Fanzine #10 (Spécial "Aie, j'ai mal")

Fanzine_10_petit.gifCinéphile du jour, bonjour !!! Voici le dernier Fanzine en date avec ce dixième numéro. Pour connaitre quelques uns de mes courts avis des derniers films que j'ai pu voir récemment, je vous invite donc à cliquez sur "Lire la suite". Au programme des festivités pour ce dixième numéro, j'ai voulu faire quelque chose de spécial (10 ça se fête non ?). J'aurai pu parler des 10 plus grands classiques du septième art, parler des 10 plus grands films d'un(e) acteur(trice) ou réalisateur(trice), des 10 plus grandes saga cinématographiques etc etc mais au final, j'ai choisi de parler des dix films de ma dvdthèque que je ne pensé pas regarder un jour tant la simple vue de la jaquette ou du titre me laissait sceptique. Vous savez le genre de film qu'on évite de se vanter d'avoir où que personne n'as vu sauf peut être une fois un mercredi soir à 2 heures du matin sur une obscure chaine du câble (ceci expliquera peut être le peu d'informations que j'aurais trouvé sur ses films ^^ ). Le genre de film qu'on achète en dvd à 1 euro sur un marché un lendemain de cuite par pure folie . Y'aura t'il de bonnes surprises pour moi ? Vous le saurez en lisant mes avis dans ce fanzine spécial "Aie, j'ai mal" (petite dédicace au fameux sketch des Inconnus "Youpi matin" ;-) ) avec au programme donc : "Lovers road", "Bloody Mallory", "Supernova", "Simon Sez : sauvetage explosif", "Spawn", "Chaude journée à L.A.", "Arrête ou ma mère va tirer !", "Buffy, tueuse de vampires", "Tamara" et "Résurrection"
"Des heures de retard les mecs. Et ils posent des questions idiotes. Et ils trouent les fesses de mon camarade... Ça me fout les boules moi !" (Arrête ou ma mère va tirer !)
Pour découvrir les autres films que je parle dans la rubrique "Fanzine", je vous invite à découvrir son sommaire

1.jpg"Lovers road" (Lovers Lane)
Réalisateur : Jon Steven Ward.
Avec : Erin J. Dean, Sarah Lancaster, Riley Smith, Anna Farris, Billy O', Megan Victoria Hunt, Collin F. Peacock, Suzanne Bouchard, Matt Reidy, Ben Indra, Michael Shapiro, Richard Sanders...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Horreur.
Durée : 1 heure 25.
Sortie française : ? (direct to dvd).
Sortie américaine : ? (direct to dvd).
Film tous publics avec accord parental.
Synopsis :
Le jour de la Saint Valentin, un dangereux maniaque armé d'un crochet sème la terreur à Lovers Lane. Après avoir égorgé plusieurs personnes, il est arrêté par la police et enfermé dans un asile psychiatrique. La vie reprend son cours à Lovers Lane malgré les traumatismes provoqués par ces assassinats au sein des familles. Mais treize ans plus tard, le jour de la Saint Valentin, celui qu'on surnomme désormais 'le tueur au crochet' parvient à s'évader. Il revient à Lovers Lane pour tuer les enfants de ses premières victimes...
Les petits plus :
  • "Lovers road" est le titre français du film "Lovers Lane". Dans certains cas, ce film est aussi vendu en France sous le titre "Souviens toi, la Saint Valentin".

