Cinéphile du jour, bonjour !!! Toujours en train de faire la course sur mon blog pour tâcher de rattraper mon retard au point que je me demande même si quelques billets ne vont pas passer à la trappe, voici celui qui parle du film de l'homme qui tire plus vite que son ombre à savoir bien évidemment "Lucky Luke". Plutôt que de parler de l'adaptation avec Terrence Hill (qui faudrait que je remate d'ailleurs), je vais bien sûr vous parler de sa dernière aventure cinématographique en date et qui réunissait une pléiade d'acteur. Alors pour en savoir un peu plus sur ce film et connaître mon avis, appelez Jolly Jumper et cliquez sur "Lire la suite"...
"- Lucky Luke m'as mis en maison de correction à sept ans... alors que j'avais rien fait de mal.
- Je croyais que t'avais tué tes parents dis ?
- C'est ça... J'avais rien fait de mal."
Il s'agit d'un film d'aventures, d'un western comique franco-argentin qui est sorti dans nos salles obscures le 21 octobre 2009 et dont la durée est de 1 heure 44.
"Lucky Luke" est un film écris et réalisé par James Huth.
Le film à été aussi co-produit par Yves Marmion et Saïd Ben Saïd.
Le scénario à également été co-écrit par Sonja Shillito et Jean Dujardin d'après l'œuvre de Morris et René Goscinny.
La bande originale à été composée par Bruno Coulais.
Quelques vidéos sur ce film
Site consacré à Lucky Luke (français)
Site officiel du film
Le blog officiel du film
"Lucky Luke" est l'adaptation sur grand écran des bandes dessinées "Les Aventures de Lucky Luke", œuvre culte créée par Morris et René Goscinny.
Le Lucky Luke de James Huth est le deuxième long métrage live mettant en vedette l'homme qui tire plus vite que son ombre, dix-neuf ans après la version de Terence Hill. A noter que les aventures du cow-boy solitaire qui tire plus vite que son ombre ont également été adaptées en dessin animé, à la fois sur grand ("Tous à l'Ouest : une aventure de Lucky Luke") et petit écran.
"Lucky Luke" marque les retrouvailles du réalisateur James Huth avec l'acteur Jean Dujardin, après "Brice de Nice" et "Hellphone", dans lequel l'acteur jouait... Brice.
James Huth, réalisateur de "Lucky Luke", explique pourquoi il a choisi Jean Dujardin, avec qui il avait déjà tourné deux fois, pour incarner le cow-boy solitaire sur grand écran : "Jean est un homme les pieds sur terre, droit dans ses bottes, avec un vrai côté ténébreux. Cette âme de "lonesome cowboy" existe réellement chez lui."
Jean Dujardin se souvient du jour où il a enfilé pour la première fois le costume de Lucky Luke : "Mes jambes se sont naturellement arquées, c'était marrant. Je me suis regardé, et j'ai eu la sensation que ça allait marcher. Que je pouvais être un cow-boy, et pourquoi pas Lucky Luke."
James Huth, le réalisateur de "Lucky Luke", est un grand fan de la BD d'origine. Il se souvient : "Je me revois, à la sortie de l'école, foncer au kiosque acheter les images Panini que je collais dans mon album "Lucky Luke". C'était ma BD. J'aimais aussi "Tintin" et "Astérix", bien sûr, mais il y avait quelques chose dans "Lucky Luke" qui me parlait plus que tout. Ce mélange de cultures, ce personnage en plein milieu de deux univers... Un western américain, mais complètement français. Tellement d'éléments me correspondaient dans cette histoire..."
Pour le réalisateur James Huth, "Lucky Luke n'est pas un pastiche, une parodie de John Ford ou de Sergio Leone. C'est une "comédie western d'aventure", dans cet ordre-là. Je trouve que l'on manque de héros en France et le film offrait l'occasion de poser un vrai héros français. C'était très important pour moi."
"Jouer au cow-boy" était un véritable fantasme pour Jean Dujardin. Il raconte : "Quand, pour te préparer au duel, tu demandes que l'on te mette la musique, sur le plateau, de "Mon nom est personne", évidemment, c'est du pur plaisir de môme. Comme lorsque je marche au bord de la piscine dans OSS 117 et que j'avais demandé à ce que l'on joue la musique du "Magnifique" sur le tournage. Un autre plaisir était d'arriver dans le décor de Daisy Town, et d'arpenter les rues d'une vraie ville de cow-boys. Je regardais les détails comme un enfant, je n'en revenais pas que ce soit du faux. C'est pour cela que l'on fait du cinéma : pour y croire. Et là, j'y croyais totalement."
James Huth, le réalisateur de "Lucky Luke", explique comment il a concrétisé à l'image l'univers de Lucky Luke : "Il fallait extraire l'âme de la bande dessinée et la traduire en émotions, pour adapter "Lucky Luke" au cinéma sans le trahir. Lucky Luke a une mèche, est habillé en jaune, blanc, bleu, rouge... C'est la mire télé, ce type ! En plus, il ne fume plus, a juste un brin d'herbe au coin de la bouche. Dur pour un cow-boy... Comment faire pour qu'il ne paraisse pas ridicule ? Nous avons énormément travaillé sur les costumes. L'équilibre des matières, des couleurs, de la patine des vêtements devait asseoir le héros dans son époque et nous raconter sa vie. Il transporte son histoire avec lui, sur lui."
