Dire que Pandorum était attendu serait un gros mensonge, ça sentait quand même la série B malfoutue (surtout de la part des producteurs de Resident Evil). Au final, le produit n’est quand même pas si mal et on se laisse un peu embarquer.
A partir de cette trame de départ, tout est possible mais le réalisateur Christian Alvart va très vite en venir au fait. Alors que le commandant joué par Dennis Quaid va rester sur place, son caporal (Ben Foster) va explorer ce vaisseau fantôme. C’est un peu la tête et les jambes. On découvre alors un vaisseau vide, sombre et glauque où seulement une petite poignée de survivants va aider le caporal Bower dans sa recherche, poursuivis par d’étranges créatures dont on apprendra l’identité plus tard.
D’un autre côté, les acteurs sont assez bon, Dennis Quaid remonte dans notre estime après sa prestation cabotine de GI Joe et Ben Foster, plutôt inattendu dans ce type de rôle, s’en sort bien. Par contre, si il y a une autre chose à regretter dans le film, c’est que la promesse mentionnée dans les bande-annonces et affiches (assez glauques et dérangeantes), n’est pas tenue. A aucun moment on aura cette impression de malaise et de dégout qui aurait pu rendre le film plus original avec une vraie personnalité.
Au final, le film est efficace et parfois original même si il restera une série B qui ne marquera pas la SF.