Combustion de Patricia Cornwell

Combustion.jpgCinéphile du jour, bonjour !!! Tout comme mes avis de films, mes avis sur les livres que j'ai pu lire ont pris un peu de retard. C'est pas l'envie qui me manque mais le temps et le fait aussi que j'ai de nouvelles priorités dans ma vie qui font que je suis moins présent dans la blogosphère. Je continue cependant dans la mesure du possible de vouloir faire "vivre" un minimum ce blog en tentant de rattraper un peu mon retard et du coup, voici mon billet consacré au livre "Combustion" de Patricia Cornwell. Je continue toujours avec la saga littéraire Kay Scarpetta (le prochain billet sera sur autre chose histoire de faire un mini break avec cette franchise ;-) ) dont c'est ici la neuvième enquête ^^ . Pour en savoir un peu plus sur ce livre et/ou connaitre mon avis à son sujet, je vous invite à cliquez sur "Lire la suite"...
Quatrième de couverture :

Un tueur machiavélique, qui se sert du feu pour couvrir la trace de ses crimes : aux yeux de Kay Scarpetta, cela pourrait n'être qu'une enquête de plus. Mais elle acquiert la conviction que son ennemie mortelle, Carrie Grethen, évadée de sa prison new-yorkaise, est mêlée à ces meurtres. Lorsque Carrie prend pour cible sa nièce, Lucy, l'enquête revêt une dimension personnelle, et la tragédie la rattrape...
Combustion de Patricia Cornwell

Description :

"Combustion" est un roman écris par Patricia Cornwell qui à été publié en 1998 aux Etats-Unis et en 1999 la première fois en France.
Le titre original de "Combustion" est "Point of origin".
Après "Mordoc", il s'agit du neuvième roman mettant en scène une enquête du personnage fictif Kay Scarpetta.
Le livre que je possède est dans la collection "Le livre de poche" (thriller).
Il à été traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Narbonne.
Le livre comporte une petite citation : "Le jour du jugement fera connaître l'œuvre de chaque homme : car il se manifeste par le feu, et le feu prouvera ce que vaut l'œuvre de chacun" (Première Epître aux Corinthiens, 3:13).
"Combustion" comporte aussi une petite dédicace qui dit ceci : "A Barbara Bush, avec mon affection, parce qu'elle fait la différence".
Le livre que je possède contient 448 pages étalés sur 24 chapitres plus un prologue et un épilogue.
La couverture du livre que j'ai nous montre en gros plan un œil avec l'iris enflammé. L'image en noir et blanc avec juste les flammes en couleurs nous laisse supposé qu'il s'agit de la personne qui à enclenché le feu. On suppose aussi que c'est un homme et le feu associé à son regard froid peut nous faire deviner une certaine cruauté. Pour ma part, c'est pas l'une des couvertures que je préfère car je trouve que cette image provoque en moi le même ressenti que je peux avoir vis à vis d'un téléfilm. J'ai du mal à prendre cette couverture avec un certain sérieux tant elle fait un peu cliché je trouve tout comme le titre français. Je préfère de loin le titre d'origine "Point of origin" que je trouve plus percutant personnellement ;-) .
Le code ISBN (International Standard Book Number) de ce livre est 978-2-253-17134-8.
A l'heure où j'écris ses lignes, la Fox se serait procuré les droits de la série des Scarpetta dans le but d'en faire une adaptation cinématographique avec Angelina Jolie dans le rôle principal. A ce stade, le projet est encore en cours de discussion.
Combustion de Patricia Cornwell

A propos de l'auteur :