Pour incarner le personnage de Lucky Luke, Jean Dujardin, complètement novice dans le domaine, a appris à monter à cheval avec un entraîneur équestre. L'acteur revient sur cette expérience : "Je suis arrivé chez l'entraîneur équestre Mario Luraschi, je suis monté sur un cheval et il m'a dit "ok, tu ne sais rien faire". Il a alors ajouté que l'on partait pour 15 ou 20 heures de tape-cul. J'ai travaillé les bases, appris à longer le cheval, regarder le cheval, comprendre le cheval, à fermer les yeux, lâcher la bride. Que ce soit au pas, au trot, ou au galop, Mario voulait que j'oublie totalement ce que j'avais en dessous de moi."
"Lucky Luke" permet à Jean Dujardin de donner la réplique à sa femme Alexandra Lamy. Ils s'aiment à nouveau à l'écran après "Brice de Nice" et surtout la série "Un Gars, une Fille". Pour l'anecdote, quelques jours avant la sortie de "Lucky Luke" se fêtaient les 10 ans d' "Un Gars, une Fille", programme lancé en octobre 1999 sur France 2.
"Lucky Luke" marque les retrouvailles à l'écran de Jean Dujardin et Bruno Salomone, ce dernier prêtant sa voix au cheval Jolly Jumper. Les deux hommes se connaissent parfaitement, puisqu'ils faisaient partie de la troupe comique des Nous C Nous, avant de s'affronter pour de rire dans "Brice de Nice", puis de se retrouver au générique de "Hellphone", Dujardin en Brice et Bruno Salomone en vendeur de skateboards. Ils ont toujours tourné ensemble sous la direction de James Huth, à l'exception du film "Cherche fiancé tous frais payés", où Jean Dujardin fait une apparition clin d'œil et dans lequel sa Chouchou Alexandra Lamy succombe au charme de Bruno Salomone.
Avant que Sylvie Testud ne soit finalement choisie pour incarner Calamity Jane dans "Lucky Luke", c'est l'actrice Mathilde Seigner qui était pressentie pour le rôle.
La majeure partie du tournage de "Lucky Luke" s'est déroulée en Argentine, ou l'équipe s'est installé durant quatre mois. Des scènes ont notamment été tournées en montagne, dans la ville de Cachi, dans un désert de sel à 4000 mètres d'altitude...
Le budget de "Lucky Luke" s'est élevé à 27 millions d'euros.
Dans le film, le personnage de Belle interprété par Alexandra Lamy doit pousser la chansonnette. Cette dernière est doublé par Terez Montcalm, une chanteuse-compositrice-auteure québécoise.
Le film "Lucky Luke" est bien entendu dédié à Morris et René Goscinny, les créateurs du personnage, à qui le film rend hommage.
Le casting du film :
Jean Dujardin (Lucky Luke), Daniel Prévost (Pat Poker), Sylvie Testud (Calamity Jane), Michael Youn (Billy The Kid), Alexandra Lamy (Belle), Melvil Poupaud (Jesse James), Bruno Salomone (Voix de Jolly Jumper), Jean-François Balmer (Cooper), André Oumansky (Le Président), Gabriel Corrado (Le père de Luke), Pompeyo Audivert (Le croque mort), Carolina Prisno (La mère de Luke), Atilio Pozzobon (Le barman), Alberto Laiseca (Dick Digger), Mathias Sandor (Luke, jeune)...
Le synopsis du film :
Au cours de sa mission à Daisy Town, la ville qui l'a vu grandir, Lucky Luke, "l'homme qui tire plus vite que son ombre", va croiser Billy The Kid, Calamity Jane, Pat Poker, Jesse James et Belle...
Dès que j'ai eu vent du projet "Lucky Luke", le film me tenté. Je connais mal les bandes dessinés même si j'en ai quand même lu quelques unes mais l'idée d'un tel film me faisait plaisir surtout avec Jean Dujardin dans le rôle titre. Les premières images qui ont circulé avant sa sortie en salles été aussi toutes très alléchante je trouve et c'est donc ainsi que malgré un battage médiatique un peu trop poussé (qui n'est pas forcément une bonne chose), je me suis enfin décidé à aller voir ce film en salles le tout en ayant quelques attentes bien précise.
