"Le voyage le plus long commence par un simple pas." (Precious)
Réalisateur : Christian Carion.
Avec : Guillaume Canet, Emir Kusturica, Alexandra Maria Lara, Ingeborga Dapkunaite, Oleksii Gorbunov, Dina Korzun, Philippe Magnan, Niels Arestrup, Fred Ward, David Soul, Willem Dafoe...
Origine : France.
Genre : Espionnage.
Durée : 1 heure 53.
Sortie française : 23 septembre 2009.
Synopsis :
Moscou, au début des années 80, en pleine Guerre Froide.
Sergueï Grigoriev, colonel du KGB déçu du régime de son pays, décide de faire tomber le système. Il prend contact avec un jeune ingénieur français en poste à Moscou, Pierre Froment. Les informations extrêmement confidentielles qu'il lui remet ne tardent pas à intéresser les services secrets occidentaux.
Mitterrand lui-même est alerté et décide d'informer le président Reagan : un gigantesque réseau d'espionnage permet aux Soviétiques de tout connaître des recherches scientifiques, industrielles et militaires à l'Ouest ! Les deux hommes d'État décident d'exploiter ces données ultra sensibles transmises par une mystérieuse source moscovite que les Français ont baptisée : " Farewell ".
Homme sans histoires, Pierre Froment se retrouve alors précipité au cœur de l'une des affaires d'espionnage les plus stupéfiantes du XXème siècle. Une affaire qui le dépasse et qui menace bientôt sa vie et celle de sa famille...
Les petits plus :
- "L'Affaire Farewell" relate des faits survenus en 1983, soit au beau milieu de la Guerre Froide, lorsque qu'un colonel du KGB a fourni des informations capitales à François Mitterrand, qui gagne ainsi la confiance de Ronald Reagan. Décrit par ce dernier comme "une des plus grandes affaires d'espionnage du XXème siècle", l'événement a contribué à affaiblir l'Empire soviétique et, à long terme, à mettre fin au conflit.
- Le rôle de Grigoriev aurait du être tenu par le réalisateur Nikita Mikhalkov, avant que celui-ci ne soit obligé de quitter le projet pour tourner son nouveau film. Et c'est là que, après qu'un acteur russe ait été envisagé, est intervenu Emir Kusturica, que le producteur Christophe Rossignon a mis moins de 15 jours à convaincre.
- C'est dans une usine désaffectée d'Ivry-sur-Seine que l'équipe du film a reconstruit le bureau Ovale en grandeur nature.
- Si l'action de "L'Affaire Farewell" se déroule essentiellement à Moscou, le film a été tourné en Ukraine (à Kiev et Kharkov) pour la partie estivale, et en Finlande (à Helsinki) pour l'hiver.
- Si le cinéma français ne représente presque jamais des hommes politiques ayant existé (surtout lorsqu'ils sont encore présents dans la mémoire collective), le fait de pouvoir mettre Mitterrand et Reagan en scène fait partie des raisons qui ont motivé Christian Carion à prendre part au projet, avec un modèle en tête : "J'admire le cinéma anglo-saxon qui n'hésite pas à réaliser des films ancrés, sans faux-semblants, dans leur monde politique."
- C'est parce que Farewell avait été en poste à Paris à la fin des années 60, et qu'il appréciait la culture française, que Christian Carion a eu l'idée d'en faire un passionné de poésie et de Léo Ferré.
- S'inspirant librement des faits connus ou supposés, pour bâtir le récit de "L'Affaire Farewell" autour des points de vue, Christian Carion cite un autre film construit autour de cette notion : "L'Homme qui tua Liberty Valance" de John Ford.
- Dès que le bruit d'un projet de film sur "L'Affaire Farewell" a commencé à circuler, Christian Carion a vu de nombreuses personnes l'approcher pour lui faire part de leur témoignage, sous couvert d'anonymat.
- Lorsque le scénario, centré sur toutes les péripéties de l'affaire, lui a été proposé par le producteur délégué Christophe Rossignon, Christian Carion a choisi de mettre la politique au cœur du récit, pour ainsi étoffer le rôle des hommes d'État, qui sont ainsi devenus des personnages à part entière.
- "L'Affaire Farewell" est le troisième long métrage réalisé par Christian Carion, après "Une hirondelle a fait le printemps" (2002) et "Joyeux Noël" (2005), où il dirigeait déjà Guillaume Canet.
Mon avis :
Au départ, ce film ne me tenté pas plus que ça. J'avais peur de me retrouver une nouvelle fois devant "Espion(s)", film que j'avais bien aimé mais dont j'avoue avoir un peu oublié avec le temps. La présence de Guillaume Canet dans les deux projets y ait aussi pour beaucoup sur le fait que je pensé au film de Nicolas Saada en même temps que celui de Christian Carion. Pourtant, grâce à des horaires concordant avec mon emploi du temps, je me suis finalement laissé tenter par ce film dans mon cinéma de quartier. Je sais pas si dans les mois à venir, je m'en souviendrais encore ou si il me fera le même effet qu' "Espion(s)" mais en tout cas une chose est sûr, les deux films n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Traitant d'une grande affaire d'espionnage, je dois avouer que j'ai bien apprécier ce film que j'ai vraiment trouvé captivant. Je ne dispose pas malheureusement des connaissances historiques nécessaires pour bien savourer cette intrigue mais je n'ai jamais été perdu et j'ai même trouver son sujet intéressant. Bien sûr, l'histoire est ici un peu romancé pour les besoins du cinéma et cela se ressens mais malgré un rythme assez plat, à aucun moment je me suis ennuyer. J'ai aussi beaucoup apprécié sa fin qui donne une autre dimension au film je trouve et qui vu avec son ensemble permet de très bien conclure le film. Pour la distribution, on à le droit à un duo de réalisateurs devant la caméra qui ont décidé de poser leurs caméras pour être acteur à savoir Guillaume Canet et Emir Kusturica. Les deux comédiens sont très complémentaires et dégage pas mal de charisme qui serve le film. Aucune fausses notes dans leurs interprétations, on croit à leurs personnages et malgré leurs défauts, on s'y attache assez rapidement. Derrière, on a aussi des seconds rôles assez savoureux comme Phillipe Magnan, Willem Dafoe, Niels Arestrup, Fred Ward ou encore David Soul pour ne citer qu'eux qui sont un peu plus en retrait mais dont les apparitions sont assez juste. La mise en scène est sobre mais classe et nous offre des décors très beau. Sans s'encombrer d'effets de style pompeux, avec une certaine simplicité, Christian Carion livre une réalisation percutante qui colle bien avec son film. Au final, "L'affaire Farewell" est un très bon film d'espionnage. Je ne sais pas si il restera dans ma mémoire mais le temps d'un film il m'as fait passer un bon moment et je recommande quand même ce film très intéréssant qui mérite les bons échos que j'en ai entendus.
"On apprends vite à mentir, hein ?"
Réalisateur : Anne Fletcher.
Avec : Sandra Bullock, Ryan Reynolds, Betty White, Craig T. Nelson, Malin Akerman, Mary Steenburgen, Oscar Núñez, Aasif Mandvi, Michael Nouri, Denis O'Hare, Michael Mosley, Dale Place...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Comédie romantique.
Durée : 1 heure 48.
Sortie française : 23 septembre 2009.
Sortie américaine : 19 juin 2009.
Synopsis :
Lorsque Margaret, une très puissante éditrice, est menacée d'être expulsée vers son pays natal, le Canada, elle imagine une solution d'urgence et déclare qu'elle est fiancée à son assistant, le malheureux Andrew, qu'elle exploite et maltraite depuis des années. Celui-ci accepte de participer à la supercherie, mais à ses conditions...
Le curieux couple se rend en Alaska pour rencontrer l'étonnante famille d'Andrew. Margaret, citadine jusqu'au bout des ongles et habituée à tout contrôler, se retrouve vite dans des situations qu'elle ne maîtrise plus... Alors que les préparatifs du mariage avancent et qu'un officier de l'immigration les poursuit, Margaret et Andrew ont de plus en plus de mal et de moins en moins envie de respecter le plan prévu...
Les petits plus :
- Avec "La Proposition", l'actrice Sandra Bullock retrouve le genre de la comédie romantique, auquel elle a été associée à de nombreuses reprises, de "L'Amour à tout prix" au "Temps d'aimer", en passant par "Un vent de folie" et "L'Amour sans préavis".
- Peter Chiarelli, le scénariste de "La Proposition", revient sur ce qui lui a donné l'envie de réaliser le film : "J'ai eu l'envie de ce film en travaillant à Hollywood au milieu de tous ces patrons brillants et de leurs assistants. Même si les patrons savent souvent très peu de choses sur leur assistant, ils partagent au quotidien une vraie intimité. Je trouvais cela très intéressant, et je me suis demandé ce qui pourrait bien se passer si un patron devait descendre de son piédestal pour apprendre à connaître son assistant. C'est l'idée de base de cette comédie."
