Daybreakers, la critique

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Encore des vampires ! Mais avec Daybreakers, c’est plus de la SF vampirique que des vampires gothico-romantico-niais. Rassurés ?

daybreakers_11Attention, la race humaine a été supplantée par les vampires. Ils ont pris nos villes et reignent sans partage sur tous les business. Nous, humains, sommes relégués dans des élevages pour notre sang. Mais nous nous éteignons. Les vampires n’ont qu’un espoir, trouver du sang synthétique ou créer une remède au vampirisme.

C’est ainsi que les frères Spierig nous racontent leur histoire. Car ils arrivent dès le début à nous faire entrer dans ce monde qu’ils ont créé. Ici les vampires sont loin de l’image qui leur colle à la peau ces derniers temps avec les niaiseux Twilight. L’univers est complètement adulte et les frangins réalisateurs vont au bout de leurs idées … jusqu’à faire exploser les vampires … à défaut d’exploser d’originalité. Car oui, pendant le film, les références pleuvent. De Matrix à Blade en passant par un paquet d’autres films de SF et d’horreur assez récent, on peut s’amuser à chercher les emprunts toutefois très bien digérés. daybreakersCar oui, il y a références mais l’univers est tout de même assez consistant pour se suffir à lui même et développer une histoire et des personnages forts.

Du coup, on passe donc un moment agréable en compagnie d’un Ethan Hawke qui rappelle un peu sa participation à Gattaca contre Sam Neill aux dents longues et Willem Dafoe en vieux briscard à la vanne bien sentie. Cette série B manque parfois de budget, mais le résultat final s’avère tout de même être une bonne surprise grâce à la maîtrise des deux frangins. On peut dire que nous n’avons pas été trompé sur la marchandise côté marketing et avec un peu de chance, nous aurons peut-être droit à une suite allant plus loin.