Parmi mes attentes vis à vis de ce film, je m'attendais bien évidemment à ce que l'univers de la bande dessinée crée par Morris et René Goscinny soit un temps soit peu respecté. Sur ce point là, je trouve qu'il y a eu un bon travail de fait. En effet, le scénario garde l'esprit de Lucky Luke avec ses saloons, ses bandits en tout genre, ses hommes cachés dans des tonneaux, le croque-mort et même jusque dans la répartie des personnages (même si ont sens d'autres inspirations sur ce point là). Autre chose que j'ai beaucoup aimé c'est le fait que l'histoire ne se contente pas juste de faire un simple copier coller d'une des bandes dessinées d'origines. En effet, c'est à une nouvelle aventure auquel le spectateur à droit qui puisse certes son inspiration dans ce qui à déjà été crée mais qui nous propose aussi une alternative originale en tentant de nous expliquer les origines du célèbres cow-boy. D'ailleurs, malgré les critiques que peuvent avoir les films de James Huth, c'est pour cela que de mon côté j'aime les défendre car après "Brice de Nice", qu'on aime ou qu'on aime pas, on ne peut que constater qu'un certain travail à été fait sur le scénario. Ici, on à pas choisi la facilité mais on a vraiment voulu donner au film sa propre identité et pour ma part, je l'ai ressenti. Après, cela n'empêche pas quelques maladresses mais malgré tout j'ai quand même été touché par ce film. Les attraits commerciaux sont bien sûr présent mais au delà de ça, je pense en toute sincérité qu'on à réellement voulu donner hommage à l'œuvre d'origine. Du coup, moi qui m'attendait au pire, j'ai été agréablement surpris devant cette histoire divertissante qui nous donne l'occasion de voir un western très léger (mais je ne boude pas mon plaisir tant cet exercice est rare dans l'hexagone) mais en plus une comédie enjoué avec des répliques sympathiques car autre point agréable et pas des moindres, c'est que la bande annonce ne dévoile pas tout les sketchs du film. L'intrigue y est certes en grande partie annoncé ce qui peut avoir comme inconvénients de gâché un peu la surprise malheureusement mais niveau humour j'ai trouvé qu'il y avait d'autres scènes assez cocasses.
L'une des craintes qui faisait que l'on voyait en ce film une œuvre commerciale, c'est son casting assez "bankable" (et encore, je ne suis pas sûr que tous le soit réellement). Jean Dujardin arrive en tout cas haut la main à porter sur lui le costume de Lucky Luke. Il donne vie de bien bonne manière tout en arrivant à nous faire oublier ses récentes prestations ("OSS 117 : Rio ne répond plus" étant sorti peu de temps avant). Il garde bien sûr certaine de ses mimiques mais l'acteur réalise quand même un travail assez remarquable et n'as pas à rougir de sa prestation. Son charisme, sa classe et son humour font que le choix de ce comédien s'avère judicieux surtout que l'on ressens que ce dernier à vraiment pris du plaisir à se glisser dans la peau de son personnage. A ses côtés, on retrouve Michael Youn. Ce choix aurait pu être casse gueule tant l'humoriste-comédien garde une image assez mitigé au cinéma (quand on parle de lui c'est pas pour louer ses talents d'acteur il faut être honnête). En tout cas, il fait ce qu'il c'est faire le mieux à savoir le pitre de service mais là où dans d'autres films il apparaissait un peu lourd, ici sa légèreté et sa naïveté colle à merveille avec le côté enfantin de son rôle. Là où on aurait pu avoir peur, on se rend vite compte qu'au final il été judicieux de le choisir surtout qu'il s'implique réellement dans ce qu'il fait. Après, c'est peut être son personnage qui veut ça qui fait que pour une fois je ne l'ai pas trouver lourd mais l'acteur s'en sors très bien au même titre que Melvil Poupaud en Jesse James aussi charismatique que drôle. J'ai beaucoup aimé son personnage et sa façon de lui prêter ses traits. Quant à Sylvie Testud, alors que c'était une actrice dont j'étais moyennement fan au début, plus je m'intéresse à son travail et plus je me dis qu'en fait c'est une comédienne exemplaire. Véritable caméléon du cinéma français, l'actrice fait une Calamity Jane à la fois irrésistible et touchante. Son franc parler fait que dans ce casting en grande partie masculin elle reste quand même bien présente et n'ait pas là juste pour décorer. Malheureusement, c'est un peu le cas d'Alexandra Lamy qui sans être non plus mauvaise, peine à exister dans cette distribution tant elle est transparente. Son rôle de fille de joie misant tout sur son physique y est peut être pour quelque chose au fait que son personnage soit le plus léger de tous mais hormis le plaisir de retrouver le temps de quelques scènes Jean Dujardin et Alexandra Lamy bien loin d' "Un gars, une fille", j'ai eu un peu de mal à trouver crédible son jeu d'actrice. Son rôle à une certaine importance dans l'intrigue mais j'y ait pas toujours cru trouvant la comédienne un peu en dessous à côté du reste de cette distribution. Niveau méchant de service en revanche, Daniel Prévost est excellent. Bon, lui aussi fait un peu la même chose que d'habitude mais ça colle et on prend un malin plaisir à le voir évoluer à l'écran. D'autres seconds rôles sont pour le moins savoureux et collent assez bien avec le support d'origine. Je pense notamment à Jean-François Balmer qui est très bon en Cooper où encore à André Oumansky (le Président) ou Pompeyo Audivert (Le croque-mort) qui ont l'air tout droit sorti de la bande dessinée même si ils n'apparaissent que le temps de quelques scènes. Là où on pourrait craindre que trop de personnages tuerait les personnages et que trop de "stars" étoufferait le film, chacun s'avère être extrêmement complémentaire et efficace dans son rôle (exception faite encore une fois pour moi pour Alexandra Lamy). J'ai trouvé tout le monde crédible et respectueux de la bande dessinée. Le seul regret que l'on peut avoir (mais bon il peut se comprendre par le nombre déjà assez conséquent de personnages principaux) c'est l'absence des Dalton qui apparaitront peut être dans un second volet si il voit le jour un de ses quatre. Je comprends donc cette absence niveau personnage même si je la trouve regrettable tant ses méchants sont l'âme de la bande dessinée. C'est un peu comme si on enlevé le Capitaine Haddock à Tintin ou encore les gaulois à Astérix mais bon.