Mon avis :
Avec un titre de la sorte et une tagline aussi accrocheuse que "Souviens toi, la Saint Valentin", on peut se demander pourquoi je me suis procuré un beau dimanche matin sur mon marché (même pour à peine un euro) le dvd de "Lovers road". La raison, aussi bête soit elle, est toute simple. C'est à cause de sa jaquette (en relief pour un côté kitsch à fond) montrant un vulgaire dessin avec une femme les yeux grand ouvert, la main devant la bouche et un énorme crochet ensanglanté juste en face. En gros, avec ça la couleur est annoncé dès le début et il faut pas s'attendre à un chef d'œuvre (y'a des limites quand même :P ). Le scénario ? Comme prévu inexistant. On est ici en présence d'un "Souviens toi l'été dernier" du pauvre où toute les idées ont été pompées mais jamais exploités avec le même brio que le film avec Jennifer Love Hewitt (qui pour sa part et quand même assez jouissif à mes yeux... Le film, pas Jennifer Love Hewit bande de pervers... quoique :P ). Tout à déjà été vu et revu et le scénario révèle donc peut d'intérêt tant tout est prévisible. Pourtant, le manque flagrant d'inspiration et le copiage de mauvaise qualité est telle, que ça en devient risible du coup, je me suis marré à voir tout ses clichés réunis qui n'ont d'utilités que de montré de temps en temps une goutte de sang, un peu de sexe et une bande d'ado aussi stupide que parfaite tête à claque. C'est tellement gros qu'on ne peut regarder ce film avec sérieux. Le casting est pour sa part aussi pathétique que l'histoire. Les acteurs (oui on va les appeler comme ça c'était leur métier au moment des faits quand même ^^ ) sont si transparent qu'une fois le film fini on les as vite oublier. J'ai quand même trouver amusant de voir dans cette distribution Anna Farris qui finalement s'entraîner déjà pour "Scary movie" lol. La réalisation de Jon Steven Ward est si fade qu'elle accentue encore plus le grotesque de la chose et qu'on peine à croire que le film date de 1999 (impossible de trouver une date exacte de production). On à l'impression de se retrouver face à un vieil épisode d'Hollywood night en manque de moyen et rien ne peut nous laisser penser que ce "Lovers road" à été fait avec sérieux. Film de commande très certainement pour la télévision américaine, le film m'a en tout cas bien fait sourire de par son contenu totalement vide de sens. Après, il y à deux écoles. Soit on veut voir en vrai bon film (et en même temps je comprends pas qu'on choisisse ce film qui annonce dès le début la couleur ^^ ) et on risque d'être très fortement déçu du résultat, soit on veut se vider la tête devant un film si médiocre que ca en devient risible que l'on passe l'heure et demie sans trop de soucis mais dès que le mot fin arrive on à déjà tout oublié. Pour ma part, je m'étais conditionné avant donc ça a été mais c'est vrai que pour être honnête, même pour un euro, le film ne mérite pas un achat en dvd. Je voulais le voir pour délirer j'ai été servi en tout cas mais après un tel film, on ne peux qu'apprécier encore plus un bon vieux slasher (même prévisible) tel que "Souviens toi l'été dernier" ou "Scream" :-) .
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Affiche Bloody Mallory"Bloody Mallory"
Réalisateur : Julien Magnat.
Avec : Olivia Bonamy, Adria Collado, Jeff Ribier, Valentina Vargas, Laurent Spielvogel, Julien Boisselier...
Origine : France.
Genre : Comédie fantastique.
Durée : 1 heure 31.
Sortie française : 17 juillet 2002.
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles.
Synopsis :
La nuit de ses noces, Mallory découvre non sans horreur qu'elle a épousé un démon. Elle le tue aussitôt d'un coup de hache et décide de consacrer sa vie à la lutte contre cette monstrueuse vengeance. Quelques années plus tard, la voici à la tête d'un gang anti-paranormal composé de Vena Cava, une drag-queen experte en explosifs, et de Talking Tina, une petite fille télépathe.
Mallory doit enquêter sur l'enlèvement du Pape par une étrange créature. Le Vatican n'approuve guère ses méthodes, mais Mallory est la seule à pouvoir retrouver le Saint-Père dans les prochaines vingt-quatre heures, avant que les médias ne s'emparent de l'affaire.
Les petits plus :
  • Le livre "Necronomicon" est cité dans ce film. Il est utilisé par Mallory pour manipuler le fantôme de son ancien mari, qu'elle avait tué à coup de hache car il s'était avéré un démon. Il s'agit d'une référence à H. P. Lovecraft. Le portrait de Lovecraft fait d'ailleurs une courte apparition lorsque le personnage de Lady Valentine évoque les anciens adorateurs d'Abaddon.
  • Le nom du drag queen, "Vena Cava", est également le titre d'un album de la diva gothique Diamanda Galàs, que l'on retrouve dans la bande originale avec son interprétation des "Litanies de Satan" de Baudelaire. Des passages de ce morceau sont en effet utilisés lors de certaines apparitions du personnage de Morphine, et notamment lors de la séquence où elle prend l'apparence de Mallory. Les cris qu'on entend sont en effet un extrait du morceau, et non les cris de l'actrice Olivia Bonamy comme on pourrait le penser au premier abord.
  • Le thème musical du film a été composé par le Japonais Kenji Kawaï, plus connu pour son travail sur des films tels qu' "Avalon" ou encore "Ghost in the shell", tous deux de Mamoru Oshii.
  • Ce film, produit par Fidélité Productions sous son nouveau label Bee Movies, s'inscrit dans la première vague des productions françaises de genre à faible budget. A travers cette petite révolution dans la cinématographie française, les producteurs Marc Missonnier et Olivier Delbosc souhaitent dynamiser par le biais d'un cadre restrictif la créativité de jeunes réalisateurs. Julien Magnat s'est empressé en grand amoureux du genre horrifique de se livrer à l'exercice.
  • Les charmes de la série B (et d'Olivia Bonamy) dans ce genre de projet, voici ce qu'en dit Grégoire Lemoine, responsable des décors : "Une collaboration vraiment très agréable. D'ailleurs l'esprit d'équipe régnait sur le plateau. Même les comédiens mettaient la main à la pâte. Je me souviens encore d'Olivia Bonamy qui, au petit matin après une nuit de tournage, en petite tenue alors que le mercure du baromètre ne grimpait pas très haut, aidait les machinistes à charger le camion. Une femme formidable !"
  • Amoureux du genre depuis son adolescence, Julien Magnat, ancien critique dans L'écran fantastique affronte aujourd'hui la réciproque en passant à la réalisation.
  • En France, il y a très peu d'occasion pour les maquilleurs de se laisser aller, en façonnant monstres, vampires et extraterrestres. Le film fut pour eux une opportunité pour concrétiser ce désir de création.
  • Bien conscient de la quantité de films fantastiques, les maquilleurs ont ici tenté d'apporter un élément original aux créatures, aussi familières soient-elles. Ainsi, les vampires n'ont pas les habituelles canines pointues, mais des dents plantées de manière anarchique dans la gencive, à la manière de grand requin blanc.

Mon avis :
Ce film, ça faisait un petit moment déjà qui trainait dans ma dvdthèque. Acheté pas cher un dimanche matin sur mon marché, la jaquette du dvd ainsi que le synopsis de ce film que je connaissais juste de nom, me faisait déjà rire et je n'ai pu résister à la tentation de me le procurer. Depuis, de l'eau à couler sous les ponts et je ne l'avais toujours pas vu alors j'ai profité de ce Fanzine spécial "Aie, j'ai mal" pour enfin prendre le risque. Au final, je vais peut être faire hérisser le cuir chevelu des cinéphiles les plus pointilleux mais j'ai adoré ce film ^^ . Bon attention tout de même je reconnais que ça vole pas haut du tout et je suis même surpris d'apprendre que ce film est sorti en salles mais le délire dans cette série Z est tellement poussé et assumer (y'a qu'à voir les fameux gants rouge de Mallory gratifié d'un "Fuck Evil" suivi d'un magistrale écrasement de chat... Et je ne parle pas des diverses répliques aussi colorés que le film ;-) ) qu'en tant que spectateur, j'ai pris un pied monumental à voir ce grand n'importe quoi. Je vais pas vous faire une thèse sur la force du scénario car ce dernier est inexistant, ni vous parler du jeu des acteurs qui sont tellement léger et surjoue à fond que ça en devient drôle ni de la mise en scène incroyable qu'on en revient pas de voir ça dans les années 2000. En même temps, critiquer un tel film serait un peu facile. Il ne suffit qu'à lire le synopsis pour comprendre les intentions de l'équipe. Ici on cherche pas à créer un chef d'œuvre cinématographique ultime, on cherche juste à s'amuser. Pour ceux qui veulent pas rentrer dans le délire, c'est sûr que l'ennui va pointer le bout de son nez et qu'après deux minutes de visionnage on va passer à autre chose mais pour ceux qui comme moi voulait juste voir un nanar se moquant des règles du genre, c'est un plaisir coupable avoué et surtout un gros trip surtout si on le regarde entre potes. Je n'ai aps peur des mots et tant pis si j'exagère sans doute mais ce film s'est tout de suite inscrit parmi mes nanars culte. D'ailleurs, j'ai pas souvenirs qu'un nanar français m'ait déjà procuré autant de plaisir. On à l'impression d'être devant un épisode de "Buffy contre les vampires" réalisé un lendemain de fête et même si dis comme ça, ça peut paraitre sévère, pour moi, quand je cherche à voir un nanar (qui en plus encore une fois assume son délire) c'est très élogieux. Même la mise en scène joue avec le genre en utilisant des couleurs fluo tandis que la bande originale utilise des musiques que l'ont pensé disparues. Au final, "Bloody Mallory" m'as fait passer une agréable soirée. Si vous cherchez un film consistant, passez votre chemin vous serez déçu (encore une fois avec une telle jaquette et un tel synopsis faut vraiment être de mauvaise foi pour s'attendre à un grand film) mais si vous cherchez juste à vous amusez sans prise de tête et que le grand n'importe quoi cinématographique vous branche de temps en temps, ce film est pour vous. C'est fun et c'est tellement gros volontairement en tout point que l'on ne peut s'empêcher de rire. Ça peut surprendre mais après mon visionnage, je ne regretté pas du tout mon achat :-) .
"Vous auriez mieux fait de casser la croûte au cimetière."
Olivia Bonamy Olivia Bonamy

