Halloween est passé, la Toussaint est au coin de la rue, le nanard du jeudi explore cette semaine une facette captivante et angoissante du « film d’horreur » : la mort Serial Killeuse ! En effet dans les 4 épisodes de la série de DESTINATION FINALE, le slasher massacrant des pauvres innocents n’est rien d’autre que la grande faucheuse, incarnée par un souffle d’air froid venant caresser le cou du héros tentant désèspéremment de tirer ses amis du trépas. Mais hélas.
Il est donc difficile de parler de film d’horreur tant le sujet du film est résolument tourné vers l’action, le frisson, le suspense et non l’horreur la plus totale. Bon certes, les séquences de tuerie, oui car on ne peut pas parler de meurtre, sont tous simplement horribles mais le reste est nanaresque. Et au bout du 4ème épisode, le nanard est total. Si le premier opus pouvait se targuer de changer la donne et de donner un nouveau ton très XXIème siècle au film catastrophe-horreur avec cette personnification de la mort, les suites ont pu lassé à force de casting niais et de dialogues de moins en moins fourni !
En effet, idée détonnante, un groupe de personnes parvient à échapper à une terrible catastrophe grâce à une prémonition mais sont malheureusement pourchassé dans l’ordre où ils auraient du périr par la mort bien décidée à rétablir l’ordre naturel des choses. Cette dernière se fait aussi inventive que Mac Gyver, aussi appliquée que Jamy de « C’est pas Sorcier » pour mettre en scène des éléments résultant dans le charcutage en règle des pauvres passagers qui ne méritaient pas ça de survivre pour se faire dégommer ensuite. Si l’idée est géniale, et les premiers acteurs ainsi que les situations se suivent avec grand plaisir, les suites ne sont plus tout aussi intéressantes. Et pour parler du seul quatrième épisode, ces 78 minutes étaient vraiment calibrées pour réduire au maximum la dose d’ennui injecté chez le spectateur.
Les dialogues sont minimalistes pour ne pas dire de la longueur d’un télégramme, les personnages sont creux (personne n’a vraiment envie de suivre les histoires de bimbos désabusées tentant de comprendre le scénario du film dans lequel elles se trouvent), les enchaînements de scènes sont surréalistes et incroyables « oh non, bobby