L'autre point où j'ai du mal à être d'accord avec ce que j'ai pu lire à droite à gauche, c'est au niveau de la réalisation de James Huth. Oui, le cinéaste n'as pas la carrure d'un Spielberg ou d'un Jeunet si on veut rester en France mais je trouve qu'il s'en sors rudement bien. Déjà dans "Brice de Nice", je trouvais qu'il y avait de riches idées mais une nouvelle fois, il y en a un paquet ici aussi je trouve. On arrive à reconnaître son univers sa façon de filmer tout en légèreté mais en même temps, il s'approprie l'œuvre d'origine sans la trahir. Visuellement, je trouve qu'il y à un énorme travail de fait que ce soit sur la lumière avec par exemple la carte qui illumine le visage de Pat poker en ombre ou sur les costumes tous sortis tout droit de l'univers de Morris et René Goscinny et qui prennent vie de façon crédible sous nos yeux. La caméra ne cesse de se balader de façon aérienne ce qui rend le film encore plus agréable à voir et encore plus quand on y voit les nombreux clins d'œils glissés dans le film. Quant au décors, on leur reproche beaucoup leurs aspects "carton" mais pour ma part je trouve que cela accentue encore un peu plus l'univers de la bande dessinée à l'image de ce casino suréaliste qui s'élève dans le désert avec ses multiples portes. Daisy Town à pris vie sous mes yeux et ce film est une véritable bande dessinée vivante. L'utilisation des décors aussi est parfaites avec une exploitation judicieuse qui nous offre des plans très beaux je trouve et je ne parle pas des effets visuels réussi qui amplifie là aussi le côté bande dessinée comme la fumée de cigare dans le wagon présidentielle où encore les balles qui fusent dans tout les sens. Et pour prouver au sceptique que plus qu'un film réaliste, c'est avant tout donner vie à une bande dessinée (et donc à une œuvre de fiction), on se permet même le luxe de faire parler Jolly Jumper comme dans la BD (Bruno Salomone se prête d'ailleurs très bien à l'exercice vocal). Le seul petit reproche que je peux faire dans la mise en scène c'est que parfois le rythme diminue (cela avait été le cas aussi pour "Brice de Nice" aussi) ce qui fait qu'on est pas toujours plié en quatre mais à aucun moment pour ma part je n'ai senti l'ennui pointé le bout de son nez tant je me suis amusé. La bande originale de Bruno Coulais est aussi efficace même si ce dernier à déjà livrer une meilleure partition dans le passé. Reste quand même des musiques sympathiques et des chansons plaisante comme "Lonesome Cowboy" interprété par Calvin Russell ou les deux titres de Terez Montcalm (qui double Alexandra Lamy ;-) ) à savoir "Si toi aussi tu m'abandonnes" et "Mon Lonesome Cowboy"
Au final, je trouve que tout le lynchage qu'il y à pu y avoir sur "Lucky Luke" n'est pas toujours justifié. Le film souffre de défauts c'est certain mais en terme d'adaptation de bande dessinée, on à déjà vu bien pire. Il suffit de voir "Iznogood" par exemple où alors pour rester dans le même sujet "Les Dalton" avec Eric et Ramzy pour s'en convaincre. Le désastre annoncé n'as pas eu lieu pour moi bien au contraire, j'ai passé un agréable moment devant ce film divertissant et sans prise de tête. J'ai beaucoup aimé la façon dont James Huth s'approprie l'œuvre tout en restant respectueux. Il a essayé de donner vie à ce personnage, de le rendre crédible sans le détacher de son monde à savoir celui de la bande dessinée et sur moi, cela à fonctionné. J'ai passé un très bon moment divertissant devant ce film que je reverrais volontiers et même si il n'est pas exceptionnel en soit, je le recommande quand même car je trouve vraiment la plupart des attaques auquel ce film à eu le droit injustifiés. Un film à découvrir.
La musique du film :
Mini filmographie sélective :
James Huth (réalisateur, scénariste) : Brice de Nice, Hellphone, Serial lover, Big dream...
Yves Marmion (producteur) : Il y a longtemps que je t'aime, Secret défense, L'âge d'homme maintenant ou jamais, Je vais te manquer...
Said Ben Said (producteur) : La fille du RER, Total western, Les Dalton, Tais-toi...
Sonja Shillito (scénariste) : Hellphone...
Jean Dujardin (scénariste, acteur) : Brice de Nice, OSS 117 1 et 2, Contre enquête, Mariages ! ...
Bruno Coulais (compositeur) : Coraline, Les femmes de l'ombre, Truands, MR 73...
Michael Youn : Incontrôlable, Les dix commandements, Iznogood, La beuze...
Sylvie Testud : Sagan, La Môme, Vengeance, Dédales...
Daniel Prévost : Astérix et Obélix contre César, Le dîner de cons, La vérité si j'mens 2, Pas sur la bouche...
Alexandra Lamy : Modern love, Cherche fiancé tous frais payés, Ricky, Au suivant ! ...
Melvil Poupaud : Un conte de Noël, Speed racer, Les sentiments, Le crime est notre affaire...
Jean-François Balmer : Peur sur la ville, L'ivresse du pouvoir, Ripoux 3, Un printemps à Paris...
André Oumansky : Les murs porteurs, Rewind, Othello, Soleil trompeur...
