Gigantic, la critique

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Réunir Paul Dano et Zooey Deschanel dans une petite histoire indé nommée Gigantic attisait notre curiosité mais il y a un petit quelque chose qui manque dans cette première réalisation.

gigantic afficheBrian est vendeur dans un magasin de literie et est régulièrement attaqué par un sdf. Happy est une jeune fille qui ne sait pas quoi faire de sa vie et au père plutôt encombrant. Ils se rencontrent quand justement ce père va acheter un lit dans le magasin de Brian. Nait alors une petite histoire d’amour dépressive et inattendue.

En effet, on aurait pu s’attendre à une petite comédie sur l’amour comme 500 jours ensemble (c’est sûrement la présence du joli minois de Zooey qui doit donner cette envie). Mais très vite Matt Aselton part dans une autre direction, celle de la comédie dramatique dépressive. Gigantic n’est donc pas un film qui vous remontera le moral, même si l’histoire est on ne peut plus touchante. C’est une petite histoire new-yorkaise indépendante comme il s’en fait rarement. Mais on sent clairement qu’il s’agit d’une première réalisation où le réalisateur pense faire de son mieux et essaie quelques apports au récit qui n’ont que peu d’intérêt (les attaques du sdf ne sont pas du tout justifiées et n’ont même aucune importance sur le reste du récit et c’est dommage).

Gigantic afficheIl reste toutefois les excellentes interprétations des comédiens. Paul Dano (qui volait la vedette à Daniel Day-Lewis dans There will be blood) est touchant et Zooey Deschanel est encore « so cute» . Quand à John Goodman, il est tout simplement impeccable et délivre les meilleures répliques, nous faisant sourire par instants avec une vraie sincérité. Parce que oui, on sourit quand même à certains instants grâce à quelques dialogues bien écrits.

Au final, si Gigantic est donc  un premier petit film qui se regarde et donne envie de suivre son réalisateur malgré ses imperfections et son aspect dépressif un peu ennuyeux.