"Tuer c'est très déplaisant... pour moi !"
Il s'agit d'un thriller horrifique américain qui est sorti en France le 5 novembre 2008 (le film est sorti aux Etats-Unis le 24 octobre 2008) et dont la durée est de 1 heure 31.
"Saw 5" est un film réalisé par David Hackl.
Le film à été produit par Gregg Hoffman, Oren Koules et Mark Burg.
Le scénario à été écris par Patrick Melton et Marcus Dunstan.
La musique à été composée par Charlie Clouser.
Film interdit en salles aux moins de 16 ans.
Avec la sortie en salles de "Saw 5", c'est une saga horrifique culte qui se poursuit. Entamée en 2005 avec "Saw", elle s'est ensuite poursuivie à un rythme très soutenu avec "Saw 2" (2005), "Saw 3" (2006) et "Saw 4" (2007). Un sixième volet est d'ores-et-déjà prévu.
Les quatre premiers films de la saga "Saw" ont rapporté plus de 550 millions de dollars en salles dans le monde, et plus de 24 millions de DVD ont été vendus. Le studio Lionsgate est aujourd'hui, en conséquence, leader de la production de films d'horreur.
David Hackl, le réalisateur de "Saw 5", connaît bien la série puisqu'il a d'abord été décorateur sur "Saw 2", puis assistant et réalisateur de la seconde équipe sur les épisodes "Saw 3" et "Saw 4". Il réalise ici son premier long-métrage.
David Hackl, le réalisateur de "Saw 5", révèle ce que ce nouvel opus va apporter de nouveau aux fans de la saga : "Saw 5 va répondre à beaucoup des questions que se posent les fans. Ce film repose d'abord sur une véritable intrigue, comme le premier opus de la série, et celle-ci réserve bien des surprises et des rebondissements. En outre, les pièges sont à plus grande échelle : ils concernent plus de gens. Les amateurs retrouveront les pièges atroces, les dilemmes tordus et fascinants qui sont la marque du machiavélique Tueur au puzzle, mais portés à un niveau encore supérieur. Suspense psychologique, terreur et pièges démoniaques se combinent pour une aventure qui vous entraîne au-delà de ce que vos nerfs peuvent supporter !"
Leigh Whannell, co-créateur du concept original de "Saw" avec James Wan, et scénariste ou co-scénariste de "Saw", "Saw 2" et "Saw 3", évoque la psychologie du Tueur au puzzle, le machiavélique personnage qui sévit dans chaque épisode de la saga et invente sans cesse des pièges toujours aussi terrifiants : "Le cancer dont souffre le Tueur au puzzle l'a beaucoup fait réfléchir sur ce que cela signifie d'être vivant et sur la fragilité de la vie. Ce n'est pas le genre de personne qui se contente de profiter du temps qui lui reste à vivre en allant faire un grand voyage en Europe ! En confrontant ses victimes à la valeur de la vie, il peut examiner les choix moraux qu'elles font devant la menace de la mort. Cette question est ce qui l'intéresse le plus et ce qui lui inspire toujours davantage de nouvelles idées machiavéliques. Aussi sadiques ses jeux puissent-ils être, son intention est avant tout d'aider les gens à reprendre goût à la vie. Avec sa philosophie tordue et sa conception très spéciale de l'altruisme, le Tueur au puzzle est un personnage vraiment à part dans l'univers des films d'horreur !"
Le casting de "Saw 5" accueille de nouveaux venus, dont certains ayant déjà connu l'univers des films d'horreur et de science-fiction comme Mark Rolston ("Aliens"), Julie Benz ("Deux yeux maléfiques") et Meagan Good ("Venom").
Anthony A. Ianni, le chef décorateur de "Saw 5", a fait appel à l'ingénieur Jason Ehl pour concevoir les pièges du film. Le réalisateur David Hackl explique comment est venue l'idée de ces nouveaux pièges machiavéliques : "Le jour de mon anniversaire, Anthony A. Ianni m'a donné le DVD de référence de Jason Ehl, qui lui sert à trouver l'inspiration pour construire les pièges. Le disque était plein d'accidents de la route, d'avions et de catastrophes industrielles."