"- Lucky Luke m'as mis en maison de correction à sept ans... alors que j'avais rien fait de mal.
- Je croyais que t'avais tué tes parents dis ?
- C'est ça... J'avais rien fait de mal."
Il s'agit d'un film d'aventures, d'un western comique franco-argentin qui est sorti dans nos salles obscures le 21 octobre 2009 et dont la durée est de 1 heure 44.
"Lucky Luke" est un film écris et réalisé par James Huth.
Le film à été aussi co-produit par Yves Marmion et Saïd Ben Saïd.
Le scénario à également été co-écrit par Sonja Shillito et Jean Dujardin d'après l'œuvre de Morris et René Goscinny.
La bande originale à été composée par Bruno Coulais.
"Lucky Luke" est l'adaptation sur grand écran des bandes dessinées "Les Aventures de Lucky Luke", œuvre culte créée par Morris et René Goscinny.
Le Lucky Luke de James Huth est le deuxième long métrage live mettant en vedette l'homme qui tire plus vite que son ombre, dix-neuf ans après la version de Terence Hill. A noter que les aventures du cow-boy solitaire qui tire plus vite que son ombre ont également été adaptées en dessin animé, à la fois sur grand ("Tous à l'Ouest : une aventure de Lucky Luke") et petit écran.
"Lucky Luke" marque les retrouvailles du réalisateur James Huth avec l'acteur Jean Dujardin, après "Brice de Nice" et "Hellphone", dans lequel l'acteur jouait... Brice.
James Huth, réalisateur de "Lucky Luke", explique pourquoi il a choisi Jean Dujardin, avec qui il avait déjà tourné deux fois, pour incarner le cow-boy solitaire sur grand écran : "Jean est un homme les pieds sur terre, droit dans ses bottes, avec un vrai côté ténébreux. Cette âme de "lonesome cowboy" existe réellement chez lui."
Jean Dujardin se souvient du jour où il a enfilé pour la première fois le costume de Lucky Luke : "Mes jambes se sont naturellement arquées, c'était marrant. Je me suis regardé, et j'ai eu la sensation que ça allait marcher. Que je pouvais être un cow-boy, et pourquoi pas Lucky Luke."
James Huth, le réalisateur de "Lucky Luke", est un grand fan de la BD d'origine. Il se souvient : "Je me revois, à la sortie de l'école, foncer au kiosque acheter les images Panini que je collais dans mon album "Lucky Luke". C'était ma BD. J'aimais aussi "Tintin" et "Astérix", bien sûr, mais il y avait quelques chose dans "Lucky Luke" qui me parlait plus que tout. Ce mélange de cultures, ce personnage en plein milieu de deux univers... Un western américain, mais complètement français. Tellement d'éléments me correspondaient dans cette histoire..."
Pour le réalisateur James Huth, "Lucky Luke n'est pas un pastiche, une parodie de John Ford ou de Sergio Leone. C'est une "comédie western d'aventure", dans cet ordre-là. Je trouve que l'on manque de héros en France et le film offrait l'occasion de poser un vrai héros français. C'était très important pour moi."
"Jouer au cow-boy" était un véritable fantasme pour Jean Dujardin. Il raconte : "Quand, pour te préparer au duel, tu demandes que l'on te mette la musique, sur le plateau, de "Mon nom est personne", évidemment, c'est du pur plaisir de môme. Comme lorsque je marche au bord de la piscine dans OSS 117 et que j'avais demandé à ce que l'on joue la musique du "Magnifique" sur le tournage. Un autre plaisir était d'arriver dans le décor de Daisy Town, et d'arpenter les rues d'une vraie ville de cow-boys. Je regardais les détails comme un enfant, je n'en revenais pas que ce soit du faux. C'est pour cela que l'on fait du cinéma : pour y croire. Et là, j'y croyais totalement."
James Huth, le réalisateur de "Lucky Luke", explique comment il a concrétisé à l'image l'univers de Lucky Luke : "Il fallait extraire l'âme de la bande dessinée et la traduire en émotions, pour adapter "Lucky Luke" au cinéma sans le trahir. Lucky Luke a une mèche, est habillé en jaune, blanc, bleu, rouge... C'est la mire télé, ce type ! En plus, il ne fume plus, a juste un brin d'herbe au coin de la bouche. Dur pour un cow-boy... Comment faire pour qu'il ne paraisse pas ridicule ? Nous avons énormément travaillé sur les costumes. L'équilibre des matières, des couleurs, de la patine des vêtements devait asseoir le héros dans son époque et nous raconter sa vie. Il transporte son histoire avec lui, sur lui."
Pour incarner le personnage de Lucky Luke, Jean Dujardin, complètement novice dans le domaine, a appris à monter à cheval avec un entraîneur équestre. L'acteur revient sur cette expérience : "Je suis arrivé chez l'entraîneur équestre Mario Luraschi, je suis monté sur un cheval et il m'a dit "ok, tu ne sais rien faire". Il a alors ajouté que l'on partait pour 15 ou 20 heures de tape-cul. J'ai travaillé les bases, appris à longer le cheval, regarder le cheval, comprendre le cheval, à fermer les yeux, lâcher la bride. Que ce soit au pas, au trot, ou au galop, Mario voulait que j'oublie totalement ce que j'avais en dessous de moi."