- Pour David Hoberman, le producteur de "La Proposition", le film s'est inspiré de vieux classiques de la comédie. "Ce film ressemble un peu aux comédies que faisaient Cary Grant et Jack Lemmon dans les années 40 et 50", raconte-t-il. "Il y avait beaucoup de dialogues et le rythme était rapide. Nous voulions par exemple que Sandra et Ryan passent leur temps à finir les phrases l'un de l'autre. C'est une relation amour-haine amusante et captivante, on a très envie de savoir comment tout cela va finir."
- Dans "La Proposition", Sandra Bullock incarne une Canadienne qui épouse son assistant américain, joué par Ryan Reynolds, afin d'obtenir le renouvellement de son visa aux Etats Unis et d'éviter un retour forcé dans son pays. Dans la vie réelle, il s'avère que Ryan Reynolds est Canadien alors que Sandra Bullock est Américaine.
- L'actrice Sandra Bullock, qui tient le rôle principal de "La Proposition", officie également en tant que productrice exécutive du film. Elle avait déjà occupé ce poste sur certains des films dont elle tenait la vedette, comme "L'Amour sans préavis", "Miss Détective" ou "Miss FBI : divinement armée".
- Avant que Sandra Bullock ne soit définitivement choisie pour tenir le rôle principal de "La Proposition", c'est Julia Roberts qui était en lice pour incarner le personnage de Margaret.
- Pendant le tournage de "La Proposition", environ une douzaine de talkie-walkies et de téléphones portables sont tombés à la mer par accident, plus précisément dans l'Atlantique. Plusieurs ont pu être récupérés, mais aucun n'a pu être réutilisé.
- Une grande partie de "La Proposition" est censée se dérouler dans la petite ville de Sitka, en Alaska. Mais le tournage s'est en fait déroulé dans l'Etat du Massachusetts.
- "La Proposition" a été présenté en avant-première lors du Festival du Film Américain de Deauville 2009.
Mon avis :
Bien qu'en général ça soit toujours la même chose et qu'à chaque fois on se doute de l'issue finale, les comédies romantiques avec Sandra Bullock sont toujours des moments de détente pour moi ou on regarde un film sans se prendre la tête. Résultat, quand j'ai eu la possibilité d'aller le voir, je ne me suis pas fait prier surtout que la bande annonce était plutôt prometteuse je trouve et que j'en avait entendu un bouche à oreille plutôt positif. Fidèle à mes attentes, le scénario ne reléve aucune surprise. Dès les premières minutes, on sais à quoi s'attendre, on sais à quel humour on va avoir à faire et comment cette histoire va se terminer. Je ne vais pas vous raconter tout les détails surtout que je pense que vous les avez déjà deviné vous aussi mais en tout cas malgré cela j'ai quand même passé un bon moment. Ça vole pas haut mais l'humour léger associé à tout ses bons sentiments prévisibles fonctionnent bien et j'ai vu le film que je m'attendais à voir. Pas de surprises donc mais aps de déceptions non plus et c'est bien là le plus important à mes yeux avec en plus quelques scènes que j'ai trouvé franchement drôle. Si le résultat fonctionne, c'est aussi en partie grâce au duo vedette Sandra Bullock et Ryan Reynolds qui fonctionne très bien. Pas de surprises dans leurs jeux respectifs non plus mais chacun fait ce qu'on lui à demandé de faire et on s'en plains pas. Sandra Bullock reste fidèle à elle même dans ce registre tandis que Ryan Reynolds s'en sors lui aussi plutôt bien même si il à un physique qui à de quoi foutre des complexes à la gente masculine qui est souvent mis en avant. Les seconds rôles s'en sortent très bien aussi avec Betty White et Oscar Núñez notamment qui sortent un peu du lot tant leurs personnages déjantés sont drôles et bien interprété. Anne Fletcher signe une réalisation correcte. Très esthétique et visuellement très agréable à voir, elle utilise tous les codes du genre. Cela accentue le côté sans surprise de l'œuvre mais nous permet cependant de passer un agréable moment avec en plus une très belle exploitation je trouve des différents paysages et décors qui sont mis à sa disposition. La musique du film est elle aussi assez convenue mais colle à l'atmosphère du film ce qui fait qu'il n'y à aucun décalage. Au final "La proposition" est un film qu'on à déjà vu à de multiples reprises mais qui maitrise quand même bien son sujet au point qu'on passe un bon moment sans jamais s'ennuyer. De temps en temps, de tels films font du bien. Il n'y a pas à chercher de signification particulière à telle ou telle scènes mais juste à s'installer dans son fauteuil et à se laisser aller dans cette histoire légère et très divertissante. Un bon moment devant un film que je conseille après une journée de boulot :P .
"- C'était votre famille ?
- Oui.
- Qu'est ce qu'ils ont dit ?
- Que je devais démissionner !"
Réalisateur : Dominic Sena.
Avec : Kate Beckinsale, Gabriel Macht, Tom Skerritt, Columbus Short, Alex O'Loughlin, Shawn Doyle, Joel S. Keller, Jesse Todd, Arhtur Holden , Erin Hickock...
Origine : Etats-Unis - Canada - France.
Genre : Policier.
Durée : 1 heure 40.
Sortie française : 21 octobre 2009.
Sortie américaine - canadienne : 11 septembre 2009.
Synopsis :
L'Antarctique. 14 millions de kilomètres carrés de glace isolés du monde et plongés dans la nuit six mois par an. Température minimale : - 84 °C. Vitesse du vent : 160 km/h. Jamais la nature n'a voulu que l'homme puisse survivre là-bas. Pourtant, pour Carrie Stetko, ce n'est pas l'environnement qui est le plus dangereux. Seule représentante de la loi dans ce territoire impitoyable, elle doit enquêter sur un corps retrouvé sur la glace. Le premier homicide de l'Antarctique. Cette découverte, effroyable par elle-même, va plonger Carrie dans un mystère plus étrange encore, et révéler des secrets longtemps enfouis sous la glace... Des secrets qui ont poussé quelqu'un à tuer pour les préserver. Carrie doit tout faire pour démasquer le meurtrier avant que lui ne la trouve. Mais l'hiver approche, et dans la blancheur immaculée de l'Antarctique, elle ne pourra voir l'assassin que lorsqu'il sera sur elle...
Les petits plus :
- "Whiteout" est l'adaptation du comic book du même titre créé par Greg Rucka et Steve Lieber, publié en 1998.
- En 1994, Dominic Sena se trouvait à Lillehammer, en Norvège, pour tourner des films publicitaires pour les Jeux Olympiques d'Hiver. Le réalisateur raconte : "À l'époque de l'année où nous tournions, il n'y avait que trois heures de lumière par jour. Il faisait 0°C à midi et - 40°C la nuit. Trop froid pour sortir, alors nous restions enfermés à l'intérieur, dans nos chambres. Au bout de quelques semaines, nous étions déprimés. On se retrouvait assis à boire tous les soirs, et ça a commencé à déteindre sur le moral de tout le monde. Mon producteur, un type habituellement charmant, s'est mis à hurler si son café n'était pas parfait, et à menacer de renvoyer des gens pour des fautes de frappe. Les machinistes se battaient dans la neige". C'est cette expérience qui lui donna l'idée à l'origine du film "Whiteout".
- Le projet du film "Whiteout" remonte à 2002 où l'actrice Reese Witherspoon avait le premier rôle. Mais c'est Kate Beckinsale qui interprête finalement le personnage principal, comme l'avait espéré au départ le producteur du film, Joel Silver.
- Pour trouver des lieux de tournage évoquant le froid, les grands espaces nus et l'isolement du pôle Sud, les cinéastes s'en sont remis à Don Carmody, producteur exécutif sur "Whiteout" et vétéran de près de 40 productions tournées au Canada. Après une rencontre avec un ours polaire curieux tandis qu'ils effectuaient leurs repérages à Churchill, Carmody jure à ce sujet que l'animal était "aussi grand qu'une Volkswagen", le producteur exécutif et le chef décorateur Graham Walker ont trouvé l'endroit où ils tourneraient le film, non loin de Gimli dans le Manitoba.
- Démonter les décors et quitter les lieux a été une autre course contre la montre. Un jour avant que l'on donne l'ordre à l'équipe de démonter le décor, la météo a brusquement changé, la température passant de -15°C à +2°C et la pluie est arrivée. La neige fondante donna naissance a un véritable marécage où tous s'enlisaient. Le chef menuisier commente : "À un moment, trois de nos camions étaient attachés les uns aux autres et il y avait une grue pour tirer le premier hors de la boue". Même les habitants des villages voisins sont venus prêter main forte à l'équipe du film pour sortir de ce déluge sans laisser la moindre trace pouvant dégrader l'environnement naturel des lieux.
- "Whiteout" est la deuxième collaboration entre le réalisateur Dominic Sena et le producteur Joel Silver. En 2001, ils étaient à l'origine du film d'action spectaculaire "Opération Espadon", avec Hugh Jackman, John Travolta et Halle Berry en tête d'affiche.
- En France, "Whiteout" garde son titre original. Au Québec, le titre du film de Dominic Sena est traduit en français par "Enfer blanc".
