Asylum

Asylum

Film britannico-irlandais de 2005, mettant en scène la sublime Natasha Richardson, mais également l’excellent Ian McKellen et Hugh Bonneville. Derrière une affiche sulfureuse, un film avant tout sur la folie et la frontière parfois floue entre un esprit sain et un esprit malade.

L’histoire :

Camapgne anglaise des années 50, Max Raphael, brillant psychiatre, sa femme Stella (Richardson) et leur fils Charlie s’installent dans dans un asile. Max a pour ambition de succéder au directeur qui va bientôt prendre sa retraite. Il est important pour lui que sa femme joue le jeu et s’intègre dans le clan des épouses des professeurs. Mais ce n’est pas du goût de Stella. En effet, ces femmes sont ennuyeuses… Un jour, elle fait la rencontre d’Edgar Stark, patient de l’asile qui est chargé de retaper la serre de l’établissement. Stella tombe rapidement sous le charme d’Edgar et lorsqu’elle apprend qu’il a été interné pour avoir tué et défiguré son épouse par jalousie, elle est déjà totalement accro que cela n’a plus d’importance pour elle. Le Dr Cleaves (McKellen), collègue de Raphael, l’avertit des dangers qu’elle encourt à avoir une liaison avec son patient. Mais Stella n’en fait qu’à sa tête et est prête à tout risquer pour vivre cette histoire d’amour…

L’histoire est convenue, pas de réelle surprise dans ce film. Notons tout de même que l’image est soignée et cela donne une scène visuellement accrocheuse pour illustrer le moment où Stella passe la frontière de la folie : alors qu’elle est perdue dans l’hôpital, elle se retrouve à une intersection entre deux couloirs, l’un est éclairé et l’autre plongé dans l’ombre et après un moment d’hésitation, elle opte pour le côté sombre et se retrouve vite confrontée à une patiente qui l’effraye. Stella fait demi-tour et tombe nez à nez avec le Dr Cleaves qui la remet dans le droit chemin. Après cette scène on comprend que Stella qui a déjà franchit la frontière a son esprit de fissuré et donc plus à même de succomber à la folie. Le Dr Cleaves, quant à lui, va tantôt jouer le bon samaritain, puis le cynique voyeur et enfin l’opportuniste : jouissif !

Un petit point sur la bande son du film : le thème, lancinant, est lassant à la fin. Dommage !

Verdict : A voir si l’on doute de sa folie… à mon avis il faut être fan d’au moins un des acteurs pour voir ce film, pas foncièrement désagréable mais pas passionnant non plus !