"Lucky Luke" permet à Jean Dujardin de donner la réplique à sa femme Alexandra Lamy. Ils s'aiment à nouveau à l'écran après "Brice de Nice" et surtout la série "Un Gars, une Fille". Pour l'anecdote, quelques jours avant la sortie de "Lucky Luke" se fêtaient les 10 ans d' "Un Gars, une Fille", programme lancé en octobre 1999 sur France 2.
"Lucky Luke" marque les retrouvailles à l'écran de Jean Dujardin et Bruno Salomone, ce dernier prêtant sa voix au cheval Jolly Jumper. Les deux hommes se connaissent parfaitement, puisqu'ils faisaient partie de la troupe comique des Nous C Nous, avant de s'affronter pour de rire dans "Brice de Nice", puis de se retrouver au générique de "Hellphone", Dujardin en Brice et Bruno Salomone en vendeur de skateboards. Ils ont toujours tourné ensemble sous la direction de James Huth, à l'exception du film "Cherche fiancé tous frais payés", où Jean Dujardin fait une apparition clin d'œil et dans lequel sa Chouchou Alexandra Lamy succombe au charme de Bruno Salomone.
Avant que Sylvie Testud ne soit finalement choisie pour incarner Calamity Jane dans "Lucky Luke", c'est l'actrice Mathilde Seigner qui était pressentie pour le rôle.
La majeure partie du tournage de "Lucky Luke" s'est déroulée en Argentine, ou l'équipe s'est installé durant quatre mois. Des scènes ont notamment été tournées en montagne, dans la ville de Cachi, dans un désert de sel à 4000 mètres d'altitude...
Le budget de "Lucky Luke" s'est élevé à 27 millions d'euros.
Dans le film, le personnage de Belle interprété par Alexandra Lamy doit pousser la chansonnette. Cette dernière est doublé par Terez Montcalm, une chanteuse-compositrice-auteure québécoise.
Le film "Lucky Luke" est bien entendu dédié à Morris et René Goscinny, les créateurs du personnage, à qui le film rend hommage.
Jean Dujardin (Lucky Luke), Daniel Prévost (Pat Poker), Sylvie Testud (Calamity Jane), Michael Youn (Billy The Kid), Alexandra Lamy (Belle), Melvil Poupaud (Jesse James), Bruno Salomone (Voix de Jolly Jumper), Jean-François Balmer (Cooper), André Oumansky (Le Président), Gabriel Corrado (Le père de Luke), Pompeyo Audivert (Le croque mort), Carolina Prisno (La mère de Luke), Atilio Pozzobon (Le barman), Alberto Laiseca (Dick Digger), Mathias Sandor (Luke, jeune)...
Au cours de sa mission à Daisy Town, la ville qui l'a vu grandir, Lucky Luke, "l'homme qui tire plus vite que son ombre", va croiser Billy The Kid, Calamity Jane, Pat Poker, Jesse James et Belle...
Dès que j'ai eu vent du projet "Lucky Luke", le film me tenté. Je connais mal les bandes dessinés même si j'en ai quand même lu quelques unes mais l'idée d'un tel film me faisait plaisir surtout avec Jean Dujardin dans le rôle titre. Les premières images qui ont circulé avant sa sortie en salles été aussi toutes très alléchante je trouve et c'est donc ainsi que malgré un battage médiatique un peu trop poussé (qui n'est pas forcément une bonne chose), je me suis enfin décidé à aller voir ce film en salles le tout en ayant quelques attentes bien précise.
Parmi mes attentes vis à vis de ce film, je m'attendais bien évidemment à ce que l'univers de la bande dessinée crée par Morris et René Goscinny soit un temps soit peu respecté. Sur ce point là, je trouve qu'il y a eu un bon travail de fait. En effet, le scénario garde l'esprit de Lucky Luke avec ses saloons, ses bandits en tout genre, ses hommes cachés dans des tonneaux, le croque-mort et même jusque dans la répartie des personnages (même si ont sens d'autres inspirations sur ce point là). Autre chose que j'ai beaucoup aimé c'est le fait que l'histoire ne se contente pas juste de faire un simple copier coller d'une des bandes dessinées d'origines. En effet, c'est à une nouvelle aventure auquel le spectateur à droit qui puisse certes son inspiration dans ce qui à déjà été crée mais qui nous propose aussi une alternative originale en tentant de nous expliquer les origines du célèbres cow-boy. D'ailleurs, malgré les critiques que peuvent avoir les films de James Huth, c'est pour cela que de mon côté j'aime les défendre car après "Brice de Nice", qu'on aime ou qu'on aime pas, on ne peut que constater qu'un certain travail à été fait sur le scénario. Ici, on à pas choisi la facilité mais on a vraiment voulu donner au film sa propre identité et pour ma part, je l'ai ressenti. Après, cela n'empêche pas quelques maladresses mais malgré tout j'ai quand même été touché par ce film. Les attraits commerciaux sont bien sûr présent mais au delà de ça, je pense en toute sincérité qu'on à réellement voulu donner hommage à l'œuvre d'origine. Du coup, moi qui m'attendait au pire, j'ai été agréablement surpris devant cette histoire divertissante qui nous donne l'occasion de voir un western très léger (mais je ne boude pas mon plaisir tant cet exercice est rare dans l'hexagone) mais en plus une comédie enjoué avec des répliques sympathiques car autre point agréable et pas des moindres, c'est que la bande annonce ne dévoile pas tout les sketchs du film. L'intrigue y est certes en grande partie annoncé ce qui peut avoir comme inconvénients de gâché un peu la surprise malheureusement mais niveau humour j'ai trouvé qu'il y avait d'autres scènes assez cocasses.