Mon avis :
Je dois bien le reconnaître, si ce film était l'une de mes attentes, c'est avant tout pour la présence de la belle Kate Beckinsale en tête d'affiche. Après, sur le papier je trouvais que le synopsis était quand même plaisant et que l'affiche était réussi même si elle ne fait pas partie des plus belles qui m'ait été donné de voir. Je m'attendais à passer un moment tranquille sans prise de tête mais quel ne fut pas ma surprise quand je me suis rendu compte que le scénario est aussi prévisible (je m'y attendais un peu à ça donc ça passe) qu'ennuyeux. Il ne se passe quasiment rien et les rebondissement qui entoure le film sont soit prévisible soit d'un grotesque tellement affligeant qu'on se demande encore comment ils ont osés. Je ne vais pas le comparer au comic qui à servi d'inspiration au film car je ne l'ai pas lu mais j'ose espérer quand même que la bande dessinée est mieux ficelé en tout cas le film ne m'as pas du tout donné envie de a découvrir. Le principal attrait de ce film reste Kate Beckinsale (et ça l'équipe du film l'as bien compris). Passé une scène glamour sous une douche qui ravira sans doute ses fans masculins même si elle reste soft, l'actrice ne sera pas là pour jouer de ses charmes passant la majeure partie de son temps dans une grosse veste polaire avec d'énormes gants et une grosse paire de lunettes. Malgré cet attirail, l'actrice s'en sort bien et livre une prestation correcte qui pourrait à elle seule sauver le film si le scénario n'avait pas été aussi ennuyeux. Quant à la mise en scène, j'ai peiné à reconnaître le travail de Dominic Sena tant le cinéaste livre ici un film plat sans aucune saveur ni originalité et avec des effets spéciaux plus que douteux. D'ailleurs, les effets visuels ont même tendance à enlaidir un peu les paysages je trouve ce qui est dommage car même si c'était pas forcément le but recherché, on aurait pu avoir de belles images. Au final, "Whiteout" m'as laissé sur ma faim. Pas convaincant, peu crédible, il pourrait se classer dans la catégorie nanar si et seulement si le film est vu entre potes dans un moment de délires à partager car seul, il ne reste plus qu'un film de qualité assez mauvaise à mes yeux qui est passé totalement à côté de son sujet ce que je regrette profondément car il y avait vraiment de quoi faire mieux je pense.
Réalisateur : Pascal Chaumeil.
Avec : Romain Duris, Vanessa Paradis, Julie Ferrier, François Damiens, Helena Noguerra, Andrew Lincoln, Jacques Frantz, Amandine Dewasme, Jean Yves Lafesse, Jean Marie Paris...
Origine : France.
Genre : Comédie romantique.
Durée : 1 heure 45.
Sortie française : 17 mars 2010.
Synopsis :
Votre fille sort avec un sale type ? Votre soeur s'est enlisée dans une relation passionnelle destructrice ? Aujourd'hui, il existe une solution radicale, elle s'appelle Alex. Son métier : briseur de couple professionnel. Sa méthode : la séduction. Sa mission : transformer n'importe quel petit ami en ex. Mais Alex a une éthique, il ne s'attaque qu'aux couples dont la femme est malheureuse. Alors pourquoi accepter de briser un couple épanoui de riches trentenaires qui se marie dans une semaine ?
Les petits plus :
- "L'Arnacoeur" est le premier long métrage réalisé par Pascal Chaumeil, qui avait débuté en tant qu'assistant réalisateur pour Régis Wargnier ("Je suis le seigneur du chateau"), avant d'officier à la télévision (sur la série "Fais pas ci, fais pas ça" notamment).
- Au moment de choisir son acteur principal, le nom de Romain Duris est apparu comme une évidence pour Pascal Chaumeil : "Je rêvais d'un acteur naturellement glamour. Je ne voulais pas avoir à créer un pouvoir de séduction par des artifices de scénario. Peu de comédiens de sa génération ont son charisme. Les films de Cédric Klapisch dans lesquels il a joué prouvent aussi que Romain est fait pour la comédie."
- Le scénariste Laurent Zeitoun a eu l'idée de "L'Arnacoeur" suite à une histoire au sein de sa famille : "Ma cousine germaine était amoureuse d'un garçon méprisable qui la rendait malheureuse. Il avait fait tatouer le prénom de son ex sur son bras et clamait qu'il l'aimait encore ! [Mon oncle] m'a dit : "Il faut lui présenter un mec bien qui lui ouvrira les yeux." En rigolant, je lui ai répondu : "Paie un comédien de la ligue d'improvisation et explique-lui ce qu'aime ta fille !" (...) L'idée du métier de briseur de couples vient de là !"
- Au moment de faire naître le couple de "L'Arnacoeur", le scénariste Laurent Zeitoun s'est inspiré du film "New York-Miami" de Frank Capra (1934), emmené par Clark Gable et Claudette Colbert.
- Pour Pascal Chaumeil, le réalisateur, "L'Arnacoeur" et son briseur de couples n'est "pas totalement [un film] politiquement correct. Il y a presque un petit commentaire social sous-jacent. Alex (Romain Duris) vient d'un milieu plus populaire que Juliette (Vanessa Paradis), la jeune femme qu'il doit séduire. En filigrane, il est question de choc des classes. [...] Les méthodes utilisées par Alex sont parfois douteuses mais son travail consiste à aider des femmes dans leur choix de vie. Au final, c'est peut-être un peu moral !"
- Réunis au casting de "Paris", Romain Duris et Julie Ferrier ne s'étaient toutefois pas donnés la réplique. C'est maintenant chose faite grâce à "L'Arnacoeur".
Mon avis :
C'était pas spécialement une de mes grosses attentes mais "L'arnacoeur" faisait quand même parti de ses films que je voulais découvrir. La bande annonce me laissait supposé une comédie romantique assez fraîche mais c'est surtout pour le tandem Romain Duris - Vanessa Paradis que j'ai eu envie de me déplacer et je dois dire que j'ai pas été déçu une seule seconde. Assez classique dans sa trame (on va pas se mentir on sais tous comment ça va se finir dès les premières secondes), le film nous entraine quand même avec lui et nous captive assez rapidement. On ne cesse d'alterner entre rire et émotions le tout dans une alchimie parfaite qui fait qu'on ne s'ennuie jamais même lorsque les situations peuvent paraitre grossière (comme les moyens high tech que la société d'Alex Lippi dispose :P ). Très drôle, le film ne cache pas ses facilités et joue même avec de façon très intelligente à travers son personnage principal qui va user de tout les clichés du genre pour parvenir à ses fins. Du côté du casting, le duo entre Romain Duris et Vanessa Paradis fonctionne à merveille. Très glamour, on se demande comment ce couple d'acteur ne s'est pas retrouvé plutôt devant une caméra. Les deux comédiens dégage une forte complicité qui fait plaisir à voir et qui sers beaucoup le film en terme qualitatif. Les seconds rôles n'ont rien à envier non plus avec par exemple l'autre duo phare à savoir Julie Ferrier et François Damiens. Julie Ferrier est toujours aussi rafraichissante dans ses prestations je trouve quand à François Damiens, même si j'ai un peu de mal avec lui (je trouve qu'il fait toujours la même chose, les mêmes rôles, la même gestuelle, la même façon de "balancer" ses répliques, les même regards etc etc), s'en sors quand même assez bien. On pourra aussi savourer la prestation totalement décalé d'une Helena Nouguerra en roue libre et qui à l'air de s'amuser et d'Andrew Lincoln (le fameux Mark de "Love actually" :D ) décidément malheureux en amour avec ses personnages mais qui joue de façon très juste (le petit côté international du casting rajoute un peu plus de classe et de glamour je trouve). Quand à la mise en scène, elle nous offre quelques plans sympathiques mais surtout une réalisation soignée très agréable à voir. Très esthétique, c'est beau à voir et on prend vraiment du plaisir à suivre les aventures de nos héros. Les décors sont plutôt bien exploités ainsi que la lumière qui colle bien à chaque fois. Mention spéciale aussi pour la bande originale signée Klaus Badelt qui est vraiment très agréable à écouter. D'ailleurs, je pense qu'à l'occasion je me la prendrai peut être tant je l'ai bien apprécié. Au final, "L'arnacoeur" n'est pas un grand film et ne renouvelle en rien le genre mais il propose des choses intéressantes et nous fait passer un excellent moment cinématographique. Un très bon moment de détente que je reverrais sans doute avec beaucoup de plaisir :-) .
"Je crois que je vais me le taper ce soir... enfin si ça te dérange pas !"
Réalisateur : Lee Daniels.
Avec : Gabourey Sidibe, Mo'Nique, Paula Patton, Mariah Carrey, Lenny Kravitz, Sherri Shepherd, Chyna Layne, Angelic Zambrana, Stephanie Andujar, Amina Robinson...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Drame.
Durée : 1 heure 49.
Sortie française : 3 mars 2010.
Sortie américaine : 20 novembre 2009.
Synopsis :
Lorsqu'à seize ans, Precious apprend à lire et à écrire dans une école alternative, un monde nouveau s'ouvre à elle. Un monde où elle peut enfin parler, raconter ce qui l'étouffe. Un monde où toutes les filles peuvent devenir belles, fortes, indépendantes. Comme Precious...
