[Critique] Jackass 3D

Amis de la subtilité et du bon goût, bonsoir. Pour la troisième fois, la joyeux équipe de déjantés de Jackass envahit vos salles obscures avec cependant une nuance de taille par rapport aux deux premiers opus : l’ajout de la troisième dimension. Oui, ces masochistes enthousiastes ont décidé de surfer sur la vague de la 3D avant de s’écraser lamentablement par terre, dents en avant, comme ils en ont le secret.

[Critique] Jackass 3D

Pour le reste, c’est du classique : il ne s’agit pas une nouvelle fois d’un véritable film avec scénario et acteurs, mais plutôt d’une succession de sketchs qui finissent invariablement dans la douleur ou les excréments ou les deux. Les amateurs du genre seront aux anges, sans être dépaysés, tandis que les néophytes se demanderont bien où ils sont tombés. On notera tout de même que les vétérans Johnny Knoxville, 39 printemps, et Steve-O, 36 hivers, commencent à montrer leur âge en mettant plus de temps à se relever.

[Critique] Jackass 3D

Est-ce que la 3D apporte quelque chose, à part un soulagement supplémentaire du porte-monnaie ? A vrai dire pas vraiment, c’est loin d’être digne d’Avatar, on ne peut pas dire que l’effet soit saisissant si l’on excepte quelques scènes filmées en haute-vitesse ou une caméra génitale embarquée. Oui, génitale.Vous comprendrez.

[Critique] Jackass 3D

Au final, on s’esclaffe régulièrement de façon incontrôlée ou on s’indigne avec une main sur la bouche et les yeux écarquillés, on ne s’ennuie pas une seconde mais l’addition reste tout de même salée, pour un genre de film qui de toutes façons s’apprécie bien mieux dans un canapé autour d’une pizza avec une bande de potes pour commenter. Plutôt à attendre en DVD donc.

Et vous quel est donc votre avis sur ce Jackass 3D ?

Un grand Merci à Pierre  pour cette critique de Jackass 3D