Affiche Supernova"Supernova"
Réalisateur : John Harrison.
Avec : Luke Perry, Tia Carrere, Peter Fonda, Lance Henriksen, Emma Samms, Clemency Burton-Hill, Ronald Pickup, Jessica Brooks, Eliza Bennett, Philip Lenkowsky, Marcus Jean Pirae, Frederic Lane, Garrett M. Brown...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Drame.
Durée : 2 heures 41.
Sortie française : 5 janvier 2006 (direct to dvd).
Sortie américaine : 5 septembre 2005 (téléfilm).
Synopsis :
Un astrophysicien fait une découverte terrifiante : le soleil est sur le point d'exploser, annonçant ainsi la fin de l'humanité. Alors qu'une équipe de scientifiques se lancent dans une course contre la montre pour empêcher cette catastrophe de se produire, le Monde subit les premiers effets du cataclysme : pannes d'électricité massives, éclats de radiation de haute intensité, émanations de gaz toxiques, raz-de-marées... Est-il déjà trop tard ?...
Mon avis :
"Supernova" est un film, ou plutôt un téléfilm puisqu'il est sorti sous ce format directement à la télévision américaine, qui ne me tentait absolument pas malgré un casting qui m'intriguait. Pourtant si je le possède dans ma dvdthèque c'est parce que ce film été dans le dvd de "Bloody Mallory" que je me suis acheté et dont je vous parle un peu plus haut. Du coup, je me suis dit pourquoi pas. C'est vrai autant le voir pendant mon cycle nanar sinon je risque de ne plus jamais avoir l'occasion de le visionner. C'est chose faite et j'ai vraiment combattu de toute ma force pour tenir en entier devant ce téléfilm. La tagline sur la jaquette indiquait "Le cauchemar est sous vos yeux...". Au moins, il n'y à pas tromperie sur la marchandise et le dvd annonce tout de suite la couleur. Bon une nouvelle fois, je ne vais pas m'attarder sur le scénario j'en attendais rien mais quand même. J'aurais aimé un minimum de fun. Quitte à livrer une histoire abracadabrante, autant le faire avec panache et aller jusqu'au bout. Ici, tout est plat, sans saveur, sans humour, sans action, sans rien. C'est dommage d'ailleurs car quand on y regarde le scénario aborde quand même des thèmes qui aurait pu être intéressant de développer dans des films plus consistants comme le contrôle d'une société qui part en sucette, la création d'une nouvelle société aussi, les enjeux climatiques sur notre planète etc etc mais au final, l'histoire préfère se perdre dans une pseudo chasse à l'homme contre un meurtrier qui profite du cataclysme annoncé pour s'échapper de prison et qui cela va s'en dire à été emprisonné après avoir fait le vilain pas beau avec la femme et la fille du scientifique qui justement va peut être réglé tout nos problèmes. Je voulais pas un chef d'œuvre mais un film de cet acabit, quand il se prend au sérieux alors qu'il n'en a pas les moyens ça fait mal. Puis c'est quoi cette durée de 2 heures 41 ? C'est horriblement long surtout que ça peine à démarrer réellement et qu'à la fin on supplie pour que ça se termine vite. On aurait presque envie que le soleil percute la terre comme ça the end, on en parle plus. Puis au moins ça aurais fait une fin marquante, autre chose que celle choisi. Si Bruce Willis se sacrifie dans "Armageddon" pour sauver la Terre, Luke Perry quand à lui, fait des maths et remplace un moins par un plus... Nous voila sauver même si le glamour en prend un coup. Pourtant le casting m'as plu malgré tout. je trouve que Luke Perry, Tia Carrere, Peter Fonda ou encore Lance Henriksen n'ont pas à rougir de leurs prestations bien au contraire surtout sans eux le supplice aurait été encore plus terrible avec une mise en scène pas toujours bien inspiré et avec des effets spéciaux médiocre où on ressens encore plus le budget faible (du moins je préfère dire que c'est à cause du budget plutôt qu'à cause des techniciens qu'on voit ce genre de chose dans les années 2000). Au final, "Supernova" est juste un téléfilm qui à voulu jouer dans la cours des grands seulement il aurait du rester simple téléfilm et se contenter de nous raconter une histoire simple mais efficace et surtout plus courte. Là, ça devient surtout très chiant...
"J'ai un secret figurez vous... Nous allons tous mourir !"
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Affiche Simon Sez"Simon Sez : Sauvetage explosif" (Simon Sez)
Réalisateur : Kevin Elders.
Avec : Dennis Rodman, Dane Cook, Ricky Harris, John Pinette, Filip Nikolitch, Emma Sjoberg, Natalia Cigliuti, Xiong Xin Xin, Jerome Pradon, Henri Courseaux, Igor De Savitch, Clayton Day, Jean Michel Dagory...
Origine : Etats-Unis - Allemagne - Belgique.
Genre : Action.
Durée : 1 heure 22.
Sortie française : 17 mai 2000.
Sortie américaine - allemande - belge : 24 septembre 1999 - 18 avril 2000 (direct to dvd) - 12 juillet 2000.
Synopsis :
Simon est un agent très spécial. Entre son quartier général ultramoderne enfoui sous une chapelle et ses missions secrètes, il profite de la vie au soleil de la Côte d’Azur. Lorsqu’un ancien comparse de la CIA, Nick, fait irruption, Simon sait que les choses vont se compliquer... Officiellement, Nick recherche Claire, la fille d’un riche industriel, et son fiancé, Michael. Mais derrière cette simple affaire se cache Ashton, aristocrate et criminel...
Celui-ci ne reculera devant aucune infamie pour obtenir l’élément qui lui permettra de mettre au point une arme terrifiante. Seul le père de Claire peut le lui fournir... Sachant la vie de Claire menacée, Michael se joint à Simon et Nick pour la sauver. La région devient le théâtre d’un incroyable chassé-croisé entre espions de tous bords et hommes de main. Entre pièges et attaques surprises, toutes les ruses sont permises... Attention, ça va chauffer !
Les petits plus :
  • "Simon Sez : Sauvetage explosif" est le 21ème film sur lequel travaille Kevin Elders mais c'est le premier en tant que réalisateur.
  • Dans la version original, la voix du personnage de cartoon que l'on voit sur l'ordinateur lors de la scène finale est celle du réalisateur.
  • Plus connu à l'époque pour avoir été l'un des précurseurs de la mode boys band en France avec les 2 be 3, on retrouve au générique du film Filip Nikolic, qui faisait ici ses premiers pas dans un long métrage. Le chanteur - acteur, tristement décédé en 2009, participa aussi par la suite à un autre film "Fracassés" qui est sorti en octobre 2008. On à aussi pu le voir à la télévision dans des séries comme "Pour être libre" (racontant l'histoire des 2 be 3 ), "Navarro" et "Brigade Navarro".
  • L'actrice suédoise Emma Sjoberg est elle aussi connue par le public français pour avoir incarné à quatre reprise Petra dans la franchise cinématographique "Taxi".