Les petits plus :
- Le film a été tourné en seulement cinq semaines!
- L'actrice Mo'Nique, qui interprète la mère de Precious dans le film, a joué dans un autre long-métrage du réalisateur Lee Daniels en 2005 ("Shadowboxer") où elle incarnait un personnage aussi prénommé Precious.
- L'animatrice de show télévisé Oprah Winfrey a été tellement bouleversée par le film qu'elle a immédiatemment contacté le réalisateur Lee Daniels pour lui apporter son soutien. Déterminée à aider ce petit film indépendant à trouver un public, elle a notamment facilité sa promotion à travers sa société de production Harpo Films.
- L'actrice Mo'Nique a accepté le rôle dans "Precious" en particulier parce qu'elle voulait attirer l'attention sur les abus sexuels et l'inceste dans la société. Elle-même a été victime d'inceste dans sa jeunesse: elle a été sexuellement abusée par son frère pendant huit ans. N'osant pas en parler à sa famille, elle garde le silence avant de craquer et de se confier enfin à ses parents, qui décident de chasser leur fils de la maison. Quelques années plus tard, ce dernier est arrêté pour avoir abusé d'une autre jeune femme. En 2005, Mo'Nique devient maman de jumeaux et tente de se réconcilier avec son frère. Même si elle a longuement hésité à accepter de jouer dans "Precious", l'actrice affirme avoir vécu le film comme une thérapie.
- Avant de filmer la scène où Precious frappe Consuela qui la traite de "grosse", le réalisateur Lee Daniels a demandé à l'actrice Gabourey Sidibe de frapper sa partenaire Angelic Zambrana aussi fort qu'elle le pouvait en le cachant volontairement aux autres actrices qui étaient présentes lors de la scène. Leurs réactions sont donc totalement naturelles.
- Malgré son petit budget, le film bénéficie quand même de la présence de deux stars planétaires, la chanteuse Mariah Carey qui joue le rôle de l'assistante sociale Miss Weiss, et le chanteur Lenny Kravitz qui joue l'infirmier John, qui se lie d'amitié avec Precious.
- Mo'Nique est une célébrité aux Etats-Unis. Révélée dans la série "The Parkers", elle est plus connue pour ses nombreux one-man show et pour son talk-show "The Mo'Nique Show". Après quelques petits rôles au cinéma, elle est internationalement acclamée par la critique et le public pour son rôle de mère indigne dans Precious et gagne de nombreux prix dont l'oscar du meilleur second rôle féminin (c'est la quatrième actrice afro-américaine à la recevoir), le Golden Globe ou encore le BAFTA.
- Sapphire, de son vrai nom Ramona Lofton, est une poétesse américaine, très active dans les mouvements pro-noirs et LGBT (elle est bisexuelle). Elle émerge aux Etats-Unis dans les années 80 avec le mouvement du slam new yorkais. Après deux recueils de poèmes publiés en 1987 et 1992, elle écrit son premier roman "Push" en 1993 et malgré quelques difficultés pour le faire publier (le sujet est extrême et en apparence peu vendeur), il obtient cependant un succès retentissant en librairie. Elle s'inspire par ailleurs de son expérience en tant que professeur et de son travail auprès d'adolescents en difficultés (comme on peut le voir dans le film à travers le personnage de Miss Rain au centre "Each one Teach one"). C'est le seul livre de Sapphire publié en France et son seul roman à ce jour (en 2000, elle a publiée un nouveau recueil de poèmes).
- "Precious" a reçu, ex-aequo avec "Sin Nombre" de Cary Fukunaga, le Prix du Jury lors de la 35ème édition du Festival de Deauville. Mais le film a surtout été acclamé à Sundance où il a reçu le prix de la meilleure actrice, le prix du public ainsi que le prix du jury. Le film a également fait parti de la sélection officielle "un certain regard" au Festival de Cannes. "Precious " a aussi reçu trois nominations aux Golden Globes (meilleur film, meilleure actrice, meilleur second rôle féminin) ainsi que six nominations aux oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur montage, meilleure adaptation, meilleure actrice, meilleur second rôle féminin) dont deux récompenses, et pas des moindres, meilleur second rôle féminin pour Mo'Nique et meilleur scénario dans la catégorie adaptation.
- La jeune actrice Gabourey Sidibe, dite "Gabbie" qui incarne Clareece "Precious" Jones, a été choisie parmi près de 400 jeunes filles auditionnées à travers tout le pays lors de ce que l'on appelle un "casting ouvert", c'est-à-dire sans condition de caractéristiques physiques précises. D'autre part, Helen Mirren devait au départ interpréter le rôle de Mrs. Weiss, l'assistante sociale, mais elle se désista au dernier moment. Le réalisateur Lee Daniels a donc décidé de la remplacer par la chanteuse Mariah Carey seulement deux jours avant le tournage. Lee Daniels a expliqué qu'il avait choisi la célèbre chanteuse pour sa performance dans "Tennessee" (2008), qu'il avait lui-même produit.
Mon avis :
Au début, ce n'étais qu'une affiche. Une affiche que je ne trouvais pas spécialement belle, pas spécialement attrayante mais pas moche non plus et qui m'as interpellé. Ensuite, cela à été une bande annonce qui m'as donné envie de découvrir ce film qui au final avait l'air d'être très intéressante. Puis cela à été un écho, plutôt positif, celui des spectateurs qui l'ont découvert et qui l'ont en général bien aimé alors du coup, j'ai finalement tenté ma chance avec ce film et au final, il s'est avéré que cela à été un véritable coup de cœur. Le scénario est riche en cliché. Imaginé toute les merdes qu'une jeune adolescente de 16 ans peut avoir, Precious les as. Obèse qui ne sais pas lire, enceinte de son deuxième enfant issu d'une relation incestueuse avec son père (le premier enfant étant prénommé Mongol parce qu'il est trisomique), battue par sa mère qui ne vit que sur l'aide sociale et traité en esclavage dans un quartier loin d'être éblouissant, victime des railleries de ses camarades de classes, etc etc le personnage semble out d'abord sur le papier un ensemble de clichés qui se succèdent. Pourtant, l'histoire est si bien amené, que l'on y prête guère attention. L'histoire se révèle forte, touchante, émouvante et chaque pièce s'emboitent bien. Chaque sujet est traité avec respect et force. Bien sûr, par moment on vire vers le tire larme mais c'est jamais trop appuyé ce qui fait que le scénario n'est jamais étouffé par un quelconque effet de style. Tout ceci, on le doit en partie grâce à l'excellente prestation des comédiens à commencer par Gabourey Sidibe qui est saisissante. A travers son regard et le timbre de sa voix, l'actrice réussit tout de suite à gagner notre sympathie. Quand elle part dans ses rêves, le spectateurs aussi ressens cette euphorie qui lui sers d'évasion tandis que lorsque la réalité la frappe de nouveau, on ne peut s'empêcher d'avoir mal pour elle. Mo'Nique est elle aussi très bonne dans le rôle de cette mère sans cœur qui profite de sa fille, du système et qui va rien faire pour que les brimades de sa fille cesse bien au contraire. J'ai été très touché aussi par Paula Patton qui apporte une certaine fraicheur dans cette histoire et qui véhicule à travers son personnage une philosophie de vie qui me plait. Toujours se battre quoiqu'il arrive, toujours ce dire qu'on es forcément doué pour quelque chose, que chaque personne est unique etc etc. Le reste du casting est lui aussi remarquable à l'image des autres élèves de "Each one Teach one" mais on notera la très bonne apparition de Lennny Kravitz ainsi que celle de Mariah Carrey, totalement bluffante et très loin de ce qu'on à l'habitude de voir avec elle. Pour une fois, sans paillettes et avec sobriété, elle démontre qu'elle peut avoir un certain potentiel en tant qu'actrice qui me fait dire que j'aimerai qu'il sois exploité à l'avenir et la retrouver aussi bonne dans un film. Autre élément qui contribue à la réussite de ce film, c'est la réalisation de Lee Daniels que j'ai trouvé très belle. Ne connaissant même pas de nom ce cinéaste, j'ai été agréablement surpris. J'en attendais rien de spécial mais j'ai trouvé qu'il y avait une certaine fluidité et une originalité dans les plans qui faisait plaisir à voir. Les scènes entre rêves et réalité s'alternent très bien et les moments les plus fort sont filmés avec justesse sans jamais trop en faire (et fort heureusement car avec le scénario cela aurait peut être pu être de trop). La bande originale est elle aussi très belle et emballe ce film d'une agréable façon. Au final, j'ai vraiment eu un gros coup de cœur pour ce "Precious" dont je n'attendais rien. Il ne figure pas dans mon top de l'année mais il sors quand même du lot. Je conseille cette œuvre forte et intéressante. Très poignant, il ne nous laisse pas indifférent et on ressors de la salle marqué par cette histoire. A découvrir.
"Le voyage le plus long commence par un simple pas."
Réalisateur : Marc Rocco.
Avec : Christian Slater, Kevin Bacon, Gary Oldman, William H. Macy, Stephen Tobolowsky, Brad Dourif, R. Lee Ermey, Embeth Davidtz, Stefan Gierasch, Mia Kirschner, Ben Slack, Charles Boswell...