Patricia Cornwell est née le 9 juin 1956 à Miami, en Floride. Son intérêt pour l'écriture se dessine dès son enfance, et Patricia est encouragée dans cette voie par Ruth Graham, l'épouse du célèbre prêcheur évangéliste Billy Graham, qui s'est occupée de Patricia après le départ de son père, alors que celle-ci n'a que cinq ans. Patricia Cornwell consacrera par la suite son premier livre à la biographie de Ruth Graham, en 1983. Après des études dans le Tennessee et en Caroline du Nord, elle commence à écrire en 1979 pour le Charlotte Observer, où elle se consacre aux affaires criminelles, domaine pour lequel elle se découvre bientôt une véritable passion. Cette passion et l'insatiable curiosité dont fait elle preuve la conduisent à postuler un poste de rédacteur technique à l'Institut médico-légal de Richmond, où elle travaillera pendant six ans, assistant à de nombreuses autopsies. Elle travaille également comme officier de police volontaire, ce qui lui donne l'occasion de participer aux rondes de police de nuit. C'est de ces nombreuses expériences sur le terrain que va naître l'univers de ses romans policiers, dont on a souvent salué le réalisme.
Sa rencontre avec le Dr Marcella Fierro, médecin légiste en chef à l'Institut médico-légal, lui inspire le personnage de Kay Scarpetta, qui mène autopsies et enquêtes avec rigueur et détermination. Kay Scarpetta est le personnage principal du premier roman policier de Patricia Cornwell, "Postmortem" (1991), qui remporte immédiatement un succès fulgurant, recevant la même année les plus prestigieux prix du roman policier, tant aux Etats-unis qu'en Grande-Bretagne et en France. Ce succès ne se démentira pas par la suite, et les romans suivants mettant en scène Kay Scarpetta sont tous des best-sellers, ainsi d'ailleurs que les trois romans policiers mettant en scène Virginia West. Les romans de Patricia Cornwell ont tous en commun une même force, un réalisme et une précision nourris d'une vision tirant sa source de sa propre expérience et de son insatiable soif de connaissances. Elle a ainsi suivi une formation intensive à l'Académie du F.B.I. de Quantico, Virginie. "C'est important pour moi de vivre dans le monde sur lequel j'écris, dit-elle. Si je veux qu'un personnage fasse ou sache quelque chose, je veux faire ou connaître la même chose."
Voici par ordre de parution, les enquêtes du personnage de Kay Scarpetta publiés jusqu'à ce jour :
  • 1990 : Postmortem
  • 1991 : Mémoires mortes (Body of Evidence)
  • 1992 : Il ne restera que poussière... (All that remains)
  • 1993 : Une peine d'exception (Cruel and unusual)
  • 1994 : La Séquence des corps (The body farm)
  • 1995 : Une mort sans nom (From Potter's field)
  • 1996 : Morts en eaux troubles (Cause of death)
  • 1997 : Mordoc (Unnatural exposure)
  • 1998 : Combustion (Point of origin)
  • 1999 : Cadavre X (Black notice)
  • 2000 : Dossier Benton (The last Precinct)
  • 2003 : Baton Rouge (Blow fly)
  • 2004 : Signe suspect (Trace)
  • 2005 : Sans raison (Predator)
  • 2007 : Registre des morts (Book of dead)
  • 2009 : Scarpetta

Dans la série Virginia West, Patricia Cornwell à aussi écris :
  • 1996 : La ville des frelons (Hornet's Nest)
  • 1998 : La griffe du Sud (Southern Cross)
  • 2001 : L'île des chiens (Isle of Dogs)

Elle à également écris une série avec comme personnage Winston "Win" Garano :
  • 2007 : Tolérance zéro (At Risk)
  • 2008 : he Front. Sorti en mai 2008, pas encore traduit en français.

Patricia Cornwell à aussi écris les livres suivants :
  • Jack l'éventreur : affaire classée - Portrait d'un tueur (Portrait of a Killer: Jack the Ripper - Case Closed)
  • 1983 : A Time for Remembering - The Story of Ruth Bell Graham (ouvrage non traduit en français), – Réédition, sous le titre "Ruth, A Portrait : The Story of Ruth Bell Graham"
  • 1998 : Scarpetta's Winter Table (ouvrage non traduit en français)
  • 1998 : Life's Little Fable (littérature pour enfants, ouvrage non traduit en français)
  • 2001 : Patricia Cornwell et Marlene Brown, Crimes et délices : la cuisine de Kay Scarpetta (Food to Die For: Secrets from Kay Scarpetta's Kitchen)

