Lorsque les français se lancent dans le blockbuster, ils n’y arrivent toujours qu’à moitié. Encore une preuve avec Lucky Luke.
Le film commence bien, décors magifique, un vrai travail sur l’image léchée comme il faut. On se croit vraiment bien au far-west (il faut dire que les magnifiques paysages argentins font effet). L’univers est donc tout de suite bien planté et on sent tout de suite une patte BD bienvenue.
Mais très vite, on se rend compte que ça va être n’importe quoi. Pourquoi ? Parce que l’histoire ne rime pas à grand chose. Juste un prétexte pour donner un passé à Lucky Luke (épaissir le personnage est en soit une bonne idée pour lui donner corps à l’écran, mais quand c’est mal fait avec des flash-back assez lourds, ça ne vaut pas le coup) et rameuter toute une bande de sidekicks plus intéressants que le héros sur des gags plus ou moins réussis.
On saluera d’ailleurs le risque qu’on prit les scénariste en ne plaçant ni Rantaplan ni les Dalton dans le film. Trop facile ? trop proche des Daltons Eric & Ramzy ? En tout cas c’est mieux de ne pas les y avoir inclus (peut-être pour la suite).
Au final, si l’on passe les défauts que l’on a donc toujours dans les comédies d’action française, le film est plutôt dépaysant et l’on pas un moment assez agréable avec des comédiens sympas sans se prendre la tête. Et ça, par les temps qui courent, c’est déjà pas mal.