Le réalisateur David Hackl avait annoncé, lors du tournage de "Saw 5", que la séquence de la cage de verre visible dans le premier teaser du film pouvait potentiellement tuer l'acteur Scott Patterson placé à l'intérieur. Un personnel soignant était donc présent lors du tournage pour éviter un éventuel drame.
"Saw 5" à bénéficié d'un budget de 10,8 millions de dollars et à totalisé 521 863 entrées en France lors de son exploitation en salles.
"Saw 5" possède le même titre dans sa version française que le titre de la version originale. Cependant, ce n'est pas toujours le cas à travers le globe. Voici donc quelques exemples de titre que ce film peut porter en fonction du pays dans lequel on le découvre :
- El juego del miedo 5 (Mexique / Pérou),
- El juego del miedo V (Argentine / Venezuella),
- Пила 5 (Russie),
- Décadence V (Canada),
- Jogos Mortais V (Brésil),
- Pila V (Pologne),
- Saag V (Estonie),
- Saw 5 - A Sucessão (Portugal),
- Slagalica strave 5 (Croatie),
- Testere V (Turquie)...
Tobin Bell (Jigsaw, le Tueur au puzzle / John Kramer), Costas Mandylor (Mark Hoffman), Scott Paterson (L'Agent Strahm), Betsy Russell (Jill Tuck), Mark Bolston (Dan Erickson), Julie Benz (Brit), Carlo Rota (Charles), Mike Butters (Paul), Meagan Good (Luba), Greg Bryk (Mallick), Laura Gordon (Ashley), Al Sapienza (Le Chef de la police), Joris Jarsky (Seth), Mike Realba (Le Détective Fisk), Jeff Pustil (Bernie), Samantha Lemole (Pamela Jenkins), Lyriq Bent (Rigg), Sheila Shah (L'Agent Spécial Cowan), Athena Karkanis (L'Agent Perez)...
Le Tueur au Puzzle est mort pour de bon mais il a un nouvel apprenti, le détective Hoffman, bien décidé à continuer son oeuvre tout en gardant le secret sur sa double identité... Un nouveau jeu va commencer.
J'avais découvert le premier "Saw" par pur hasard au cinéma avant que le bouche à oreille lui fut favorable (il me semble même l'avoir vu le jour de sa sortie si ma mémoire est bonne) et j'avais pris une vraie claque cinématographique. Depuis, la loi du portefeuille des producteurs parlant, j'ai été moins emballé par cette saga sauf peut être le deuxième film qui malgré ses défauts et son changement de cap (plus de gore, moins de psychologie) assuré quand même un minimum de continuité. Le troisième film m'avait abattu sur place de par sa médiocrité et le quatrième volet, bien que pas exceptionnel m'avait quand même réconcilié un peu avec la franchise. C'est donc sans grosse attente (je me suis fait à l'idée qui ne feront jamais aussi bien que la première fois ;-) ) mais quand même avec l'envie de le découvrir avant la sortie du sixième opus que je me suis plongé dans le visionnage en dvd de "Saw 5", seul film de la franchise que je n'ai pas vu en salles.
