Hier avait lieu l’avant première française du film Expandables : Unité Spécial au Grand Rex en présence du l’équipe du Film. Voici donc la critique de The Expandables ( en VO) pour Le Blog Ciné
Un groupe de motards sur leur monture trépidante passe devant un salon de tatouage aux néons de couleurs criardes, un instant plus tard Dolph Lundgren oblitère un méchant des genoux jusqu’aux épaules en un seul coup de fusil à pompe lors d’un tir de semonce raté. Telles sont les premières minutes de The Expendables et toutes les suivantes sont du même tonneau.
En plus d’en être le réalisateur et le scénariste, Sylvester Stallone et ses 63 printemps (il est né en juillet) incarnent le rôle de Barney Ross, le chef d’une équipe de mercenaires au casting digne d’une devinette improbable : dans l’avion qui les emmène vers leur nouvelle mission sur une île hispanophone quelconque, en plus de son vieux pilote à la bouche de travers, on retrouve un chauve, Jason Statham, un asiatique, Jet Li, un suédois, Dolph Lundgren donc, un noir, Terry Crews et enfin Randy Couture, freefighter dans le civil et qui pourrait bien être latino avec un peu d’imagination. Mais peu importe le scénario simple, simpliste et même simplet qui n’est qu’un prétexte pour enchaîner les scènes d’action les plus spectaculaires : le flingue de gros calibre ne tire qu’en rafales, le couteau se plante jusqu’à la garde et l’uppercut se place en plein menton.
D’une très grande efficacité qu’on mettra sur le compte de la grande expérience dans le domaine de son réalisateur, The Expendables comblera de joie les amateurs du genre qui en feront probablement leur film de l’année tant il est jouissif : on se surprend à battre des mains lorsqu’une tête éclate ou à rire aux éclats aux vannes viriles que s’échangent les protagonistes.
Les petites participations sont aussi un régal, avec un Arnold Schwarzenegger qui joue très bien le jeu, un Mickey Rourke qui n’en finit plus de jouer les vétérans fatigués et un Bruce Willis égal à lui-même.
On notera cependant deux petites fausses notes : certains effets spéciaux laissent curieusement à désirer et on regrettera l’absence de Steven Seagal et de Jean-Claude Van Damme pour compléter le casting détonnant.
Un grand Merci à Pierre pour cette critique, vu que je profite de quelques jours de repos en Bretagne.