Des cadavres, Kay Scarpetta en a vu beaucoup dans sa carrière de médecin légiste. Souvent démembrés, découpés, étranglés... Mais elle n'en avait pas encore vu dont la peau présente, comme signe distinctif, les symptômes de la même maladie. Une maladie depuis trente ans éradiquée de la planète ! Qui est donc Mordoc, tueur en série assez audacieux pour se présenter à Kay sur Internet, assez diabolique et assez fou pour propager un virus mortel ?
"Mordoc" est un roman écris par Patricia Cornwell qui à été publié en 1997 aux Etats-Unis et en 1998 la première fois en France.
Le titre original de "Mordoc" est "Unnatural exposure".
Après "Morts en eaux troubles", il s'agit du huitième roman mettant en scène une enquête du personnage fictif Kay Scarpetta.
Le livre que je possède est dans la collection "Le livre de poche" (thriller).
Il à été traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Narbonne.
Le livre comporte une petite citation : "Puis vint vers moi un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux..." (Apocalypse, 21-9).
"Mordoc" comporte aussi une petite dédicace qui dit ceci : "A Esther Newberg Vision, nulle crainte.".
Le livre que je possède contient 346 pages étalés sur 15 chapitres plus un épilogue.
La couverture du livre que j'ai nous montre en gros plan un dessin de crâne humain séparé en deux. Sur le côté droit, le crâne parait intact tandis que sur la gauche, il est déjà plus abîmé. Cette couverture change un peu des précédents opus qui était moins dessinés et dont une photographie avec une couleur unie en générale était mis en avant. Bien que je trouve (mais ce n'est que mon avis) que la couverture ne représente pas particulièrement le livre, le côté dessin accentue en revanche le côté médical de l'histoire avec tous les petits détails qui y figurent.
Le code ISBN (International Standard Book Number) de ce livre est 978-2-253-17077-8.
A l'heure où j'écris ses lignes, la Fox se serait procuré les droits de la série des Scarpetta dans le but d'en faire une adaptation cinématographique avec Angelina Jolie dans le rôle principal. A ce stade, le projet est encore en cours de discussion.
Patricia Cornwell est née le 9 juin 1956 à Miami, en Floride. Son intérêt pour l'écriture se dessine dès son enfance, et Patricia est encouragée dans cette voie par Ruth Graham, l'épouse du célèbre prêcheur évangéliste Billy Graham, qui s'est occupée de Patricia après le départ de son père, alors que celle-ci n'a que cinq ans. Patricia Cornwell consacrera par la suite son premier livre à la biographie de Ruth Graham, en 1983. Après des études dans le Tennessee et en Caroline du Nord, elle commence à écrire en 1979 pour le Charlotte Observer, où elle se consacre aux affaires criminelles, domaine pour lequel elle se découvre bientôt une véritable passion. Cette passion et l'insatiable curiosité dont fait elle preuve la conduisent à postuler un poste de rédacteur technique à l'Institut médico-légal de Richmond, où elle travaillera pendant six ans, assistant à de nombreuses autopsies. Elle travaille également comme officier de police volontaire, ce qui lui donne l'occasion de participer aux rondes de police de nuit. C'est de ces nombreuses expériences sur le terrain que va naître l'univers de ses romans policiers, dont on a souvent salué le réalisme.
Sa rencontre avec le Dr Marcella Fierro, médecin légiste en chef à l'Institut médico-légal, lui inspire le personnage de Kay Scarpetta, qui mène autopsies et enquêtes avec rigueur et détermination. Kay Scarpetta est le personnage principal du premier roman policier de Patricia Cornwell, "Postmortem" (1991), qui remporte immédiatement un succès fulgurant, recevant la même année les plus prestigieux prix du roman policier, tant aux Etats-unis qu'en Grande-Bretagne et en France. Ce succès ne se démentira pas par la suite, et les romans suivants mettant en scène Kay Scarpetta sont tous des best-sellers, ainsi d'ailleurs que les trois romans policiers mettant en scène Virginia West. Les romans de Patricia Cornwell ont tous en commun une même force, un réalisme et une précision nourris d'une vision tirant sa source de sa propre expérience et de son insatiable soif de connaissances. Elle a ainsi suivi une formation intensive à l'Académie du F.B.I. de Quantico, Virginie. "C'est important pour moi de vivre dans le monde sur lequel j'écris, dit-elle. Si je veux qu'un personnage fasse ou sache quelque chose, je veux faire ou connaître la même chose."
Voici par ordre de parution, les enquêtes du personnage de Kay Scarpetta publiés jusqu'à ce jour :
- 1990 : Postmortem
- 1991 : Mémoires mortes (Body of Evidence)
- 1992 : Il ne restera que poussière... (All that remains)
- 1993 : Une peine d'exception (Cruel and unusual)
- 1994 : La Séquence des corps (The body farm)
- 1995 : Une mort sans nom (From Potter's field)
- 1996 : Morts en eaux troubles (Cause of death)
- 1997 : Mordoc (Unnatural exposure)
- 1998 : Combustion (Point of origin)
- 1999 : Cadavre X (Black notice)
- 2000 : Dossier Benton (The last Precinct)
- 2003 : Baton Rouge (Blow fly)
- 2004 : Signe suspect (Trace)
- 2005 : Sans raison (Predator)
- 2007 : Registre des morts (Book of dead)
- 2009 : Scarpetta
Dans la série Virginia West, Patricia Cornwell à aussi écris :
- 1996 : La ville des frelons (Hornet's Nest)
- 1998 : La griffe du Sud (Southern Cross)
- 2001 : L'île des chiens (Isle of Dogs)
Elle à également écris une série avec comme personnage Winston "Win" Garano :
- 2007 : Tolérance zéro (At Risk)
- 2008 : he Front. Sorti en mai 2008, pas encore traduit en français.
