La fin du monde est là, vous n’y échapperez pas ! Roland Emmerich nous donne un aperçu de l’apocalypse qui nous attend en 2012 dans le film du même nom. La compilation ultime du film catastrophe !
Après l’échec monumental de 10 000, le réalisateur allemand revient à ce qu’il sait faire de mieux, la destruction massive. Le Jour d’Après n’était en fait qu’un aperçu de ce qui nous arrivera avec 2012. Pas besoin de vous raconter l’histoire de la prophétie maya qui nous prédit la fin du monde à cette date. On va donc suivre John Cusack et toute sa clique dans leur course pour survivre à la catastrophe.
Pendant 2h40 on va donc assister à une grande course contre les éléments et la montre. Vous n’échapperez donc pas aux tremblements de terre gigantesques, au super-volcan, au tsunami mais aussi à la famille décomposée recomposée, à l’humour russe, au méchants politicards friqués, au chienchien de la bimbo qui survit à tout. Car c’est tout cela 2012, un best-of du film catastrophe, un scénario cliché qui tient sur un coin de serviette avec des personnages stéréotypés qui ont beaucoup (mais alors vraiment beaucoup beaucoup beaucoup ! ) de chance. Une fois que l’on sait que l’on est en terrain connu, il n’y a plus qu’à apprécier le spectacle.
Car oui, de ce côté là, Emmerich assure un max. La fin du monde sur grand écran a vraiment du style. Le spectacle est grandiose. Des héros en limousine qui essaient d’échapper au tremblement de terre au milieu de chutes d’immeubles de manière invraisemblable jusqu’aux tsunamis finaux en plein Himalaya, en passant par Yellowstone en lave et la destruction de la maison blanche, on en prend plein les yeux. Le réalisateur sait vraiment filmer la fin du monde comme personne (entendez surtout par là que lui nous laisse admirer les catastrophes qui se produisent à l’inverse d’un certain amateur de robots géants couillus) avec des effets spéciaux tout simplement géniaux et détaillés (je me suis même dit que ça aurait été top d’être immergé dedans en 3D). Bref, des séquences à couper le souffle, d’une efficacité renversante.
Comme je le disais plus haut, les personnages sont assez stéréotypés mais ils sont campés par un bon casting d’acteurs qui font bien leur boulot. John Cusack en Mr. Toutlemonde, père de famille divorcé embarque son ex (Amanda Peet) et ses gamins dans l’aventure pour les mettre à l’abri avec une chance vraiment insolente, conseillé par un Woody Harrelson plutôt fun en gourou radio annonciateur de la fin du monde. Et d’un autre côté nous suivont donc le scientifique campé par Chiwetel Ejiofor (et pour une fois tout le monde croit le scientifique d’emblée, étonnant !), son supérieur détéstable Oliver Platt, le gentil président Danny Glover et sa fille Thandie Newton.
En fait en deux mots, pour aller voir la fin du monde de 2012 mettez votre cerveaux au placard juste pour en prendre plein les yeux. Et n’oubliez pas de prier lorsque la fin du monde arrivera pour avoir autant de chance que les héros.