Mon avis :
Depuis le temps que je le voyais du coin de l'œil ce dvd, je n'ai finalement pas résister à l'envie de le découvrir. Avant que je tombe dessus par pur hasard en dvd, je n'avais jamais entendu parler de ce film mais une jaquette qui met en trio d'acteur (mercatique oblige ;-) ) Dennis Rodman, Filip Nikolic et Emma Sjoberg avec en plus un titre en français qui rajoute "Sauvetage explosif", ça sentais quand même le bon nanar. Et au final, même si c'set pas l'un des meilleurs que j'ai pu voir, je dois avouer que je me suis bien marrer. En regardant un tel film, on se moque un peu du scénario. On sais déjà par avance que ça va être du gros n'importe quoi et dès les premières secondes, le film nous le confirme. Imossible de prendre ce film au sérieux tant on sens que lui même assume complétement son côté guignol avec entre autres des moines agents secrets, des mouches caméras, des cascades improbables... bref, une histoire sans prise de tête où on se moque totalement de l'histoire et où on veut juste s'amuser. Après encore une fois, ça passe ou ça casse. Pour ma part ça à plutôt bien passé puisque je n'ai pas vu le temps passé (même si la durée est quand même assez courte) et devant ce grand n'importe quoi j'ai eu quelque sourire. Au niveau de la distribution, cela va de soit que tout est fait pour mettre Dennis Rodman en avant qui comme toujours exhibe ses tatouages et ses muscles pour montrer c'est qui le plus fort. C'est comme un Chuck Norris (en moins fun quand même dans le jeu), son jeu est toujours pareil mais c'est aussi pour ça que ça fait rire. A ses côtés, il y à le boulet de service à savoir Dane Cook qui est dans un rôle de looser qui lui va bien tandis que notre frenchie Filip Nikolic faisait timidement ses premiers pas dans un film. Forcément, son physique est mis en avant et il va jouer des muscles mais bon faut bien admettre qu'il est pas mis à sa valeur dans ce film. On peut lui pardonner quand même son jeu approximatif quand on voit le scénario et les dialogues qu'ils possèdent tandis que la suédoise Emma Sjoberg est elle plus mis en avant et où son physique aussi (on s'en serait étonné) et utilisé pour donner ce que l'on attend dans ce genre de production. La mise en scène est quasi inexistante, c'est un gros clip réalisé avec les moyens du pauvre tandis que les effets spéciaux sont fait avec pas grand chose également. "Simon Sez" n'est pas un chef d'œuvre on s'en serait douté mais à mes yeux ça reste à voir comme un nanar à voir un dimanche après midi pluvieux quand il n'y à rien d'autre et qu'on à pas forcément envie de se prendre la tête. Faut pas en abuser, je le reverrais peut être mais pas avant un long moment quand même mais ça reste fidèle à ceux à quoi on s'attend.
"- Mais bon sang, qu'est ce qui s'est passé ?
- Il a detruit la mouche.
- Freddy est mort ! Quoi !
- Mais quel genre d'homme faut il être pour détruire la mouche d'un autre ?"

Filip Nikolic et Natalia Cigliuti Dennis Rodman et Emma Sjoberg

Affiche Spawn"Spawn"
Réalisateur : Mark A.Z. Dippé.
Avec : Michael Jai White, John Leguizamo, Martin Sheen, Theresa Randle, Melinda Clarke, Miko Hughes, Sydni Beaudoin, Nicol Williamson, D.B. Sweeney, Michael Papajohn, Frank Welker...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Fantastique.
Durée : 1 heure 32.
Sortie française : 10 décembre 1997.
Sortie américaine : 1er août 1997.
Film interdit en salles aux moins de 12 ans.
Synopsis :
Al Simmons, agent du service action, employé par une organisation gouvernementale secrète, est trahi par son supérieur, Jason Wynn, qui le fait périr dans l'explosion d'une usine d'armes biochimiques. Simmons se retrouve alors devant Malebolgia, seigneur des ténèbres. Il signe avec lui un pacte lui permettant de revoir sa femme. Il devra mener les armeés du mal dans leur ultime combat. Simmons devient alors un guerrier infernal à la force et aux pouvoirs illimités: Spawn !
Les petits plus :
  • "Spawn" est l'adaptation cinématographique du comic du même nom crée par Todd McFarlane.
  • Le budget de ce film s'est élevé à 40 millions de dollars.