Patricia Cornwell à aussi écris les livres suivants :
- Jack l'éventreur : affaire classée - Portrait d'un tueur (Portrait of a Killer: Jack the Ripper - Case Closed)
- 1983 : A Time for Remembering - The Story of Ruth Bell Graham (ouvrage non traduit en français), – Réédition, sous le titre "Ruth, A Portrait : The Story of Ruth Bell Graham"
- 1998 : Scarpetta's Winter Table (ouvrage non traduit en français)
- 1998 : Life's Little Fable (littérature pour enfants, ouvrage non traduit en français)
- 2001 : Patricia Cornwell et Marlene Brown, Crimes et délices : la cuisine de Kay Scarpetta (Food to Die For: Secrets from Kay Scarpetta's Kitchen)
Pour ceux qui ont lu mon précédent avis sur une enquête du personnage fictif Kay Scarpetta et qui s'en souviennent ont sans doute compris que le précédent opus, "Morts en eaux troubles", m'avait laissé un avis un peu mitigé. J'avais bien aimé mais je le trouvais quand même très loin de ce que Patricia Cornwell était capable de faire. C'est quand même avec impatience que je me suis attaqué à "Mordoc" qui est le livre qui me tenté le plus depuis que j'ai commencé cette franchise. Bien avant que je n'entame la première enquête, j'avais déjà repéré ce livre à la jaquette et au titre que je trouvais efficace et il me tardé de le découvrir.
Du coup, je sais pas si c'est à cause de mon précédent avis qui aurait pu m'influencer en faisant baisser quelque peu la barre de mes attentes mais quoiqu'il en soit, la franchise est de nouveau reparti sur un bon pied je trouve. En effet, bien que je regrette toujours le fait que Kay Scarpetta ne s'occupe pas que de sa petite ville de Richmond (ce qui permet d'avoir un univers bien particulier et précis à chaque volume), la suivre en train de s'occuper d'affaire plus "importante" est quant même sympathique. Ici, notre héroïne a à faire face à une mystérieux virus disparu depuis des années. Si sur le principe, aussi sadique que ca peut paraitre, je préfère une bonne vieille mort traditionnel à l'arme à feu ou à l'arme blanche par exemple, cette histoire de virus reste quand même habillement mené puis l'arrivé de ce tueur, le fameux Mordoc, permet de nous faire ressentir un certain danger et une certaine tension pour le personnage principale, chose qui avait un peu disparu je trouve lors de la septième enquête. Au bord de la crise de nerfs, acculée au danger, le lecteur est cette fois ci plus pris aux tripes et j'ai eu l'impression qu'on retrouvé un peu ce que j'avais aimé au début de la franchise exception faite encore une fois du décor ce que je trouve dommage car ça peut rendre le danger encore plus persistant je pense de confiner l'action en un lieu unique.
Niveau personnage, guère de surprises. On prend les même et on recommence. Chaque protagonistes continue sa petite évolution avec plus ou moins de réussite. C'est ainsi par exemple que je trouve que le personnage de Scarpetta à tendance à devenir plus énervant ce qui est pas plus mal aussi par moment lorsque l'on veut montrer à quel point elle est à bout mais qui aussi peut énerver le lecteur à son tour qui peut se lasser. Quoiqu'il en soit, cela n'enlève en rien que son trait de caractère bien trempé est encore présent. Le personnage de Lucy aussi peut énerver parfois c'est dommage d'ailleurs car au tout début c'était sans nul doute l'un de ceux que j'aimais le plus, que je trouvais le plus attachant et le plus sympathique. C'est peut être aussi parce que depuis de l'eau à coulé sus les ponts, qu'elle a grandi et qu'on à voulu l'endurcir pour qu'elle fasse le poids face à sa tante mais certains de ses traits me plaisent de moins en moins malheureusement. En revanche, j'aime bien l'évolution des personnages de Pete Marino et Benton Wesley. Les deux collègues de Kay sont sans doute les deux personnages qui malgré leurs défauts font preuve de plus de maturité et auquel je m'attache plus avec leurs réactions protecteurs. Les deux personnages représente une certaine sagesse, c'est un peu les voix de la raison à leurs façon et je trouve ses personnages très intéressant.
Dans le style, Patricia Cornwell à en tout cas retrouvé un style plus simple, plus abordable et surtout plus agréable à lire. J'ai d'ailleurs lu cette histoire très vite et j'ai aimé retrouvé un chapitrage plus sensé et mieux reparti au fil des pages. Moins étouffant dans sa narration, les termes médical peuvent décontenancer un peu mais ils sont tous assez rapidement expliquer afin de ne pas perdre de lecteurs en cours de route. C'est assez fluide et j'ai retrouvé à nouveau un style que j'aime même si je trouve quand même la fin un peu trop exagéré et tiré par les cheveux.
Au final, le principal c'est que "Mordoc" m'ait redonné envie de continuer la franchise et surtout que j'ai pris du plaisir à suivre cette nouvelle enquête. J'ai une préférence pour les premières de part leurs champs d'actions plus restreints qui apporte plus de tension et les personnages qui étaient moins énervant mais quoiqu'il en soit, j'ai bien aimé ce "Mordoc" qui m'attirai l'œil depuis un moment déjà. J'ai passé un très bon moment de lecture et c'est le principal :-) .
- Wikipédia
- Site officiel de Patricia Cornwell (anglais)
- Patricia Cornwell aux éditions Deux-Terres (français)