Culte du dimanche : Terminator 2 – le Jugement Dernier

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Ça pour un film culte, c’est un film culte ! L’un des monument du cinéma d’action et de la SF. James Cameron a donné un grand coup dans la fourmilière pour faire bouger le blockbuster hollywoodien au début des années 90 avec son Terminator 2 : Le Jugement Dernier.

Culte du dimanche : Terminator 2 – le Jugement DernierEn 1984, James Cameron obtient une petite renommée en montrant pour la première fois au cinéma un cyborg plus vrai que nature dans une histoire de fuite temporelle prenante. Très vite, le bouche à oreille fait son œuvre et le film devient culte. Mais la suite ne se fera pas tout de suite. Le jeune réalisateur préfère attendre un peu, que la technologie soit à la hauteur de son ambition et que sa renommée lui permette d’avoir le budget correspondant. En 1991, après des Aliens sous testostérone et plus personnel Abyss, le canadien va donc enfin pouvoir donner tout ce qu’il souhaite dans Terminator 2 : Le Jugement Dernier.

James Cameron reprend la même story-base pour cette suite, en y apportant un paquet des petites nouveautés, un foule de clins d’oeil au film précédent et un sens du spectacle à couper le souffle. Après avoir éliminé le terminator dans la premier volet, Sarah Connor est enfermée à l’asile. Mais aujourd’hui, un nouveau terminator, plus fort, plus rapide, plus méchant, va s’attaquer à son fils, futur leader de la résistance… Culte du dimanche : Terminator 2 – le Jugement Dernierla suite, on la connait tous, puisque la résistance a de son côté envoyé un ancien modèle de robot reprogrammé pour protéger le jeune John Connor et potentiellement mettre fin à ce possible futur apocalyptique.

Donc si l’histoire ne brille pas par son originalité puisqu’elle reprend le même principe de fuite et tentative d’arrêter un futur que l’on ne souhaite pas à la race humaine (tout en ayant la même progression, d’un univers ancré dans le quotidien à un final dans le monde industriel), James Cameron offre tout de même un sacré spectacle et des personnages tout de suite cultes. Culte du dimanche : Terminator 2 – le Jugement DernierEn effet, le Terminator était déjà connu du premier film, mais dans ce second volet on remarquera aussi la présence d’un Robert Patrick psychopathe à souhait, d’une Linda Hamilton au top de sa forme devenant l’icône absolue de la femme d’action des 90’s chère à Cameron, prenant la relève de l’Ellen Ripley d’Aliens et un jeune Edward Furlong qui égale quasiment le charisme du bodybuilder autrichien.

Un peu frustré de n’avoir eu un gros budget en 84, Cameron a cette fois tous les moyens à sa disposition pour offrir au spectateur un spectacle rarement vu. Ainsi, les scènes d’action spectaculaire s’enchaînent (on retiendra d’ailleurs la géniale course poursuite dans les canaux de L.A.) et les effets spéciaux inédits impressionnent (chaque morphing du T-1000 est un défi et une géniale extension des essais d’Abyss ) grâce àCulte du dimanche : Terminator 2 – le Jugement Dernier la mise en scène ultra efficace de James Cameron qui établit là le mètre-étalon des blockbusters à venir dans les années 90 et ne sera que très rarement égalé, encore plus rarement surpassé.Pas étonnant que le film ai remporté 4 oscars techniques bien mérités.

Avec le spectacle, Cameron n’en oublie pas l’humour, que ce soit dans la relation entre John Connor et le Terminator ou les réactions de civils face aux événements, sans compter le nombre de répliques cultes, reprises ou non du premier volet (« viens avec moi si tu veux vivre»  « hasta la vista baby»  « je veux tes vêtements, tes bottes et ta moto»  « tes parents adoptifs sont morts»  « je reviendrais»  …). Ces répliques sont d’ailleurs sans doute l’une des clés du revisionnage du film, sans lassitude.

Culte du dimanche : Terminator 2 – le Jugement DernierCar si T2 est culte, c’est bien parce qu’il mixe parfaitement tous ses ingrédients et reste encore aujourd’hui une référence. Avec bientôt 20 ans au compteur, le film n’a quasiment pas pris une ride et reste l’un des films les plus rentables en vidéo, bénéficiant de multiples ressorties en dvd, blu-ray en différentes versions (éditions collector, ultimate, skynet, ….). On notera d’ailleurs qu’il existe une version director’s cut incluant 15 minutes de scènes supplémentaires mais plutôt anecdotiques et plombant le rythme effréné du film. Après ce qui est donc considéré comme l’une des meilleures suites du cinéma, dommage que Mr Cameron ne daigne plus aujourd’hui s’occuper de la licence qu’il a fait naitre, nous laissant aujourd’hui avec un goût un peu amer avec les volets qui ont suivi. Mais la légende reste intacte et le Terminator n’est pas prêt de se laisser désactiver.