Une nouvelle fois, on ne peut pas dire qu'il y ait eu des miracles. Le scénario s'avère très pauvre même si tout comme le quatrième film, j'ai quand même ressenti une certaine envie de bien faire. Malheureusement, en éliminant une grosse partie de la psychologie des personnages au profit de scènes gore et en ayant fait disparaitre Jigsaw dans le troisième film, la franchise à détruit tout ce qui lui donné sa force à mes yeux. En effet, la psychologie des personnages et le pourquoi ils en étaient arrivé là était sans doute ce qui me plaisait le plus et j'aimais beaucoup le fait de comprendre et ressentir leur état d'esprit. Là, au final on a pas vraiment envie de s'attacher aux personnages (tous de parfaites têtes à claques) du coup, on regarde leurs macabre aventures de façon détaché sans être vraiment pris dans cette histoire. Quand à Jigsaw, il est sans nul doute la pièce motrice de cette franchise et en voyant à quel point les scénaristes tente tant bien que mal de le faire apparaître malgré la mort de son personnage, on sens qu'ils se sont rendus compte de leurs grossières erreurs. L'idée de ses pièges, le pourquoi, la philosophie de la vie et de la mort... tout était parfaitement abordé à travers les yeux de ce tueur tandis que maintenant, même si l'idée survole rapidement le film, force est de constater que les motivations de chacun n'ont pas le même impact sur le spectateur. Même le twist final qui avant faisait la force de la franchise se voit ici si prévisible et si grotesque qu'on est plus en train de rire qu'autre chose. Tout n'est cependant pas mauvais. Même si c'est loin d'être captivant, le film reste divertissant un minimum grâce notamment à cette envie de vraiment bien faire mais on à quand même plus souvent l'impression d'etre devant un téléfilm de deuxième partie que devant un vrai bon film du coup, une fois finie on sors assez rapidement de cette histoire qui pourtant à de nombreux ingrédients pour nous en mettre plein la vue et nous scotché à notre siège. On a juste une succession de scènes, pas toujours efficace, utilisant mal ses acquis et trop de facilités et stéréotypes grossiers.
Du point de vue du casting, on ressens aussi que la disparition de Jigsaw est un sérieux handicap. En effet, les scénaristes font de leurs mieux pour que ce personnage apparaissent quand même (merci au cinéma d'avoir inventé le flashback ;-) ) car si ce rôle est sans nul doute le plus intéressant, c'est aussi parce que la prestation de Tobin Bell est parfaite. Une nouvelle fois, l'acteur excelle dans ce registre et possède un charisme qui rend tout le reste de la distribution totalement transparente lorsqu'il apparait à l'écran. Il fait crédible, sérieux, angoissant et s'inscrit à mes yeux comme étant un personnage et une interprétation aussi culte au cinéma que Robert Englund dans "Freddy" pour ne citer que cet exemple. C'est vraiment une grosse déception pour moi de ne pas le voir plus tant cet acteur est impeccable et possède une vraie classe. Costas Mandylor essaie tant bien que mal de faire bonne figure mais du coup, son jeu est un poil fade et on a souvent du mal à y croire tout comme Scott Paterson que j'ai même trouvé encore plus mauvais. Dans un téléfilm, ça passerait, mais dans un film de cet envergure, ça m'as fait un peu de mal de voir ça. Pareil aussi du point de vue des "victimes", parfaits profiteurs et tête à claque dont on espère que chacun disparaitra dans des circonstances atroces avec des pièges bien vicieux (faut bien se trouver des lots de consolations non ?). Les deux seuls que j'ai aimé voir évolué son deux acteurs que je vois habituellement dans une série Carlo Rota ("24 heures chrono") et Julie Benz ("Dexter"). Les comédiens font de leur mieux mais n'étant pas mis en valeur par le scénario, on a quand même du mal à accrocher et je ne parle même pas de Megan Good, Greg Bryq et Betsy Russel qui n'ont aucun goût. On ne croit pas à leur gestuelle, à leurs regards, à leurs dialogues... Tout sonne faux chez ce trio d'acteur et on regrette alors les premiers casting où dans le premier volet, sans parler de Tobin Bell qui est toujours parfait, on avait quand même de très bons acteurs avec Danny Glover, Cary Elwes, Leigh Whannell ou Ken Leung pour ne citer qu'eux et qui remplissait l'écran de leurs présence.
