Ce n’est pas le casting « prestigieux » qui fait la qualité d’un film… Et encore faut-il s’entendre sur le terme « prestigieux »… Certes la réputation de Pierce Brosnan n’est plus à faire, il est une star accomplie du box office, James Bond en est le meilleur exemple. Cette année encore il était à l’affiche du dernier Polanski : The Ghost Writer. Chris Cooper n’est pas un débutant non plus (The Patriot, American Beauty, The Horse Whisperer etc.). Lena Olin et Emilie de Ravin sont des actrices surtout connues pour leur rôle dans des séries, respectivement Alias et Lost. Quant à Robert Pattinson… inutile d’en dire plus.
Le topo du film : vivre le moment présent et se débarrasser du fardeau du passé. Oubliez le meurtre de sa mère qui a eu lieu devant ses yeux, ne plus penser au suicide de son frère aîné… facile à dire, plus difficile à faire ! Mais quand on s’aime, on se soutient mutuellement n’est-ce pas ? Bien gnangnan tout ça…
Attention spoiler : comme le film se veut psychologique et moralisateur, la fin ne pouvait être que « triste » : le héros Robert Pattinson meurt bêtement dans l’attentat contre le World Trade Center alors qu’il venait enfin de faire la paix avec son passé et son père. Heureusement tout le monde va s’en remettre, la morale du film est sauve !
What The Hell is wrong with these Americans ? On ne voit même pas ce que les attentats du 11 Septembre 2001 viennent faire dans l’histoire, ça tombe comme un cheveu sur la soupe. La fin aurait été plus intéressante à mon avis si Robert, qui doit mourir, avait été tué dans un accident x ou y. Mais bon, on connait nos amis d’outre-Atlantique et on sait qu’ils sont traumatisés pour des siècles de ce fameux 11 septembre alors on leur pardonne ce pathos trop facile.
Mon avis : ne perdez même pas le temps de penser aller le voir ! Si vous êtes une grande fan du vampire alors on vous pardonne…