Combustion de Patricia Cornwell

Mon avis sur ce roman :

Continuant mon avancé dans la franchise des Kay Scarpetta, c'est peu de temps après avoir lu "Mordoc" que j'ai enchainé avec cette nouvelle enquête. Si le huitième roman m'avait donné envie de reprendre la franchise car j'y ressentait à nouveau une légère évolution (même si c'est pas mon préféré de la saga), "Combustion" à eu pour sa part plus de mal à m'accrocher. Je ne parle pas de la couverture qu'est pas spécialement belle ni du titre français qui fait un peu clichés à mon goût mais bien de l'histoire que j'ai trouvé un brin trop fade. Il faut dire aussi que depuis la première enquête de ce personnage, on à eu le temps de connaître un peu les personnages principaux et j'ai ici eu l'impression qu'on avait du mal à nous raconter quelque chose de nouveau. On apprend rien, l'enquête est traité de la même façon, les rapprochement de l'enquête avec le personnage de Carrie Grethen se fait de façon grossière et on trouve les personnages moins attachant. Heureusement, la fin vient relever un peu le niveau et donne à l'ensemble un peu plus de profondeur qui nous donne envie de découvrir la suite. Je ne me suis vraiment pas attendu à cette fin et j'ai trouvé qu'elle était très touchante. Bon d'accord, ça nous donne encore l'impression d'être dans une boucle sans fin mais ça reste quand même mieux amené que le reste du roman et j'ai trouvé que cette fin que je ne dévoilerais pas afin de ne pas trop spolier (même si les quatrième de couverture en dévoile pas mal je trouve) donne tout son intérêt à ce roman.
Si je ressens aussi une certaine lassitude de cette franchise, c'est pas seulement à cause de l'enquête en elle même que je trouve identique aux autres dans son approche et qui manque donc d'un peu d'originalité. C'est aussi à cause de ses personnages principaux qui tournent en rond et qui n'évolue plus. Kay Scarpetta est moins attachante, elle arrive même à être exaspérante parfois tandis que les autres font du sur place. Seul Marino arrive à vraiment me plaire mais c'est aussi grâce à son franc parler qui en font un personnage plus humain mais surtout moins chiant dans le livre. Après, mon erreur est peut être d'avoir enchaîné les livres de cette franchise un peu trop vite ce qui fait que la lassitude s'est à nouveau installé mais c'est quand même dommage car dans le précédent roman, j'avais quand même trouvé le résultat sympa et je ne m'étais pas autant ennuyé. Ici, il manque vraiment un peu de peps à cette histoire, un petit je ne sais quoi qui me permet de trouver l'œuvre consistante.
Après, tout comme son histoire, le style de Patricia Cornwell reste identique. On reconnait sa trace, sa façon d'écrire et même si j'ai pas trouvé cette enquête captivante, ça se lit quand même très facilement. Les chapitres sont dans l'ensemble bien découpé et même si son style d'écriture reste basique, ça permet de lire le livre sans trop avoir à se prendre la tête. Il y avait plus de subtilité avant et les explications étaient mieux amenés avant mais ça se lit quand même sans problème. Au final, "Combustion" n'est pas l'enquête que je trouve la plus mauvaise mais c'est sans doute celle qui à provoqué en moi le plus de lassitude tant tout y est attendu. Heureusement, la fin est plus consistante et à réveillé mon envie de lire la suite mais j'espère que les nouvelles enquêtes seront plus percutante surtout après les derniers événements qui se produisent dans la vie de Scarpetta et j'espère que la carte de la "larme à l'œil" ne sera pas exploité avec trop d'abus. Ça permettra peut être en tout cas de pouvoir apporter une évolution aux personnages du moins je l'espère. "Combustion" reste en attendant un livre facile à lire mais auquel j'ai quand même eu du mal à lui trouver un peu de saveur tant le "déjà vu" est présent dans mon ressenti général. C'est dommage...
Sources :


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