Le nouveau Jim Carrey sort cette semaine, en même temps qu’une rétrospective dédiée à la cinémathèque. L’occasion de revenir sur le film qui a révélé l’acteur le plus élastique d’Hollywood : The Mask.
Il faut dire que cette comédie fantastique lui permet de révéler tous ses dons pour la grimace, amplifiés par des effets spéciaux jusqu’alors inédits. En effet, dans le film, il se retrouve affublé d’un masque révélant son « moi» profond, c’est à dire, un grand fan de Tex Avery romantique et doit lutter contre la pègre locale. Cette adaptation d’un petit comic-book par Chuck Russell est un carton au box-office. Il faut dire que le film est un parfait mélange entre le film noir et l’humour légendaire des cartoons, plus simple d’accès qu’un Roger Rabbit. I
Bon, avec le recul, le film a vieilli et son ton peut paraitre trop enfantin à nos yeux d’adultes et aux enfants plus si innocents d’aujourd’hui mais on peut tout de même en retirer deux qualités indéniables. Tout d’abord, c’est la révélation de Jim Carrey. Les dons comiques et polymorphes de l’acteur canadien explosent ici au grand jour et lanceront une brillante carrière toujours emprunte d’originalité. Un grand comique était né sous nos yeux : il grimace, bondit, danse, chante … bref, il fait un show juste énorme.
En 1994, The Mask aura remit au goût du jour l’esprit déjanté des Tex Avery et aura fait exploser la carrière du plus grand comique de sa génération. Rien que pour ça, ça vaut le coup de le considérer comme un film culte non ?