Mon avis :
"Spawn" fait parti de ses films que j'avais vu juste une ou deux fois quand j'étais plus jeune et auquel je gardais un souvenir d'un film divertissant à défaut d'être réussis. Pourtant, au fil des années, plus j'entendais parler de ce film et plus on m'en disait du mal. Je me suis donc ainsi dit qu'une petite piqûre de rappel pourrait me faire le plus grand bien. Niveau scénario, le souvenir que j'en ait gardé est plutôt juste je trouve. Je ne vais aps parler du comic d'origine dont le film est ici une adaptation car je n'ai pas lu l'œuvre de Todd McFarlane mais malgré tout, j'ai bien ris devant ce film. D'après le peu que je sais, l'univers du comic à l'air d'être plus sombre (ce que je veux bien admettre) mais qu'importe, je me suis retrouver devant un nanar que je ne regrette pas d'avoir revu. L'histoire est prévisible et la légèreté dont le sujet est traité fait même qu'il s'agit sans doute d'un film de super héros le plus risible que j'ai pu voir. On est à mille lieue de ce qui à été fait ses derniers temps dans le même registre mais ce grand n'importe quoi sans queue ni tête me fait toujours rire et je n'ai pas vu le temps passé. Du point de vue du casting, tout les acteurs sont des stéréotypes parfaits et jouent avec que ce soit Michael Jai White ou John Leguizamo qui ont pour eux l'avantage d'être "caché" derrière des costumes atroces qui accentue encore plus le comique du film ou encore Martin Sheen en bad boy de service qui n'oublie pas de jouer du cigare et du rire démoniaque pour bien nous montrer que c'est lui le méchant. C'est pas ici qu'on va trouver un Oscar mais l'ensemble est tellement surjoué que j'ai regardé ça avec le sourire. La mise en scène de Mark A.Z. Dippé est elle en revanche peu inspiré manquant cruellement de bonnes idées et dont les effets spéciaux ne font qu'enfoncer le couteau dans la plaie. Alors oui, visuellement c'est surprenant (dans le mauvais sens du terme) pour l'époque mais de l'autre, cela n'as fait qu'amplifier le fait que je devais regarder ce film avec un second degré très ouvert. Tout est tellement classique que même la bande originale du film n'oublie pas d'y aller de sa patte avec ses musiques métalliques et ses chansons rock-hard rock qui sont là pour bien montrer qu'on est dans un film d'action qui est sensé nous en mettre plein la vue. Au final, "Spawn" à bien sa place dans ce fanzine pour moi. Cinématographiquement, on repassera pour y trouver quelques choses d'intéressant (l'anime à l'air d'être plus consistant faudrait que je le vois un jour) mais de mon côté, moi qui voulait juste un film creux qui se regarde sans prise de tête, j'ai été servi. Ce genre de nanar me fait d'ailleurs tellement rire que je n'aurais rien contre le fait de le revoir... mais à petites doses quand même car faut pas abuser non plus :P .
"Moi, je dis : Détruis le cosmos et pose des questions après !"
Michael Jai White John Leguizamo et Michael Jai White

Affiche chaude journée à L.A."Chaude journée à L.A." (Hugo pool)
Réalisateur : Robert Downey Sr.
Avec : Alyssa Milano, Robert Downey Jr., Malcolm McDowell, Sean Penn, Patrick Dempsey, Richard Lewis, Cathy Moriarty, Chuck Barris, Kevin Dornan, Ann Magnuson, Bert Remsen...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Comédie.
Durée : 1 heure 29.
Sortie française : ? (direct to dvd).
Sortie américaine : 12 décembre 1997.
Synopsis :
La journée commence mal pour Hugo : 44 piscines à nettoyer, supporter les humeurs de sa mère criblée de dettes, de son père assez spécial, d'un metteur en scène déjanté, un mafioso caractériel et d'un auto-stoppeur halluciné. Heureusement, son nouveau client Floyd va changer à tout jamais sa vie...
Les petits plus :
  • Le film à été réalisé par Robert Downey Sr. qui n'est autre que le père de Robert Downey Jr. qu'il dirige dans ce film. On peut aussi noter que Robert Downey Sr. à écrit le scénario de "Chaude journée à L.A." avec sa femme de l'époque, Laura Ernst Downey.
  • Laura Ernst Downey justement n'aura pas eu la chance de voir ce film. En effet, cette dernière née en 1957 est décédée en 1994. Le film, sorti en 1997 lui est toutefois dédié.
  • Bien que sur la jaquette du dvd, le film est vendu sous le nom de "Chaude journée à L.A.", on peut aussi retrouver ce film sous le titre de "Chaude journée à Los Angeles" ou tout simplement "Chaude journée".

Mon avis :
Alyssa Milano, Robert Downey Jr., Sean Penn, Malcolm McDowell, Patrick Dempsey et réalisé par le père de Robert Downey Jr. qui signe aussi le scénario avec sa femme... Avec un tel casting, la jaquette affreuse et à la mise en page douteuse (où le nom de Milano y est même écris avec un "y" sans parler des couleurs assez farfelue) ne pouvait quand même que attirer mon attention. Étant à la vente pour à peine 2 euros, je n'ai pas pu resister à la tentation de me le prendre. Il m'en a fallu du temps pour le voir (faut dire que le titre n'est pas très vendeur ;-) ) mais c'est enfin chose faite. Que dire ? Je pourrais vous parler de l'histoire mais il n'y en a pas. La romance est tellement superficielle qu'elle ne relève d'aucune importance (à la fin à la limite et encore s'est tellement baclé), cette fameuse journée chaude n'est pas si passionnante que ça en tant que telle (le personnage principal ne faisant que nettoyer des piscines à la vitesse de l'éclair) et au final et bien on y voit pas un grand intérêt. Fort heureusement, le film bien que peu passionnant recèle quelques passages savoureux que j'ai trouvé assez drôle à commencer par toute les scènes de Malcolm McDowell et Sean Penn qui m'ont bien fait délirer. Ce duo à lui seul ne m'as pas fait regretter de voir ce film au point que j'aurais aimé les voir plus mais encore une fois, le scénario étant en roue libre, on ne sais pas ce que recherche les personnages et on ne sais pas ce qu'ils deviennent du coup certains disparaissent du film comme si ils nous manquait des scènes. Les passages avec Robert Downey Jr. sont eux aussi assez drôle tant le comédien se lâche totalement. On est loin de se dire que des années plus tard, c'est le même acteur qui prêtera ses trait à Iron man tant il cabotine à fond (mais ça va très bien avec son rôle). Du coup, Alyssa Milano devient vite transparente malgré quelques tentatives au début surtout pour mettre son physique en valeur mais dont l'attitude positive de son personnage fait quand même plaisir à voir. Reste Patrick Dempsey, qui incarne la personne handicapée la moins crédible que j'ai pu voir et qui est extrêmement fade même si ça ne choque pas plus que ça tant le scénario est encore une fois assez creux. La mise en scène de Robert Downey Sr. est quant à elle inexistante tandis qu'on à le droit à des scènes inutiles ou alors à une bande originale qui veut tellement nous faire rappeler qu'on est dans une comédie qu'elle manque de concordance avec le film parfois à l'image de cette scène où on voit le personnage d'Alyssa Milano qui pleure dans sa camionnette le tout avec une musique enjoué. Malgré tout ses défauts, j'ai quand même passé un bon moment (en grande partie une nouvelle fois grâce à McDowell, Penn et Downey Jr. qui sont excellent dans le cabotinage même quand il n'y à aucune direction d'acteurs) devant ce film. Heureusement quand même qu'il ne dure pas plus longtemps car vers la fin l'ennui commençait quand même à pointé le bout de son nez.
"- Henry Dugay. Donne m'en quatre. Cinq c'est de la frime !
- Tes doigts ressentent l'effet de la camaraderie. Ma peau en brûle de plaisir, merci."

Alyssa Milano Robert Downey Jr.