L'une des craintes qui faisait que l'on voyait en ce film une œuvre commerciale, c'est son casting assez "bankable" (et encore, je ne suis pas sûr que tous le soit réellement). Jean Dujardin arrive en tout cas haut la main à porter sur lui le costume de Lucky Luke. Il donne vie de bien bonne manière tout en arrivant à nous faire oublier ses récentes prestations ("OSS 117 : Rio ne répond plus" étant sorti peu de temps avant). Il garde bien sûr certaine de ses mimiques mais l'acteur réalise quand même un travail assez remarquable et n'as pas à rougir de sa prestation. Son charisme, sa classe et son humour font que le choix de ce comédien s'avère judicieux surtout que l'on ressens que ce dernier à vraiment pris du plaisir à se glisser dans la peau de son personnage. A ses côtés, on retrouve Michael Youn. Ce choix aurait pu être casse gueule tant l'humoriste-comédien garde une image assez mitigé au cinéma (quand on parle de lui c'est pas pour louer ses talents d'acteur il faut être honnête). En tout cas, il fait ce qu'il c'est faire le mieux à savoir le pitre de service mais là où dans d'autres films il apparaissait un peu lourd, ici sa légèreté et sa naïveté colle à merveille avec le côté enfantin de son rôle. Là où on aurait pu avoir peur, on se rend vite compte qu'au final il été judicieux de le choisir surtout qu'il s'implique réellement dans ce qu'il fait. Après, c'est peut être son personnage qui veut ça qui fait que pour une fois je ne l'ai pas trouver lourd mais l'acteur s'en sors très bien au même titre que Melvil Poupaud en Jesse James aussi charismatique que drôle. J'ai beaucoup aimé son personnage et sa façon de lui prêter ses traits. Quant à Sylvie Testud, alors que c'était une actrice dont j'étais moyennement fan au début, plus je m'intéresse à son travail et plus je me dis qu'en fait c'est une comédienne exemplaire. Véritable caméléon du cinéma français, l'actrice fait une Calamity Jane à la fois irrésistible et touchante. Son franc parler fait que dans ce casting en grande partie masculin elle reste quand même bien présente et n'ait pas là juste pour décorer. Malheureusement, c'est un peu le cas d'Alexandra Lamy qui sans être non plus mauvaise, peine à exister dans cette distribution tant elle est transparente. Son rôle de fille de joie misant tout sur son physique y est peut être pour quelque chose au fait que son personnage soit le plus léger de tous mais hormis le plaisir de retrouver le temps de quelques scènes Jean Dujardin et Alexandra Lamy bien loin d' "Un gars, une fille", j'ai eu un peu de mal à trouver crédible son jeu d'actrice. Son rôle à une certaine importance dans l'intrigue mais j'y ait pas toujours cru trouvant la comédienne un peu en dessous à côté du reste de cette distribution. Niveau méchant de service en revanche, Daniel Prévost est excellent. Bon, lui aussi fait un peu la même chose que d'habitude mais ça colle et on prend un malin plaisir à le voir évoluer à l'écran. D'autres seconds rôles sont pour le moins savoureux et collent assez bien avec le support d'origine. Je pense notamment à Jean-François Balmer qui est très bon en Cooper où encore à André Oumansky (le Président) ou Pompeyo Audivert (Le croque-mort) qui ont l'air tout droit sorti de la bande dessinée même si ils n'apparaissent que le temps de quelques scènes. Là où on pourrait craindre que trop de personnages tuerait les personnages et que trop de "stars" étoufferait le film, chacun s'avère être extrêmement complémentaire et efficace dans son rôle (exception faite encore une fois pour moi pour Alexandra Lamy). J'ai trouvé tout le monde crédible et respectueux de la bande dessinée. Le seul regret que l'on peut avoir (mais bon il peut se comprendre par le nombre déjà assez conséquent de personnages principaux) c'est l'absence des Dalton qui apparaitront peut être dans un second volet si il voit le jour un de ses quatre. Je comprends donc cette absence niveau personnage même si je la trouve regrettable tant ses méchants sont l'âme de la bande dessinée. C'est un peu comme si on enlevé le Capitaine Haddock à Tintin ou encore les gaulois à Astérix mais bon.