Origine : France - Etats-Unis.
Genre : Drame.
Durée : 2 heures 02.
Sortie française : 13 septembre 1995.
Sortie américaine : 20 janvier 1995.
Interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles.
Synopsis :
Henry, un petit délinquant, est envoyé à Alcatraz dans les années 30. Après une tentative d'évasion ratée, il est placé trois ans en cellule d'isolement, alors que le temps réglementaire y est de 19 jours maximum. Il en sort à motié fou et décidé à se venger de celui qui l'a trahi.
Les petits plus :
- Saviez vous que la musique du film composé par Christopher Young a été samplée par IAM ? La chanson n'est autre que "Né sous la même étoile" issue de l'album "L'école du micro d'argent".
- Le chanson "Tuxedo Junction" est interprétée par The Andrews Sisters.
- Le film à été tourné à Los Angeles et San Fransisco.
- "Meurtre à Alcatraz" est une fiction mais qui apparemment est basé d'après une histoire vraie.
Mon avis :
J'avais jamais entendu parler de ce film avant de le voir grâce à la sélection du mois sur mon forum. Pourtant, le sujet avait tout pour m'intéresser et le casting est des plus alléchants mais j'ignorais l'existence de ce film du coup, dès que j'ai pu, c'est avec beaucoup de curiosité que je me suis mis à le voir. Le début est un peu long à se mettre en place je trouve. Si j'ai compris la démarche car cela nous permet de mieux nous rendre compte de la cruauté des actes (psychologique et physique) que le personnage principal à subi en isolement, je me suis quand même demandé si il n'y avait pas moyen de rendre tout ce passage un peu plus court. Passer ce moment là, on rentre dans le vif du sujet et on reste captivé jusqu'à la fin. Loin d'être une simple histoire de procès qui remet en cause le système pénitentiaire d'Alcatraz de l'époque (apparemment le film serait basé d'une histoire vraie), le scénario nous raconte aussi une vibrante histoire d'amitié entre deux hommes. Plus que le procès, c'est surtout cette histoire d'amitié qui m'as le plus touché (et encore plus vers la fin je dois dire que je ne dévoilerais pas afin de ne pas spolier). Si ça m'as touché autant, c'est en grande partie grâce à l'excellente prestation de Kevin Bacon que j'ai trouvé parfait. Même lorsque son comportement peut nous laisser sceptique, l'acteur réussit à travers son regard, sa gestuelle à nous faire passer une multitude d'émotions qui font qu'on n'as de cesse de vouloir comprendre comment il en es arrivé là plutôt que de le condamner. Christian Slater est lui aussi impeccable dans le rôle de l'avocat. Lors des scènes de procès j'ai trouvé que par moment il sur-joué légèrement mais ça ne m'as pas embêté plus que ça et lui aussi, je l'ai trouvé touchant lorsqu'il se retrouve face à Kevin Bacon. Quant à Gary Oldman... C'est Gary Oldman quoi !!! Il est toujours excellent et ce film ne déroge pas à la règle. La scène où il se rase et ou il livre un monologue et même l'un de mes passages préférés tant l'acteur y es bon. Malheureusement, comme bien souvent, l'acteur est sous-exploité et on le voit que très peu à l'écran ce qui est dommage. On ne boude pas notre plaisir cependant car dans les seconds rôles, on retrouve un panel de comédiens talentueux qui s'en sortent très bien comme William H. Macy, Stephen Tobolowsky, Brad Dourif ou encore R. Lee Ermey (c'est vraiment un casting de grande classe je trouve). Côté réalisation, j'ai pas de plans particuliers qui m'ont vraiment bluffé mais j'ai trouvé que la réalisation de Marc Rocco (dont c'est le seul film que j'ai vu car e n'ai jamais vu "Break out" et il est "juste" à l'origine dans l'idée de "The Jacket") est soignée. Le film est très agréable à voir. Le cinéaste retranscris très bien cette sensation d'enfermement à Alcatraz, cette ouverture vers l'extérieur lorsque l'avocat va voir Henry et allonge encore plus son champs d'action lors du procès. La bande originale signé Christopher Young est elle aussi très belle et contribue à accentué les émotions véhiculés par le film sans jamais chercher à trop en faire. Au final, "Meurtre à Alcatraz" est vraiment un film que j'ai beaucoup aimé et que je reverrais sans doute avec plaisir :-)
Réalisateur : Rob Marshall.
Avec : Daniel Day-Lewis, Marion Cotillard, Penelope Cruz, Nicole Kidman, Sophia Loren, Judi Dench, Kate Hudson, Stacy Ferguson...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Comédie musicale.
Durée : 1 heure 58.
Sortie française : 3 mars 2010.
Sortie américaine : 25 décembre 2009.
Synopsis :
Guido Contini est le plus grand réalisateur de son époque. Vénéré par les critiques et adulé par le public, il n'a qu'un seul point faible : les jolies femmes !
Tiraillé entre sa sublime épouse et sa sulfureuse maitresse, harcelé par une séduisante journaliste, subjugué par la star de son prochain film, Guido ne sait plus où donner de la tête. Soutenu par sa confidente et sa mère, parviendra-t-il à résister à toutes ces tentations ?
Les petits plus :
- "Nine" est l'adaptation cinématographique d'une comédie musicale bien connue des théâtres de Broadway. Cette pièce était elle-même inspirée de "Huit et demi" de Federico Fellini. La première représentation eut lieu le 9 mai 1982, sur le 46ème rue. La pièce a été jouée 729 fois avec Raul Julia dans le rôle de Guido Contini. Elle remporta 5 Tony Awards, dont celui de la meilleure musique, composé par Maury Yeston (qui composa également celle du film). En 2003, le spectacle a été repris avec en tête d'affiche Antonio Banderas. 283 représentations au théâtre Eugene O'Neil et 2 Tony Award.
- Rob Marshall était entouré pour la partition musicale de celui-là même qui avait composé celle de la pièce de théâtre : Maury Yeston. "J'ai gagné l'opportunité d'adapter mon propre travail et de le ré-imaginer pour ce film, déclare le compositeur, l'opportunité d'écrire des nouvelles chansons dans une forme artistique différente". Ce dernier a retravaillé la musique de "Nine" sous la direction du réalisateur, mais le compositeur se dit ravi des changements qu'il juge inhérents aux spécificités du cinéma. "Tous les changements ont été suggérés ou demandés par le réalisateur, et tous, à mon avis, sont brillamment justifiés". Il est vrai que le médium visuel d'un film implique un tout autre traitement que celui de la scène. "Par exemple, sur scène pour illustrer une chanson, développe Maury Yeston, vous pouvez avoir trois comédiens se succédant, debout au milieu du plateau, sous un projecteur. Mais à l'écran, ce serait une séquence très ennuyeuse ! Donc les nouvelles chansons permettent de profiter de l'action cinématographique". Maury Yeston a donc re-inventé ses partitions, souvent en trouvant l'inspiration auprès des comédiens, "les talentueux acteurs du film ont aussi inspiré la création de nouvelles chansons et plus particulièrement Sophia Loren et Marion Cotillard" explique le compositeur.
- Le budget de ce film est de 80 millions de dollars.
- "Nine" fut nominé à 4 reprises aux Oscars, 1 aux Bafta et 5 pour les Golden Globes. Le film reparti à chaque fois bredouille.
Mon avis :
Avec un casting aussi luxueux composée de nombreuses actrices aussi talentueuse qu'oscarisé et guidé par un Daniel Day-Lewis toujours charismatique, "Nine" faisait très facilement parti de mes attentes. Pourtant, à peine sorti en salles, le film reçu des retours assez négatifs je trouve. Peu importe, j'avais envie de me faire ma propre opinion sur la question et c'est maintenant chose faite. Malheureusement, je fais aussi parti des sceptiques. Si le film me laisse un goût amer, c'est surtout à cause de son scénario. Là où je voulais être transporté dans une histoire glamour et entrainante, je me suis retrouvé face à une histoire qui m'as ennuyé et dont j'ai trouvé quelques passages plus vulgaire que glamour. Je voulais du sexy, j'ai eu de la provocation gratuite qui ne sers en rien le film. J'ai pas été touché par les personnages non plus que je trouve assez creux et peu développé à l'image de celui de Nicole Kidman (parfaite pourtant) qui ne sers pas à grand chose. Seul Marion Cotillard sors son épingle du jeu que ce soit grâce à sa prestation où à l'évolution de son personnage. Pour le reste, si les comédiens n'ont pas grand chose à se reprocher, je n'ai ressenti aucune sympathie à leurs égards ce que je trouve regrettable mais là encore, ça vient surtout du scénario que j'ai trouvé sans saveur. La mise en scène de Rob Marshall est plutôt bonne pourtant avec des plans originaux et un bon mélange au niveau des couleurs mais malgré cet esthétisme, le film ne parvient pas à être sauver. Mon ressenti est à peu près égal à celui que je peux avoir en recevant une belle boite vide avec pourtant un très beau papier cadeau. Heureusement pour moi, la bande originale sauve quand même les meubles à mes yeux. Sans être exceptionnelle, on y retrouve quand même quelques titres savoureux comme "Be italian" interprété par Fergie ou encore "Take it all" de Marion Cotillard qui sont les deux chansons qui se dégagent le plus à mes yeux. Je suis quand même sorti de ma salle très déçu (peut être avais je placé la barre de mes espérances un peu trop haute) et même si son "Chicago" m'avait un peu déçu aussi, je préfère largement ce film de Rob Marshall que "Nine". De ce film, je retiendrais surtout la prestation de Marion Cotillard donc ainsi que la bande originale du film. Plutôt que de le revoir (surtout que deux heures c'est vraiment trop pour ce film je trouve qui possède beaucoup de longueur pas forcément utile), je pense que de "Nine", je vais surtout me contenter de la bande originale qui se trouve assez facilement ;-) .
