Les leçons d’écriture d’Alfred Hitchcock 2: exploiter au maximum la matière narrative

Les leçons d’écriture d’Alfred Hitchcock 2: exploiter au maximum la matière narrative

Seconde édition de nos leçons d’écriture en compagnie du grand cinéaste.

Après nous avoir expliqué la différence essentielle entre mystère et suspense, il évoque aujourd’hui une notion dramaturgique très importante et trop rarement maitrisée par les scénaristes. Il s’agit de ce que les auteurs américains appellent milking, c’est à dire l’art d’exploiter au maximum le potentiel des éléments narratifs.

Je ne vous ferai tout de même pas l’affront de vous présenter l’un des plus grands cinéastes de l’histoire du cinéma. Précisons seulement qu’en plus de cinquante ans de carrière, Alfred Hitchcock a réalisé plus de soixante films, dont il a co-écrit une vingtaine. S’il ne se revendiquait pas scénariste, il attachait une importance capitale aux scripts qu’il mettait en images. Il s’est essayé à divers genres cinématographiques mais reste le maître incontesté du thriller et du suspense.

Après une première leçon dévolue à la distinction entre mystère et suspense, sir Alfred nous explique aujourd’hui une notion que les professeurs d’écriture scénaristique anglo-saxons ont appelée milking. L’allégorie est simple, écrire un scénario, c’est comme traire une vache (on ne rigole pas!), il faut tirer toute la substantifique moelle des éléments narratifs.

A suivre dans une prochaine leçon: créer une tension dramatique…