the dead le territoire des morts, Easy rider, Waterworld...
Val Kilmer : Kiss kiss bang bang, Heat, Profession profiler, Batman forever...
Gary Oldman : Dracula, Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, The Dark knight le chevalier noir, Le cinquième élément...
Brad Pitt : L'étrange histoire de Benjamin Button, Mr et Mrs Smith, Seven, Fight club...
Christopher Walken : Arrête moi si tu peux, Man on fire, Batman le défi, Domino...
Samuel L. Jackson : Cleaner, Chambre 1408, Une journée en enfer, Coach Carter...
Michael Rapaport : Hitch expert en séduction, Kiss of death, Copland, Le flic de San Fransisco...
Saul Rubinek : Rush hour 2, Familly man, Nixon, Wall street...
James Gandolfini : L'attaque du métro 123, La série Les Sopranos, Coeurs perdus, Le témoin du mal...
Chris Penn : Reservoir dogs, Rush hour, Kiss kiss bang bang, Calculs meurtriers...
Tom Sizemore : Heat, Passager 57, Tueurs nés, Né un 4 juillet...