"Tu es parfaite, il ne faut pas que je t'embrasse !"
Réalisateur : Philippe Lioret.
Avec : Mélanie Laurent, Kad Merad, Julien Boisselier, Isabelle Renauld, Aissa Maiga, Simon Buret...
Origine : France.
Genre : Drame.
Durée : 1 heure 40.
Sortie française : 6 septembre 2006.
Synopsis :
Comme elle rentre de vacances, Lili, 19 ans, apprend par ses parents que Loïc, son frère jumeau, suite à une violente dispute avec son père, a quitté la maison.
Loïc ne lui donnant pas de nouvelles, Lili finit par se persuader qu'il lui est arrivé quelque chose et part à sa recherche.
Ce qu'elle va découvrir dépasse l'entendement.
Les petits plus :
- "Je vais bien, ne t'en fais pas" est l'adaptation du roman homonyme d'Olivier Adam, disponible aux éditions Le Dilettante. Un Olivier Adam qui a participé activement à ce passage sur grand écran, puisqu'il est scénariste du long-métrage aux côtés du réalisateur Philippe Lioret.
- Le réalisateur Philippe Lioret explique ce qu'il a voulu transmettre avec "Je vais bien, ne t'en fais pas" : "Le livre d'Olivier Adam est beaucoup plus noir que le film, mais j'y ai trouvé matière à quelque chose d'humain, simplement, profondément, et aussi la possibilité de mettre en scène des personnages qui pourraient être nos parents, nos frères et nos soeurs. À travers l'histoire qu'il raconte, Je vais bien, ne t'en fais pas révèle les sentiments extraordinaires de gens simples. Il parle aussi de la difficulté qu'on a tous à se dire qu'on s'aime, par pudeur, timidité ou parfois manque de générosité. Je me rends compte aujourd'hui que tous mes films, chacun à leur façon, ne parlent que de ça. Par ailleurs, derrière le portrait de cette famille, l'histoire d'Olivier vous tient en haleine à la manière d'un thriller et vous révèle finalement une dimension inattendue."
- Mélanie Laurent, l'actrice principale de "Je vais bien, ne t'en fais pas", revient sur sa découverte pleine démotion du scénario : "Au moment où j'ai rencontré Philippe Lioret, j'étais sur le point de faire un autre film, et à l'instant où il me parlait du rôle de cette jeune fille qui va, entre autres, traverser une période d'anorexie, j'étais en train d'avaler un énorme macaron au chocolat... J'ai hésité à lire le scénario car je craignais de me retrouver coincée s'il me plaisait. Je l'ai quand même lu... et j'ai pleuré. Jamais un scénario ne m'avait bouleversée à ce point. Je ne pouvais pas passer à côté d'un tel film. Le lendemain, j'ai parlé de tout ce que j'avais ressenti à Philippe. Il était très ému et m'a juste dit "Lili, c'est toi !" sans même me faire passer d'essai ! C'était une belle marque de confiance."
- Le groupe qui a composé la chanson phare de "Je vais bien, ne t'en fais pas", intitulée "U-Turn" (Lili dans le film), s'appelle Aaron. Leur premier album est sorti en septembre 2006. Le chanteur d'Aaron, Simon Buret, fait une apparition dans le long-métrage avec le rôle du musicien qui remet la cassette à Mélanie Laurent.
- Le budget de "Je vais bien, ne t'en fais pas" est de 4 700 000 euros.
- Le film est tourné en partie à Vigneux-sur-Seine, Montgeron et Savigny sur Orge. Au début du film, alors que les parents de Lili la ramènent de son voyage en Espagne, la voiture emprunte la rue Victor-Schoelcher à Vigneux. A l'arrière plan les grands immeubles situés entre les rues Henri-Charon et Maurice-Thorez sont visibles. Vers la fin du film, Lili et son père se baladent en vélo sur le chemin qui prolonge la rue V.Schoelcher, dans le Parc du Château, qui fait partie de la base de loisir du Port-aux-Cerises. Dans cette scène, les grands immeubles cités précédemment sont également visibles au loin. Vers le milieu du film, Lili est accompagnée par son père à la gare de Montgeron. Elle emprunte les marches et prend la porte du milieu du bâtiment de la gare. D'autres scènes sont tournées dans le lycée de Montgeron.
- "Je vais bien, ne t'en fais pas" à reçu deux Césars (Meilleur acteur dans un second rôle pour Kad Merad et Meilleur espoir féminin pour Mélanie Laurent), deux Prix Lumière (Meilleur espoir masculin pour Julien Boisselier et Meilleur espoir féminin pour Mélanie Laurent), l'étoile d'or de la révélation féminine (Mélanie Laurent) et l'étoile d'or du scénario (Philippe Lioret et Olivier Adam)
Mon avis :
Il y à tellement eu de battage médiatique à la sortie de "Je vais bien, ne t'en fais pas" que jusqu'à ce jour, je n'avais jamais vu ce film. A force d'être encenser, j'avais peur d'être déçu du résultat alors que pourtant le film m'attirait beaucoup car la bande annonce me montré tout à fait le genre de film qui est susceptible de me plaire. Bref, il à fallu un petit coup de main du destin pour que je me décide enfin à le découvrir en dvd et je dois dire qu'avec le recul, je regrette de ne pas l'avoir vu plus tôt. En effet, j'ai vraiment trouvé cette histoire très touchante et bouleversante. Dès les premières minutes, j'ai été captivé par ce film qui ne m'as à aucun moment ennuyé. Si je regrette de ne pas l'avoir vu plus tôt, c'est aussi parce qu'à cause de tout ce battage médiatique, je connaissais déjà la fin et je le regrette car du coup, l'effet poignant (bien que quand même fortement présent) et très atténué. Ça m'as pas empêché de beaucoup aimé ce scénario. Il y à bien sûr quelques petites choses que je ne comprends pas trop dans la démarche de certains personnages (et que je ne détaillerai pas plus ici par peur de spolier) notamment celui des parents mais le long métrage reste très beau de bout en bout. Niveau casting, j'ai aussi été particulièrement bluffé par une Mélanie Laurent qui porte le film sur ses épaules et qui livre l'une de ses meilleures prestations qui m'ait été donné de voir. Jusqu'à présent, sans être fan de l'actrice, je trouvais qu'elle se bonifié avec le temps mais en ayant vu ce film, je ne peux que constater qu'elle à toujours eu un certain talent et nous montre ici beaucoup de choses intéressante pour un rôle pourtant assez complexe et pas si simple que ça à abordé. J'ai été touché par son jeu que j'ai trouvé très convaincant au même titre que Kad Merad qui nous montre une autre facette de sa personnalité et tient lui aussi l'un de ses meilleurs rôles à mes yeux au cinéma. Le reste du casting est lui aussi très sympathique et s'en sors magnifiquement bien à l'image d'un Julien Boisselier dont je continue de beaucoup aimé ses prestations. Derrière la caméra, Philippe Lioret livre une mise en scène en toute sobriété mais diablement efficace. Sans effet de style et avec une facilité déconcertante, il arrive à travers sa mise en scène à nous faire vibrer et à donner magnifiquement vie à son film. La photographie est elle aussi sublime je trouve et rend le film encore plus agréable à voir. La bande originale (que j'avais déjà entendu avant de voir le film) est elle aussi très bonne et porté par sa chanson phare "U-turn (Lili)" qui colle à merveille avec le sujet. Musicalement aussi, on est emporté dans cette histoire et je trouve le choix des mélodies parfaitement cohérent avec le film. Au final, "Je vais bien, ne t'en fais pas" est un excellent film que je recommande très chaudement. Si je l'ai trouvé très poignant, je pense qu'il aurait pu l'être encore plus si on ne m'avait pas dévoilé son issue mais j'ai quand même pris beaucoup de plaisir à le voir. Après, on dira sans doute que le cinéma français fais toujours la même chose et qu'il n'est pas très captivant mais à mes yeux, "Je vais bien, ne t'en fais pas" démontre de très belle manière que dans l'hexagone aussi on sais faire de très beau film dont le contenu soigné prime plus sur la forme qui est pourtant très bonne aussi. Un film à voir et revoir :-) .
"Je me suis pas engueulé avec lui moi ! On peut pas rester comme ça à rien faire, c'est pas possible !"
Réalisateur : Louis Leterrier.