L'autre point où j'ai du mal à être d'accord avec ce que j'ai pu lire à droite à gauche, c'est au niveau de la réalisation de James Huth. Oui, le cinéaste n'as pas la carrure d'un Spielberg ou d'un Jeunet si on veut rester en France mais je trouve qu'il s'en sors rudement bien. Déjà dans "Brice de Nice", je trouvais qu'il y avait de riches idées mais une nouvelle fois, il y en a un paquet ici aussi je trouve. On arrive à reconnaître son univers sa façon de filmer tout en légèreté mais en même temps, il s'approprie l'œuvre d'origine sans la trahir. Visuellement, je trouve qu'il y à un énorme travail de fait que ce soit sur la lumière avec par exemple la carte qui illumine le visage de Pat poker en ombre ou sur les costumes tous sortis tout droit de l'univers de Morris et René Goscinny et qui prennent vie de façon crédible sous nos yeux. La caméra ne cesse de se balader de façon aérienne ce qui rend le film encore plus agréable à voir et encore plus quand on y voit les nombreux clins d'œils glissés dans le film. Quant au décors, on leur reproche beaucoup leurs aspects "carton" mais pour ma part je trouve que cela accentue encore un peu plus l'univers de la bande dessinée à l'image de ce casino suréaliste qui s'élève dans le désert avec ses multiples portes. Daisy Town à pris vie sous mes yeux et ce film est une véritable bande dessinée vivante. L'utilisation des décors aussi est parfaites avec une exploitation judicieuse qui nous offre des plans très beaux je trouve et je ne parle pas des effets visuels réussi qui amplifie là aussi le côté bande dessinée comme la fumée de cigare dans le wagon présidentielle où encore les balles qui fusent dans tout les sens. Et pour prouver au sceptique que plus qu'un film réaliste, c'est avant tout donner vie à une bande dessinée (et donc à une œuvre de fiction), on se permet même le luxe de faire parler Jolly Jumper comme dans la BD (Bruno Salomone se prête d'ailleurs très bien à l'exercice vocal). Le seul petit reproche que je peux faire dans la mise en scène c'est que parfois le rythme diminue (cela avait été le cas aussi pour "Brice de Nice" aussi) ce qui fait qu'on est pas toujours plié en quatre mais à aucun moment pour ma part je n'ai senti l'ennui pointé le bout de son nez tant je me suis amusé. La bande originale de Bruno Coulais est aussi efficace même si ce dernier à déjà livrer une meilleure partition dans le passé. Reste quand même des musiques sympathiques et des chansons plaisante comme "Lonesome Cowboy" interprété par Calvin Russell ou les deux titres de Terez Montcalm (qui double Alexandra Lamy ;-) ) à savoir "Si toi aussi tu m'abandonnes" et "Mon Lonesome Cowboy"
Au final, je trouve que tout le lynchage qu'il y à pu y avoir sur "Lucky Luke" n'est pas toujours justifié. Le film souffre de défauts c'est certain mais en terme d'adaptation de bande dessinée, on à déjà vu bien pire. Il suffit de voir "Iznogood" par exemple où alors pour rester dans le même sujet "Les Dalton" avec Eric et Ramzy pour s'en convaincre. Le désastre annoncé n'as pas eu lieu pour moi bien au contraire, j'ai passé un agréable moment devant ce film divertissant et sans prise de tête. J'ai beaucoup aimé la façon dont James Huth s'approprie l'œuvre tout en restant respectueux. Il a essayé de donner vie à ce personnage, de le rendre crédible sans le détacher de son monde à savoir celui de la bande dessinée et sur moi, cela à fonctionné. J'ai passé un très bon moment divertissant devant ce film que je reverrais volontiers et même si il n'est pas exceptionnel en soit, je le recommande quand même car je trouve vraiment la plupart des attaques auquel ce film à eu le droit injustifiés. Un film à découvrir.
- La cavalcade de Luke - Bruno Coulais
- La mort des parents - Bruno Coulais
- Il pleut - Bruno Coulais
- Pat Poker - Bruno Coulais
- Les vertiges de Luke - Bruno Coulais
- Le chapeau de Cooper - Bruno Coulais
- Calamity Jane - Bruno Coulais
- Coming Home - Bruno Coulais
- Les As par les As - Bruno Coulais
- Jesse James - Bruno Coulais
- Marcher sur la lune - Bruno Coulais
- Daisy Town - Bruno Coulais
- Vers le bandit manchot - Bruno Coulais
- Si toi aussi tu m'abandonnes - Terez Montcalm
- Lonesome Cowboy (adapté de l'oeuvre originale Gangster of Love) - Calvin Russell
- High Noon (Do Not Forsake Me) - Terez Montcalm
- The bandit manchot - Freddie Meyer
- Mon Lonesome Cowboy - Terez Montcalm
James Huth (réalisateur, scénariste) : Brice de Nice, Hellphone, Serial lover, Big dream...
Yves Marmion (producteur) : Il y a longtemps que je t'aime, Secret défense, L'âge d'homme maintenant ou jamais, Je vais te manquer...
Said Ben Said (producteur) : La fille du RER, Total western, Les Dalton, Tais-toi...
Sonja Shillito (scénariste) : Hellphone...
Jean Dujardin (scénariste, acteur) : Brice de Nice, OSS 117 1 et 2, Contre enquête, Mariages ! ...
Bruno Coulais (compositeur) : Coraline, Les femmes de l'ombre, Truands, MR 73...
Michael Youn : Incontrôlable, Les dix commandements, Iznogood, La beuze...
Sylvie Testud : Sagan, La Môme, Vengeance, Dédales...
Daniel Prévost : Astérix et Obélix contre César, Le dîner de cons, La vérité si j'mens 2, Pas sur la bouche...
Alexandra Lamy : Modern love, Cherche fiancé tous frais payés, Ricky, Au suivant ! ...
Melvil Poupaud : Un conte de Noël, Speed racer, Les sentiments, Le crime est notre affaire...
Jean-François Balmer : Peur sur la ville, L'ivresse du pouvoir, Ripoux 3, Un printemps à Paris...
André Oumansky : Les murs porteurs, Rewind, Othello, Soleil trompeur...