[Critique] Green Zone

Vous savez quoi ? Il n’y aurait pas d’armes de destructions massive en Irak ! Je sais, vous êtes comme moi, sous le choc de cette révélation et vous avez probablement envie d’en savoir plus.
7 ans après le début du conflit, Paul Greengrass et son équipe décide donc de s’attaquer à ce sujet hautement politique et sensible, largement relayé par les médias à l’époque. A moins de s’être retirer dans les bois ou les montagnes en dehors de toute civilisation, impossible d’ignorer donc les faits. Rappelons qu’au cinéma tous les sujets se valent, il n’y a pas de bon ou mauvais thèmes. Fort de ce constat, on aurait bien aimé un traitement du sujet plus…explosif ! Révélations sulfureuses, imbroglio judiciaire et politique. Evidemment, Matt Damon est comme toujours un acteur absolument fabuleux et je ne connais pas d’équivalent à Paul Greengrass pour plonger le spectateur au coeur de l’action. Pourtant, à la fin du générique, on a ce vague sentiment de film « pétard mouillé ». En effet, que penser d’un film qui défonce à grand coup de crosse de fusil M16 des portes déjà largement ouvertes ?

[Critique] Green Zone