[Critique] Kick Ass

[Critique] Kick Ass

Qui n’a jamais rêvé d’être un super-héros ? Pas nécessairement dans un but purement altruiste mais aussi un peu pour impressionner la fille de ses rêves… ? Personne ? Allez ne mentez pas, l’idée vous a effleuré un jour ou l’autre. Alors pourquoi ne pas passer à la pratique ? Toutes ces interrogations existentielles d’ado boutonneux, à lunettes sont celles de Dave Lizewski (joué par le jeune britannique Aaron Johnson qui a déjà à son actif quelques productions dont The Illusionist en 2006). Jusque là le stéréotype très américain du jeune freak mal dans sa peau y est. Et pour compléter le tableau, Dave est régulièrement racketté de son argent et portable par les deux « caïds » du coin.  Cela ne peut plus durer, il faut réagir.

  • La première étape indispensable pour devenir un super-héros : avoir un costume !
  • Quand on a pas de super-pouvoirs il faut développer ses facultés déjà existantes et… apprendre à sauter entre deux immeubles comme Peter Parker bien sûr !
  • Enfin il faut se lancer un jour ou l’autre et sortir du placard le héros qui est en nous !

Dave décide de tester son courage sur les deux caïds du coin lorsqu’ils tentent de cambrioler une voiture. Mais pas facile de prendre au sérieux un ado à la musculature inexistante, habillé en costume moulant et portant des Caterpillar aux pieds ! Un hôpital plus tard, Dave ne se décourage pas et décide d’accomplir des bonnes actions à son échelle : retrouver le chat perdu par exemple ! Et par un concours de circonstance et un courage aveuglé il finit par sauver quelqu’un. Et bien sûr des badauds filment la scène. Les vidéos fusent dans les médias et tout le monde veut connaître le vrai visage de Kick Ass. Un petit air de Spiderman ?

Mais si Kick Ass rappellent tous ses prédécesseurs du genre « Super Hero Movies », le film s’attaque aux questions suivantes : pouvons nous devenir des super-héros de la vie de tous les jours ? Oui mais à quel prix ? Est ce qu’en fin de compte ça en vaut la peine ?

Kick Ass va se voir aider dans son périple par un ancien flic reconverti dans le copycat de Batman (Nicolas Cage en Big Daddy) et sa fillette de onze ans plus intéressée par les armes que les poupées Bratz (Chloé Moretz alias Hit-Girl).

[Critique] Kick Ass

[Critique] Kick Ass

Mais qui dit super-héros dit super-méchant ! Pour remplir ce rôle qui de mieux que Lord Blackwood de Sherlock Holmes ? Mark Strong s’y colle donc et ne boude pas son plaisir !

Casting impeccable pour comédie détonante sur les super héros, le film est également servi par une bande son adéquate. On notera surtout une scène hilarante sur la musique de Gnarls Barkley « Crazy ».  Malgré tous ces bons points, le film n’est pas parfait et s’essouffle au bout d’une heure pour rentrer dans une phase de pathos obligée (à l’image de tout  film américain dégoulinant de bons sentiments digne de ce nom). Heureusement le réalisateur, Matthew Vaughn, redonne du jus à son film et la deuxième phase de Kick Ass, bien que convenue, regorge de trouvailles. Mention spéciale à Hit Girl !

[Critique] Kick Ass

Je ne vous en dis pas plus et vous invite vivement à savourer un bon coup de pied dans l’arrière train le 21 Avril prochain !