Affiche arrête ou ma mère va tirer"Arrête ou ma mère va tirer !" (Stop ! or my mom will shoot)
Réalisateur : Roger Spottiswoode.
Avec : Sylvester Stallone, Estelle Getty, Jobeth Williams, Roger Rees, Martin Ferrero, Gailard Sartain, Dennis Burkley, J. Kenneth Campbell, Al Fann, Ella Joyce...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Comédie policière.
Durée : 1 heure 23.
Sortie française : 27 mai 1992.
Sortie américaine : 21 février 1992.
Synopsis :
Le sergent de police de Los Angeles Joe Bornowski voit sa vie complétement chamboulée quand sa mère Tutti vient en ville lui rendre une de ses rares visites.
Maman prend rapidement les choses en main : elle réorganise la chambre de son célibataire de fils et s'immisce dans ses affaires. Pour la plus grande gêne de ce dernier et la plus grande joie de Gwen, sa supérieure dans sa circonscription et accessoirement sa petite amie. Pour ajouter aux problèmes de Joe, Tutti est témoin d'un meurtre. Elle devient sa partenaire innatendue. Lorsqu'elle refuse de divulguer des informations à l'enquête, tout se complique...
Mon avis :
Ce film, ça faisait une éternité que je ne l'avait pas revu. Cela remonte à tellement longtemps que j'en garde le souvenir enfantin d'une comédie policière sympathique qui ne casse pas la baraque mais qui me faisais bien rire cependant, est ce que c'était toujours le cas plusieurs années plus tard ? J'ai hésité à en parler dans ce fanzine car je suis quand même attaché à ce film mais au final, je dois quand même reconnaître qu'il y à tout à fait sa place. En effet, le scénario archi prévisible est loin de casser la baraque et même si le contexte de la mère s'infiltrant dans les affaires de son fils est assez grossier, force est de reconnaître que ca reste quand même divertissant. Des années plus tard, certains gags ne font plus mouche (du moins plus autant ;-) ) mais j'ai quand même passé un bon moment. L'histoire revient vite en mémoire pour ceux qui l'ont déjà vu et tout passe très vite sous nos yeux du coup, on à peu le temps de s'ennuyer et encore plus si on est conditionné pour voir un film sans aucune prise de tête. Sylvester Stallone est loin de ses rôles de gros durs et j'ai trouvé cela assez touchant de le voir dans un registre où il n'as pas l'air très à l'aise (du moins dans ce film). Même si depuis l'acteur à renié un peu ce film, j'ai trouvé qu'il s'en sort bien dans l'auto-dérision. Après, la vraie vedette du film reste sans conteste Estelle Getty, la fameuse maman, qui est totalement désopilante. A côté de ce duo aussi inattendue que décalé, le reste de la distribution passe assez inaperçue même si j'ai quand même trouvé que Jobeth Williams joué bien le jeu elle aussi. Du côté de la réalisation, Roger Spottiswoode livre quelque chose de classique. Il n'y à rien de bien originale surtout pour l'époque mais bon en respectant les codes et en faisant une mise en scène très académique dans ce genre de film, on est devant un film qui se regarde très facilement. "Arrête ou ma mère va tirer !" est pas un chef d'oeuvre cinématographique loin de là mais malgré tout, conditionné pour une soirée nanar, j'ai passé un bon moment. J'ai replongé dans mon enfance, dans un film qui à l'époque me donné tout ce que j'attendais d'un film. Depuis, mes goûts ont un peu changé et le film à pris un petit coup de vieu mais je ne regrette pas de l'avoir revu car j'ai quand même passé un bon moment même si je n'irai pas jusqu'à le conseiller ;-) .
"Des heures de retard les mecs. Et ils posent des questions idiotes. Et ils trouent les fesses de mon camarade... Ça me fout les boules moi !"
Sylvester Stallone Estelle Getty

Affiche Buffy tueuse de vampires"Buffy, tueuse de vampires" (Buffy the Vampire Slayer)
Réalisateur : Fran Rubel Kuzui.
Avec : Kristy Swanson, Donald Sutherland, Paul Reubens, Rutger Hauer, Luke Perry, Michele Abrams, Hilary Swank, Paris Vaughan, David Arquette, Randall Batinkoff, Andrew Lowery, Sasha Jenson, Stephen Root, Natasha Gregson Wagner...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Comédie horrifique.
Durée : 1 heure 22.
Sortie française : ? .
Sortie américaine : 31 juillet 1992.
Synopsis :
Buffy est une adolescente futile dont les seuls intérêts sont le shopping, les fêtes et les pom-poms girls. Un jour, un homme mystérieux l'approche pour lui révéler son don et son destin : elle est faite pour tuer des vampires.
Les petits plus :
  • Le budget de "Buffy, tueuse de vampires" à été de 7 millions de dollars.
  • En français, le titre du film est "Buffy, Tueuse de Vampires". Pourtant, le nom de Buffy est traduit par Bichette dans le doublage français. Et elle n'est pas appelée la Tueuse mais la Terreur. Par ailleurs, le nom de Pike devient Marcel.
  • Le film est une parodie qui joue sur les clichés typiques du film d'horreur. C'est surtout une série télévisée "Buffy contre les vampires", créée et produite par le scénariste Joss Whedon (qui est ici scénariste du film), dans laquelle joue Sarah Michelle Gellar. Joss Whedon a souvent expliqué que la série télévisée, plus sombre, rendait mieux compte de sa vision de Buffy que le film, malmené par des problèmes commerciaux et des divergences d'interprétation. Le film est maintenant considéré comme un élément relativement mineur dans le chapitre plus vaste du "Monde de Buffy". Le film n’a pas été un franc succès et a reçu plusieurs mauvaises critiques.