Avec : Sam Worthington, Ralph Fiennes, Liam Neeson, Gemma Arterton, Mads Mikkelsen, Jason Flemyng, Danny Huston, Nicholas Hoult...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Fantastique - Aventure.
Durée : 1 heure 58.
Sortie française : 7 avril 2010.
Sortie américaine : 2 avril 2010.
Synopsis :
La dernière bataille pour le pouvoir met en scène des hommes contre des rois et des rois contre des dieux. Mais la guerre entre les dieux eux-mêmes peut détruire le monde. Né d'un dieu mais élevé comme un homme, Persée ne peut sauver sa famille des griffes de Hadès, dieu vengeur du monde des Enfers. N'ayant plus rien à perdre, Persée se porte volontaire pour conduire une mission dangereuse et porter un coup fatal à Hadès avant que celui-ci ne s'empare du pouvoir de Zeus et fasse régner l'enfer sur terre. A la tête d'une troupe de guerriers courageux, Persée entreprend un périlleux voyage dans les profondeurs des mondes interdits. Luttant contre des démons impies et des bêtes redoutables, il ne survivra que s'il accepte son pouvoir en tant que dieu, qu'il défie son destin et crée sa propre destinée.
Les petits plus :
- Ce film est un remake du désormais classique de 1981 réalisé par Desmond Davis. On retrouvait au générique Laurence Olivier (Zeus) et Ursula Andress (Aphrodite), et surtout la légende des effets spéciaux Ray Harryhausen. Le clip de la chanson "Worry about Ray" du groupe The Hoosiers lui rendait d'ailleurs hommage, à travers des images du célèbre Kraken.
- "Le Choc des Titans" est le deuxième film dans lequel Liam Neeson et Ralph Fiennes jouent ensemble après "La Liste de Schindler" (1993) de Steven Spielberg. C'est également la seconde fois que Ralph Fiennes partage l'affiche avec Danny Huston et Pete Postlethwaite après "The Constant Gardener" (2005).
- Mouloud Achour, chroniqueur dans Le Grand Journal de Canal+, interprète le personnage de Kucek dans le film de Louis Leterrier. C'est son premier rôle important au cinéma (avant, il avait fait quelques petites apparitions dans "Sheitan", "Astérix aux Jeux Olympiques" ou "Cyprien"). Mouloud Achour devait déjà faire une apparition dans "L' Incroyable Hulk", le précédent film de Louis Leterrier, mais l'animateur manqua le jour du tournage.
- Le dimanche 4 avril 2010, un séisme de magnitude 7,2 a frappé le sud de la Californie à 15h40 (heure locale). Pour certains spectateurs du "Choc des Titans", l'événement a coïncidé avec l'intervention du Kraken dans le film, ce qui leur a valu une brève expérience de cinéma en 4D.
- Louis Leterrier avait plusieurs fois sollicité l'aide de Ray Harryhausen, le concepteur des effets spéciaux du film de Desmond Davis, mais celui-ci étant à la retraite depuis longtemps, il refusa de prendre part au projet.
- La chanson intitulée "The bird and the worm", du groupe de rock alternatif The Used, a été utilisée dans la bande-annonce du film. C'est la quatrième fois que le groupe travaille pour le cinéma, après "Saw 2", "Transformers" et "Transformers 2: la Revanche".
- "Le Choc des Titans" a été tourné au Royaume-Uni, dans les îles espagnoles des Canaries, en Ethiopie et en Islande. Les scènes de volcans ont été réalisées au Pays de Galles, dans un endroit qui avait été utilisé pour les tournages de "Willow" et "Street Fighter".
- Le succès colossal du film de James Cameron, "Avatar", a fortement influencé la décision prise par la Warner de sortir "Le Choc des Titans" en 3D.
- A noter au sujet du Kraken que ce fameux monstre n'est pas issu de la mythologie grecque, mais de la mythologie scandinave. On a pu le voir dans plusieurs films, comme par exemple dans "Le Choc des titans" (l'original), "Les Enigmes de l'Atlantide (V)", "Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau" ou encore "Pirates des Caraïbes : le Secret du Coffre Maudit".
- Le budget de ce film s'est élevé à 125 millions de dollars.
Mon avis :
Aussi surprenant que cela puisse paraître, je n'ai jamais vu "Le choc des Titans", l'original de 1981. Pourtant, je suis sûr que c'est le genre de film qui me botterai mais il fait parti de ses films qu'à chaque fois que j'ai l'occasion de le découvrir, j'ai un contre-temps qui m'en empêche (prochainement je m'achèterai peut être le blu-ray pour le découvrir enfin ;) ). C'est donc sans trop savoir dans quoi je met les pieds et sans chercher à faire de comparaison, que je me suis déplacer pour voir ce remake en salles. J'avais quelques craintes quand même car à sa sortie j'en ai entendu pas mal de mauvais échos mais au final je dois dire que j'ai bien aimé ce film. Certes, il n'y à rien de bien transcendant mais le scénario reste quand même efficace et divertissant faisant en sorte qu'on ne voit pas le temps passé. Quelques invraisemblances mythologique sont présentes ici comme le Kraken qui ne fait pas parti de la mythologie grecque mais qui d'après ce que j'ai compris est déjà présent dans l'original. On ne va donc pas en vouloir au remake d'avoir voulu garder l'esprit du film de 1981 et d'avoir essayé d'être un minimum fidèle. Puis avouons le, on s'en fiche pas mal aussi. Cela aurait pu être Godzilla que le résultat aurait été le même on veut surtout être transporté dans une histoire épique divertissante et on en as pour notre argent. Le scénario tient la route je trouve et m'as même conforté un peu plus dans l'idée de vraiment découvrir le film de 1981. Niveau casting, aucun acteur ne sors véritablement du lot même si chacun fait ce qu'il a à faire. Sam Worthington, décidément abonné aux grosses machines hollywoodienne depuis quelques temps, s'en sors bien. Charismatique, son jeu est un peu cliché par moment mais l'acteur arrive cependant à donner vie à son personnage sans trop tomber dans le ridicule. J'ai bien aimé le duo Fiennes - Neeson aussi même si je regrette que ce dernier soit un peu plus en retrait et un peu moins "présent" que d'habitude lorsqu'on le voit à l'écran. Les effets visuels y sont pour beaucoup aussi je trouve car quand on le voit c'est pas toujours très flatteur pour lui niveau éclairage et décors. Pourtant, d'une manière générale, la mise en scène est très correcte et les effets spéciaux passent relativement bien hormis un ou deux (d'un point de vue purement personnel bien sûr). Par exemple, j'ai énormément pris mon pied visuellement lors de l'apparition des scorpions géants qui dégagent un petit côté kitsch (volontaire ? ) qui m'as bien plu. En revanche, j'ai vu le film en 2D mais vu le film, je suis pas convaincu que la 3D soit vraiment nécessaire. Si c'est juste pour voir une pièce foncer vers le spectateur ou une queue de scorpions s'élevé, c'est relativement peu et on sens que ça à été rajouté surtout pour surfer sur la vague 3D qui sévit actuellement dans les salles obscures (merci "Avatar" ^^ ). Quoiqu'il en soit, le film n'est pas aussi honteux que certaines critiques assassines affirme. Cette nouvelle version du "Choc des Titans" bénéficie certes de quelques défauts (dont je peux concevoir qu'ils perturbent le plaisir de certains) mais c'est loin d'être aussi mauvais que ça à pu être dit. On à vu nettement pire ne serais ce que cette année et le film reste avant tout un divertissement sans prise de tête qui passe comme une lettre à la poste et nous fait passer un bon moment. Je n'en demandais pas plus ;) .
"Quelqu'un se doit de résister."
Réalisateur : James Cameron.
Avec : Sam Worthington, Sigourney Weaver, Zoe Saldana, Stephen Lang, Michelle Rodriguez, Giovanni Ribisi, Joel Moore...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Science fiction.
Durée : 2 heures 41.
Sortie française : 16 décembre 2009.
Sortie américaine : 18 décembre 2009.
Synopsis :
Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake...
Les petits plus :
- Le grand suspense de la cérémonie des Oscars en 2010 reposait sur le duel de deux films aux antipodes l'un de l'autre, soit "Avatar", prototype aux effets numériques et 3D ultrapuissants, recordman des recettes financières les plus importantes de toute l'histoire du cinéma et "Démineurs", film sur le conflit irakien réalisé par l'ex-femme de James Cameron, Kathryn Bigelow. Tous les deux ont été nominés dans neuf catégories mais "Avatar" n'a remporté que trois récompenses dont l'Oscar de la Meilleure Direction Artistique, de la Meilleure Photo et évidemment des Meilleurs effets spéciaux (sans aucun doute l'oscar le moins disputé de cette édition).
- "Avatar" à également été récompensé par les lecteurs de mon blog. En effet, lors de la cinquième édition des Alberts 2009, "Avatar" à reçu l'Albert des meilleurs effets spéciaux (là encore, il remporta la statuette haut la main sans aucun suspense ;) ).
- "Avatar" est le huitième long métrage de fiction réalisé par James Cameron, et le premier depuis "Titanic" en 1997.
