Qu’on se le dise, les studios Disney sont de retour. Non seulement il reviennent à l’animation traditionnelle mais en plus avec un film de qualité qui fleure bon le début des années 90. Bref, avec La Princesse et la grenouille, le studios à la souris revient à ce qu’il sait faire de mieux.
Plantons le décor : la Nouvelle-Orléans dans un contexte intemporel. Au cœur du quartier français, entre les marécages, la musique jazz et les rituels vaudou vit la jeune Tiana qui ne croit pas, mais alors pas du tout, au prince charmant. Ce en quoi elle croit, c’est en la force du travail justement récompenser. Mais un jour, comme dans la légende, une grenouille va venir lui demander de l’embrasser.
Bien sûr, tout le monde l’aura noté, pour la première fois, la princesse du Disney est black. Et alors ? C’est complètement naturel dans l’environnement de la Nouvelle-Orléans et quand on regarde le film, ce n’est pas ça le plus important. Au contraire, le plus important dans le caractère de cette princesse, c’est qu’elle croit au travail. Enfin une princesse qui n’est pas une potiche qui reste plantée à attendre son prince charmant, mais qui décide de remonter ses manches pour mettre les mains dans le cambouis (en cela, le décalage avec sa meilleure amie qui est la caricature des anciennes princesses Disney, est énorme !).
Du coup, sur une forme traditionnelle, Disney fait quand même avancer les choses dans son contenu de manière subtile. Les différents niveaux de lecture permettront aux petits de bien rigoler (mais aussi d’avoir un peu peur et de pleurer quelques larmes) et aux grands de réfléchir à la manière d’éduquer leur progéniture comme de retomber en enfance. C’est donc un retour réussi pour les studios de Mickey qui nous offrent là l’un des meilleurs Disney depuis très longtemps en nous rappelant de merveilleux souvenirs de Disney au cinéma.
PS : Merci à Allociné de m’avoir invité à cette avant-première avec le Club 300.