Culte du dimanche : Monty Python : Sacré Graal !

Par Fredp @FredMyscreens

Un indémodable, un classique de l’humour qui a inspiré un grand nombre d’auteurs, de l’absurde à n’en plus finir. C’est évidemment anglais, c’est forcément les Monty Python, c’est bien sûr Sacré Graal ! et c’est sacrément culte !

En 1974, les Monty Python quittent la télévision anglaise après 5 ans de bons et loyaux services sur la BBC. Les Monty Python, ce sont Graham Chapman, John Cleese, Terry Jones, Terry Gilliam, Eric Idle et Michael Palin et ils ont juste révolutionné complètement l’humour anglais. De l’empreinte graphique de Terry Gilliam au sens de la répartie et de l’absurde inégalé (et inégalable du reste de la bande), la troupe a influencé bon nombre d’humoristes contemporains.

Après l’arrêt du Flying Circus, il se lancent donc dans le long métrage avec Sacré Graal ! (le premier long, Pataquesse, n’en est pas vraiment un puisqu’ils y reprennent leurs sketchs). Avec un manque considérable de moyens, la joyeuse bande ridiculise complètement l’image du Roi Arthur et de sa quête légendaire sur Saint Graal. Même avec l’aide financière des Pink Floyd ou encore de Led Zeppelin, les Monty ne réunissent donc que 230 000 £, trop peu pour louer des chevaux, d’où l’excellente idée des serviteurs à noix de coco pour faire le bruitage. Ainsi débute le film, nous mettant tout de suite dans l’ambiance complètement absurde de cette quête.

Dès lors, on est prêt à tout voir et on sera servis (surtout que le générique de début se sera également permis un grand nombre de libertés sur la Suède). Le film est une suite de sketchs parfaitement orchestrés et bien arrangés dans l’histoire globale et quasiment chacun d’entre eux deviendra culte. Du chevalier noir qui se battra jusqu’au bout aux Ni en passant par le lapin sanguinaire ou encore Lancelot se lançant à la rescousse dune princesse prisonnière (euh un prince en fait), sans oublier les 3 mortelles questions du gardien du pont, le lapin de Troie et les théories sur les hirondelles, tout est hilarant (pour qui aime cet humour bien sûr) et marque l’esprit.

Malgré les problèmes de tournage comme une météo exécrable ou quelques divergences entre Jones et Gilliam (le premier Terry s’occupant de la réalisation, le second de toutes les séquences animées qui font partie de la marque de fabrique des Monty Python), encore aujourd’hui, les gags sont la référence absolue de l’humour absurde anglais et ont influencé bien des humoristes. D’ailleurs, sans les Monty Python, aurions-nous eu la Cité de la Peur des Nuls, H2G2, les Robins des Bois, le Kaamelott d’Alexandre Astier.

Avec cet humour et cette histoire légendaire, le film est devenu complètement atemporel et fait encore pouffer de rire, peu importe le nombre de visionnages. Et un film dont on ne se lasse jamais, c’est sacrément culte non ?