Mon avis :
Pour ce film, j'ai fait d'une pierre deux coups. En effet, en ce moment je suis en train de me faire l'intégrale de la série "Buffy contre les vampires" (j'en ferais sans doute un billet un jour ;-) ) et j'ai trouvé ça assez drôle de regarder le film qui avait été fait avant pour ce fanzine spécial "Aie j'ai mal". D'ailleurs autant le dire de suite, si le film porte le même nom que la série dans sa version originale (ce n'est pas le cas dans sa version française), les deux histoires n'ont quasiment rien à voir l'une avec l'autre et sont totalement différente que ce soit dans leur vision ou dans leur approche du sujet même si le nom de Joss Whedon figure au générique des deux projets. Ici, plus que d'essayer de crée une quelconque mythologie, le film s'avance sur le chemin de la parodie horrifique. Encore une fois, étant conditionné pour voir un nanar le film m'as plutôt fait sourire mais cinématographiquement, une nouvelle fois le scénario ne vaux pas grand chose. On n'as pas de grandes idées ici et il y a eu des parodies plus subtile qui ont vu le jour mais ca m'as pas empêché de rester accrocher notamment parce que j'affectionne la série et que je voulais comparé les deux oeuvres donc autant dire que pour un grand nombre, "Buffy, tueuse de vampires" risque d'être une énorme déception (déjà que s'en ai une pour son créateur ^^ ). Mon plus grand plaisir ici à surtout été de voir évolué un casting avec des noms auquel je ne m'attendais pas. Je ne parle pas de Kristy Swanson qui tient le rôle titre et dont c'est la première prestation que je découvre (et qi ne me laissera pas un souvenir mémorable) mais bien des rôles secondaires qui se trouve à ses côtés à commencer par un Donald Sutherland toujours aussi charismatique même quand son personnage est risible ou encore Rutger Hauer qui lui en revanche perd un peu en charisme mais m'as bien fait rire. J'éviterai de parler de Luke Perry (dont c'est le deuxième film dans ce fanzine :P ) qui comme toujours ne crève pas l'écran mais on retrouve aussi David Arquette le temps de quelques passages assez drôle, Hilary Swank loin de ses Oscars qui depuis à beaucoup fait évoluer son jeu d'actrice et surtout Paul Reubens qui est celui qui m'as le plus plu dans cette distribution et qui à l'air de bien s'amuser dans ce film qui vire souvent au grand n'importe quoi. La mise en scène est elle assez transparente et il n'y a pas grand chose que j'en retiens mais au final, même si il est assez dur de donner un avis objectif sur un film que l'on voit comme un nanar (c'est un peu trop facile je trouve d'en dire du mal), j'ai quand même ris à quelques moments malgré une baisse de rythme vers la fin du film où j'avais quand même hâte que cela se termine (ne serais ce que pour revoir quelques épisodes de la série télévisée qui est née plus tard et qui est bien meilleure à mes yeux ^^ ). Du coup, c'est pas encore un film que je conseillerais non plus même si je l'ai pas trouvé inintéressant pour une soirée nanar car le côté risible est quand même très appuyé. Après, pour ceux qui veulent toujours mater des nanars, deux options s'offrent à eux. L'option traditionnelle à savoir la version originale ou l'option encore plus drôle à mes yeux à savoir la version française qui non seulement de posséder des doublages douteux à le mérite de changer des éléments du film comme l'héroïne Buffy qui devient Bichette (non non vous ne rêver pas Bichette chasse les vampires :P ) pour ne citer que cet exemple et qui accentue encore plus le côté grand guignol.
"- Oh merde !... J'avais jamais tapé sur personne.
- Vraiment ? C'était pourtant très réussi.
- Je me suis même pas casser un ongle."

Kristy Swanson Luke Perry et Kristy Swanson

Affiche Tamara"Tamara"
Réalisateur : Jeremy Haft.
Avec : Jenna Dewan, Matthew Marsden, Chad Faust, Claudette Mink, Katie Stuart, Brian Clark, Gil Hacohen, Melissa Elias, Mark Devigne, Chris Sigursdon...
Origine : Etats-Unis / Canada.
Genre : Épouvante.
Durée : 1 heure 33.
Sortie française : 14 février 2008 (direct to dvd).
Sortie américaine / canadienne : 3 février 2006 / ? .
Film tous publics avec accord parental.
Synopsis :
Après avoir subi les moqueries de ses camarades durant toute sa scolarité, la peu désirable Tamara revient d'entre les morts sous les traits d'une magnifique jeune femme, prête à prendre sa revanche sur ses tortionnaires...
Les petits plus :
  • Le budget de "Tamara" s'est élevé à 4,7 millions de dollars.
  • La jaquette du dvd vante les mérites que ce film à été fait par les créateurs du film "Destination finale". Traduction : Les deux films possèdent le même scénariste à savoir Jeffrey Reddick...
  • Le film à été tourné à Winnipeg dans la province de Manitoba au Canada.

Mon avis :
Quand j'ai vu ce dvd il y a quelques temps de ça déjà, je sais pas trop pourquoi mais j'avais envie de le découvrir. Bien sûr, je ne m'attendais pas à un chef d'œuvre cinématographique (surtout qu'ils sont assez rare à l'être ceux qui passent directement dans la case "direct to dvd" ;-) ) mais je trouvais la jaquette sympathique. Le film était pas trop cher et ça me laissait présager d'un petit film d'horreur rempli de clichés comme je les aime par moment. Depuis, j'avais toujours pas réussi à trouver le temps de le voir et c'est maintenant chose faite. Fidèle à ce que je pensais et comme vous pouvez vous en douter, le scénario ne possède aucune surprise. Tout est archi prévisible du début jusqu'à la fin et on à le droit à tout les clichés de la bimbo à l'élève rejeté qui va s'avère être une femme fatale et à ses heures perdues une sorcière en devenir. On à le droit aussi à la gentille fille qui va servir de "conscience" à la bande ainsi qu'aux pauvres gars sportifs avec une cervelle pas plus grande qu'un petit pois. Partant de ce constat et sachant à quoi m'attendre, la pilule est plutôt bien passé. Le début est un peu long à se mettre en place et nous laisse craindre le pire mais passé une demie heure, les clichés arrive enfin et on à enfin ce que l'on cherche à savoir un nanar qui ne cesse de puiser son inspiration dans les "Souviens toi l'été dernier" et autre "Scream" tout en faisant un peu penser à "Carrie" par moment. Dommage que le début soit long a se mettre en place d'ailleurs car après ca passe assez vite et même si le film restera dans l'ombre de ses modèles qui le surpasse très largement, ce film m'as quand même fait rire. C'est dommage je trouve qu'il n'ait pas été plus loin car il aurait pu être encore plus fun mais au final j'ai vraiment vu ce à quoi je m'attendais. C'est clair que c'est pas un grand film et qu'il à de quoi se faire détester mais bon je préfère ne pas taper sur une cible facile (c'est tellement simple de dire du mal d'un film dont on sais très bien qu'il n'apportera rien au cinéma ni aux spectateurs...). Le casting est aussi léger que le scénario même si Jenna Dewan porte bien le rôle titre. Ses atouts physiques sont mis en avant sans jamais tombé dans le graveleux et dans le rôle de la psychopathe elle s'en sors bien je trouve tout comme dans le rôle de celle qui est exclu du groupe (bien que très léger les changements physiques sont bien foutus et prouve à quel point une simple tenue et assurance en soit peut changer la vision d'une personne ^^ ). Le reste du casting fait ce qu'il a à faire (la gentille conseille, les sportifs sont de parfaite tête à claque, le prof est bien moralisateur etc etc ) pendant que la mise en scène n'est guère originale mais donne quand même au film un certain esthétisme même si tout n'est pas totalement réussi. On a quand même du mal à se dire que c'est le même scénariste que "Destination finale" mais en tout cas pour ceux qui veulent voir un nanar avec pleins de clichés, "Tamara" est fait pour vous. Quant à ceux qui veulent voir un film, un vrai, mieux vaux passer son chemin tant dans le genre il y a d'autres œuvres beaucoup plus poignante, saisissante et original. Pour ma part, je regrette cependant pas de l'avoir vu car il m'as bien fait rire.
Jenna Dewan Jenna Dewan