Derrière la caméra, je suis assez content de voir que Darren Lynn Bousman qui usé sans dosage d'effets visuel clippesque ridicule à passer le témoin à David Hackl qui signe là son premier long métrage. Bon, c'est toujours pas exceptionnel mais au moins les mouvements de caméras dans tout les sens ont un peu diminué ce qui rend le film nettement plus agréable à regarder. Après, le côté nanar ressors toujours de ce long métrage mais visuellement, j'ai quand même trouver une petite amélioration. Le problème, c'est que c'est bien gentil de viré la psychologie des personnages pour du gore mais encore faut il savoir le mettre en scène et là, même si c'est pas non plus mauvais de chez mauvais, ça manque quand même cruellement d'inspiration. Les pièges ne surprennent plus, on à l'impression que c'est toujours les même choses qui revienne et ceux de façon pas toujours très abouti du coup c'est dommage car le film aurait pu quand même compenser avec ça. Même le "gore" ne m'en as pas mis plein la vue, le film bénéficiant de quelques années de retard niveau technique à l'image du dernier piège que j'ai trouvé vraiment très grossier au point qu'il pourrait être repris dans un "Scary movie". La bande originale de Charlie Clouser n'est pas très inspiré non plus mais tout comme Tobin Bell, le thème principal reste quand même un vrai bonheur auditif à réécouter surtout dans cette franchise après le reste est surtout une utilisation de sonorité métallique qui ne me feront pas acheter la bande originale en tout cas.
Au final, "Saw 5" est pour aussi bon que "Saw 4" (et donc meilleur - mais c'était pas dur - que "Saw 3"). C'est pas exceptionnel, c'est à regarder comme un nanar mais même si il y a des petites améliorations, ça reste quand même du vite vu, vite oublié à cause d'un scénario prévisible qui à grillé ses meilleurs atouts, d'un casting transparent dont seul Tobin Bell sors du lot et d'une mise en scène ventilé qui manque de consistance. Quoiqu'il en soit, le gouffre semble creusé entre ce film et le premier (voire le deuxième aussi) film qui était nettement au dessus et qui avait de réelle bonnes idées et faisait preuve d'une grande originalité. Je regrette pas de l'avoir vu et la curiosité me poussera à aller voir le 6 qui sors bientôt et le 7 qui devrait suivre l'année prochaine mais à mes yeux, les meilleurs moments de cette franchise est bien derrière elle, c'est dommage. C'est un peu comme si un cuisinier dans un restaurant trois étoiles possédait une cuisine super équipée et un frigo plein à rabord de bonnes choses et qu'au final, il décidé de servir à ses clients un simple jambon beurre... Ça peut être sympa, mais on reste cruellement sur notre faim...
Gregg Hoffman (producteur) : Saw 2, Saw 4, Dead Silence...
Oren Koules (producteur) : John Q, Le courtier du cœur, Mrs Winterbourne, Dumb & dumberer : quand Harry rencontra Lloyd...
Mark Burg (producteur) : John Q, Dead Silence, Les reines de Beverly Hills, Duo à trois...
Patrick Melton (scénariste) : Saw 4, Feast...
Marcus Dunstan (scénariste) : Saw 4, Feast...
Charlie Clouser (compositeur) : Resident evil : Extinction, Dead Silence, Death sentence, Deepwater...
Tobin Bell : La série 24 heures chrono (saison 2), Mort ou vif, Les affranchis, La Firme...
Costas Mandylor : Payback, Les Doors, Les indomptés, Gangland...
Scott Paterson : Her best move, Saw 4...
Betsy Russell : Saw 3, Saw 4, Out of control, Private school...
Julie Benz : La série Dexter, John Rambo, Punisher : Zone de guerre, Scary scream movie...
Carlo Rota : La série 24 heures chrono (saison 5 6 et 7), Have mercy, Mission to Mars...
Meagan Good : Steppin', Unborn, Venom, Love Gourou...
Gregg Bryq : L'incroyable Hulk, A history of violence, Shoot'em up, Weirdsville...