- Comme tout film très attendu, "Avatar" n'a pas manqué de lancer quelques polémiques sur la toiles, à travers plusieurs accusations de plagiat : certains reprochent ainsi au long métrage des similitudes visuelles avec le film d'animation "Delgo", ainsi que des ressemblances troublantes avec la nouvelle de SF "Call Me Joe" (1957) signée Poul Anderson, qui voit un explorateur paraplégique prendre télépathiquement le contrôle d'un corps alien pour explorer sa planète inhospitalière. En 1984, James Cameron avait déjà été accusé de plagiat sur "Terminator", que Harlan Ellison jugeait très proche de deux épisodes de "Au-delà du réel" dont il était l'auteur. Un arrangement avait été trouvé, et Harlan Ellison fut crédité au générique du film.
- James Cameron a planché sur le scénario et l'univers d' "Avatar" depuis près d'une quinzaine d'années, soit un peu avant son "Titanic". Aux dires du cinéaste, si son projet a été si longtemps repoussé, c'est pour des raisons essentiellement techniques : les effets spéciaux, même fournis par ILM qui est pourtant à la pointe de la technologie, ne permettaient pas encore de donner vie à l'univers d' "Avatar". Jusqu'à la révolution Gollum du "Seigneur des anneaux : les deux tours"... C'est à cette époque que Cameron décide de ressortir le projet de ses tiroirs.
- Selon un article du Times, dont un journaliste a eu le privilège de visionner quelques séquences du film, "Avatar" serait déjà, avant même sa sortie, le film des records : plus de 1000 personnes auraient travaillé sur le film, tandis que son budget serait estimé à largement plus de 300 millions de dollars, hors budget marketing; ce qui en ferait tout simplement le film le plus cher de tous les temps. James Cameron est un habitué des records, puisque son "Titanic" détenait à l'époque le record avec un budget (hors marketing) de plus de 200 millions de dollars. Avec son "Avatar", le cinéaste enfoncerait donc les records détenus par "Spider-Man 3" (officiellement, son budget n'aurait pas dépassé 270 millions, mais les sources officieuses parlent de 350 millions en englobant le budget marketing) et "Pirates des Caraïbes, jusqu'au bout du monde".
- Entièrement conçue par James Cameron, la planète Pandora a été imaginée jusque dans ses moindres détails par le cinéaste et ses collaborateurs, de la géographie à la faune et la flore, en passant par l'écosystème et surtout le peuple des Na'vi. Un peuple extraterrestre pour lequel Cameron a fait appel à des spécialistes en comportement, dialectes et anthropologie afin de créer une race dotée d'une culture et d'un langage propres.
- Relativement méconnu jusqu'en 2009, Sam Worthington est à l'affiche de deux films majeurs de l'année. "Avatar", donc, dont il est le (anti-)héros, et "Terminator Renaissance", pour lequel il fut chaudement recommandé par... James Cameron, créateur de la franchise.
- "Avatar" marque les retrouvailles de James Cameron avec Sigourney Weaver, quasiment 25 ans après "Aliens le retour". La comédienne soulignait lors du Comic-Con 2009 l'importance que le cinéaste accordait aux femmes dans ses films. C'était le cas avec Ellen Ripley (Sigourney Weaver dans "Aliens le retour"), Sarah Connor (Linda Hamilton dans "Terminator"), Lindsey Brigman (Mary Elizabeth Mastrantonio dans "Abyss") ou Rose DeWitt Bukater (Kate Winslet dans "Titanic"). Et c'est encore le cas dans "Avatar" avec un trio féminin fort : Sigourney Weaver, Michelle Rodriguez et Zoe Saldana.
- Acteur fétiche de James Cameron, Michael Biehn aurait pu -selon le cinéaste- jouer dans "Avatar", dans le rôle du Colonel Quaritch. Seul problème : le personnage avait déjà été attribué à Stephen Lang. Un acteur qui avait passé le casting de "Aliens le retour" en 1985 pour le rôle du caporal Hicks, finalement confié... à Michael Biehn.
- Si "Avatar" a été intégralement tourné devant des fonds bleus et verts, James Cameron a toutefois voulu que ses acteurs restituent à l'écran les sensations que l'on peut ressentir en forêt. C'est pour cette raison qu'il a entraîné tous ses comédiens dans un treck en pleine jungle hawaïenne, en amont du tournage.
- Le tournage s'est déroulé sur les îles hawaïennes de Kauai et Oahu, à Los Angeles et Playa Vista en Californie et à Wellington en Nouvelle-Zélande.
- Le titre du film fut d'abord appelé "Projet 880" mais "Avatar" fut choisi pour le titre du film.
- James Cameron pensait déjà à "Avatar" et à la planète Pandora alors qu'il tournait le film "Abyss" en 1989.
- La production d' "Avatar" a débuté il y a 4 ans. Le tournage a commencé en février 2007 pour finir en juin 2009.
Mon avis :
Un film de James Cameron, c'est toujours un événement. Il n'y à qu'à voir sa filmographie pour se rendre compte que se déplacer en salles pour voir une de ses réalisations, c'est prendre un minimum de risque et être quasiment sûr d'en avoir pour son argent. Alors qu'en en plus, le film suscite un véritable buzz (ou ramdam faut dire apparemment... ok ok je sors ;) ) le vendant comme un film qui va révolutionné le cinéma, autant dire que l'attente se fait grandissante. Le scénario est très intéréssant. Sous une trame assez légère qui rappelle très fortement Pocahentas (pour sa défense, avant sa sortie en salles le projet "Avatar" aurait mûri dans la tête du cinéaste pendant une vingtaine d'années rendant le sujet commun alors que l'écologie l'était nettement moins dans le passé ;) ), l'histoire développe un univers très riche qui nous transporte dans un monde totalement nouveau. Le thème de l'écologie y est fortement présent c'est un fait mais le film aborde aussi tout un panel de sujet comme les dérives d'une société, les dérives de la nature humaine, etc etc le tout transposé sur une planète fictive où l'intégralité d'un nouvel univers à été crée. Sous ses airs de films de science fiction, le sujet pourrait très bien rappeler les défauts de notre société actuelle ce qui rend le film encore plus fort et pour l'avoir vu plusieurs fois en salles (3D Imax VOST, 3D VOST, 3D VF, 2D VOST et 2D VF ;) ), l'histoire prend à chaque fois une dimension plus grande au fil des visionnages. Bien que bénéficiant d'une durée proche de trois heures, on ne s'ennuie à aucun moment tant ce monde nous émerveille et que l'intrigue reste rythmé et passionnante. Après, ce sentiment de "déjà vu" et de légèreté font que c'est pas le scénario de Cameron qui m'as marqué le plus mais il n'en reste pas moins une nouvelle fois intelligent et captivant. Au casting, chaque acteur est impressionnant à commencé par un Sam Worthington qui en quelques films à gravé son nom à Hollywood. L'acteur s'en sors à merveille il faut l'avouer et sais très bien alterner les bons comme les mauvais côtés de son personnage. Son jeu le rend rapidement attachant tout comme celui de Sigourney Weaver dont le retour à l'écran m'as procuré beaucoup de plaisir dans ce genre de production :-) . J'ai beaucoup apprécié aussi Stephen Lang dont le personnage est sans doute celui qui fait le plus "nanar" mais dont chaque réplique est un petit bijou et qui est très bien interprété. Belle prestation aussi de Giovanni Ribisi, parfait dans le rôle du bureaucrate détestable qu'on à envie de claquer. pendant ce temps là, la distribution bleuté s'en sors à ravir aussi à l'image de Zoe Saldana parfaite. Derrière la caméra, James Cameron nous livre une nouvelle fois un très grand film visuel. Ça nous en mets pleins la vue et pour l'avoir vu sous tous ses formats, je peux affirmé qu'à ce jour, aucun film n'as jamais utilisé la 3D de cette façon à savoir totalement justifié de A à Z. Ici, on à bien l'impression de se prendre quelques flèches en pleine figure mais l'intérêt de ce procédé réside dans le travail qui à été effectué sur la profondeur et qui plutôt que de nous en mettre plein la vue (ce qui est souvent casse gueule et inutile) va mettre en valeur le film. Les plans sont d'une grande richesse et très original et si scénaristiquement, je trouve qu'"Avatar" est le film qui m'as le moins touché (même si j'ai aimé), visuellement, c'est le film du cinéaste qui m'en as mis plein la vue. Les effets spéciaux sont en tout cas à tomber par terre et mérite tout les éloges qu'ils ont eus. Au final, "Avatar" est un excellent film qui doit beaucoup à sa mise en scène et à ses effets visuels. On es en présence ici d'un vrai film de cinéma dont l'Imax et la 3D lui donne ses lettres de noblesses (j'ai vu quelques passages en Blu-ray, si le rendu reste superbe, l'Imax et la 3D ont vraiment un rôle important dans ce film, rôle que l'on retrouvera peut être dans quelques années dans nos foyers ;) ). Un film à voir et à revoir en tout cas avec grand plaisir, un grand moment de cinéma, du cinéma comme je les aime :-) .
"Détendez vous et ne pensez à rien... Ça ne devrais pas être trop dur pour vous !"