Affiche Résurrection"Résurrection" (Resurrection)
Réalisateur : Russell Mulcahy.
Avec : Christophe Lambert, Leland Orser, David Cronenberg, Robert Joy, Barbara Tyson, Rick Fox, Jonathan Potts, Peter MacNeill, Philip Williams, Jayne Eastwood, Chaz Thorne...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Thriller.
Durée : 1 heure 43.
Sortie française : 12 janvier 2000.
Sortie américaine : ? .
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles.
Synopsis :
Quand l'inspecteur John Prudhomme et son coéquipier découvrent, gisant dans un bain de sang, ampute d'un bras, le cadavre d'un homme sur lequel on a grave un message et des chiffres romains, ils pensent immédiatement que la victime est la première d'une longue liste. Dans les jours qui suivent, le tueur en série parsème Chicago de cadavres consciencieusement mutiles. Prudhomme comprend bientôt qu'il ne lui reste que trois semaines pour empêcher ce maniaque de mener a bien son projet: reconstituer le corps du Christ pour le jour de Paques, le jour de la Résurrection.
Les petits plus :
  • A propos de l'ambition du réalisateur Russell Mulcahy vis à vis de ce film, ce dernier déclare : "Sortir de la norme, choquer. C'était ma "lecture" de ce scénario. J'avais envie de filmer "Résurrection" comme on filmerait un cauchemar ! Je pense que les gens aiment avoir des frissons avec un thriller, de même qu'ils adorent rire avec une comédie. L'important, c'est que les films ne laissent pas les spectateurs indifférents !".
  • Russell Mulcahy est déjà un réalisateur réputé pour la qualité de ses clips vidéos (notamment pour Elton John, les Rolling Stones, ou encore Queen), lorsqu'il signe en 1983 la mise en scène de son premier long métrage, "Razorback". Il réalise ensuite "Highlander" (1985), "Highlander 2" (1989), "Ricochet" (1991), "Blue Ice" (1992) et "L'Affaire Karen Mc Coy" (1993). "Résurrection" marque le retour de Mulcahy sur le devant de la scène. Sa dernière réalisation pour le cinéma remontait en effet à 1995. Il s'agissait de "Silent Trigger" (inédit en France).
  • A propos des conditions de tournage, Russell Mulcahy déclare : "On a réalisé le tournage à Toronto, puis tourné à Chicago pendant une journée, pour quelques plans d'extérieurs. C'est la politique du Hollywood des années 90 ! (...) Vous savez, filmer au Canada, aux Etats-Unis, en Angleterre ou en Australie, c'est pareil, pour peu que les gens parlent anglais !"
  • Après les deux premiers volets de la saga "Highlander", c'est la troisième fois que Russell Mulcahy met en scène Christophe Lambert.

Mon avis :
Bien que souvent critiqué (là encore de façon très facile à chaque fois je trouve), je prends toujours du plaisir à découvrir un film avec Christophe Lambert. Qu'il soit réussi comme "Highlander" ou vire complétement dans le nanar façon "Mortal Kombat", j'ai rarement été déplu et même si il fait toujours la même chose, le résultat me fait bien souvent sourire et je passe un bon moment devant le film. C'est pas pour autant que je vais forcément me déplacer en salles pour lui ni même que j'ai vu toute sa filmographie assez riche quand on y regarde de plus près mais pour ce fanzine, je voulais absolument parler d'au moins un de ses films ^^ . De tous, "Résurrection" est celui que je n'avais jamais découvert alors que pourtant il me tenté beaucoup. Je trouvais le sujet sympa et la jaquette du dvd que je possède est réussi je trouve. Après, je m'attendais surtout à voir un sous "Seven". Sur ce point, je n'ai pas été déçu tant on n'arrête pas de penser au cultissime film de David Fincher ici. Bien sûr, le résultat n'est pas aussi parfait et la comparaison handicap vachement le film mais en tout cas, malgré certaines grossières ficelles, j'ai trouvé qu'on passé un bon moment. Je me suis jamais réellement ennuyé et je prendrais même un certain plaisir à le revoir je pense même si le scénario possède pas mal de défauts comme notamment une succession de certaines scènes inutiles et qui aurait pu raccourcir la durée du film de 15 à 20 minutes. Le rebondissement est un peu gros mais je m'attendais un peu à ce que ça soit un truc du genre (même si j'avais pas forcément misé sur le bon tueur ^^ ). Niveau casting, Christophe Lambert fait du Christophe Lambert de très bonne façon tandis que le tueur que je nommerais pas ici fait ce qu'il a à faire. Le duo Lambert - Orser n'arrive pas à la hauteur d'un Pitt- Freeman et niveau tueur, le film de Fincher à un plus grand charisme (là encore je ne dirais rien pour éviter de trop spolier) mais le casting n'est pas si mauvais que ça malgré ses légèretés. Je préviens quand même que ceux qui s'attendent à voir souvent Leland Orser et David Cronenberg (qui rendait sur la jaquette le casting alléchant), qu'on les vois vraiment très très peu malheureusement (encore moins pour le second) mais leurs prestations fait quand même plaisir à voir. Niveau mise en scène, je trouve que Russell Mulcahy est vraiment sous-estimé. Bon d'accord là il n'y à pas grand chose d'innovant mais je trouve que ses réalisations (du moins celle que j'ai eu la chance de voir), dégage quand même certaines bonnes idées. Ici, il joue peut être un peu trop avec la pluie mais ca reste agréable à voir et la photographie se laisse regarder même si on peut voir ce film comme un téléfilm aussi par moment. Au final, j'ai quand même aimé ce "Résurrection" même si les ressemblances avec "Seven" sont plus que frappante sur plusieurs points que ce soit au niveau du scénario ou de la mise en scène. Ce film n'est malheureusement pas pour lui aussi réussi mais il se laisse regarder et passe assez vite je trouve. Il m'as fallu du temps pour enfin le découvrir mais je ne regrette pas mon achat en tout cas :-) .
"- Hollinsworth est le seul collègue de tout le service qui veut bien travailler avec vous. Je ne sais pas comment c'était à la Nouvelle-Orléans mais depuis votre arrivée ici, vous avez fait fuir un partenaire après l'autre.
- Vous m'avez fait venir ici pour me parler de mes talents en société ?
- Vous parlez c'est comme pisser contre le vent !
- N'insistez pas puisque vous le savez."

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