Je ne vous parle pas souvent de films français dans ces colonnes, certains m’en font le reproche, mais je tente d’éviter au possible le « délit d’initié ». Quand j’apprécie un film, on me rapproche d’être de parti pris, et quand j’omets d’en parler, ses auteurs croient que je ne l’ai pas aimé. Bref, ce blog n’est pas un webzine, il y est avant tout question de scénario et mes rares digressions sont forcément subjectives.
N’empêche que je ne pouvais PAS ne pas vous parler de Bus Palladium, tant le réjouissant premier long-métrage de l’acteur scénariste Christopher Thompson touche à l’une de mes grandes passions, le rock. Premières images en attendant de le découvrir en salles.
Né en 1966, Christopher Thompson fait ses premières armes, à la fin des années quatre-vingt, en tant que comédien mais le virus de l’écriture coule dans ses veines. Fils de Danièle Thompson, petit-fils du grand Gérard Oury, il s’initie à l’écriture de scénario auprès de sa mère lorsqu’elle signe sa première réalisation, La Bûche (1999), puis les suivantes, Décalage horaire (2002), Fauteuils d’orchestre (2006) et Le code à changé (2009). Il va également prêter sa plume au cinéaste Thierry Klifa pour lequel il signe Le héros de la famille (2006).
Échange de bon procédés, ce dernier vient aujourd’hui lui prêter main forte pour l’écriture de son premier opus en tant que réalisateur, Bus Palladium. Le film retrace l’ascension d’un groupe de rock français, Lust, monté dans les années quatre-vingt par quatre amis d’enfance. Le succès est quasi immédiat mais la rencontre avec une fille trop belle, et trop libre, va faire voler en éclat l’alchimie de cette formation musicale.
Bus Palladium sort aujourd’hui en salles. En attendant de l’y découvrir, je vous propose de visionner sa bande-annonce:
Je vous invite aussi à lire l’interview que l’équipe du film à accordée au webzine Écran Large.